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186 réponses à “Pratique 1 du module 6 : Rétrospective de mes deuils personnels”
Première partie très apaisée beaucoup de douceur.
Titi 11 ans leucémie petit cousin qui tenait ma robe de mariée.
Olivier 24 ans accident de voiture ami très proche.
Mon arrière grand-mère Jeanne à qui je ressemblais beaucoup 92 ans.
Beaucoup de douceur, quelque chose d’apaisé, je suis presque surprise de cet apaisement
J’observe mon corps, pas de tension, respiration calme…Wow!
2e partie je revois mon cheval allongé dans le pré.
Les émotions remontent d’un coup, la culpabilité de ne pas avoir pu soulager ses douleurs, la culpabilité de l’avoir fait piquer…
J’ai une boule à la gorge qui me fait mal (sur la gauche) et qui prend beaucoup de place.
Les larmes coulent, la culpabilité est bien là.
Le mot qui me vient c’est “pardon” mais aucun lien avec les premiers décès.
Ce mot “pardon” est très présent, puis je m’efforce de faire le lien avec les autres décès et alors un “Merci”arrive.
Je pense que je vais recommencer les module pour retravailler le deuil de mon cheval.
Merci pour cette mise en lumière.deux deuils vécus différemment. Je suis en paix maintenant. J’ai intégré leur mort, je me suis laissée transformée après des années de refus. Des années à vivre cette épreuve comme une punition.
Je ne savais pas qu’on pouvait s’en remettre, ni comment ce qui m’a causé un sentiment de désespoir.
C’est ce que je retiens comme essentiel : nous avons la capacité de nous en remettre et de vivre la relation autrement, pourvu que nous acceptions ce processus de transformation.
MerciDebout, mon corps est aujourd’hui tout à fait détendu . Il se met automatiquement en mouvement avec un très léger balancier d’avant en arrière. Mon corps me berce et le fera jusqu’à l’étirement où il se stabilisera.
Mon interprétation de la douceur est un ours en peluche blanc, un ours qu’on m’avait offert enfant et que je n’ai plus depuis longtemps. Je n’y avais jamais repensé et aujourd’hui il me semble parfait pour la séance. Je le sens avec tous mes sens comme s’il était présent ( douceur de la fourrure, odeur, détail ). Je le caresse et le porte à mon coeur.
Puis je commence la rétrospective de mes deuils . Le 1er qui vient est encore complètement inattendu : mon lapin nain blanc . Je ne comprends pas sa présence ayant vécu d’autres deuils dans mon enfance bien plus marquants. Je ressens mon plexus qui se serre et je vois ce lapin qui est tombé malade ( il se mettait à tourner en rond ) . Je le vois dans sa cage et cette phrase :” il ne faut pas s’enfermer dans une cage “. Voilà donc la raison de sa présence, ne pas s’enfermer, se couper du monde.
Puis, une fois le message passé, j’accède à la perte de mon père à 5 ans. un père qui ne m’a pas élevé et que je n’ai pas pleuré. Je ressens mon côté gauche beaucoup plus fortement, plus chaud, le droit lui n’est pas très présent.
Malgré tout je me sens bien , calme.
Je prends un temps de pause et accueille le calme
Puis dans la 2 ème partie de ma vie je revois l’enterrement de mon grand père à 17 ans. Mon incapacité à pleurer lors de l’enterrement. je me vois seule au fond de l’église alors que ça n’était sans doute pas le cas. C’est quelques semaines après que les larmes sont venues et ont été quotidienne pendant 2 ans. Le deuil trouve effectivement un chemin et il m’aura fallu plus de 10 ans et un autre décès pour réussir à pleurer.
L’ours en peluche apaise la petite fille blessée et la grande qui manque encore de sécurité.
