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Pratique 2 du module 5 deuil : RD3/SPV -Sur les pas de la relation – Disons-nous – Je continue autrement

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190 réponses à “Pratique 2 du module 5 deuil : RD3/SPV -Sur les pas de la relation – Disons-nous – Je continue autrement”

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  1. christelle Briot

    Pour cette pratique, je choisis le lien avec mon père.
    J’ai aimé l’expression l’air qui entre en abondance, cela parle déjà beaucoup de moi.
    La technique m’intrigue, le montage Jis, cule, puis plus de présence harmonieuses des bâillement. En me levant ça tombe un peu, puis peu à peu, je gagne au stabilité.
    Le premier pas est vert à mon père, soldat qui vient me voir à la maternité, il sourit, il est timide, nous nous découvrons.
    Puis nous sommes assis tous les deux sous un chêne, je reçois sa tendre et lui offre en retour de la lumière. Il a un regard bienveillant et confiant sur moi, le mot qui vient et mot protection, je me sens protégée par ce guide.

  2. Cindy DAVID

    Assise, bien ancrée au sol, sensation d’être enracinée dans la terre. Mains sur le coeur, je ressens la chaleur de mes mains, moment de douceur. Cela m’apaise. Ma cage thoracique s’ouvre, sensation d’amplitude et de force.
    Debout, au 1er pas, je rejoins mon père qui me semble paisible, lui aussi debout.
    2ème pas, son calme, son silence. Sa valeur qui me vient, celle du courage.
    Au 3ème pas, il me regarde et me sourit. Je reçois son sourire en plein coeur, sentiment d’un amour enveloppant.
    A la fin de la marche, je me sens remplie de joie, apaisée par ce baume au coeur.
    Merci pour cette pratique.

  3. Stéphanie JULIEN

    Sur cette séance, beaucoup de sensations m’ont traversées, parfois opposées comme les poils dressés sur mes avant-bras au pas 3; comme gelés jusqu’au bout des doigts, puis une châleur douce et agréable au pas 4, sur les extrémités supérieures de nouveau, sensation qui arrive avec la valeur “bonté”. Mon corps prend de la force et le pas se fait moins hésitant pour avancer, comme une confiance en moi qui se dessine de pouvoir écrire un chemin “sans lui à mes côtés”.
    Ma respiration est calme et apaisée, je peux faire un pas aussi lentement que possible pour en sentir toutes les subtilités… et remercier la vie de cette magnifique rencontre et du chemin parcouru ensemble. je me sens sécurisée. Je réinvestis mon corps qui peut s’exprimer maintenant librement.

  4. Catherine VAQUER

    En position assise, je me suis sentie rapidement ancrée, bien installée et la détente s’est rapidement installée avec une sensation de lourdeur au niveau des points d’appui.
    L’apposition des mains sur le cœur me confère un sentiment de douceur et de bienveillance envers moi-même qui me fait du bien et me procure un sentiment de sécurité.
    Cela permet de faire circuler l’énergie dans la cage thoracique mais aussi dans tout le corps, sensation de fluidité. Cela me donne cette force de vie et l’envie d’avancer.

    Le changement de position, assise à debout, est un peu inconfortable. Je cherche mon équilibre que je retrouve rapidement.
    Commence alors la marche. J’aime le mouvement et la mise en action (je fais de la danse depuis l’enfance et du yoga).
    Le premier pas vers la personne aimée, défunte, toujours ma mère. Me vient d’abord un sentiment plutôt mitigé, comme cette difficulté à entrer en son contact.
    Au 2ème pas, je ressens cette stabilité, sa générosité, sa disponibilité qui a permis à toute la fratrie et à moi-même de grandir en sécurité.
    Les mots qui me sont venus sont “Merci”, mais ensuite “pardon” car moi je n’ai pas su me rendre disponible quand elle, en avait besoin car trop occupée professionnellement et familialement.
    Il faut maintenant revenir.
    La valeur qui me revient est cette générosité, cette disponibilité toujours.
    Je continue mon chemin et comme déjà dit je cultive cette générosité transmise, me rendant disponible pour mes enfants et les personnes qui me sont chères.
    Ce ne sont les seules valeurs que ma mère m’a transmises et je sais que cette transmission a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui même s’il a fallu du temps pour en prendre conscience.
    Merci pour ces belles pratiques!!!

