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Pratique 2 du module 4 deuil : Sophro Correction Mnésique – Quand j’ai encore à te dire

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208 réponses à “Pratique 2 du module 4 deuil : Sophro Correction Mnésique – Quand j’ai encore à te dire”

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  1. Régine REGINE

    13 Sept 2020, J’ai ressenti un gros ancrage dès le début de la SBV et, les plantes des pieds s’arrondir à l’évocation du cœur de la terre. C’est la 1ère fois que je ressens mes côtes flottantes s’abaisser autant sous mes mains, une sensation d’amplitude de respiration très développée. LA SDN, mains croisées à la base du crane m’a procurée une belle détente, surtout au niveau des 2 premiers système, la position de tête supportée et coudes écartés m’a ouvert encore davantage les côtes et j’ai senti comme une fumée noire quittée mon front. J’ai senti l’énergie me pénétrée pendant l’exercice de la verticalité, une grosse chaleur qui s’est ensuite diffusée dans tout mon corps lorsque je me suis assise en position 3ème degré. J’ai ressenti mon épaule et mon bras droit complètement s’affaisser, devenir tout mou pendant de desserrement de la ceinture épaules, un déséquilibre entre les deux côtés.l Le son YAM, une résonance profonde dans mon thorax sur le son Mmmm, j’avais envie de la poursuivre plus longtemps encore. SCMn : à l’occasion de l’anniversaire de mariage des 50 ans de mes grands-parents, je me sens mal à l’aise, je suis une petite fille de 7-8 ans, je ne comprends pas très bien ce qu’il se passe. Ma mère est furax et je lui en veux de gâcher l’ambiance. La place à côté de ma grand-mère est vide, car mon grand-père Jean-Baptiste s’est fait amputer d’une jambe et est hospitalisé. Ma mère continue à maugréer quand elle voit le photographe du journal local prendre une photo de la grand-mère avec le siège vide à côté d’elle ; elle trouve ça indécent. Je la déteste à cet instant, elle trouble le caractère solennel du moment. Je boue à l’intérieur de moi, je vois mon père gêné, et j’ai de la peine pour lui. IRTER du visage ,Je n’ai pas cherché d’objet ou de lieu d’apaisement,mais j’ai imaginé ma mère souriante, belle, (ma mère qui est décédée il y a 20 ans). A l’évocation de la scène, je me suis vue grande,de taille plus grande que les personnes présentes, rassemblant la famille autour de moi, leur demandant de communiquer, de s’expliquer. Extrêmement bienveillante avec ma mère, à qui je disais que je l’aimais, que je la comprenais,elle est heureuse, je négocie avec la famille pour qu’on aille à l’hôpital faire la photo avec le grand-père. Je berce la petite fille que j’étais, je la console et je lui explique que maman n’est pas méchante, elle dit ce qu’elle ressent. Je dis à maman, qu’aujourd’hui, nous serions certainement copines.On se sourit. Après cette séance, je pleure, je libère mes émotions enfouies et me sens très heureuse d’avoir renouée avec ma mère. Merci beaucoup ! Maman change enfin de visage quand je pense à elle, elle est éclatante de beauté et de joie. Je prends conscience que je l’appelle Maman, et plus “l’autre”. ” la râleuse” ou d’autres noms d’oiseaux.

  2. Séverine Roussel
    Séverine Roussel

    Gros inconfort au niveau de l’ouverture des épaules. Puis je me suis installée dans cette situation douloureuse pour moi dans laquelle je me suis apportée beaucoup de douceur, d’amour. Accompagnée tout au long de la séance par une douce lumière intérieure, me reliant de plus en plus à moi-même. Les séances en mouvements sont de plus en plus agréables et me permettent d’être plus à l’écoute de moi-même.

  3. Laurence B
    Laurence B

    La séance précédente m’a permis de penser à la situation du deuil de ma grand-mère que je n’ai pourtant pas connu hors du ventre de ma mère. J’ai pris conscience que son absence vibrait en moi comme un sentiment de trahison, comme un “je croyais qu’elle serait là avec moi mais elle n’y est pas !”. Un peu une sensation de “si j’avais su, je ne serais pas venu”. De chaudes larmes coulaient, j’avais envie de hurler (bouche ouverte sans un son). Je me suis prise bébé dans les bras, m’embrassant sur le front et me rassurant. Puis je me suis connectée à cette être qui aurait dû être ma grand-mère, front à front. Apaisement. Je l’ai remerciée comme si elle m’avait aidé à franchir un pas. Je l’ai laissé me bercer, moi adulte. Sentiment de gratitude.

