Je suis de plus en plus en pleine forme…
Je me sens parfaitement bien, plus de bobo, de douleurs résiduelles, de maux par-ci, par-là, de fragilités.
La peau est magnifique et rajeunie,
la silhouette tonique et amincie,
le visage ne s’est pas creusé, ni marqué, (comme c’est le cas pendant un régime), la peau n’a pas flétri malgré le surpoids perdu.
Le moral est pétillant,
je dors super bien,
j’ai plein d’idées et d’enthousiasme.
Bémol : mon alimentation doit rester super saine, sinon gare au mal de dents et mal de ventre, mon corps me rappelle à l’ordre en temps réel. Pas d’écart avec le SUCRE, l’ALCOOL et le GRAS animal.
Une coupe de champagne pour les 50 ans d’une amie et le lendemain des petits boutons autour des lèvres.
Une chipolatas au barbecue engendre un après-déjeuner lourd à digérer.
Un croc de gâteau et mes dents s’enragent !
En réalité, je trouve que l’alarme de mon corps est réactive et efficace si je l’écoute.
Mes amis, mon entourage sont épatés du résultat.
Les réactions de mes amis sont binaires : ou ils adhérent et sont admiratifs, ou ils rejettent totalement.
C’est très intéressant car beaucoup d’admiratifs voudraient que leurs conjoints, parents le fassent. Ils veulent pour l’autre…
C’est aussi très intéressant car ceux qui rejettent l’idée de pouvoir jeûner, transposent sur eux , ils parlent d’eux, de leur peur, de ce qu’ils présupposent alors qu’ils ne l’ont pas testé :
“Je ne serais pas capable de jeûner, j’aime trop manger ”
“Je suis déjà mince, j’en mourrai”
“Ne pas manger pendant trois semaines, je n’aurai plus de force ”
“Jeûner ? mon corps ne peut pas ”
J’entends de parfaits rejets de leur mental, de raisonnements préconçus…
Parler de jeûne déclenche de vives émotions en chacun, de l’angoisse, de la peur, l’idée de mort, de manque. Alors que grâce au jeûne, j’ai compris que la nourriture ne venait pas que des aliments mis dans ma bouche mais que j’avais en moi une nourriture intérieure. Que mon corps au bout de trois jours de jeûne basculait en mode nourriture interne et avait ce programme biologique archaïque en lui qui lui permet de s’auto suffire pendant 40 jours (sauf les anorexiques, les malnutris, les personnes dénutries et malades en état avancé). Je n’ai plus peur de ne pas manger, je sais juste que j’aurai ‘les crocs’ pendant les 3 premiers jours jusqu’à ce que mon corps s’adapte.
Ceux qui ont vécu un jeûne, trois jours, cinq jours, ont au contraire envie d’essayer sur une période plus longue.
Ceux qui ont pratiqué un jeûne et randonnée sur 5 jours en France, avec facilité ou difficulté ont envie d’essayer de jeûner 15 jours, 3 semaines, 4 semaines à la clinique Buchinger Wilhelmi.
La plupart ne retienne que l’idée de perte de poids, alors que le jeûne thérapeutique a surtout l’optique de faire ‘reset’ à la biologie du corps pour retrouver un équilibre naturel, de booster les défenses immunitaires, d’annihiler les inflammations, de faire descendre la tension artérielle, de réduire le cholestérol, de traiter les maladies chroniques…d’obliger les cellules à se reconnecter sur un programme archaïque de survie et stimuler la réparation cellulaire.
La société de nos jours réduit notre regard au corps et ‘zappe’ l’intérieur de notre corps, nos organes, nos cellules et leurs fonctionnements. L’apparence prévaut sur le contenu.
Un jeûne thérapeutique est clairement destiné à la biologie de mon corps, aux maladies fonctionnelles, aux mécanismes cellulaires, en bonus l’apparence du corps se modifiera harmonieusement.
Grâce au jeûne, j’ai ressenti cette force intérieure biologique, je l’ai senti précisément à partir du 12ème jour de jeûne, une pulsion vitale, une forte énergie.
Maintenant, la question que je me pose :
Vais-je garder cette pleine conscience au quotidien sans basculer dans l’excès de contrôle ?
Ma vie sur-active va-t-elle éteindre cette prise de conscience ?
Vais-je pouvoir gérer l’impact de notre société sur-abondante, de sur-consommation, vais-je me laisser étourdir par l’environnement du ‘toujours plus’ ?
Est-ce que cette qualité d’écoute intérieure va perdurer ?
C’est mon travail pour les mois à venir….je vous tiens au courant.
Le jeûne thérapeutique, pourquoi ? à quoi çà sert ? Pour qui ?
Où ? Buchinger, Allemagne.
Combien de temps? 21 jours, 3 semaines.
Comment faire? mode d’emploi, méthode.
Bonjour,
je suis intéressée pour faire ce jeun mais quand je vois le prix de la cure je m’aperçois que cela n’est pas dans mes moyens environ 7000€. Avez-vous d’autres lieux où le cout serait moins honéreux ?
Merci d’avance pour votre aide.
Bonjour Florence, oui c’est onéreux et en même temps cela correspond à la qualité de l’encadrement médical et aux prestations réalisées, nous ne sommes pas habitués à ces prestations en France. J’en ai été si satisfaite que je continue avec le protocole Buchinger, sans tester d’autres lieux. Je me rappelle qu’il y avait un annuaire géographique des centre de jeûnes similaires au protocole Buchinger en Europe dans le livre L’art de jeûner Manuel du jeûne thérapeutique buchinger du Dr Françoise Wilhelmi de Toledo (la directrice des cliniques Buchinger), aux éditions Jouvence. Je pense que vous trouverez aussi votre besoin dans les offres jeûnes et randonnées affichées sur le net. Bien cordialement à vous, Clémence
Bonjour clémence
Je pars le 11 septembre 2015 pour 21 jours de cure à buchenger marbella. Je voulais savoir si un an après vous gardiez toujours les bénéfices de votre cure. J’y vais pour me recentrer sur moi et pour perdre du poids. Merci de votre réponse .
Nathalie
Bonjour Nathalie,
oui après le premier jeûne, j’ai gardé le poids atteint, j’ai eu une très bonne santé toute l’année, un excellent moral et beaucoup d’énergie canalisée. J’ai continué à faire attention à la qualité et à la quantité de ma nourriture, pratiqué la sophrologie, méditation tous les jours et du pilates deux fois par semaine.
Le deuxième jeûne de trois semaines a été plus facile et j’ai perdu encore du poids, je veille à la qualité de mes repas et j’ai installé une mono-diète le lundi.
Je vous souhaite un bon séjour à Marbella, n’hésitez pas à me donner de vos nouvelles et à partager ci-dessous comment vous vous sentez pendant, après.
C’est précieux si on peut témoigner nos expériences.
Bon jeûne à vous,
Clémence