Votre panier est actuellement vide !
128 réponses à “Histoire de la Gestion de la douleur au cours de la naissance”
Très intéressant ce module également .
J’ai une cliente, médecin, qui a très mal vécu son accouchement et a été choquée des propos tenus autour d’elle, cela corrobore les résultats de l’enquête publiée sur les violences obstétricales et comportements déplacés . L’avantage de ce vécu, par une femme médecin a l’esprit très ouvert sur les médecines douces est de pouvoir faire potentiellement évoluer les choses.C’est très subtil l’équilibre à trouver dans notre société actuelle entre le Confort médical sécurisant et aussi peut être la nécessité de rapidité et le fait de laisser une place à la femme dans la vivance de cet évènement si important. Notre monde actuel est très paradoxal : rapidité/confort et heureusement de plus en plus prises de consciences et volonté de réinvestir le champ de la Naissance et de Vivre vraiment l’instant en conscience.
Très, très intéressant de voir l’évolution de la gestion de la douleur. Maman en 1990, 1993 et 1997 avec 3 accouchements différent: césa sous AG, accouchement sans péri et avec sophro et le dernier sous péridurale et avec sophro qui a fini par une césarienne en urgence parce que la sage femme sortie de l’école ne voulait pas que je marche, prenne une douche chaude comme lui avait soufflé mon ancienne sage femme…Je comprends mieux l’évolution de l’accouchement et du désir des femmes de se réapproprier ou pas leur accouchement!
Très instructif! Des croyances tenaces, accoucher dans la douleur comme une punition ! C est effectivement ce que j ai appréhendé le plus
c’est ce qui est compliqué aujourd’hui, trouvé un juste équilibre en ne lésant personne. Merci beaucoup
vraiment intéressant, enrichissant . Je ne connaissais pas les associations
Très intéressant ! C’est la difficulté de notre époque : Trouver l’équilibre entre les bénéfices de l’apport médical et le fait de pouvoir garder le contrôle de ce qui se passe dans son corps et dans sa tête pour ne pas être totalement dépossédé de l’évènement ! La sophrologie a toute sa place dans cette combinaison 🙂
Bonjour Chrystelle
Exactement ! C’est toute la difficulté.
Très intéressant cette évolution de l’accouchement.
Intéressant de connaître ces associations et progrès ! merci !
Quelle belle évolution, peut être due au fait aussi de l’arrivée de femmes dans la médecine.
Bonjour Anne-Françoise
Oui et non, on voit bien encore aujourd’hui que beaucoup de médecins femmes reproduisent les comportements des médecins hommes (et ce de manière souvent non conscientes) de par leurs études.
Par contre, que des médecins, devenues mères et ayant expérimenté vivantiellement la maternité consciente, changent la donne, ça oui, tout à fait. (si vous voyez la nuance que je veux mettre)
Très enrichissant de découvrir tout ce cheminement de la gestion de la douleur.
Apprentissage très enrichissant et instructif, je ne connaissais pas le nom de toutes ces associations, collectifs et institutions qui existent (et dont nous , femmes et familles françaises, avons la chance de pouvoir bénéficier après toutes ces mobilisations).
Merci.Merci pour toutes ces explications. Effectivement, la notion d’adaptabilité est importante pour nous les sophrologues.
évolution intéressante à comprendre pour accompagner au mieux les femmes et les couples aujourd’hui
Bonjour,
une précision sur le lien entre ne pas souffrir avec la péridurale et le fait d’être dépossédée d’un moment important :
il arrive à cause de quoi ? de l’absence de sensation pendant l’accouchement ? de l’absence de gestion de l’accouchement ? ou d’autre chose peut être ?
merciBonjour Anthony
J’étais persuadée de vous avoir répondu ! Les mots ont dû rester au stade de pensées !! Je vous présente toutes mes excuses pour ce délai !
Je pense que c’est ça, vous avez bien vu : il y a eu glissement de “je ne souffre plus” à “je ne sens plus rien, je me repose, je deviens donc passive”. Cela aurait pu s’arrêter là mais comme les femmes se sont retrouvées “passive” face à des professionnels de santé (sages-femmes ou médecins) dans une mentalité “directive”, le glissement est passé de “je suis passive” à “on ne me demande plus mon avis”. Alors qu’il est tout à fait possible de conserver la présence “active” des femmes malgré une péridurale : en les mobilisant, en leur expliquant, en leur demandant leur consentement…
Pour faire une analogie, c’est comme si un patient malade chronique (sous morphine par exemple) perdait le droit de décider de la suite de son parcours médical. Il peut toujours refuser de suivre un traitement ou d’aller à un rendez-vous. Là, les femmes ne pouvaient même plus décider d’accepter ou non une perfusion, un acte… car “c’est le protocole”. C’est le bas du corps qui est anesthésié par la péridurale, pas le cerveau. Et pourtant… Le monde de l’obstétrique est vraiment un monde à part dans la médecine, à mon avis. (Certains mettent en avant le fait que c’est justement parce que c’est une médecine destinée aux femmes…)Je pense donc que ce sont ces 2 éléments : perte des sensations et “vol” de la capacité de gestion qui ont mené à ce sentiment d’être dépossédée.
(Si vous souhaitez pousser plus loin, voici une revue de la littérature concernant les violences obstétricales et qui explique cela : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01946490/document)
C’est incroyable la puissance des “modes” pour l’accouchement. Etant de la génération des années 80, il était dans mon esprit presque inconcevable d’accoucher sans péridural avant même être confrontée personnellement au choix “avec ou sans”.
J’apprecie beaucoup la manière dont vous reprenez l’histoire de l’acouchement pour mieux comprendre la manière dont ça se passe maintnenant.Merci pour ses cours passionnant
J apprécie également vos réponses aux commentaires qui nous guident encore vers plus de connaissances.
J’ai eu la chance de n’avoir jamais eu recours à la péridurale, j’ai appris à gérer la douleur par un entrainement personnel, et bien sûr facilité par des accouchements assez aisés, même trop rapide…. je pense que j’ai eu une chance inouïe
Mes filles ont eu recours à la péridurale, une par obligation car elle n’en voulait pas et il y a eu des complications, et l’autre a préféré la prendre d’emblée. Je pense que c’est un choix personnel, et aussi par manque de propositions autres sur les structures. Mais je pense que tout de même ce n’est pas un geste anodin, en tant qu’infirmière je redoutais les effets secondaires et je préférais ne pas y avoir recours. Mais c’était mon choix propre et je ne l’ai jamais regrettévraiment intéressant merci
Je réalise à quel point la péridurale n’est en fait pas faite pour aider la femme mais plus pour les médecins.
Encore un regret de ne pas avoir pris le temps de m’informer sur ce sujet…Bonjour Caroline
Pas “que pour les médecins’. Il y avait quand même une vraie volonté de soulager les femmes. Mais les conséquences ont été bien au-delà de l’intention initiale, que ce soit en terme d’évolution des pratiques (médical), des mentalités (les différents courants du féminisme s’opposent toujours sur le “bien” ou le “mal” de la péri – je simplifie bien-sûr)…
On peut aussi l’envisager selon un autre prisme : pour se “révéler”, “se déployer”, il faut une épreuve. Ce passage de perte de pouvoir apporté par la péridurale était peut-être nécessaire aux femmes pour une prise de conscience générale, pour ce désir d’agir pour la naissance.
En tout cas, cela appartient à notre Histoire. 🙂
Merci pour ce contenu très riche et pertinent.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.