  5. Aline AMILL

    Je me sens bien ancrée, posée, sur mon fauteuil, et me déleste de tout ce qui m’encombre, pour laisser la place à cette expérience. La présence de mon cœur qui bat et à la fois forte et douce. Je me sens bercée et dynamisée par cette sensation, cette énergie de vie qui tambourine en moi.

    Au moment de me mettre debout, je sens mon corps léger et souple. Je m’installer facilement dans la posture et je m’ancre totalement. Je perçois ma structure qui me porte, la présence de ma colonne très alignée, en équilibre. Je me sens prête à emprunter ce chemin.
    Le premier pas, semble un peu instable, j’avance mon pied avec une sensation de déséquilibre, puis l’image de mon grand père, très droit et charismatique me redonne la stabilité, bien ancré sur mes 2 pieds. Je me revois parfaitement en sa présence, cette présence qui m’impressionnait beaucoup, étant enfant. J’ai compris ensuite que cette justesse et cette droiture étaient totalement bienveillantes envers moi. Cette bienveillance, issue de l’amour, je le comprends ensuite au second pas. Avec l’apparition des valeurs de dignité et de sincérité. Ces valeurs qu’il m’a transmises jusqu’à mes 18 ans, afin que je garde le cap de ma vie dans la dignité. Ce cap, ce chemin de vie, que j’ai suivi et dont je sui fière aujourd’hui.
    Cette classe naturelle qu’avait mon grand père, ce charisme que j’admire encore aujourd’hui.

    Me vient alors le mot “merci”, merci d’avoir était présent et bienveillant. D’avoir pris le temps de me montrer le chemin à emprunter, en conservant mes valeurs de dignité et de sincérité. Mon grand père était une structure solide pour notre famille, je prends conscience, sur le chemin du retour, que je prends ce même chemin en vieillissant. Je n’ai 42 ans, mais je me projette dans un avenir lointain, en présence de mes futurs petits enfants, leur transmettant ces belles valeurs et en étant à mon tour une structure solide pour notre famille.

  6. Stéphanie

    Mon constat global: cette pratique de la marche est une découverte pour moi, je connaissais la marche du 3e degré sans pause entre les pas, et là c’est très différent, très agréable.

    Au début, s’installer dans le corps prend du temps, présence du mental et fatigue en ce début d’après-midi. Respirer pour faire “voyager jusqu’au cœur l’énergie” est très doux et je sens une diffusion par vagues de chaleur depuis le cœur jusqu’aux extrémités du corps.
    Debout, l’installation dans les appuis se fait de plus en plus fortement, un ancrage que je sens forcir.
    Grand déséquilibre au premier pas puis temps suspendu: adaptation progressive à cette manière de marcher, un pas à la fois. Confort, agréable sensation de prendre le temps, ne rien brusquer. Chaque temps de la relation semble différent, avec des sensations et prises de conscience de ce que cette relation était, de mes émotions de l’époque. Je peux accueillir à chaque fois et prendre le temps avant de passer au pas suivant.
    Le corps s’allège, sensation de suivre le temps qui passe.
    Puis en fin de séance, sensation de confiance avec les pieds solides et l’énergie qui circule dans le corps.

  7. JANIQUE MARTEL

    la détente s’est installée rapidement.

    Et concernant la marche j’ai ressenti de l’impatience. J’avais vraiment envie d’avancer, de marcher.

    Et puis le pas vers la personne défunte. Ma maman toujours. Et pour ce premier pas ce fut vraiment vertigineux car j’ai ressenti mon corps de nourrisson sur la peau de ma maman. Le contact fut bref mais très intense et surtout après avoir ressenti ce contact j’ai pu voir ce bébé contre cette femme peau à peau. J’ai alors ressenti la chaleur et le réconfort. Ce réconfort qu’elle m’a toujours manifesté.

    les prochains pas toujours avec cette envie de marcher, mais refaisant un pas vers elle, j’ai eu envie de me tourner vers la petite lampe que j’avais allumée. Sous les paupières une luminosité douce jaunâtre et j’ai ressenti alors une grande lumière surgissant du thorax et se diffusant tout autour de moi.

    j’ai accuillit la présence de maman, lumineuse à l’intérieur de moi. Puis j’ai ressenti son rire et sa joie à l’intérieur de moi.