Belle séance où tout était en place pour trouver du réconfortDouceur, c ‘est de nouveau une plume qui s’invite dans mon esprit, ma conscience. Je suis lovée contre une masse pleine de plume, tiède, des plumes blanches, du duvet blanc, c ‘est tellement chaud, telle un oiseau dans son nid, , émerge cette pensée, je suis dans le ventre de ma mère , c ‘est doux, bon, et cela fait naitre un sentiment profond d’affection, de douceur, d’ Amour. Puis je recontacte cette période de mes 9 ans ou ma grand mère qui m’a quasiment élevé, est décédée.
Nous étions très proche toutes les 2. J’ai perdu une grand mère
, et j’ai retrouvé une mère qui était souvent absente. Nous avons déménagé, et cette grand mère est restée un doux souvenir, puis j’ai revu ce grand père décédé lorsque j avais 4 ans. C ‘est apaisé.Puis la mort de mon père il y a 7 ans. Je revis ces moments dans le Samu, le chemin jusqu’à a l hôpital, un ancrage qui me rend triste a chaque fois que je passe par cette route.
Puis, tous ces moments a l hôpital ou tu es dans le coma, je te parle, longtemps, je partage avec toi des séances de sophrologie, je t aide a mieux respirer, réellement tu respires mieux. je te dis mon amour, je te remercie pour toute cette force qui tu m as transmis, ton amour, ton charisme; Puis tu t’en es allé un soir. Nous sommes au restaurant avec maman et après le dîner, j insiste pour vitre retourner a l hôpital, je sentais. Nous sommes arrivés et quelques minutes après tu es mort dans nos bras.
Quel cadeau tu nous a fait, Merci Puis, 6 mois après, je consulte Christian Vignod, un médium, pour rien de précis, juste poussée par un besoin.
Et, là, entre autres, après plusieurs phrases insistantes qui me dit « votre père me dit qu’il a été conscient jusqu’au bout », j’entends et je comprends que mon père a entendu, toutes mes paroles, les séances de sophrologie, à tout ce que j’ai pu lui dire, tout mon amour.Puis, j ‘ai refusé qu’on te mette dans une chambre froide, c’était juste impossible, je voulais te veiller presque nuit et jour.
Alors, tu es resté dans la petite chapelle, derrière une porte au fond de l’église. Je t’ai veillé, j’ai prié, médité, et j’ai un doux souvenir de ces moments ensemble ou tu étais encore un peu là. Puis à un moment, les méditations, les prières n’avaient plus la même saveur, les sensations était vides, tu étais parti pour de bon, et à ce moment là, l’alarme de l’église s’est déclenchée.
Merci encore pour tout ce que tu m’as apporté, merci de m’avoir fait naitre,
Merci. Il y a eu de la tristesse pendant la séance, mais aussi des sensations de Bonheur vitale dans mon 5 ème système, sensation de Vie. je t’Aime
MerciMa météo du début était tendue
J ai recentré mon corps dans l ici et maintenant par ma respiration douce tel bercement corporel
Chaque partie de mon corps je ne voyais se libérer par le pouvoir de mon souffle et l écho du mot : détente
A l appel de la douceur un plaid de couleur blanc portant une surpiqure blanche d ‘une texture douce d ‘une couleur Lumière apaisante d ‘un visu cocooning d ‘une senteur de Lavande qui m ‘apaise .
Il se positionne de différentes façons en pointe ,en long ,à plat
Pour ma part il se posera sur mes épaules pour m ‘envelopper.
Avec la perception d’ une Lumière soleil à l ‘ intérieur de moi et ce plaid qui l “enveloppePuis le premier souvenir qui fait surface
Ma fille il y a 22 ans….
Je m observe le souvenir est toujours là .
Je suis droite je me vois d ‘en haut tel un scanne je m observe je suis droite , je sens ma gorge tel un silence qui veut dire je t Aime et mes yeux remplit de tendresse je ressens cette Amour de mon cœur qui va et vient de elle à moi
Le temps est passé et elle est toujours bien présente dans mon cœur et le sera à vie et beaucoup plus….
