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Sixième pratique de Sophrologie & Maternité

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437 réponses à “Sixième pratique de Sophrologie & Maternité”

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  1. Caroline Feole

    Je me suis sentie accompagnée tout au long de cette pratique et je l’ai vécue avec beaucoup de douceur. Mon esprit sait que je n’accoucherai plus jamais, mais j’ai pu vivre cette futurisation comme si cela allait m’arriver à nouveau.
    Mon corps est très présent, en particulier les sensations au niveau de mon ventre, de mon utérus, mais aussi de mon bassin. Je suis à l’écoute des manifestations de mon corps et de ses besoins, de manière naturelle et simple. Ma respiration est calme et posée.
    A part la voix de Charlotte et sa présence enveloppante, je n’observe d’autres personnes autour de moi et je n’en ressens pas l’envie. Je me sens bien avec ma sage-femme et mon bébé. Nous sommes en harmonie et c’est un fort sentiment de sécurité qui est présent. Je me sens entourée, enveloppée, choyée, aimée.
    Après l’accouchement, c’est la chaleur de la peau de mon enfant, ainsi que son souffle qui viennent caresser le haut de mon corps.
    Ce que je garde de ce voyage, c’est un sentiment de sécurité et de confiance. Et même si je n’ai pas du tout vécu mes accouchements de manière aussi simple et fluide, j’éprouve beaucoup de joie et de reconnaissance à avoir expérimenté cette pratique. Merci Charlotte

  2. sandrine bettinelli

    bonjour,
    la détente m ‘a envahi tt de suite, avec pour le sdn est relâché en douceur et rapidement, le sav se retrouve avec vigueur et relâchement….je me retrouve chez moi ds mon bureau avec cette contraction qui arrive et le doute…nous sommes un matin il fait beau.. la deuxième contraction est là …je décide de marcher ds mon jardin en étant pieds nus sentir l’herbe sous pieds, les contractions qui arrivent et cessent……je préviens mon conjoint qui décide de me suivre pas à pas ds le jardin, mes bagages ainsi que ceux du bébé, il est tant attendu…je gère mes ressentis, ces contractions, qui prennent tout mon abdomen et le bas de mon dos….nous prévenons nos enfants , ils sont grands, adultes eux aussi sont ds l attente de cette naissance…nous partons vers la maternité, la route se fait sans encombre et rapidement…la personne qui nous ouvre la porte nous accueille avec le sourire et commence en nous accompagnant de nous poser les 1 er questions….je me retrouve ds la salle d’accouchement avec la sage femme et une autre personne …ds un décor de salle d’hôpital…un peu froid mais fonctionnel et rassurant avec du matériel nécessaire à l accouchement et mon bébé…les contractions sont de plus en plus forte et je me sens moi mm forte pour allez jusque bout….cette visualisation me fait prendre conscience de mes capacités enfouies et bien là…
    les poussées l arrivée du bébé tout est rapide …nous sommes trois avec notre amour….
    mon retour de visualisation me fait sentir fatiguée du travail accompli, de cette chaleur qui parcourt mon corps, comme si j’avais laisser depuis temps d’année en jachère et que celui ci s’éveille…
    merci pour cette futurisation Charlotte…vivre le réveil de soi….si profond en soi….

  3. Sophie Nahon

    Pendant la séance, j’ai d’abord senti mon corps un peu tendu, surtout dans les épaules et le ventre. Au fil du temps, j’ai senti mon souffle s’approfondir, mes épaules se relâcher, et mon ventre devenir plus souple. J’étais plus détendue, plus présente à ce que je ressentais.
    Quand je me suis projetée dans le moment de l’accouchement, j’ai senti une petite boule au niveau du plexus, un peu d’inquiétude. Mais en continuant à respirer, cette sensation s’est atténuée. Mon bassin s’est alourdi, j’avais l’impression d’être bien ancrée.
    Des images sont venues : moi, en train d’accoucher calmement, avec des gestes lents, une respiration posée. Je me suis sentie plus confiante. Il y avait une sensation de chaleur dans la poitrine, pas très forte, mais agréable. Mon corps semblait prêt. À la fin, je me sentais apaisée et stable
    .
    Cette séance m’a permis de me reconnecter à ma capacité naturelle à faire face. La futurisation, en engageant tout le corps, m’a montré combien il est possible d’installer des repères positifs avant un événement chargé d’émotion. Je repars avec une image ressource ancrée, claire, vers laquelle je pourrai revenir.
    En tant que sophrologue, cela me rappelle la force de l’expérience vécue dans le corps. Je mesure l’impact de ce type de séance sur la perception d’un événement à venir. C’est une approche que je pourrai transmettre à mes clients, notamment ceux qui traversent des étapes importantes, pour leur permettre de mobiliser leurs propres ressources. Pour moi-même, c’est un outil de recentrage et de confiance durable.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Sophie

