Votre panier est actuellement vide !
162 réponses à “Proposition d’un protocole d’accompagnement Sophrologie & Maternité : 2ème partie”
Merci Charlotte. Selon moi, ne futurisation positive de l’après accouchement, permet à la femme de donner du corps à sa grossesse, et nourrir d’avantage l’espoir de la future maman. Si l’aboutissement de sa grossesse se passe différemment de ce qu’elle avait souhaité, elle a tout de même le bénéfice d’avoir passé une grossesse sereine, ce qui est déjà très important, pour le déroulement de la grossesse en elle même, et surtout pour elle-même, plutôt que de nourrir du stress et des peurs traumatisantes pénibles à vivre, à ressentir au moment présent alors que nul ne sait réellement ce qu’il en sera. La douleur est retardée et parvient au moment où elle est justifiée. Aussi comme vous le dites, ce bébé aura eu une vie, sa vie, si courte et si intérieure soit-elle, parce qu’il a réellement existé, en sa maman certes, mais il a nourrit des ressentis, des émotions, des espoirs, des projets, parce qu’il a été vivant intra utérin, à bouger, à ressentir, à communiquer à sa façon. Ce serait une douleur supplémentaire pour la maman de nier tout cela et de renier sa propre vivance de sa grossesse. Ne serait-ce, quelque part, un sentiment apparenté à l’abandon, doublé d’un sentiment de deuil. Ils étaient deux pendant 9 mois, à tout partager, et maintenant il ne reste plus qu’1. Avez-vous déjà eu des témoignages en ce sens, de maman d’enfant mort-né ou ayant vécu une fausse couche ?
Merci pour cette vidéo poignante mais tellement expressive des besoins de ces mamans en souffrance.Bonjour Charlotte
Je souhaiterais avoir un peu plus d’informations concernant le protocole utilisé dans la méthode caycedienne, et plus particulièrement sur le déroulé type d’une séance.
À l’IFS, nous avons un cadre assez structuré : un premier temps d’échange, suivi de 3 à 4 exercices de relaxation dynamique, puis une visualisation, et enfin un second temps d’échange.
Dans la méthode caycédienne, j’ai l’impression que les éléments sont un peu plus mêlés, ce qui est très intéressant, mais aussi un peu perturbant pour moi. Pourriez-vous m’éclairer sur la manière dont vous organisez une séance en périnatalité ? Est-ce qu’il y a un cadre précis, ou une certaine souplesse selon le protocole ?
Par ailleurs, vous avez mentionné que dans certaines visualisations, vous intégrez des éléments comme la SB, la SDN , futurisation, activation des capacités. Est-ce que cela signifie que ces techniques sont toujours mélangées dans une même visualisation ?
Merci beaucoup pour vos éclaircissements.Bonjour Sophie
En effet, les pratiques caycédiennes suivent un déroulé différent des protocoles de l’IFS.
Vous avez pu l’expérimenter dans les différentes pratiques guidées tout au long de cette masterclass ^^Toutes les pratiques suivent ce schéma :
– pour descendre dans le niveau sophroliminal : enchainement SBV/SDN/SAV. C’est ce qu’on appelle les techniques-clés.
– une ou plusieurs techniques d’activation intra-sophronique dans le niveau sophroliminal : cela peut être une Relaxation Dynamique ou une visualisation ou un exercice de sophro ludique ou un exercice respiratoire ou même une percussion sonore… Quand on enchaine plusieurs TAIS, on fait une pause phronique d’intégration entre chaque TAIS.
– une pause de totalisation dans le niveau sophroliminal
– une activation des capacités dans le niveau sophroliminal après la pause de totalisation
– la désophronisation pour remonter en niveau d’éveilDans ce contexte, une visualisation n’est qu’une stratégie parmi d’autres. Parmi les visualisations, on va retrouver la pratique de l’objet-neutre, du moment-ressource, toutes les pratiques de prétérisation ou de futurisation.
Donc si je guide par exemple la pratique du moment-ressource, il y a une SBV, puis un SDN, puis une SAV, suivie ensuite du moment-ressource en tant que tel, la pause d’intégration, l’activation des capacités et la désophronisation.
Il faut imaginer ça comme un gâteau : chaque partie de la pratique est un ingrédient que l’on peut goûter tout seul mais organisés au sein du protocole global de la pratique, chaque ingrédient permet de créer un gâteau qui aura un goût nouveau, unique.Cela peut paraitre assez rigide mais vous avez vu dans cette masterclass que l’on peut raccourcir la SBV, faire le SDN sur toutes les parties du corps ou juste sur l’ensemble du corps, pareil pour la SAV. Les capacités finales sont toujours les 3 mêmes mais on peut y mettre des nuances.
Et la Partie TAIS est guidée de manière la plus neutre possible pour qu’à chaque entrainement, les clients vivent une expérience unique.Autre élément différent de l’IFS : nous ne faisons jamais systématiquement de RD.
