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126 réponses à “Proposition d’un protocole d’accompagnement Sophrologie & Maternité : 3ème partie”
Vous parlez du dialogue pré-sophronique avec beaucoup d’aisance, mais une vidéo consacrée m’aurait vraiment plu 🙂
Merci pour ce protocole très complet, je me sens maintenant outillée pour adapter à mes consultantes !Eh bien… MERCI pour tous ces partages et ces conseils !!
MERCI, MERCI, MERCI !!!
Bonjour Charlotte , merci pour cette formation qui est très riche et sera une formidable base . Je me pose plusieurs questions : si une femme se présente en début de grossesse pour le suivi , est ce que tu proposes plus de 6 séances ? Et si non, comment réparti tu les 6 séances sur les 5/6 mois ? J’ai cru comprendre que les femmes venaient une fois par semaine et entre chaque séance elles faisaient leur entrainement personnelle. Je n’ai pas l’impression d’être très claire !! Je démarre mon activité et me pose beaucoup de questions ! merci beaucoup 🙂
Bonjour Emilie
J’étais sûre d’avoir répondu à ta question, ça avait dû rester dans ma tête, j’en suis désolée !
En fait, je ne propose ce protocole tel quel que pour les fins de grossesse. Il y a un temps pour chaque étape de la grossesse, donc, il n’est pas utile, voire il est même néfaste de faire travailler l’accouchement ou le post-partum trop tôt dans la grossesse.
Du coup, quand j’ai une demande en début de grossesse, cela va dépendre du besoin de la future maman : acceptation de son schéma corporel, gestion de son stress, apprivoisement de ses émotions… ? Et là, je vais revenir à de la sophro plus classique, avec des techniques plus traditionnelles : respiration, déplacement du négatif, présence du positif… selon le besoin. (là, par exemple, je viens de terminer l’accompagnement d’une jeune maman qui a débuté à 20 SA pour hypochondrie : beaucoup de gestion du stress, de lâcher-prise et puis doucement, nous avons glissé vers des pratiques du protocole en prévision de la naissance. Je l’ai accompagné sur la moitié de la grossesse, ce fut très fort comme accompagnement !)
Par contre, lorsque les femmes me contactent vers 20 – 25 SA, je peux entamer le protocole, en faisant les 2 premières séances puis lorsque la femme a atteinte les 32 – 34 SA, reprendre ensuite plus activement.
Il s’agit simplement de s’adapter à leurs demandes. 🙂Cela répond-il à votre question ?
Bonjour Charlotte et merci beaucoup pour cette réponse très claire. Encore merci pour votre formation qui est de grande qualité .
merci pour ce protocole très bie construit qui donne une bonne base pour commencer.
Merci beaucoup pour ces exemples de pratiques et de suivi complet de la première à la 6 e séance
Bonjour
je ne sais pas si je peux poser ces questions en commentaire, si ce n’est pas le cas je m’en excuse par avance.
D’après ce que j ai compris, les contractions sont différentes pour chaque femme, pour lui faire vivre les 1eres contractions lors d’une séance pour lui montrer qu’elle est capable de les reconnaître doit on rester vagues pour laisser la place à l’adaptabilité (quoiqu’il se passe) ?
Est ce qu’il y a une durée maxi pour la pratique de la vague 5secondes à l inspir et 10 à l expir ?
On parle de timing de la vrai contraction, il évolue pendant le travail ? est ce qu’il aurait un rythme type (ou une évolution) ?Bonjour Anthony
Alors déjà, par rapport à votre question sur le “timing des contractions”, je vous invite à visionner une nouvelle fois la vidéo “l’ouverture du col” du module 4 où j’explique le rythme des contractions. 😉
Ensuite, pour aider les femmes à reconnaitre les contractions, vous pouvez déjà leur demander si elles en ont déjà ressenties pendant leur grossesse. Généralement, elles savent déjà. Mais, en effet, il arrive que certaines femmes ne les aient pas perçues. Dans ce cas, vous pouvez décrire la vague de la contraction, le fait qu’elle monte, léger plateau, puis qu’elle redescend et la phase de relâchement qui suit. Comme dans la vidéo du module 4, vous pouvez leur dire qu’une contraction prend tout l’utérus (c’est souvent bien visible, le ventre ressort tout dur, parfois même cela fait ressortir encore davantage le nombril) et pas seulement une partie de l’utérus. Et puis, bien-sûr, si elle n’arrive pas à “imaginer”, dites-leur de se faire confiance, que tout le travail fait en sophro a aussi pour but d’ouvrir leur capacité de perception et que, normalement, elles devraient être suffisamment à l’écoute pour réaliser qu’une contraction est présente. Et évidemment, vous leur faites vivre la vague pour qu’elles comprennent le côté “rythmique” de la contraction.
