Bilan du jeûne thérapeutique Buchinger à Marbella

Je viens de vivre trois semaines de bien-être, de cocon, de vitalité.

Je me sens en pleine forme et cette fois dès l’entrée en jeûne.

Mon corps est reposé, mon mental clair. Tout me paraît possible.

Kilos en moins, peau douce et tonique, tonus, sourire aux lèvres, tout est là.

Comme l’année dernière, j’ai apprécié les personnes rencontrées venant du Portugal, de Barcelone, de Londres,  de Russie, de New York, de L.A. , de Marrakech, du Liban, de Dubaï, de Paris, de Montpellier, de Deauville, de Bruxelles,  d’Allemagne, de Genève…toujours aussi hétéroclique et éclectique.

Amies de jeûne, fans de jeûne et pleine d’idées positives, le jeûne est une parenthèse de vie heureuse et joyeuse. Il faut le vivre pour l’apprécier. J’avais une idée préconçue du jeûne, avec souffrance, faim, mauvaise humeur pour ne pas dire crocs relevés. C’est tout le contraire que j’y trouve : légèreté, insouciance, joie, vitalité, bonne humeur, tonicité. Une parenthèse cocooning appréciable dans cette vie ultra speed.

Je suis indifférente aux commentaires de mes amis qui pensent que c’est trop dur ou anormal de faire un jeûne. Je pensais comme eux avant. Je préfère tester et me faire ma propre opinion, au delà des croyances, sans avoir besoin non plus de convaincre les autres, c’est juste pour moi, ma santé, mon énergie. Chacun ses idées, ses possibilités, ses besoins.

Je rappelle que c’est avant tout un jeûne thérapeutique pour sa santé, et pas un énième régime pour maigrir. La motivation est différente et surtout indispensable pour bien vivre le jeûne. Si vous désirez seulement maigrir, la diète à 600kcal, ou 800kcal chez Buchinger est optimale pour perdre autant de poids qu’en jeunant, sans avoir à jeûner.

En réalité, en sortant du jeûne, j’observe que chaque jeûneur a déjà envie de réserver sa place pour l’année prochaine. C’est addictif.

Comme l’année dernière, le plus dur est la ré-alimentation après le jeûne, surtout une fois rentrée à la maison. Les portions sont plus petites, l’envie de légumes et de fruits prédominante. Pas d’appétence pour l’alcool, le gras, la viande rouge. Pas évident avec les apéros du mois d’août et les diners amicaux. Je gère avec délicatesse, espérant ne pas froisser mes hôtes, ni me retrouver avec une digestion laborieuse.

Dès que je me sens un peu ‘lourde’ dans la digestion, je fais une journée mono-diète de fruits, en moyenne une fois par semaine. Pendant l’hiver j’ai l’intention de faire plutôt une mono-diète de pommes de terre ou de riz ou d’avoine, accompagnée de légumes cuits. C’est le programme recommandé par Buchinger. L’idée est de mettre au calme son système digestif une journée par semaine.

L’année dernière, je n’y étais pas arrivée, ayant choisi de le faire le vendredi. Mauvais choix de ma part, car j’arrive en fin de semaine, le frigo vide de légumes frais du marché et fatiguée de ma semaine, je craquais le vendredi soir et souvent me retrouvais à diner chez des amis, impossible d’évoquer une mono-diète. Cette année, sur les conseils des jeûneurs, je vais choisir le lundi, avec les produits frais du dimanche, reposée du we et pas de problème de diner chez les amis.

Je vous tiens au courant…et si vous avez une idée pour la mono-diète ou des témoignages à partager sur le jeûne, n’hésitez pas à laisser votre témoignage, vos idées en dessous.  Je serais ravie de lire vos expériences.

Mon jeûne thérapeutique de 3 semaines.

Clinique Buchinger à Marbella, en Espagne.