  4. BESENVAL LAETITIA

    Je me sens comme portée, comme si je revenais de loin…mes pieds dès le départ étaient bien ancrés, moment agréable, et le son Yam m’a permis de sentir mon inspire
    et respire… j’étais apaisée et calme, pas de tensions,
    et je revoyais ma tante, là près de moi, c’était de bons moments, pour lui au revoir et revivre des belles émotions, merci.

  5. Christine Choby

    Bonjour,
    J’ai senti un poids lourd sur mes épaules et libération lorsque j’ai étiré mon corps.
    Un souvenir d’enfance à Noel est venu à moi lors d’un repas en famille, j’ai sauté dans les bras de ma grand-mère.
    A la fin de la séance, la nostalgie et le manque de ne plus la voir reste en moi.
    Durant cette séance, j’ai souvent été déconnecté de votre voix. Je restais figer sur le souvenir et suis restée avec ma grand-mère dans sa cuisine blottie contre elle.
    Je pense refaire cette séance un peu plus tard.

  6. isabelle galpin

    Beaucoup de retenu dans l’évocation du son YAm. Besoin de poser mes mains sur mes hanches pour faire le mouvement lors des 3 ceintures. Lors de l’évocation, la tristesse est là et je m’autorise enfin à ressentir cette émotion, ce besoin de réconfort. la culpabilité s’estompe un peu au fil de la séance , je prends conscience que je ne lui ai jamais dit au revoir ….

  7. Nathalie ECHARD

    Beaucoup de bâillements. le son Yam sonne dans ma cage thoracique avec un côté sacré. Les 3 ceintures : sensation de déverrouillage intense, à la fin perception d’espace d’ouverture dans mes articulations ça circule.
    De nouveau cette difficulté liée à l’absence visuelle (voir le mouvement,préalablement ou pendant la séance) : comment serrer les hanches vers le centre ? du coup je cherche, serre les fessiers, les abdos, le pubis, un peu tout et impression de ne pas y arriver (je touche mes hanches pour essayer de sentir si elles se serrent vers le centre).
    Revisite du passé : plusieurs morceaux de situations se superposent avec un fil conducteur la libération de ma parole j’ose enfin demander. c’est compliqué. je n’aborde pas la réponse de cet autre en face (toujours le même évidemment) c’est tellement grand déjà d’oser lui parler.
    Je me sens ok par rapport à mon enfant intérieur, nous sommes 2 et 1 en même temps. Elle a longtemps cru être seule, je lui dit qu’elle n’a jamais été seule en fait et que ce n’est pas de sa faute. Nous accueillons ensemble dans un sentiment de paix.

  8. Fabienne

    Très forte sensation d’enracinement en position debout. A chaque expiration, je sentais mon corps plus lourd, je me sentis plus stable.
    j’ai ressenti un immense bien être avec le son YAM la première fois, le son vibrait juste au niveau des côtes puis la 2ème fois, je l’ai senti descendre dans mon ventre, sensation très très agréable, comme la diffusion d’une baume. A partir de ce moment, la couleur jaune m’est apparu dernière mes yeux fermer avec une bonne chaleur dans mon corps.
    Dans la position du 3ème degré, que je préfère ( mon dos est mieux positionné), j’ai ouvert, fermé mes épaules, sans trop de ressentis et en prenant conscience que je n’ai pas trop bien compris comment pratiquer ce mouvement, alors je continue à ma façon mais à la fin des “ceintures”, je sentais ma cage thoracique plus en mouvement en visualisant mes côtes flottantes flotter, plus souples.
    Puis, une période de ma vie bien enfouie m’est apparue, des pardons, de la bienveillance envers moi.
    Je me sens comme libérer d’être ici et maintenant plus en harmonie.
    Je vais la refaire très vite .
    Merci.

