Veuillez vous enregistrer pour le cours avant de commencer la leçon.

La césarienne

Retour à : Sophrologie et Maternité > Module 5

87 réponses à “La césarienne”

Laisser un commentaire

  1. Francine FABIEN

    Je trouve important le nombre de césarienne pratiquée selon la fiche 22. En référence à la brochure “la césarienne” de la HAS, je m’interroge.
    La césarienne est-elle systématiquement pratiquée dès que la mère se trouve dans l’une des situations listées pour écarter, d’entrée, tout risque, ou/et par choix personnel de la mère, ou bien par obligation réelle d’intervention chirurgicale après avoir constaté une impossibilité d’accouchement par voie basse ?
    Au regard des tableau, la césarienne est tout de même assez fréquente. Les complications réelles d’accouchements par voie basse sont elles en croissance ou le choix de la césarienne est il devenu, entre autre, un choix de confort pour le système obstétrical et pour la mère elle-même ?
    Arrive-t-il que le choix d’accouchement initial de la femme se modifie après l’accompagnement sophrologique, sans y avoir été influencée ?
    L’accompagnement sophrologique périnatal prépare-t-il la femme à l’éventualité d’un accouchement différent de celui prévu, pour qu’elle en soit consciente et qu’elle le vive (tout aussi) sereinement ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Francine

      Normalement, en France, il y a très peu de césarienne de convenance. Toutes doivent être en réponse à une complication imposant une césarienne. Et quand bien même, la femme reste toujours décisionnaire : une césarienne ne peut être prodiguée sans le consentement de la mère, hors situation imposant une perte de conscience.

      Le choix d’accouchement de la femme peut tout à fait évoluer au cours de l’accouchement sophrologie, passant d’une demande express d’une césarienne de convenance (qu’elle sait ne pas pouvoir obtenir) à un engagement vers un accouchement par voie basse. Des souhaits d’accouchement avec péridurale peuvent devenir sans péridurale. Ou inversement. la sophrologie n’a pas pour but d’imposer l’accouchement physiologique. certes, elle cherche à favoriser la ^physiologie mais jamais au détriment de la femme. C’est son chemin personnel qui prime et si les peurs sont trop importantes, un accouchement médicalisé reste une merveilleuse solution. A chaque femme son accouchement selon son histoire.

      Et oui, bien sûr, il est important avec la sophrologie de préparer la femme à tout type d’accouchement, pour qu’elle le vivre sereinement, quoi qu’il se passe.