      C’est exactement ça ! Je sais que certaines écoles de sophrologie utilisent la Sophro Acceptation progressive comme une “préparation mentale” mais c’est vraiment une préparation corporelle avant d’être mentale. Et dans le cadre de l’accouchement, c’est vraiment essentiel de le percevoir.

      Merci de l’avoir mis en lumière !

      Charlotte

  4. Francine FABIEN

    Bonjour Charlotte,

    Dès les premières inspirations, la détente s’installe tranquillement. Les Irters infusent une douce chaleur enveloppante, très présente au niveau de l’abdomen. Evacuation des tensions, sans trop d’efforts, je n’en ressens pas particulièrement. Activation de la vitalité, je ressens de la fraîcheur, plus vraiment cette chaleur enveloppante. Une température équilibrée m’environne, ni chaude, ni froide, ni la température ambiante. Une enveloppe lumineuse en symbiose avec ma propre température, aucune différence, juste une bulle de bien-être. Au relâchement du torse, les coudes sur les genoux, j’ai la sensation d’être vraiment enceinte et je ressens une gêne dans cette position, j’expire et me relève en déroulant le dos, je me redresse et tout vacille. Je me sens mal, je tangue comme en équilibre sur le bord d’une barque que je vois tanguer à la surface d’une eau calme. Le métronome que je suis se stabilise enfin et ma tension douce est légèrement retardée. Une autre image s’impose à moi, celle de ma fille Sarita, réellement enceinte dont l’accouchement est prévu ce mois-ci, qui fait des exercices, assise sur son ballon. Toujours un peu en malaise, je reviens à ma personne mais tout se mélange, la réalité de ma fille et ma visualisation dans mes dernières activités, après le déjeuner, en début d’après-midi, puis je me livre à ma sieste digestive habituelle. Allongée sur le canapé, devant la télé, je me laisse glisser dans une douce torpeur qui normalement doit m’entrainer vers le léger sommeil de la sieste.
    Mais la première contraction se fait sentir, et le sommeil disparaît, alertée et vigilante. Je me redresse, surprise par la deuxième contraction qui se déclare. Je préviens alors mes proches, il s’agit justement de ma fille et sa conjointe, qui me rejoignent pour m’accompagner. Je prends une douche et entre deux contractions, je m’habille. Il y a toujours une superposition de nous deux, moi et ma fille en parallèle. Nous nous dirigeons vers la maternité (je ne sais pas laquelle), et les contractions du trajet s’accompagnent de mes respirations. A notre arrivée, l’ascenseur nous conduit au second et nous sommes accueillies par une sage-femme qui me prend en charge tout de suite. La proximité de la sage-femme, son empathie, sa main posée sur mon bras, je m’apaise et je ressens la satisfaction d’être là, à terme, prête à accoucher. La sage-femme m’accompagne et me prépare, puis nous laisse, mes proches et moi, faire notre visite des lieux. Je distingue, dans une pièce assez vaste, un monitoring, un évier équipé d’une petite baignoire ou cuvette, des fournitures de soins, et non loin, dans le milieu de la pièce, une sorte de table couverte d’un drap blanc que je suppose être une table d’accouchement. Tout est propre, calme, mais vide et froid. La présence de mes proches rend les lieux moins austères.
    L’accouchement se déroule bien, mais je ressens comme un blocage au bas du ventre, j’ai la sensation d’avoir le col fermé, et l’impression d’être en pleine césarienne, mais cela ne me convient pas. Je continue de respirer et de pousser, toujours en superposition, je suis tantôt l’une, moi, tantôt l’autre, ma fille. Puis d’un coup, tout se débloque, mon col s’ouvre et mon bébé s’engage puis sort. Je réclame le droit de le tenir, de le prendre contre moi. Manu, la conjointe de ma fille, Manu, qui m’a tenu la main (ou sa main) tout du long, m’aide à ramener mon bébé contre moi et nous enveloppe tous deux de ses bras. Tenir mon bébé contre moi est comme une récompense. Un bonheur indescriptible se lit dans ses yeux. Un sentiment de soulagement partagé m’envahit. Je suis épuisée, vidée mais satisfaite. J’arrive à peine à garder les mains posées sur mon bébé, mes bras retombent de chaque côté. Alors Manu le prend dans ses bras et nous sommes ramenés dans la chambre, côte à côte, mon lit poussé par le personnel médical.
    Le retour à la réalité est un peu lourd, mais se fait sans encombre.
    En vérité, je suis heureuse de sortir de cette visualisation. Je me sens vraiment épuisée, lourde, complètement abattue, malgré l’énergie des inspirations. J’ai vraiment besoin de m’allonger un instant, de reprendre mon souffle plus longtemps, plus amplement, de retrouver beaucoup plus d’énergie.
    Alors, avant d’écrire ma phénodescription, je m’offre ce répit, et je m’applique à inspirer et expirer longuement, profondément, pendant un long moment. Jusqu’à ce que je me sente mieux puis je m’endors. Cet accouchement m’a vraiment épuisée. De surcroit en doublon, c’était très éprouvant.
    Lors de l’évacuation des peurs et des tensions, je n’en éprouvais aucune. Mais il me semble que l’accouchement à venir de ma fille à plus d’impact sur moi que je n’en suis consciente. Son premier accouchement a présenté quelques difficultés d’oxygénation et de liquide amniotique insuffisant qui l’ont amenée à la césarienne. Elle a donné le jour à une superbe petite fille à qui on a découvert plus tard un syndrome de Turner.
    Sa grossesse PMA actuelle se déroule très bien, elle attend un petit garçon et souhaite un accouchement par voie basse, mais la césarienne est aussi programmée. Il doit naitre bientôt.
    Il est possible que toute la situation, passée et présente, m’impacte plus que je le pense. Ce qui a brouillé ma pratique du jour. Elle sera à refaire. Sans interférences, elle sera certainement plus agréable à vivre.
    Cependant, la confiance acquise lors de la pratique est bien ancrée. Elle m’a même permise de faire, ce je n’osais pas faire encore hier, aller au parc m’exposer un peu au soleil. Et ce, sans la moindre hésitation. J’en suis fort heureuse, j’en avais vraiment besoin. Cela aussi est à refaire.

