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214 réponses à “Pratique 3 du module 4 deuil : SMSP des 2 âges : mon héritage”
Mon corps se relache lentement, je le vis pleinement dans sa verticalité, sensation agréable d’être bien présente à moi même, habitant ce coprs maison, et je relache les tensions, agréable sensation de légèreté, les mains vers l’énergie de l’univers , je ressens une belle lumière et mes mains posées sur mon ventre, j’observe une joie danse des énergies en moi, un mélange de couleurs et de douceur qui vit en moi, sensations très agréables.
Je me relis à un premier souvenir, les détails, les regards les mots reviennent à ma conscience, un doux souvenir d’échanges, de mots et de regards , confiance, harmonie, un deuxième souvenir apparait, un échange de livre, un livre important à mes yeux, la confiance et l’amour reliant ces souvenirs, un amour sincère, amour de l’âme, pur et doux, je ressens toutes ces sensations, comme un élèvement de l’âme, quelque chose d’unique parqué en moi à jamais. Je reviens heureuse, un lien toujous présent de bienveillance et d”amour.La détente a un peu de mal à s’installer aujourd’hui. Je commence à la ressentir après les deux IRTER. La position, bras en V, paumes en l’air est forte.
Je sens bien l’énergie ensuite, une énergie positive.
Le choix du premier souvenir s’est immédiatement imposé, j’ai vu une image et j’ai commencé à la détailler . Une seconde scène a alors surgi, plus forte, effaçant la précédente , pleine de sens. un moment fort passé avec mon père. beau souvenir d’une relation très forte.
pour le second souvenir, j’ai vu mon père chez moi adulte, tenant dans ses bras mon fils. Continuité de la vie, de l’amour filial. Belle histoire de vie, de ma vie. L’amour et la générosité reliant ces deux souvenirs et résonnant très fort et positivement en moi. Très émouvant, des moments simples de pur bonheur, en famille.
Je reviens à moi et dans la pièce facilement, sans effort, forte de ces souvenirs. Je crois que j’ai pleuré mais je me sens bien maintenant, pleine et riche.
MerciDans mon corps relâché, complètement présente à moi-même, je laisse émerger le premier souvenir.
La particularité de la relation avec mon bébé est qu’elle n’a eu lieu “que” in utero étant donné que mon bébé est décédé quelques jours avant le terme.Ce premier souvenir qui s’offre à moi, c’est le jour où nous étions en congé sur l’île de ré, avec mon mari. C’était le début de ma grossesse. Je ne sentais pas encore mon bébé bouger mais il habitait déjà toutes mes pensées. J’étais heureuse, tranquille, plutôt épanouie. Nous étions allés dans une petite boutique dans le village de La Flotte et nous avions acheté un petit ensemble typique de là bas, une jolie marinière et un pantalon assorti. Tout me reviens à la conscience : le soleil à l’extérieur, l’odeur de la marée, la boutique, la vendeuse. L’ensemble choisi. Mon bébé à l’intérieur de mon ventre.J’imaginais déjà mon bébé dans ce bel ensemble.
Le deuxième souvenir qui émerge, c’est la première fois où j’ai ressenti mon bébé bouger dans mon ventre.
Je me connecte à ce souvenir avec beaucoup d’émotion. A ce moment là, ma poitrine se serre, mon ventre se noue.
J’utilise ma respiration pour tenter de retrouver la fluidité que je ressentais quelques minutes auparavant, avec l’exercice de la verticalité.
La respiration m’apaise un peu, mais ma poitrine reste un peu nouée. J’accueille ce ressenti physique, je l’accepte, et je continue la pratique.
Très rapidement, les images de ce souvenir s’offrent à moi.
Nous sommes tous les deux, mon mari et moi. Nos mains posées sur mon ventre. Il est tard, le silence règne dans l’appartement. Et nous ressentons notre bébé bouger, donner des coups. Nous avons l’impression qu’il communique, puisqu’il répond à nos sollicitations. Je ressens beaucoup de joie à ce moment-là, je me rends compte à quel point il est merveilleux de porter la vie.