  9. sophie garcia-lopez

    Ancrage fort et bien présent.
    La suite se passe doucement, la situation me bouleverse, ce l’est pas encore réglé, c’est une évidence.
    J’essaye de me détendre, de m’ouvrir plus encore, l’étau de la gorge se manifeste encore.
    Mes ceintures se desserrent, sans doute pas complètement, je le sens bien.
    Je suis mal à l’aise avec la situation qui doit venir. J’ai tant à dire, tant à faire.
    Le lieu me dérange, nous sommes toutes les deux avec nos décisions douloureuses.
    Mes épaules se contractent, ma gorge me fait mal.
    Ma respiration me calme, mon lieu de beauté ne parvient pas à me rassurer complètement.
    Je suis bloquée, ce moment ne pouvait pas être vécu autrement. “Je t’aime”,”fort”.
    Je revois le jour, le lieu, nos échanges si particuliers, à base de regards, je me dissous. Je me vois, je ne regrette rien, je n’ai rien pu faire, dire de plus.
    Je suis comme je suis, plus forte aujourd’hui, plus calme, plus apaisée, j’intègre.

    Une séance bouleversante.

  10. Annie Cacheleux

    Durant la partie debout, j’ai ressenti un très bon enracinement, puis beaucoup de chaleur,
    Assis le “désserrement “des ceintures m’a apporté une grande ouverture au niveau des côtes flottantes.
    Le fait de penser à la situation difficile m’a permis de mieux la comprendre et la vivre sous un autre angle, avec de la distance et plus de compréhension
    J’ai pu laisser partir la personne en paix.
    Ensuite j’ai eu un petit temps d’absence, peut -être étais-je au fond de moi-même?
    Je me sens bien , Merci

  11. Sophie LAURENT
    Sophie LAURENT

    Très peu de sensations au début de séance sauf quand les bras levés sont grands ouverts et que j’ai la sensation d’un déferlement d’énergie et de lumière et mes mains qui en portent tracent viennent comme “chauffer” mon ventre qui vibre.
    Les trois ceintures, je ne sais pas trop comment faire, je m’applique comme la bonne élève que j’étais mais pas investie.
    Le moment du passé qui revient n’est pas celui que j’avais choisi avant la séance… c’est une situation qui me fait honte, je me suis comportée d’une façon cruelle et j’ai témoigné d’un immense manque d’attention à l’autre . Je revois ma chambre d’ado,.. le rouge me monte aux joues, je chauffe littéralement. Beaucoup beaucoup de mal à ne pas me juger, à ne pas continuer à men vouloir. C’est en portant mon attention sur l’autre que je ressens à quel point pour lui la situation appartient complètement au passé, je sais qu’il m’a pardonnée (il est mort des années après mais nous n’en avons jamais reparlé). Je me retourne vers le moi d’alors et je me regarde avec ses yeux à lui, d’aujourd’hui, je me donne la possibilité de fluidifier ce souvenir et de m’alléger.

  12. Paulette Daubie

    Encore une séance qui remue, qui brasse intensément. Rien qu’en choisissant la situation les larmes montaient déjà.
    Cependant la séance a été bénéfique J ai découvert l’activation des 3 ceintures et la libération des tensions qui m’ont amené un bien être du dos, un brassage abdominale avec la ceinture des hanches et la sensation de mon thorax qui s’élargissait.
    Dans la situation choisie je suis passée de la culpabilité à la tristesse et ensuite avec la Sophro Correction Mnésique je suis passée de la douceur à l’amour et pouvoir dire “Pardonne moi je n’aime pas ce que je fais mais je ne peux pas faire autrement”
    Le souvenir était très présent jusqu’à ressentir les odeurs l le toucher imprégner aussi du contact visuel et de l’expression du regard …..
    C’était apaisant. et bouleversant.

    De pouvoir comprendre pourquoi je n’ai pas eu suffisamment de courage ou de caractère pour m’opposer à un comportement égoïste me fait prendre la mesure de la femme , de” l’être” que j’étais à ce moment là de ma vie. Pouvoir la rencontrer lui parler m’a donner de la force . C’est comme si je récupérai une “part de moi” qui était quelque part en souffrance.