Puis je me vois monter le long d ‘une échelle avec ce plaid sur mes épaules un seau de peinture à la main
Remplir mon corps de couleursPour le deuxième souvenir ma maman
Le plaid une chaleur est toujours présente
Je perçois de la chaleur le long de mes bras et de la chaleur à mon pied gauche
Je perçois les derniers instant de reliance et d ‘échange d Amour
Ce dernier instant sa main dans la mienne.
Pareil nous communiquons différemment en ces derniers instants si compliquée pour maman !
Je perçois et ressens une telle sensation de bien être de douceur de légèreté.
Je suis dans des sphères d extasesCes deux souvenirs je ne pensais pas qu’ ils seraient si apaisants en les revivant.
Tel une aoute d ‘une douceur interne, une légèreté
La résilience me fait écho je suis consciente qu’ ‘elle m a demandé du courage dans un premier temps
Sortir de sa zone de confort dans un second temps
Pour se transformer en plénitude
Je suis remplie de Gratitude MerciMerci Patricia je vais refaire cette séance pour aller plus loin Merci
Assez rapidement, j’ai senti mon corps s’installer dans sa verticalité, et encore plus profondément lorsque je procède à la libération des tensions.
Dans ce même temps, à l’aide de chacune de mes inspirations et expirations, je visualise un arc-en-ciel de couleurs qui me réjouit tant les couleurs sont vives.
Puis, vient l’image d’une plume infiniment douce et délicate qui virevolte.
Je me sens détendue, je me laisse porter et me sens légère comme la plume que je viens de visualiser l’instant plutôt.Lors de la première partie, le souvenir du décès de ma grand-mère maternelle m’arrive. J’étais petite à cette époque là. J’ai l’image d’une femme forte, discrète et douce. Je garde le précieux souvenir de la première fois où j’ai pu voir, toucher la mer avec mes pieds du haut de mes 6 ans et ramasser mes premiers coquillages grâce à elle. Nous étions partis tous les 4 avec ma sœur et mon grand-père.
Je garde d’elle qu’elle avait à cœur de nous faire découvrir beaucoup de choses et vivre des moments heureux avec si peu de moyens.Puis à la seconde moitié, j’ai revu mon père et j’ai senti beaucoup d’amour et de douceur de revoir son visage. J’ai senti les battements de mon cœur cogner plus fort dans ma poitrine, mais j’étais sereine et heureuse de revoir ces derniers moments si forts, si intenses auprès de lui.
J’ai senti que j’étais profondément détendue, dans un état presque proche du sommeil à tel point que le souvenir récent du départ de ma mère, j’ai senti que ma gorge se serrait un peu mais cela ne m’a pas pas vraiment “déstabilisée”, bien que le départ ait été plus brutal.Lors de ces différents voyages, je me suis sentie portée par ce lien d’amour bien que discret et dans la retenue, mais tellement fort.
En cette fin de séance, je ressens de l’apaisement et riche des valeurs reçues par chacun d’eux.
Malgré tout, je pense refaire cette séance à nouveau.Merci Patricia
Bien ancrée et le corps relâché, j’ai visualisé tout d’abord un nuage, tout cotonneux, rose et blanc, je le traversais, mais n’ayant pas de densité, l’image de mon chat est alors apparu, son ronronnement, son poil doux et chaud, les détails de son corps, sa tète la sensation de mes doigts glissants dans sur ses longs poils m’a apporté beaucoup de douceur, de sérénité.