Je me laisse progressivement aller dans le sommeil mais mon mari lui, continue de communiquer avec notre bébé. Je sens que lui aussi est heureux. Je l’imagine sourire derrière mon dos. Je m’endors paisiblement.Je décide d’utiliser ma respiration pour me remplir. Jusqu’à ce jour, il était difficile pour moi de revisiter ma relation avec mon bébé en dehors du décès et de tout ce qui a suivi. Comme si cela prenait tout l’espace. Mais à présent, je me dis que mon bébé était bien là pendant 8 mois, bien vivant pendant ma grossesse et que ma relation à lui ne se résume pas à cette fin tragique. Je me rempli de quelque chose de plus doux, plus apaisé.
Le mot qui me vient est le mot “amour”. Ce que mon bébé m’a laissé en héritage, c’est cet amour si fort, si puissant. J’ai découvert cela grâce à lui. Il m’a fait comprendre que je pouvais être maman, une maman aimante, peut être même une mère “suffisamment bonne”.
Cette relation fait partie de mon histoire de vie et aujourd’hui, aussi difficile que cela ait été, je commence à en être fière.
Je termine cette pratique rassurée, avec un sentiment d’apaisement à l’intérieur de moi.
Merci beaucoup.
Bonjour Marion,
Merci pour l’intime de cette phénodescription offert en partage: l’amour au-delà de la relation physique, l’amour au-delà de tout, l’amour éternel. Cet amour qui vous permet d’être fière de cette rencontre, de ce vécu, de ce précieux.
Un jour quelqu’un m’a dit que certaines âmes cherchaient une matrice cocoon, chaleureuse, confortable et sécure pour se reposer entre deux vies. Il s’agit d’une croyance et en même temps j’ai trouvé ça très beau et apaisant et du coup, j’ai eu envie de vous le partager.
Je me retrouve avec moi-même, avec beaucoup de bienveillance. Je sens mon corps un peu moins stable aujourd’hui. C’est au moment où je porte attention à ma colonne vertébrale, que je ressens de nouveau ma stabilité, ma solidité. Je libère mes tensions, je sens mon corps déjà plus relâché. Lors de l’exercice de la verticalité, je me sens particulièrement reliée. Je sens l’énergie ; après « harmonie vitale », c’est « bonheur vital » qui résonne profondément en moi. Je me sens détendue et pleinement présente.
Assise, je revis le premier temps avec la personne aimée ; nous sommes dans ce lieu si familier, d’autres personnes nous entourent, je l’entends parler… Un autre moment survient alors, je la revois danser, rire, partager des moments simples de vie. Je me remplis de cette joie.
Je revis le deuxième temps ; temps de partage, de transmission, nous sommes ensemble, chez elle, nous parlons longuement autour d’un café, j’entends sa voix, elle me raconte sa jeunesse, évoque tous ses souvenirs. Je me nourris de tous les sentiments qui émergent alors.
Le mot qui fait le lien est le mot “amour”
Je sens le lien très fort avec ma grand-mère. Je laisse ce lien prendre place en moi. Je me sens remplie d’amour. J’ouvre les yeux, je souris, je suis apaisée.
Merci Patricia.Pendant la séance, j’ai ressenti une connexion de plus en plus profonde avec mon corps, je me sens entière petit à petit, de la tête aux pieds, solidement ancrée dans le sol. Les mots “énergie vitale” et “bonheur vital” se sont répandus à travers chaque partie de moi, créant une douce sensation de bien-être qui a enveloppé tant mon corps que mon esprit. Je me suis au fur et à mesure sentie entière, en équilibre, et en harmonie avec moi-même..
Quand je me suis assise, j’ai eu la sensation de revisiter chaque souvenir lié à une relation personnelle et réussi à ancrer en moi ce que j’ai gagné de ces expériences. Ce qui est remarquable étant donné que j’avais ressenti de la nervosité vis-à-vis de cette histoire. J’ai réussi à retrouver un sens profond dans ces souvenirs, cela m’a procuré un immense bien-être que j’ai ancré dans mon corps et mon être.
Émotionnellement, je me suis sentie calmee, et j’ai senti le bonheur de ces instants, en me reconnectant à ce qui a du sens pour moi. J’ai ressenti une harmonie intérieure dans mon corps et une grande douceur dans mes émotions. J’ai même réussi à remercier la vie pour m’avoir permis de vivre ces moments précieux, ressentant une profonde gratitude pour leur valeur dans ma vie.
Cette séance m’a permis de me sentir profondément apaisée
Je vais continuer à explorer ces ressentis et à intégrer cette paix intérieure .. et cette séance sera bien étendu transmise et adaptée avec cohérence aux personnes qui en auront besoin.En position debout, au fur et à mesure que je relâchais mes différents espaces corporels, je sentais mes pieds qui s’enracinaient profondément. Ma respiration était calme et douce.