Vous qui êtes un homme, est-ce que vivre la vague vous aidé à mieux “imaginer” ce que pouvait être une contraction ? Et bien, ce sera pareil pour une femme qui n’a jamais accouché. Utilisez votre différence (vous n’êtes pas une femme, vous ne pouvez pas faire appel à vos souvenirs) pour en faire une force : vous êtes tel une primipare et pourtant, vous y arrivez. Elles y arriveront aussi ! 😉Pour votre question sur la durée maximum, gardez en tête que c’est surtout indicatif. Je parle d’ailleurs de “temps” et pas de “secondes”. L’objectif de l’allongement de la durée est 1/d’entrainer la femme à allonger sa capacité respiratoire et 2/de lui faire expérimenter une contraction de longue durée. Mais finalement, qu’elle fasse du 4/8 ou du 5/10, peu importe, tant qu’elle trouve un rythme confortable et qui lui permette de tenir sur la durée de la contraction (une cliente m’a un jour dit qu’elle faisait même du 6/12 chez elle parce que c’était son timing à elle). Je le rappelle : le jour J, elle n’est pas censée compter dans sa tête (sauf si ça la rassure)/ L’idée, c’est simplement qu’elle s’écoute et que, dans sa bulle, son souffle s’adapte à son besoin du moment “ce qui est juste et bon pour elle en cet instant”. Insistez vraiment sur le ressenti.
Une question qui revient souvent : “mais si je suis encore dans le pont d’amour et que la contraction se termine avant que j’ai fait le moment-ressource ?” Là, il y a plusieurs manières de répondre :
1/ quand elles seront dedans, elles sauront quand la vague monte et quand elle descend, elles sauront quand le temps de relâchement va céder la place à une contraction, elles pourront d’elles-mêmes adapter le rythme de leur “temps de relâchement”. Certaines femmes passent beaucoup de temps sur la détente des 4 points-clés, d’autres plus sur le pont d’amour, d’autres encore plus sur le moment-ressource. D’autres font même tout en même temps ! Si elles savent s’écouter, elles sauront trouver comment vivre ce moment pour elle. C’est un travail sur l’écoute des ressentis et la confiance en elle.
2/ Dites leur que ce n’est pas grave si elles n’ont pas le temps de faire la fin, elles auront d’autres contractions, d’autres temps de relâchement, elles pourront ensuite “rectifier le tir” si nécessaire. Là, c’est finalement leur capacité à ne pas totalement lâcher-prise qui s’exprime. A travailler du coup.Voilà Anthony, j’espère avoir répondu à vos questions. Je reste à votre disposition.
Bonne journée
Charlotte
Merci Charlotte pour ce protocole et tous vos conseils.
Adaptabilité, calme, sérénité, réussite, fierté, le lien avec bébé, la voix intérieur, quoi qu’il se passe je resterais calme et sereine car tout se passera bien…
Des mots et des phrases qui résonnent en moi qui vont rester 🙂
Encore merci CharlotteMerci Caroline !
Nous voilà avec une bonne base de travail !! Merci!
Que se passe-t-il si, dans un groupe, certaines femmes prévoient un accouchement par voie basse et d’autres par césarienne programmée?… On reste très général avec la formule magique “quoi qu’il se passe…”. ?
J’imagine qu’on peut aussi proposer aux femmes qui ont une césariennes programmées, une séance spéciale pour elles si elles le souhaitent.Exactement ^^
Merci pour la fin du protocole ! C’est hyper enrichissant !