Puis j’ai divisé en 2 ma vie et j’ai fait venir le deuil de mon oncle malade, dont j’étais proche, j’étais sa seule nièce et il n’avait pas d’enfant, il était très drôle et m’a apporté beaucoup, j’avais 20 ans, lui 42 ans, je ressens une certaine sérénité dans mon corps tout en me rappelant toute la colère que j’avais eu à cette époque…. ma mère et moi nous l’avons accompagné dans sa fin de vie, seules … je trouvais ça très injuste à cette époque que mes grands parents ne se soit pas occupé de lui. je revois les obsèques où je suis en colère, je ne comprends pas qu’on puisse venir à un enterrement et ne pas avoir rendu visite à mon oncle pendant ses 9 mois de fin de vie, sachant qu’il était condamné.. je ne le comprends toujours pas mais je suis en paix, je me dis que déjà si jeune j’ai dû être confronté à la mort, la maladie, la difficulté de certains à affronter la mort. Cette période m’a profondément marquée. Puis me vient un autre décès d’un oncle 2 ans plus tard.. je me rends compte qu’à cet age là encore je vis mon deuil intérieurement en trouvant des ressources auprès de quelques amis proches. Je sens rien de particulier dans mon corps, je suis sereine, des souvenirs me reviennent plutôt agréables avec cet autre oncle.Lors de la 2 eme parties de ma vie, ma grand-mère vient à moi, elle est partie à 92 ans, c’était une femme très importante pour moi, très douce, très aimante, ma confidente, j’ai toujours été proche d’elle. J’ai un sourire qui se dessine sur mon visage en pensant à elle, je ressens de la gratitude pour ce qu’elle m’a donné. souvenirs de l’enfance, de l’adolescence, mon refuge.. puis mon fils apparaît et là je ressens les larmes qui montent et me brûlent le nez, les yeux, accélération du rythme cardiaque.. je réussi à me calmer en faisant quelques inspirations et expirations longues, je visualise mon chat ses ronrons qui me consolent et m’ont tant consolé à son départ. Ce chat qui s’est invité chez moi quelques mois avant qu’il parte, qui fait partie de ma vie et a beaucoup apporté à notre famille, à mon autre fils. me vient l’idée qu’elle est très âgée, je crains de la perdre aussi mais j’ai appris que la mort faisait partie de la vie.. qu’il faut profiter des ceux qu’on aime tant qu’ils sont là, profiter pleinement du présent, que le souvenir des êtres chers n’est jamais perdu logés dans nos cœur, que les souvenirs surviennent même des décennies après et que cela peut être doux et apaisé. Pour mon fils c’est encore difficile, car pas dans l’ordre des choses, c’est ma plus grande expérience de la mort, la plus forte, elle me bouscule, me transforme profondément. Elle m’a ouverte à la spiritualité où je trouve de l’apaisement. Depuis son départ je me sens plus connectée à la nature,à quelque chose de plus grand, à l’Amour, l’envie de continuer pour lui, mais aussi pour mon autre fils, mon mari, de vivre et de donner du sens à ma vie, en accompagnant les autres à traverser le chemin de leur deuil.
Ces deuils n’ont pas eu la même intensité, le même cheminement, les émotions traversées étaient différentes.. le temps de cicatrisation n’a pas la même durée, mais en fin de compte je retiens qu’ils m’ont beaucoup appris sur moi, mes valeurs. Et le mot “Amour” va se répéter jusqu’à la fin de la séance qui se termine apaisée.
J’ai vraiment adoré cette séance, mon corps relaché et libéré mentalement je visualise un doux nuage de plume , très doux, que je peux serrer contre moi , il est blanc et léger, je me sens bien dans ce nuage, et je visualise la première partie de ma vie, l’apparition de ma grand mère que j’adirais, je me sens bien , elle est dans mon coeur, dans les étoiles, elle me chuchote toujours des mots doux, je sais qu’elle est là près de moi, qu’elle veille sur moi, je me sens apaisée, en confiance, je la regarde souvent le soir dans les étoiles, elle est éternelle, en moi aussi, des sensations de confiance, de remerciement d’avoir eu une grand mère si gentille, pour la deuxième partie de ma vie je vois mon le père de mon mari, un homme qui avait un grand coeur, je me vois lui caresser la jambe quand il est mort, c’était ma façon de lui dire au revoir, le corps était chaud et je savais qu’il sentirait cette dernière caresse terrestre, il est là lui aussi dans mon coeur, il me protège me guide parfois, je me sens bien , il me chuchote d’ailleurs de me reposer , de prendre la décision que je n’arrive pas à prendre ces derniers temps , le sens de l’existence, profiter des siens de ceux que l(‘on aime profondément, je me sens bien, je sen de la confiance car ces nous nous aimions beaucoup, je le sens éternel, là dans mon coeur et je souris, je leur souris d’avoir été là dans ma vie, merci à la vie à ces douces rencontres, je prends un moment pour remercier la vie et mon chemin de vie toujours centré sur l’amour et la bienveillance.