Après m’être libérée des tensions, après avoir levé les bras en V, j’ai pris conscience de toute ma verticalité et de l’ensemble de mon corps. Je sentais davantage encore mon enracinement. Avec la diffusion de l’énergie et du bonheur vital, je me suis sentie légère intérieurement.
En position assise, durant la pause, une couleur blanche est apparue dans ma conscience.
Puis, en posture dynamique, j’ai laissé venir un premier souvenir avec ma mère. Et je me suis retrouvée à fêter mon 30ème anniversaire avec elle, mon père, mon oncle et ma tante, J’étais heureuse de les inviter pour la première fois au restaurant. Avec la couleur des plats, leur saveur, une douce chaleur m’a envahie. Ils avaient été touchés et honorés. Et même si mon père a été gêné par cette invitation en marquant un silence parfois dans nos échanges, j’ai ressenti la fierté et le bonheur de toute ma famille d’avoir répondu présents à mon invitation. Et le bonheur se lisait sur le visage de ma mère.
Le souvenir associé a été la bague que je me suis autorisée à m’offrir pour marquer mes 30 ans. Une bague avec une émeraude. Et j’ai ressenti cette joie profonde de me faire plaisir, d’oser m’offrir ce que j’aime.
Le second souvenir est lorsque j’ai invitée ma mère à assister à un ballet à l’Opéra Garnier. De surcroît, le jour où une danseuse étoile fêtait son départ. Je nous ai revues, ma mère et moi, enchantées, tellement heureuses. Son regard exprimait la joie à la vue de l’architecture, la beauté des costumes et l’écoute de la musique, sans oublier la coupe de champagne que nous avons bue avec plaisir et bonheur. Je la revis m’exprimer son bonheur, sa joie. Et ce souvenir m’a réchauffée le coeur.Le souvenir associé est le matin même quand nous avions assisté au défilé du 14 juillet, assises dans une tribune. Souvenir de gratitude. Le souvenir associé est celui où ma mère venait chez moi et sortait sur le balcon tous les matins au moment où je partais travailler et me faisait un petit signe de la main. A ce souvenir, je me suis effondrée en larmes. Après avoir effectué une SDN et laissé mes larmes couler tranquillement sur mon visage jusque dans le cou, j’ai retrouvé une respiration calme.
Et le mot qui m’est venu est “Amour’.
Je prenais conscience à ce moment-là que ma mère m’avait aimée et qu’elle avait fait ce qu’elle avait pu. Et qu’elle m’avait transmis aussi la joie en héritage car elle aimait rire, chanter et danser.
C’est avec une profonde gratitude chevillée au coeur, la couleur violette en toile de fond et un sourire sur mon visage que j’ai quitté la séance.
Un grand merci pour cette séance étonnante.Grande présence de mon corps en début de séance , une forte sensation d’encrage la voute plantaire jusque dans mes genoux
A l’évocation du premier souvenir , souvenir de mon enfance chez mes grands parents, tous ces moments remplis d’amour, de tendresse. Je revis la scène comme si j’y étais. Les différents lieux, le son de la voix de mes grands parents me vienne, les odeurs, les couleurs . Tout y est . Magnifique moment de joie de revivre ces moments joyeux . Agréable sensations corporelles dans tout mon corps et sur mon visage des larmes coulent, des larmes de joie de pouvoir revivre et en même temps des larmes de tristesses des ces moments qui ne sont plus et qui ne seront plus jamais .
A l’évocation de la deuxième partie, souvenir de la fin de vie des mes grands parents .Une forte sensation de culpabilité m’envahie, les larmes s’intensifient . L’évocation me renvoie à l’abandon. Un sentiment d’avoir abandonné mes grands parents en maison de retraite , de ne pas avoir été aussi présente pour eux que eux l’on été pour mois dans la première partie de mon souvenir.