D’ailleurs, il n’y en a pas dans cette masterclass, ni dans le protocole que vous allez découvrir.Chez les Caycédiens, les RD ont pour objectif de permettre la prise de conscience du schéma corporel, de nos pensées, de nos émotions, de nos valeurs. Il n’y a pas d’intentionnalité données aux RD. Elles sont une stratégie comme une autre, un TAIS comme un autre.
Est-ce plus clair ?
Charlotte
Bonjour Charlotte,
Merci beaucoup pour votre réponse claire et détaillée, je l’ai vraiment appréciée.
Cela reste encore un peu abstrait pour moi, car la méthode caycédienne est très différente de celle que j’ai apprise. Je pense qu’il me faudrait prendre le temps de mieux me familiariser avec cette approche, car elle me déstabilise un peu pour le moment.
Je cherche à trouver un moyen d’articuler les deux méthodes, notamment pour les séances autour de la périnatalité.
j’avais également envisagé celle sur l’accompagnement à la douleur, mais là encore, il s’agit de la méthode caycédienne, ce qui me fait un peu hésiter. J’ai peur de me sentir perdue, même si je reconnais la richesse et la qualité de ce que vous avez transmis concernant la périnatalité. Cela m’a d’ailleurs permis d’y voir plus clair.
Encore merci pour votre aide.
Sophie
Merci pour toutes ces explications tellement claires, avec le pourquoi, le comment…
Merci aussi pour cette vidéo, cela m’encourage à proposer le dialogue intérieur même en tout début de grossesse.
Et toutes les infos que tu transmets encore dans les commentaires !
Peut-on aborder la technique de la vague avec une femme qui est dans sa 32e semaine SA, qui est en arrêt car elle contracte trop souvent mais dont le col est bien fermé ?Un grand merci Charlotte pour ce début de protocole et cette vidéo très touchante.
Je craignais que mes séances soient trop denses mais me voilà rassurée par le fait de pouvoir proposer 2 pratiques de visualisation à la suite. 🙂
Et je trouve intéressant qu’elle puisse percevoir le bénéfice d’une pratique à la suivante …. il y a déjà là une notion d’entrainement.Quels retours avez-vous dans leur pratique en autonomie. Parvienne t-elle à s’entraîner assez entre vos RDV ?
Bonsoir Rachel
A vrai dire, toutes mes clientes s’entraînent de manière assidue entre les séances avec les enregistrements.
Et de ce fait, elles arrivent à l’accouchement en étant totalement autonomes pour se guider elles-mêmes.
Re bonjour Charlotte, je viens de visualiser votre deuxième vidéo. Vous touchez quelque chose de très important de notre métier de sophrologue. La peur de mal faire, de mal accompagner. Merci pour vos mots justes.
Merci Charlotte. Pourquoi proposez-vous des séances d’1h30 ? Et dans le cas d’un accompagnement de séances d’1h seulement, est-ce que vous conseilleriez de raccourcir les pratiques proposées ou bien de les séparer en 2 séances distinctes?
Bonjour Emmy
Je propose des séances de 1h30 – 2h parce que je trouve ça plus efficace.
Dans chaque séance, je guide 2 pratiques de sophrologie. Ainsi, en 6 séances, entre la 30ème et la 36ème SA, la cliente a vécu 12 pratiques. Si je devais faire des séances de 1h, je devrais commencer dès 24 SA et ce ne serait pas logique par rapport à l’avancée de la grossesse (je ne vais pas guider une technique de gestion des contractions à une femme qui est centrée sur sa grossesse au 2ème trimestre. Chaque trimestre mérite d’être pleinement vécu ^^)De plus, il est plus facile de convaincre une femme de s’inscrire pour un module de 6 séances que de lui demander de s’engager pour 12 semaines, et ce d’autant plus si elle est encore en activité et doit jongler avec son travail et sa vie familiale. Et, dans un contexte de prévention de la menace d’accouchement prématuré, je diminue ainsi par 2 le nombre de déplacements.
Enfin, d’un point de vue pédagogique, il est intéressant de proposer les 2 pratiques : ainsi, entre la 1ère pratique et la 2ème pratique, la femme peut déjà voir l’efficacité de la répétition et l’impact de la pratique sophro.
Du coup, je réponds à votre deuxième question : si vraiment je suis contrainte à faire des séances de 1 heure, je ne dédouble pas le programme, je vais plutôt faire des choix et ne proposer que les pratiques essentielles (le protocole proposé dans le module 7 est pour moi clairement complet comme cela et quand je dois faire des choix, j’ai vraiment le sentiment de manquer des étapes…)
Cela répond-il à votre question ?
Charlotte
C’est très clair, merci 🙂
Merci pour cette explication et votre partage si beau dans la deuxième vidéo.
Merci pour le protocole et ce partage si touchant.
Problème de son sur le lien you tube
Merci pour cette proposition détaillée de protocole. Merci également pour la vidéo sur l’intérêt de proposer des visualisations avec son bébé en étant enceinte.
Faire le choix d’y croire c’est déjà enclencher du positif ainsi que nos capacités d’optimisme et de confiance, quoiqu’il se passe
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.