    Merci Charlotte pour cette pratique qui m’a fait prendre conscience du déni de mes réelles inquiétudes.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Francine

      En effet, il semblerait que cette pratique ait mis en lumière une tension sous-jacente. C’est aussi ça la sophrologie : faire des prises de conscience.

      Refaites cette pratique quand vous vous sentirez prête, peut-être après l’accouchement de votre fille. C’est indispensable de pouvoir l’apprivoiser pour pouvoir la proposer à vos futures clientes 🙂

      Charlotte

  5. Sylviane Jallard

    Un dimension nouvelle s’ouvre à moi avec cette tec pendant laquelle tt est permis, je me fais plaisir !
    Je choisis de démarrer le matin juste après le réveil, pleine d’énergie et au moment d’aller à la mat je décide d’accoucher à la maison ac une sage-femme très discrète. Tous les choix se font sur le moment.
    C’est le plaisir de me projeter dans une naissance idéale avec une confiance et aussi une connaissance de ce qui se passe dans mon corps, je fais équipe avec moi-même, avec mon bébé et avec mon conjoint. Je vis dans mon corps le processus d’accouchement physiologique tel j’ai eu la chance de le connaître pour la naissance de ma fille, mais amélioré avec tout ce que Charlotte nous ‘a présenté dans son cours et dans les vidéos. C’est une vivance 3D de la théorie où je me mets en scène !
    Je suis consciente de tout ce qui se passe dans mon corps et de la progression de cet événement, toujours en lien avec mon bébé.
    Tout mon corps est pétillant, vibrant, en particulier mon système génital. Je me sens reine, c’est un travail d’équipe entre mon bébé et moi, une danse à laquelle participe mon conjoint chaque fois que j’en ai besoin.
    Il y a en moi une immense satisfaction d’avoir pu vivre pleinement cet événement grâce grâce à ma propre expérience et aux connaissances acquises pendant cette formation. L’entier de ces connaissance me donne une totale confiance de ce qui se passe en moi mais aussi je me sens plus… « Incarnée » pour accompagner d’autres femmes.