Deux mots d’entrechoque lors de cette séance Gratitude et Culpabilité
Séance très très forte au niveau émotionnelle, elle m’a permise de prendre conscience du chemin qu’il mes reste encore à parcourir avec cette culpabilitéJe sens mes pieds bien à plat au sol, l’épaisseur de la plante des pieds en contact avec le parquet. Je sens l’énergie sous mes pieds. Mes orteils se déroulent. Je me sens dans ma verticalité, des pieds jusqu’à la tête, avec la sensation d’être tirée vers le haut. J’éprouve la présence des os de ma colonne vertébrale. les genoux fléchissent et je me sens assise dans la largeur de mon bassin, bien calée. Je sens le mouvement de ma respiration jusque dans les reins. les muscles du visage se relâchent. mes lèvres s’entrouvrent, je sens une légère lourdeur dans le menton. Je sens ma nuque arrondie, traversée de chaleur. Les épaules s’abaissent et je sens mes bras et mes avant bras s’engourdir. je prends conscience de l’épaisseur de ma cage thoracique, la grandeur de mes jambes. lors de l’évacuation je sens de la chaleur envahir tout mon corps. je sens de l’énergie dans la paume des mains, de petits picotements électrisants. je sens une dose d’énergie partir du ventre et remonter le long de la trachée jusque dans la tête. Je sens un flux d’énergie qui circule à l’intérieur de moi, des mouvements de va et vient des pieds jusqu’à la tête. je sens mon corps fourmiller. plus j’inspire cette énergie vitale, plus je sens mon corps se chauffer, se vitaliser. Je sens des bouffées de chaleur.
J’éprouve un sentiment de gratitude de pouvoir éprouver toutes ces sensations corporelles, de pouvoir en avoir conscience et de les observer bouger dans mon corps, curieuse de ce qui se présente à moi.
Lors de l’évocation du souvenir, je peux voir les couleurs de l’environnement, être sensible aux différents verts des feuilles, à la luminosité, à la forme de l’arbre, la longueur de ses branche, la forme de ses feuilles. Je vois ma grand-mère, son rouge à lèvre rouge, j’observe ses mouvements, j’entends sa voix et je l’entends m’appeler “ma ptite reine”. je sens un parfum effleurer mon nez qui se fait lourd et dans lequel je sens des picotements. je suis reconnaissante pour cette simplicité du moment partagé, de ce partage. Simplicité et partage, voila deux valeurs qui m’animent et que je renforce et diffuse dans tout mon corps à chaque respiration.
Puis je nous vois plus âgées, elle et moi. j’observe la texture de sa peau des mains, ses formes. je l’observe, moins mobile. je vois la couleur violette pâle de sa robe, j’observe sa démarche. D’autres bribes de souvenirs arrivent à la conscience. je revois les expressions de son visage. sentiment d’insouciance, d’être dans l’instant sans préoccupations. Epuré du brouahah actuel.
Et puis ces deux souvenirs se relient par l’envie que m’a transmis ma grand-mère au travers de sa maladie, d’accompagner la personne âgée et de leur apporter la considération dont ils ont besoin. ce terme d’accompagnement qui m’habite depuis de nombreuses années. tout part de cette expérience de vie. et je me sens profondément reconnaissante, riche de cela. je viens me placer au creux de moi, au cœur du cœur de moi-même et je suis là au milieu de mli. je me redresse, les épaules droites et la tête relevé. un soupir et un sentiment de satisfaction s’emparent de moi. je me sens à la fois lourde et légère. sensation de ne plus toucher terre. tous ces sentiments se manifestent dans mon troisième système ou j’entends battre mon cœur et dans lequel je sens que ca tambourine.
Deux sentiment m’enveloppent et me nourrissent: la satisfaction et la gratitude
Après avoir détendu tout mon corps avec la SBV, je me réaligne avec l’exercice de la verticalité, je sens ma présence se renforcer.
Le premier souvenir qui s’impose à moi est un souvenir de mon enfance, c’est un échange très tendu avec ma mère, ce n’était pas un moment plaisant et je sens mes épaules et mes mâchoires se contracter un peu à cette évocation. Je revois très bien la scène, le lieu très distinctement, notre conversation houleuse et le sentiment d’injustice et de colère qu’il avait suscité en moi à l’époque, j’entends encore ses paroles résonner en moi. À présent, toutefois, je sais que cet évènement m’a aidé à ne pas baisser les bras facilement et à renforcer ma détermination. Je souris à cette pensée.