Merci pour votre “pavé” qui m’a bien éclairé et votre retour d’expérience, c’est toujours enrichissant d’avoir des exemples 🙂
Oui, suivre son instinct et écouter sa cliente… 😉
J’en profite pour vous remercier ici pour votre réactivité de réponses qui sont toujours très généreuses, claires et détaillées, on voit bien que vous le faites avec passion !!J’ai donc ma réponse à ma question précédente concernant les séances qui suivent ^^ J’avais pas compris que c’était découpé en deux vidéos 😉
Merci pour ces pistes encore une fois très détaillée, c’est rassurant d’avoir une base de travail même si bien entendu on va s’adapter en fonction de la personnes!!Question par rapport à la césarienne programmée: si l’on sait que l’accouchement sera par césarienne pour raison ou une autre, à la séance 5 on leur fait vivre un accouchement par césarienne on est d’accord?
Merci encore pour cette masterclass !Bonsoir Orlane
Et oui, les réponses n’étaient pas loin ^^
En effet, quand une césarienne est programmée et sûre à 100%, je pars sur la futurisation de la césarienne.
Si toutefois, il existe encore une possibilité de voie basse, j’en discute avec la cliente et j’adapte à sa vraie demande (renforcer les possibilités d’une voie basse ou anticiper une possible césarienne qui terrifie par exemple).Dernier exemple : en janvier, une cliente dont le bébé était passé d’une présentation céphalique à une présentation en siège entre la séance 4 et 5. Du coup, nous avions tout travaillé comme une voie basse, il ne manquait que la futurisation de la naissance et lors de la séance, la maman était complètement perdue. Elle n’arrivait pas à savoir si elle voulait envisager une voie basse “quelle que soit la présentation”, si elle voulait se préparer à une césarienne. Elle était en pleurs dans mon cabinet. Je lui ai alors fait une autre proposition : travailler sa valeur Maternité pour laisser émerger ce qui était important pour elle dans cette naissance (elle venait à la base avec un projet d’accouchement sans péridurale). Ce qui a émergé : elle était terrorisée par la possibilité de faire une voie basse sur un siège et préférait une césarienne programmée dans ce cas. Elle a quitté la séance sur cette prise de conscience à laisser mûrir. Pour la dernière séance, le bébé étant toujours en siège à 38 SA, sa décision était prise, assumée, désirée : nous avons donc travaillé la futurisation de la césarienne sereine. Et finalement… le bébé s’est retourné au dernier moment et elle a accouché par voie basse sans péridurale ! Son retour fut très positif : même sans avoir vécu la naissance en futurisation, elle avait su le vivre sereinement, d’autant plus qu’elle était préparée à une césarienne si jamais. C’était une grosse adaptation du “protocole” mais qui a été ce qu’il fallait à cette femme, à ce moment-là.
Donc, après ce pavé : écoutez votre cliente, écoutez votre instinct ! 😉
merci pour ces pistes de travail, une structure riche en possibilités d’adaptation à la réalité au moment venu, quelle qu’elle sera, une véritable boîte à outils ! QUOI QU IL SE PASSE !
Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, nous avons la capacité de nous adapter. Merci, merci, merci !
la première une césarienne programmée dépassement du terme et pour le deuxième non au début acr j’étais préparé et le bébé est descendu dans le bassin mais est resté coincé, il n’a pas pu continué et finalement césarienne, malgré tout j’ai apprécié que le docteur m’ai écouté et laissé essayer jusqu’au bout mais j’étais hs au final et je n’arrivais plus à pousser. Il m’a félicité pour mon courage et m’a dit de ne pas m’en faire et que le plus important pour moi était le fait d’être allé au bout de ma démarche. je me suis sentie entendue et respectée.
Bonjour Aminata
Merci pour ce partage d’expérience.
Lors de ma césarienne, le personnel médical m’a fait poussé, je sais que ça n’a servi à rien “physiquement” pour la naissance mais “mentalement” j’ai apprécié qu’il me le propose et cela m’a fait du bien d’imaginer pousser mon bébé hors de mon corps.
Oui, Margaux, les médecins le proposent parfois et c’est toujours très positivement vécu par les mères, comme une forme de réconciliation avec cet accouchement “différent” que celui qu’elles avaient envisagé.
Merci pour l’ensemble de ces séances, plein d’idées qui émergent et prennent forme dans ma tête ! Hâte de mettre en pratique.
Super! Très riche, très complet.
Merci, de belles pistes ouvrant tout un champ de possibles, en adaptation à la personne que nous recevrons. Cela nous fait une belle trame de travail 🙂
Merci pour ce protocole de 6 séances, détaillé et avec plein de pistes de travail.
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