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120 réponses à “Le rôle du sophrologue”
Comme lors de mon commentaire sur la leçon précédente, le rôle du sophrologue devrait être pris en compte bien avant et surtout lors de l’EPP. L’accompagnement sophrologique qui pourrait se faire dès lors serait incontestablement plus concret et porteur de résultat bénéfique pour la mère, l’enfant et dans la parentalité. Il permettrait également une veille psychocorporelle, (voire psychosomatique). Le sophrologue pourrait même s’avérer être “le veilleur” et le détecteur des besoins spécifiques de la mère et de son environnement au profit des professionnels responsables du suivi médical de la mère et de sa grossesse. Les mères, le bébé et le père ne s’en porteraient que mieux, et les professionnels de santé mieux informés et plus avertis.
Bonjour Francine
Et bien en fait, ce rôle existe ! Depuis peu, puisque cela date de cette année, mais désormais les femmes peuvent déclarer une sage-femme référente au même titre qu’un médecin traitant et c’est cette sage-femme qui doit assurer ce rôle.
La sage-femme ayant une double casquette (médicale et d’accompagnement psychique), cela s’y prête bien.
Je vous mets ici la source pour aller plus loin !: https://www.ameli.fr/vienne/assure/sante/devenir-parent/grossesse/grossesse-en-bonne-sante/grossesse/sage-femme-referente-suivi-grossesse
Charlotte
Très intéressant, merci,
Je ne crois pas qu’en Suisse, en tant que sophrologue, on ne puisse pas utiliser les termes de “Préparation à la naissance et à la parentalité”. Mais je vais me renseigner.Merci pour ces précieux conseils. Comment connaître précisément les spécificités des différents lieux d’accouchements (en + de ce que vous nous avez déjà présenté)?
Bonjour Emmy
Oups, j’avais manqué cette question !
je vous conseille de vous renseigner : consulter les sites internet, voir s’il y a des associations de soutien à la parentalité qui pourraient vous renseigner…
C’est important d’insister sur le fait de “passer la main” et de “rester à sa place”, merci pour ces clarifications. C’est en restant carré et professionnel que nous gagnerons notre légitimité auprès des professionnels de santé et du grand public.
Tout à fait Charlotte !
Merci pour ces explications qui nous permettent en tant que sophrologue de garder notre juste place et de pouvoir s’entourer de professionnels compétents pour “passer la main” quand cela sera nécessaire.
il y a 24 ans après un 1er accouchement (difficile) et pour ma 2ème grossesse j’ai eu la chance d’être dirigée par mon gynécologue vers une SF sophrologue pour me préparer à l’accouchement. Mon 2ème accouchement a été très facile et très serein grâce à cela.
c’est grâce à cette expérience positive que j’ai eu envie de devenir sophrologue par la suite et aujourd’hui de me spécialiser en périnatalité.Merci pour ces informations, notamment sur le rappel de l’interdiction d’utiliser les termes de préparation à la naissance/grossesse et ainsi éviter tout problème avec le corps médical.
merci pour ces conseils, notamment auprès de nos partenaires, différents lieux etc.
Merci beaucoup pour ce partage!
ElodieMerci pour ce cours, ainsi que l’article suivant. J’ai pris connaissance de certains commentaires, et vos réponses. Une question me reste toujours cependant : pourquoi déconseillez vous d’utiliser le terme “préparation mentale à la naissance”? Merci d’avance pour votre retour.
Bonjour Mélina
Parce que les termes “préparation à l’accouchement”, “préparation à la naissance”, “préparation à la parentalité” correspondent à la dénomination d’un acte médical. Les utiliser nous expose à “l’exercice illégal de la médecine”. Rajouter le mot “mentale” est une pirouette : ça ne change strictement rien au fait que c’est interdit.
De nombreuses sophrologues me font remonter des menaces de la part des ordres départementaux des sages-femmes quant à l’usage de ces termes. Autant éviter cela !
(et je sais que c’est injuste, mais pour l’instant, la loi est ainsi)L’autre raison, et peut-être cela sera-t-il plus limpide quand vous aurez terminé cette masterclass, c’est qu’on ne fait PAS de la préparation MENTALE. C’est une préparation du corps, du mental, de la sphère émotionnelle, des valeurs. En réalité, c’est une préparation existentielle !