Le deuxième souvenir, plus récent est un moment de grande complicité, d’harmonie lors d’une ballade dans la campagne comme nous avions l’habitude d’en faire toutes les deux. Je ressens une infini douceur jusque dans mon souffle tranquille, ample.Je revis ce moment avec plaisir, ce moment qui m’a laissé en héritage l’amour de la nature, son profond respect. Depuis son départ, chaque promenade dans la nature me ramène à elle et cette pensée réchauffe mon coeur.Dans le 1er souvenir, avec ma grand mère dans la grange entrain de nourrir les chiens errants, elle m’a transmit son amour pour les animaux. Lorsque j’ai redescendu le bras beaucoup de détail me sont revenu le foin dans un coin une machine dans l’autre mais surtout sa voix qui m’a fait remonté des émotions les larmes sont venus aux yeux j’ai pensé que j’étais triste jusqu’à ce qu’un sourire vienne sur mon visage et que je me rende compte que c’était de la joie. Nous étions entourées comme dans une bulle doré comme le soleil.
Dans le second souvenir j’étais avec elle dans la cuisine entrain de lui confier mes secrets et tracas d’adolescente et j’ai vu son sourire et entendu son rire puis j’ai ressenti des frissons dans mon dos mes épaules et mes bras comme si elle me prenais dans ses bras.
Je me sens repli de son amour sa force et son courageDans le souvenir relatif à la première moitié de ma vie avec mon époux, j’ai retrouvé un moment où nous étions en tête à tête au restaurant. c’était un midi et c’était également une des toutes premières fois ou nous nous retrouvions ainsi tous deux. J’ai le souvenir d’une personne assise en face de moi totalement présente à moi, à ma voix, ma gestuelles, mes mimiques, le contenu de ce que je disais. Il me savourait avec tous ses sens. J’ai ressenti un bonheur d’une très grande intensité car je sentais que quelqu’un enfin m’appréciait telle que j’étais. Mon mari était là, tout à mon écoute, à l’écoute de ce que j’étais.Je comptais enfin aux yeux de quelqu’un; j’existais enfin. Le second souvenir relatif à la deuxième partie de notre vie en commun fait référence à cette période de burn out professionnel que mon mari a traversé. J’ai revu toute cette période où il m’a fallu du courage pour deux dans tout ce que j’ai entrepris pour le sauver de ce mauvais pas. Une image visuelle était très présente à cette époque-là. Je voyais mes deux main tenir la sienne de toutes mes forces pour qu’il ne tombe pas dans le précipice. J’ai senti en moi une force décuplée à cette époque-là; prête à soulever des montagnes. Et j’ai senti à ce moment toute l’immensité de notre amour mutuel.
Aujourd’hui, la phrase qui me vient si je pense à cet héritage : “Je vis avec toi en moi; je vis avec nous deux”Cette séance a été très riche en souvenirs et très très forte.
Merci Patricia pour cette belle séance.
Mon corps s’est progressivement détendu, j’ai senti ma respiration plutôt dans ma gorge et mon thorax au début pour descendre petit à petit dans mon bas ventre. Mon corps est chaud et doux, ma tête fluide.
Ce sont des souvenirs avec ma meilleure amie d’enfance aujourd’hui décédée. Un premier chez elle, où j’ai senti l’odeur du pain perdue, le craquement de la poêle, revécu son tendre sourire, ses cheveux blonds, la série à la TV que nous regardions, j’ai ressenti de la chaleur dans mon torse et mon ventre, de la paix, mes jambes légères, de la joie, de la complicité, de l’insouciance, de la proximité, de l’amitié.
Le deuxième souvenir était lors d’une colo que nous avions fait ensemble, des amitiés, du bonheur, du partage, de la joie, dans mes mains lourdes, son contact doux.
Elle est avec moi chaque jour, dans la joie.
Mon héritage, ce qu’elle m’a transmis, c’est la valeur de l’amitié, le partage, l’échange, le rire, la joie. Merci ma belle Lydie.je redoutais cette séance particulière car le défunt est mon ex mari e qui je suis divorcée. Au final je me sens apaisée, joyeuse. La 1ère partie était plus “facile” et agréable, les beaux souvenirs joyeux et romantiques à Montmartre, à Budapest,, son pays d’origine. Ca m’a fait un grand bien de revivre ces moments. La 2ème partie se passait au téléphone car nous nous appelions de temps en temps et avions gardé une relation affectueuse, j’ai aussi des souvenirs précis harmonieux. Puis j’ai pris conscience, comme une révélation qui me fait tellement de bien que grâce à sa rencontre et la rencontre de ce pays, je suis devenue altruiste et généreuse alors que j’étais individualiste à l’époque et que peut-être même j’ai choisi ce beau métier de sophrologue. Je me sens en paix délivrée d’une culpabilité et même de honte.