  6. thalia chauvet

    Beaucoup de douceur dans cette séance, j’ai pu revivre mes accouchements, qui pour le coup étaient physiologiques et j’étais vraiment dans ma bulle! j’ai réussis à me mettre de suite dans ma bulle et me replonger dans les sensations, cette danse naturelle! ces réflexes archaïques ! ce sentiment de connexion profonde à mon bébé au moment de la poussée, cette confiance en mon corps et en mon bébé! j’ai pu revivre des sensations fortes dans le corps et renforcer justement cette confiance du corps qui sait ! revivre ces moments avec beaucoup de douceur, un état sophroliminal tout lenlong de la pratique, avec cette forte sensation d’être uniquement concentrée sur moi et mon corps! le monde extérieur malgré les bruits , je l’ai complètement occultée!

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Thalia

      Merci pour cette phénodescription ! Quelle vivance forte !

      Je vous invite maintenant à la revivre en mode “futurisation” 🙂 Essayez d’imaginer une futur accouchement (même si vous savez qu’il n’arrivera jamais 🙂 )

  7. Emmy Philippe

    J’ai particulièrement aimé la douceur de cette visualisation. Moi qui n’ai jamais accouché, j’ai pu imaginer, me projeter dans tout ce processus, avec calme et tranquillité. J’ai évolué au travers des étapes, avec une attention toute particulière à mes sensations corporelles, aux mouvements de mon bassin, à ma respiration. J’ai ressenti de la fierté pour mon corps, une grande confiance en lui. Après l’accouchement j’ai ressenti tout l’amour entre une maman et son bébé. C’était doux. Merci pour cette belle pratique.

    Leur faites-vous faire également une phénodescription en fin de séance?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonsoir Emmy

      Merci pour votre phénodescription !

      Je fais faire une phénodescription après chaque pratique, oui 🙂

  8. rachel GRANSAGNE

    Merci Charlotte pour votre réponse 🙂

  9. rachel GRANSAGNE

    Petite question, suite à cette visualisation. Nous n’évoquons jamais la délivrance auprès de la maman ?
    Personnellement, cela avait été assez surprenant et stressant.
    Merci

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonsoir Rachel

      C’est une très bonne question !

      La délivrance, comme la pose du cathéter veineux, n’est pas systématiquement incluse dans mes guidances.
      Parce que ce sont déjà des séances très longues et que je ne veux pas les surcharger inutilement.

      En pratique ; je demande simplement lors du dialogue présophro ce que souhaite la femme. Si elle veut que je parle de la délivrance, alors je l’inclus, oui.
      Pour le cathéter veineux, si la femme a peur des aiguilles, je vais l’inclure également sur un mode “la sage-femme pose la cathéter veineux et nous restons calmes, sereines, nous pouvons plonger dans notre moment-ressource…”

      Dites-vous que vous avez une trame de guidance de cette pratique mais il faudra l’adapter à la réalité objective de votre cliente.

      Est-ce que cela répond à votre question ?

      Charlotte

  10. rachel GRANSAGNE

    Une séance très douce et marquée par le calme. J’ai pu revivre quelques souvenirs de mes accouchements et j’ai pris conscience qu’à cette époque (assez lointaine maintenant), je n’ai pas à l’écoute de mon corps et toujours très inquiète pour la poussée. Là, j’ai réellement senti du profond calme en moi en me projetant, comme si les choses allaient se dérouler le plus naturellement possible. C’était très chouette avec en plus une sensation de chaleur de plus en plus présente dans le thorax.
    J’ai beaucoup aimé ces paliers qui permettent de voir le chemin parcouru, c’était un sentiment de satisfaction.

    Hâte à présent de la faire vivre aux futures mamans !

