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Comment les étapes finales d’une pratique de sophrologie deviennent le début d’un nouveau possible ?
Vous avez sans doute remarqué que chaque pratique de sophrologie (pas la séance) se termine de manière structurée : la pause de totalisation, l’activation de 3 capacités (c-h-e) et la désophronisation.
Cette structure de clôture n’est pas qu’un simple rituel, elle est le démarrage de l’approche cognitive et comportementale de la méthode authentique de la sophrologie. C’est le moment où le travail profond de transformation de l’être s’ancre concrètement dans votre existence.
L’ancrage profond en état sophroliminal
La pause de totalisation est une phase cognitive clé. Il permet de remémorer la vivance des ressentis agréables de la pratique et le process d’activation positive pour créer une reprogrammation neuronale et un ancrage physiologique.
L’activation des capacités de confiance, d’harmonie et d’espoir (le célèbre C-H-E) est une technique puissante d’ancrage positif, réalisée en état de conscience modifié (le niveau sophroliminal). Elle repose sur le principe d’action positive : tout effet positif ressenti dans le corps se répercute sur l’ensemble de l’être.
Dans le cerveau : neuroplasticité et chimie du bonheur
En se concentrant sur le sentiment de confiance, d’harmonie et d’espoir, nous activons des mécanismes neuroscientifiques essentiels :– renforcement des circuits positifs : la répétition de cette activation crée et renforce de nouvelles connexions neuronales. Le cerveau enregistre cette expérience intérieure comme une réalité, ce qui facilite l’accès à ces états positifs dans le futur.
-Libération des neurotransmetteurs : revivre les sensations positives durant la pause de totalisation déclenche la libération de :
Dopamine : pour la motivation et l’espoir (projection positive).
Endorphines : pour la sensation de paix et l’harmonie (bien-être).
Sérotonine : pour la régulation de l’humeur et la confiance (sérénité).
– Meilleure régulation émotionnelle : cette phase renforce le cortex préfrontal (régulation et planification) et calme l’amygdale (centre de la peur). Cela installe un état de calme durable face aux événements.
Dans le corps : l’ancrage par la vivance
Le corps est le pilier de cette transformation. le positif doit être incarné et ressenti (vivance).
– Ancrage somatique : l’objectif est que le C-H-E devienne une sensation physique concrète. L’harmonie est ressentie comme un équilibre interne, la confiance comme une solidité, l’espoir comme un nouveau possible. Cette vivance corporelle amplifie et valide l’état émotionnel positif.
– Création d’un réflexe d’activation : avec la pratique, le simple fait d’évoquer mentalement les mots confiance, harmonie, espoir deviendra un déclencheur rapide (un réflexe conditionné) pour retrouver le calme, même en situation de difficulté.
L’approche comportementale de l’espoir :
L’espoir n’est pas passif, au niveau comportemental, il agit comme une boussole orientant l’action :
– Stratégie active : l’espoir est lié à la capacité d’élaborer des chemins pour atteindre un objectif. Il vous rend plus enclin à planifier et à mettre en œuvre les actions nécessaires.
– Comportements d’approche : il vous aide à prendre des risques calculés et mène à des comportements d’approche face aux défis, car vous vous sentez capable de les surmonter, à l’opposé des comportements d’évitement.
La désophronisation : le retour à un état physiologique de veille
La désophronisation est la dernière étape : le chemin du retour vers l’état de veille habituel. C’est le moment de quitter l’état sophroliminal :
– au niveau physiologique : le corps se réveille avec des étirements. le système nerveux bascule du parasympathique (détente) au sympathique (éveil) via des inspirations plus toniques, mais en douceur.
– le cortex préfrontal se réactive tranquillement, car l’amygdale, elle, est restée calme. Cette transition maîtrisée garantit que vous revenez à un état de veille disponible, mais avec un fond de calme et de positif ancré.
Le temps de désophronisation devrait être le même que celui de la sophronisation (la descente en sophroliminal).
En conclusion
La pause de totalisation, l’activation du C-H-E et la désophronisation structurent la fermeture de chaque pratique.
Vous intégrez la vivance positive, programmez sa réactivation dans votre quotidien, et revenez dans un état d’éveil serein, prêt à agir.
Mais cette fin de la pratique n’est pas la fin de la séance de sophrologie. C’est au tour de l’intégration existentielle en 3 étapes de révéler la pleine puissance cognitive et comportementale de la méthode authentique de la sophrologie.
Clémence Peix Lavallée, Sophrologue Experte et fondatrice de l’école SophroAttitude. Notre vocation, sur Bienrelax.com, est de diffuser la méthode authentique de la sophrologie auprès de tous : professionnels, grand public et entreprises.


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