Bonjour Patricia,
J’ai ressenti un relâchement musculaire au fur et à mesure de la SBV puis j’ai accueilli cette belle vitalité en moi, comme si toutes mes cellules se sont éveillées ,j’ai sentie une fluidité d’énergie lumineuse. Puis une nappe de douceur est venue m’envelopper. Tout était doux, mes mouvements, ma respiration, la douceur de l’air qui entre et qui sort, ma posture, ma peau, mes muscles , mes organes, tout mon être était doux. J’ai revécu 2 moments de partage avec mon papa, il y a avait beaucoup de douceur et d’amour dans son regard. C’était un peu comme des retrouvailles, mon corps s’est mis ensuite à vibrer, mon esprit s’est libéré et j’ai ressenti beaucoup d’espace en moi. Puis mon corps s’est mis à respirer, à sourire, le sourire aux lèvres, j’ai savouré cet instant à chaque inspiration.
Je me suis enfin autorisée à revisiter des moments avec mon papa et je n’ai pas eu peur d’être submergée par une émotion. Je me suis sentie protéger, envelopper et un sentiment de joie s’est manifesté durant la 2ième partie de vie. Le moment le plus positif est lorsque je me suis vue grandir sous le regard doux, calme et de bienveillant de mon papa. C’est la première fois depuis le décès de mon papa que je le vois ainsi et quelle fierté d’être sa fille.
Merci beaucoup Patricia pour la séance qui a été d’une grande aide pour moi. J’avoue que parfois je m’empêche de revoir des images ou moments avec mon papa ….par peur de quelques chose, peur qu’une émotion soit incontrôlable peut être ? Et cette séance m’a aidé à débloquer là ou je luttais.je sens mon corps souple et détendu dans ma verticalité et goûte ce moment avec bonheur, car ce n’est pas toujours facile pour moi d’être bien debout.je reçois la force, l’intensité de la relation aux autres et le sourire large de mon mari. Je la distribue dans toutes mes cellules et j’ouvre les yeux dans la gratitude
Je sens mon corps raide, des difficultés à rester debout, je sens des douleurs dans le bas du dos. Je sens mon corps comme incomplet qui me gêne, je sens un manque d’ouverture aux énergies.
Puis, je plonge en moi, et je sens mon corps se détendre, prendre du plaisir à vivre la séance et ce retour en arrière.
Cette pratique des 2 âges ma fait replonger dans des moments heureux que j’avais oublié et que je souhaite garder au fond de moi.
Je n’ai plus de regrets, plus de larmes, juste le plaisir d’avoir retrouvé ces moments de bonheur passé qui vont m’aider à vivre plus détendue.merci pour cette pratique
Je me suis sentie bien dans ma verticalité, dans mon équilibre. J’ai eu ensuite la sensation de sentir la totalité de mon corps, comme un corps plein, rempli mais aussi l’impression de le regarder de l’extérieur comme si je tournais autour, comme quand un corps est posé sur un socle et qu’on le fait tourner, immobile et droit.
Je me suis connectée à 2 moments. Guidée par votre proposition d’un moment situé lors de la rencontre, j’ai été étonnée qu’un moment arrive, moment auquel je n’avais jamais repensé: celui où mon mari vient chez moi rencontrer ma mère, nous ne vivons pas encore ensemble. A ce moment-là, il porte une moustache. Cet aspect est important puisqu’ensuite, il a porté la barbe jusqu’à son décès. C’était un pacte commun: je garde les cheveux longs, tu ne coupes pas ta barbe (je le trouvais beau avec sa barbe, il me préférait avec les cheveux longs). Je le vois assis au bout de la table. Il porte un imper blanc. Je vois la fenêtre derrière lui, il y a du soleil. A ce moment-là, je suis encore étudiante à la fac.