  11. Camille Myers

    Cette SAP est venue en partie « réécrire » mon précédent accouchement qui avait été compliqué (et grâce aux modules précédents j’ai compris pourquoi !) et en même temps la futurisation a fonctionnée même si un deuxième enfant ne sera plus possible pour moi.
    C’est donc avec énormément d’émotions que j’ai vécu cette guidance en (re)vivant un accouchement serein, en imaginant les positions qui m’auraient convenues, accroupie (j’en ai rêvé !), adossée a mon mari, en travaillant en équipe avec le bébé, en faisant sortir un instinct beaucoup plus animal si bien que tout le contexte médical dans lequel je m’étais projetée s’est effacé progressivement pour devenir une sorte de bulle apaisante dans laquelle je puisais des ressources de confiance et de force.
    Merci pour ce moment de pratique fort en émotions !

  12. Aurélie Sogno

    Un vrai voyage initiatique dans la détente et la paix profonde. J’ai été émerveillée par beaucoup de souvenirs.

  13. Aurélie Ollemann

    J’ai du mal à écrire tellement cette pratique a été forte en émotions pour moi. Le SDN m’ont permis d’évacuer les tensions inutiles, de me relâcher. Je ressens plusieurs parties de mon corps, notamment mon dos qui se relâche. L’activation vitale m’insuffle beaucoup d’énergie positive, comme si je me remplissais de petites étoiles lumineuses et douces. Je suis arrivée à me visualiser du début jusqu’à la fin. Je n’avais pas conscience jusqu’à lors de tous les détails du travail et des contractions. Les visualiser me permet de les comprendre, j’aime particulièrement la notion qu’elles deviennent nos amies. Je me projette facilement entrain de marcher au bord de l’eau sur la plage et d’accueillir avec douceur les vagues qui vont et viennent, je me laisse porter, c’est comme si je devenais la mer. J’ai une émotion très forte qui monte lorsque j’évoque de sonner pour prévenir les sages-femmes, j’entame un dialogue avec mon bébé, je suis fière, de lui, de mon mari, de moi, de mon corps et de sa capacité à donner la vie, je suis émue aux larmes, la vie se manifeste, c’est un cadeau. Je me sens réconfortée par mon mari aimant qui est à côté de moi, qui m’offre son écoute, ses massages et toute son attention, sa bienveillance, je suis heureuse. Lorsque je continue de visualiser et ressentir mes contractions, je vois mon bébé naître, c’est très réaliste, je suis transportée par cette rencontre, les larmes coulent…il est là, nous sommes là, nous avons réussi. Je me sens bien, je suis heureuse. Quel moment merveilleux. Je suis convaincue d’accompagner les futurs mamans dans ce qui est le plus juste pour elles, de les accompagner à mobiliser toutes leurs capacités d’adaptation, à vivre le plus pleinement ce moment tout en respectant leurs besoins, leurs envies.Merci.

  14. Charlotte Briant

    Séance très douce. J’ai ressenti l’apaisement immédiatement ainsi que mon calme intérieur.
    Pour honnête, c’était assez curieux et déroutant comme séance. J’ai revécu mes trois accouchements de manière entre-mêlée, trois départs à la maternité, trois sacs, trois hôpitaux différents et toutes ses émotions qui se mélangeaient. Sentiments partagés entre nostalgie, frustration et joie.
    Nostalgie de ces moments d’une vie: la première fois dans nos bras, le regard plein d’amour, l’allaitement à deux si précieux, la rencontre avec la fratrie,..
    Frustration ou déception de ne pas m’être sentie accompagnée par l’équipe médicale un des jour J (sans péridurale).
    Mais je resterai sur la gratitude d’avoir trois enfants en bonne santé.

    Je termine cette séance dans une bulle de souvenirs douce et joyeuse, les rires des enfants qui traversent mon corps.
    Je suis sereine, le sourire aux lèvres.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Charlotte

      Merci pour cette phénodescription !

      La prochaine fois que vous pratiquerez cette séance ; essayez de la vivre façon futurisation. Même si vous ne souhaitez ou ne pouvez pas avoir d’autres enfants, essayez d’imaginer ^^

      Pour percevoir l’intérêt pour les femmes de le vivre comme une SAP 🙂

      Charlotte

  15. Anne Ayer

    Cette pratique m’a replongé dans mes propres accouchements car je l’ai justement beaucoup utilisé pour les préparer et cela m’a beaucoup aidée.
    J’ai ressenti beaucoup de gratitude et de bienveillance mais aussi une certaine nostalgie.
    J’ai cependant eu de la peine à la vivre comme une SAP dans le rôle d’une future maman vu que ce n’est pas mon cas.