    Puis s’en est suivit une grande paix intérieure. Et lorsque nous avons évoqué la valeur Eh bien ce fut à nouveau cette lumière et puis la sagesse et puis l’amour.

    Ces 3 mots étaient rassemblés en une sensation unique et c’est cela que je souhaite transmettre…

  8. Barbara ROULLIER

    J’aborde cette séance tendue : c’est la fin de journée, je suis fatiguée et je reconnais que je ne suis pas très à l’aise face à l’idée d’être en station debout prolongée, je ne suis pas très à l’aide face l’idée d’une marche vivantielle.
    Des pensées parasites, une difficulté à me concentrer au début de la séance, de fixer mon attention sur les consignes. Je sens que ma détente n’est que partielle, que je dois lutter pour l’obtenir. Les contractions donnent naissance à des douleurs entre les côtes, sur tout le côté droit. Ma respiration est bloquée dans ma cage thoracique. Je n’arrive pas à la faire descendre au niveau abdominal, comme si mon corps ne voulait pas libérer d’espace. J’ai conscience d’un potentiel grand champ libre mais j’ai l’impression de ne pouvoir en obtenir qu’une infime partie.
    Je sens l’énergie battre en moi, être à l’étroit dans mon corps. Puis arrive le moment de se lever et j’ai l’impression de la sentir se déverser dans mon ventre, mon bassin et mes jambes. Je sens mon corps battre ou plus exactement les veines battre comme si elles véhiculaient toute l’énergie dans l’entièreté de mon corps et j’amorce le premier pas. Premier pas hésitant, équilibre précaire, lenteur du mouvement puis dès que je ferme les yeux se présente un souvenir d’une rencontre primordiale dans ma vie. J’observe ce moment. J’en remarque l’évidence. Le deuxième pas est un peu plus assuré, et je fais le parallèle entre cette assurance et l’évolution de ce lien très fort. Il gagne en assurance, en confiance. Puis arrive le troisième pas et je vois l’entièreté de la relation avec tout ce qui la construite et j’ai l’impression d’en tirer beaucoup de force. La valeur qui s’inscrit dans mon être et que je visualise ensuite entre mes mains est la force. Quand je monte mes mains j’ai l’impression que mon corps inscrit ce mot sur chacune de mes cellules, puis le mot se gorge de l’énergie de l’univers et en redescendant j’ai la sensation d’avoir les mains chaudes, lourdes, et derrière mes paupières c’est une explosion de couleurs. Puis j’entame ma marche de retour : des larmes arrivent derrière mes paupières. Elles ne coulent pas mais en même temps j’ai un grand sourire. Mes pas sont plus grands, plus allongés et plus légers aussi. J’ai conscience d’être emplie de force et de reconnaissance. Et quand vient le moment de réfléchir à ce que l’on voudrait laisser en héritage : je voudrais que l’on se souvienne de moi comme ayant la capacité de persévérer pour mieux vivre ma vie et pour mieux exister. Et je prends conscience que cela a commencé.
    A nouveau merci Patricia. Hors phénodescription : les pas de retour m’ont aussi évoqué la fin prochaine de la formation et l’impression que cette pratique était la dernière de notre chemin avec vous. Cependant, Ils étaient effectués avec confiance. Mille mercis à vous.
    PS : Où dois-je vous envoyer la phénodescription refaite du Module 3 Pratique 3 ?

    1. Patricia
      Patricia

      Bonjour Barbara, vous pouvez envoyer la pratique à Clémence et elle me l’a fera suivre.
      Et oui, la formation arrive à sa fin et en même temps il y a des passages éphémères qui marquent 😉.
      Et puis qui sait, nous nous retrouverons peut être lors d’une autre formation. Belle fin de formation.

  9. Charline BOSC DEBARRE

    La marche, le mouvement, provoque en moi une vague de chaleur. prise de conscience de mon pouvoir d’agir, de ma capacité à avancer. Sans m’en rendre compte, j’avance toujours. La lourdeur des premiers pas, mais la mécanique une fois lancée me fait avancer.
    Je suis là, je suis en vie. Je sais où je vais mais je me laisse découvrir le chemin.