    Ce travail avait été fait en Maieusthésie et la sophrologie le complète en vivance corporelle.
    Merci

  13. CAROLE COMPASSI

    Quelle séance! elle remue, intensité garantie pour moi. je commence la séance avec un peu d’appréhension,

    Dans la technique des 3 ceintures en IRTER, je ressens des picotements, de la lourdeur, de la chaleur, l’impression d’avoir la taille et le sternum serrés, et l’existence de mes côtes flottantes.
    la seule évocation de la situation difficile me donne la nausée, et je revis ce moment difficile avec l’intensité du vécu, la crispation et la douleur du corps, les sons, beaucoup d’amertume, de ressentiments, de larmes t, c’est même douloureux dans mon corps, mais je sens que cela est nécessaire.
    Moment secure et respiration apaisent et je peux venir à la rencontre de mon enfant intérieur, la laisser s’exprimer, réparation, pardon, amour encore plus grand pour mon père décédé, pour moi aussi, je me sens de plus en plus large, de plus en plus dans mon corps et sa verticalité, de plus en plus en cohérence avec moi même.
    J’aurais aimé que ce temps dure plus longtemps. Je reviens de cette séance grandis, réparée.

    merci pour cette séance

  14. Sophie Fusat

    Wahou !!! Séance très intense, j’ai sentie des larmes couler…. Peut être celles qui ne s’étaient pas exprimées il y a 20 ans par peur de déranger. Débout je suis plutôt bien ancrée au sol. En fait, impression d’avoir complètement zappé le début de la séance. Je me souviens à partir du moment où je me revoit gamine jouant chez une amie en toute insouciance et culpabilité d’être ici et de ce fait louper le passage de mon grand frère chez nous… Je crois que j’ai enfin admis que je ne pouvais pas savoir, comment aurais je pu savoir que se jouer chez moi un dernier au revoir…. Pardonner à cette enfant son absence à ce moment precis…. Moment très fort en émotion. Ce moment loupé qui me bouffe depuis plus de 20 ans vient peut être, enfin, d’être accepté par l’enfant que j’étais et la femme que je suis devenue. Les IRTER m’ont fait reprendre pieds et contact peu à peu avec mon corps tout entier que j’ai sentie vivant comme jamais. Merci pour ça !

  15. Sabine M.
    Sabine M.

    Voici ma phénodescription:
    Debout, sur mes deux pieds, je me sens ancrée et dans ma verticalité, toute étant libre de mes mouvements, L’image des racines me ramène à une sensation d’ancrage accrue mêlée de souplesse dans la brise. Une légère oscillation d’avant en arrière s’installe en même temps que ma respiration dans mon ventre. Je me sens stable et présente à ce qui est là. La mise en tension puis le relâchement de chaque zone de mon corps, l’une après l’autre, éveille ma conscience à leurs forme, état et présence respectives, tout en me faisant bâiller. La détente s’installe avec à la fois des sensations de douce chaleur et de fraîcheur, selon les zones explorées. J’apprécie beaucoup l’étape de libération des tensions qui me donne la sensation de m’ouvrir, surtout au niveau du thorax et de la zone du cœur, et de me déployer. Je me sens calme et tranquille. Au moment d’accueillir une situation du passé, c’est d’abord un grand blanc, un grand vide, rien ne me vient et je dois faire un effort pour ramener à mon esprit la personne aimée et disparue avant de voir surgir une situation vécue. Deux me viennent à l’esprit et la deuxième l’emporte : des mots en patois que mon grand-père maternels me disait régulièrement, adolescente, quand je faisais le dîner ou quelque chose pour la maison, pendant les vacances…. A maridadere, la drole ! (Bonne à marier, la fille !) Paroles qui me surprenaient à chaque fois et qui avaient le don de franchement m’énerver, même si je n’ai jamais osée lui dire le fond de ma pensée (penchants féministes), à cette époque-là… Il m’est assez facile d’imaginer la scène/le dialogue que j’aurais pu m’autoriser à l’époque, sans jamais oser le faire (trop de timidité, trop de repli sur moi) : c’est plutôt agréable, même si une zone de mon esprit me souffle que ce n’est pas très réaliste et que cela n’aurait servi probablement à rien… Une croyance sur le trop grand écart de génération ? Peut-être: nous avions quand même 64 ans d’écart… Me visualiser moi adulte accompagnant et réconfortant le moi adolescente, me fait beaucoup de bien et me fait prendre conscience de tout le chemin parcouru depuis, du pardon réalisé et l’apaisement dans lequel je suis aujourd’hui vis-à-vis de ce souvenir-là. J’éprouve même un instant de gratitude car ces moments ont participé à construire la personne que je suis aujourd’hui. Je termine la séance tranquille et en paix.
    Le moment le plus positif : la sensation d’ouverture de ma zone du thorax, dans la phase de libération des tensions
    L’instant le plus positif: l’instant de gratitude
    En quoi il est positif ? : il est positif dans le sens où il me donne à voir que je suis consciente du chemin parcouru, que ces moments (répétés ou similaires à ce souvenir), même désagréables, ont participé à mon devenir et que j’aime assez la personne que je suis aujourd’hui.