Limiter cela à une simple “préparation mentale” est extrêmement restrictif et démontre d’une méconnaissance totale des phénomènes complexes engendrées par la maternité.
De mon point de vue, c’est préjudiciable pour la valeur de l’accompagnement que nous proposons et c’est préjudiciable pour les futures mamans qui croient alors que c’est juste se préparer comme on se préparerait à n’importe quel examen scolaire (et qui vont déchanter quand elles vivront la vérité).
[D’ailleurs, je ne parle pas non plus de prépa mentale pour un examen scolaire… Là, aussi, c’est méconnaitre toute la force du deuxième degré de la méthode sophro]Cela répond-il à votre question ?
Merci beaucoup pour ces informations concernant le rôle du sophrologue et également ses limites.
Merci pour ces très pertinents éclaircissements sur nos potentialités d’intervention et l’importance de bien connaître nos différents partenaires et comment travailler intelligemment avec eux dans l’intérêt de nos clientes
Merci beaucoup pour ces précision d’autant que certaines écoles de sophrologues n’utilisent donc pas les bons termes légaux. Jai également lu votre commentaire plus bas qui répond à une question pertinente c’est très clair maintenant pour moi . Les mots employés dans notre communication sont essentiels merci beaucoup
Merci pour cette vidéo. En ce qui concerne le fait de connaître ses partenaires j’ai une question.
Parfois les sages femmes n’aiment pas trop notre métier de sophrologue. Elles ont cette impression que nous voulons leur « piquer leur patiente »
J’imagine que c’est peut être parce qu’elles ont eu a faire à des sophrologue qui sortaient de leur cadre. Que pouvons nous leur dire pour rectifier le tir?
MerciBonjour Lydie
C’est une excellente question.
La première chose à faire est de leur montrer que nous sommes professionnelles : respecter le cadre, connaitre leur champ d’action et le nôtre, rester humble. Je vous invite à utiliser les arguments que je présente dans l’article de blog en annexe (sous la vidéo) afin de pouvoir vous positionner de manière claire et professionnelle.
Montrez que VOUS êtes une professionnelle digne de confiance, à qui elle pourra envoyer des patientes/clientes en toute confiance et sécurité : la qualité de votre formation, votre expérience professionnelle… Ayez un vocabulaire adapté (suffisamment médical pour montrer que vous comprenez mais sans tomber dans le “je sais mieux”).
Restez dans votre unique job : sophrologue. N’orientez pas vos clientes vers des professions non réglementées ou qui éveillent de la suspicion chez les professionnels de santé (un “ma sophrologue m’a dit d’avoir telle personne” que, eux, considèrent comme un charlatan ne pourra que vous desservir). Si vous conseillez des livres, conseillez des livres sans la moindre ambiguïté (notamment tout ce qui est psychanalytique sera mal vu par un professionnel de santé).
Soyez très claire dans votre communication : vous NE faites PAS de préparation à la naissance. Même pas de la préparation mentale. Bannissez le mot “préparation”.
Si une cliente vous prose une question “médicale”, renvoyez systématiquement vers sa sage-femme. Que la sage-femme ait l’écho que vous ne marchez pas sur ses plates bandes. Et que vous ne faites pas d’exercice illégale de la médecine.Une seule sage-femme qui vous fait confiance suffit à lancer une activité. Et ensuite, cela fait boule de neige.
Est-ce que ma réponse vous éclaire ?
Charlotte
Bonjour Charlotte
Merci beaucoup pour votre réponse très complète. Effectivement j’y vois plus clair maintenant et je comprends mieux.
To be continued… 🙂
Lydie
Une réponse très claire, merci Charlotte.
Merci beaucoup votre article est très rassurant pour moi le cadre y est posé clairement et ça me va très bien !
Merci beaucoup ! Hâte de voir la suite
Merci pour ces informations ainsi que l’annexe
Il est en effet très important de rester dans notre rôle de sophrologue.
Merci , en effet important de ne pas sortir de notre cadre de compétences, savoir passer la main, c ‘est faire faire preuve de respect envers notre profession.
Merci
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