    1. Patricia
      Patricia

      Re bonsoir CHarline,

      Cette pratique est LA pratique clé de la formation et demande une phénodescription plus élaborée. A nouveau, je vous invite à refaire la séance et la phéno.

  10. Laëtitia RIBEYRON

    Je me suis sentie posée dans ma posture debout bien présente et là simplement.
    Au furs et à mesure des pas confiance, sourire, je ressens de la chaleur au niveau du cœur. Mes pieds posés et qui marquent à chaque pas le sol.
    Les valeur Amour, nature, don de soi.
    Ce que je souhaite transmettre respect de soi, des autres, liberté, nature, amour.
    Sur chaque activation j’ai ressenti mes épaules et mes bras très lourds et légèreté dans le reste du corps.
    Merci

  11. JULIE TIOUKA

    Beaucoup de manifestations corporelles en posture debout.
    Mes pieds qui fourmillent au départ, puis mes épaules et mes bras me semblent lourds.

    Entre chaque pas j’ai la sensation d’un déséquilibre. Comme un mélange de lourdeur et de légèreté au plus profond de moi.
    Petit à petit je retrouve la stabilité de plus en plus forte à chaque nouveau pas.

    Juste avant le troisième pas, je ressens un besoin impérieux de bouger, de ne pas rester figée.
    Alors je balance légèrement mon corps.
    La valeur qui vient à moi c’est la liberté et c’est librement que j’adapte mes gestes à ce dont j’ai besoin. Je prends la liberté de faire ce qui est bon pour moi.

    L’image de mon être aimé se dessine devant moi peu à peu. Il me sourit en silence.
    Ce qui me donne un fort sentiment de confiance.
    “En avant !” me crie mon corps.

    En ouvrant les yeux je me sens prête à continuer mon chemin !

  12. Muriel

    Je prends conscience de mes points d’appui, je perçois une sensation de solidité. Je ressens une légère douleur à la tête qui s’estompe au fur et à mesure que je prends conscience des autres parties de mon corps. Mes épaules s’abaissent, mes bras sont pesants et mes mains chaudes, ma cage thoracique se relâche et les mouvements de respiration gagnent en souplesse puis je prends conscience à ma colonne vertébrale que je perçois jusqu’au coccyx, cet axe me fait l’effet d’un pilier, solide.

    Avec le SDN, ma cage thoracique se détend encore un peu plus, je perçois plus d’espace comme si elle s’agrandissait dans la largeur, je respire mieux. Je baille beaucoup. Je sens que l’énergie circule dans tout mon corps, ça fait comme de légères vibrations à l’intérieur.

    Avec l’harmonisation vitale, je sens mon corps plein, sensation de densité.

    Je passe en position debout, je pèse sur mes pieds, je m’enracine. J’ajuste la position de mes épaules que je sentais légèrement avancées.

    Et je choisis de rencontrer Christel pour pouvoir lui dire tout ce que je n’ai pas pu lui dire, son départ a été si soudain. Sur le premier pas, je suis instable, tout comme je tâtonne au début de la relation, j’ai besoin de temps pour apprivoiser. Puis je revis les moments forts, je suis émue, j’ai envie de la prendre dans mes bras. Je lui dis que je l’aime, qu’elle me manque, je lui demande pardon aussi et j’accueille ses paroles de réconfort. Des larmes montent, je sens ma gorge un peu serrée et beaucoup d’amour, de la chaleur dans la poitrine.

    J’ai laissé la valeur de l’amour s’exprimer en moi, j’ai l’impression que ma poitrine se dilate. Je me sens bien stable sur le chemin du retour.

    Merci

  13. Cécile S

    Une détente s’installe rapidement dans mon corps avec beaucoup de baillements. Je ressens bien ma verticalité en position de debout et chaque pas me procure une sensation de légèreté, une sensation de perdre l’équilibre mais celui-ci revient très rapidement. Je me connecte à la générosité et je sens celle_ci se propager dans tout mon corps.
    A la fin de la marche, j’ai ressenti de la chaleur dans ma poitrine et beaucoup d’apaisement.
    Merci pour cette séance.