    Merci pour cette pratique révélatrice.
    Bien à vous.
    Sabine

  16. Patricia

    Je me sens calme, posée, bien stable, ancrée dans ma verticalité. L’impression d’être très présente est agréable. J’apprécie également la vibration dans le corps ainsi que les petites vagues de chaleur qui me parcourent. Cette impression de calme se dissipe légèrement au moment de desserrer les trois ceintures. Je me retrouve dans mes pensées à me demander si mes mouvements sont corrects. J’accepte ces petits nuages et revient dans la séance,
    La situation que j’ai choisie et revisitée, le moment de dire au revoir quand je ne savais pas que ça serait la dernière fois, est fort. Très vite, j’intègre que le au revoir était juste et le dernier mot au téléphone me revient “I love you”. Je sens que c’était juste, tout s’est fait comme cela se devait. Je me sens apaisée.

  17. Nathalie
    Nathalie

    Durant toute la séance, je suis à la fois si présente dans mon corps, dans toutes les sensations avec ce sentiment profond d’habiter mon corps, de ne fait qu’un avec lui et en même temps je suis aussi et c‘est une fusion le tout qui me regarde, qui m’enveloppe, m’aime de tout son amour et sa bienveillance. Je ressens cette unicité profonde, cette vibration unique que je suis et, ce point focal fusionné au tout. Je ressens souvent être Une, reliée au Tout mais là c’est un peu différent, je me sens dans mon unicité profonde, essentielle et je me sens être le tout. Je ne suis pas que reliée au tout je suis le Tout. Au-delà des vivances extraordinaires que j’ai vécu avec ma maman lors de ces derniers jours, cette vivance marque la fin d’une ère et le début d’une nouvelle, comme s’il n’y avait plus aucun point de retour, comme si j’avais atteint le point de non retour. Je suis channel et je ne peux plus faire comme si cela n’était pas le cas. Je suis encore capable de guider une pratique mais plus de vivre une pratique de sophrologie normalement. Un micromouvement de centration intérieure et je ne maitrise plus rien. Je ne sais pas comment je vais pouvoir gérer tout cela car précisément je ne maitrise plus rien. Je suis en train de mourir à moi-même et je ne peux plus rien faire pour faire marche arrière. Je meurs et me vois mourir, me dissoudre, disparaître. C’est la fin d’un cycle, d’une étape de vie et je ne sais comment pourra être la suite.

  18. Doris LANG

    Séance très agréable. Ancrage est rassurant pour moi, avec toujours cette sensation d’élargissement de l’ensemble de mon corps et d’énergie verticale qui me traverse. Le son YAM fait vibrer doucement mon corps, mes cellules et semble remplir chaque espace en moi. Le souvenir d’enfance était teintée de joie et de complicité, d’attention envers moi aussi. Un bienfait pour mon cœur. Très beau. Merci !

  19. Florence Cohen

    Un moment juste: celui où enfin j’ai pu faire la partie de la séance debout, debout et commencer à déployer ma verticalité.
    Assise, lors de la rencontre , des larmes sont venues , je les ai laissées couler, le sourire à ce moment là était un peu blafard puis je me sui sentie mieux dans mon endroit sécure accompagnée de moi-même, je me suis nourrie de cet endroit avec l’enfant, la femme avant et la femme maintenant: un lien ininterrompu qui nous a forgé ensemble .
    J’ai vécu un moment d’humilité à mon égard car en effet j’ai fait du mieux que je pouvais .

  20. laurence leroy

    Moment de réconciliation avec moi même à la rencontre des parties intérieures qui auraient eu besoin d’un dernier contact tactile avec la personne décédée. Je reviens faire symboliquement un massage des mains, je reviens aussi me pardonner pour avoir fait du mieux que je pouvais. Je me sens allégée et en même temps solide, bien installée dans mon souffle. Une circulation de la douceur pour réconcilier les parties de moi vulnérables. Un grand merci.