Lors de cette SMSP, mon émotion était neutre. aucune tristesse, aucune colère. je n’éprouvais pas non plus d’émotion dans le registre de la joie. j’étais spectatrice, dissociée. je n’ai pas contacté mon émotion de ce moment, ce n’est pas venu. Ensuite, je me suis connectée dans un autre moment, beaucoup plus loin, et dans une autre région. Nous sommes tous les deux dans la salle et nous échangeons sur nos recherches respectives. Nos discussions sont toujours animées, elles finissent par des rires et des blagues, des répliques de films: “tu la sens ma grosse intelligence”. A ce moment, cela me fait rire. Je suis assise genoux talons fesses sur mon canapé et lui est sur son fauteuil bleu. Il porte un jean et son pull vert. Ce souvenir me fait sourire. Je sais ce qu’il m’a apporté, tellement de choses. J’ai l’agréable satisfaction de ne pas ressentir dans mon corps tout ce qui renvoie à l’émotion de colère, émotion qui avait pointé son nez, bien longtemps après le décès. De même, je n’éprouve aucune tristesse. Et j’ai eu pour la deuxième fois une “réflexion”. Je l’ai eue une première fois quand j’ai fini mon livre et surtout lorsque je l’ai relu. J’ai eu une sorte de révélation: en comprenant tout ce qu’il m’a apporté, tout ce que cette relation m’a apporté, je comprenais pourquoi je ne me tournais pas, aujourd’hui, vers un autre attachement, un autre homme. L’attachement à mon mari était: un attachement amoureux, un attachement socioculturel et un attachement intellectuel (c’est la première fois que je le formule à une personne). Aujourd’hui, je sais que je suis en construction, comme je l’étais à notre rencontre, et lors de notre vie commune.
merciJ ressens immédiatement quelques difficultés à entrer dans la séance.
Moi qui trouve habituellement l’ancrage très rapidement, je me sens comme décalée, comme si mon corps refusait l’exercice.
Rapidement je m’aperçois que je n’ai pas envie d’écouter, pas envie de revenir sur ces souvenirs, tout me semble confus, comme si je n’avais pas le langage pour accéder à ces souvenirs.
Je décide donc de ne pas insister et juste de me laisser aller à écouter la voix qui me berce et m’apaise d’une certaine façon, je suis souriante malgré tout et je me félicite d’avoir été à l’écoute de mon corps.
Je reviendrais plus tard sur cet exercice, peut-être que la voix me sera ouverte.En début de séance, j’ai perçu tout mon corps ralentir et se relâcher malgré mes appuis qui restaient bien solides au sol et ma verticalité bien droite. J’ai également senti pulser la vie en moi comme des battements dans tout mon corps.
Mon premier souvenir fut un souvenir d’enfance. J’ai perçu une personne qui m’était chère et j’ai pu contempler sa présence, son sourire, son humour mais aussi son écriture, son parfum et surtout son regard toujours très tendre. J’ai ressenti des sentiments de sécurité, d’amour, d’amusement, de simplicité et de bonheur avec la sensation d’être enveloppée par ces sentiments et par leur chaleur.
Mon second souvenir fut un souvenir à l’âge adulte quand cette personne était malade et que le cancer avait pris une grande place dans sa vie mais aussi dans sa relation aux autres dont moi. Malgré la maladie gagnant chaque jour un peu plus de terrain, j’ai à nouveau perçu ce cocon d’amour rempli de douceur, de sourires, de regards tendres et de positivité. J’ai saisi la richesse de l’instant, malgré un futur triste qui s’annonçait, et toute l’importance de savoir profiter de ce temps qu’il nous restait. J’ai contemplé mon être cher dans toute sa douceur extérieure et sa force intérieure, son amour, son humour et ce côté toujours très rassurant envers nous alors que nous devions l’être davantage envers elle.
Au-delà des épreuves, au-delà de la douleur et de la maladie, ces souvenirs m’ont nourri de leur positivité et je reste avec ce sourire. Les mots « Ça ira. Tout ira bien. » me viennent.
Durant cette séance, j’ai ressenti beaucoup de nostalgie et un manque de cet être qui m’est cher. J’ai pleuré et accueilli ma tristesse mais avec la conscience que cette personne me laisse un héritage de souvenirs d’amour, d’humour, de douceur et de sécurité tellement riche que c’est finalement la gratitude et le sourire qui m’accompagnent pour clôturer la séance.
Merci Patricia pour cette belle séance.J’ai eu beaucoup de mal à trouver des moments de bonheur avec mon père ; je me souvenais plutôt des moments tristes et difficiles et c’est certainement lié à l’état dans lequel je suis aujourd’hui.
Mon 1er souvenir s’était les papouilles dans le dos quand j’étais petite et le 2ème une randonnée que nous avons faite ensemble quelques années avant sa mort. Le lien entre les 2 est : son amour, sa protection, ce sentiment de sécurité que j’avais lorsqu’il était là.
Je t’aime mon papa.
Merci Patricia
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