Je reviens apaisée et aimée, je crois en l’éternité, les gens disparus sont pour moi davantage présent une fois mort. Nous sommes tous reliés dans cet univers de vie de lumière? Dans nos coeurs tout est éternel. Merci la vie, la mort aussi qui nous rappelle notre passage sur terre. Merci à vousJe me reconnecte facilement à ma respiration.
Tranquillement j’allonge mes expirations et rapidement je ressens la tranquillité intérieure s’installer.
J’imagine mon souffle porteur de calme, de détente, et je diffuse cela au fil de mes expirations dans chacune des parties de mon corps.
Le choix des mots employés (“caresse, déploiement”) résonne en moi et accentue le pouvoir relaxant de mon souffle.
J’imagine qu’il vient pousser les tensions (logées notamment au niveau de ma nuque, de mes trapèzes et de mon estomac) à l’extérieur de moi.
Je ressens du bien-être, une libération qui se généralise à l’ensemble de mon corps.Cette libération s’accentue avec la libération des tensions.
Au niveau de la tête j’ai l’impression de faire le vide, de pousser à l’extérieur de ma tête, les pensées parasites.
L’étirement des coudes vers l’arrière lorsque je libère ma cage thoracique relâche jusque dans mes omoplates. Je perçois mon buste plus souple.
J’évacue les dernières tensions résiduelles, je les pousse à l’extérieur de moi et les imagine s’évacuer par mes pieds.Lorsque je m’installe dans ma verticalité, je ressens comme un flux chaud qui traverse mon corps. Je le laisse circuler librement de la tête jusqu’aux pieds. J’ai la sensation qu’il se diffuse dans les moindres recoins de mon corps, jusque dans chaque extrémité et plus profondément au niveau de mes tissus, de mes organes. Je prends pleinement conscience de mon corps vivant intérieurement et extérieurement.
La représentation de la douceur qui s’offre à moi est une plume blanche.
Je l’observe et surtout je la ressens sur ma peau, elle vient se poser sur le dessus de ma main et la frôle comme une caresse délicate.
Agréable sensation de calme. Je me sens posée, confiante.Je m’installe dans ma première période de vie et le souvenir de ma grand-mère décédée s’offre à moi.
Lorsque je regarde ce qu’il se passe en moi, je découvre ma respiration calme, mon corps détendu.
Je me sens apaisée, comme je l’étais il y a quelques minutes avec la plume. Il faut dire que ma grand-mère était très douce et cela me revient, me fait du bien.
Le décès de ma grand-mère m’a appris que la vie ne tenait parfois qu’à un fil, et très jeune, j’ai compris qu’il était essentiel pour moi de profiter de chaque instant. Cette philosophie de vie, m’a toujours suivi.Je m’installe ensuite dans ma deuxième période de vie. J’accueille le souvenir de la perte de mon bébé.
Lorsque je porte mon regard à l’intérieur de moi, je ressens immédiatement une oppression thoracique, mon cœur se serre, ma gorge se noue, et les larmes montent. Ma respiration se fait plus discrète, comme si j’étais tenu en haleine.
Une émotion de tristesse prend sa place en moi.
Je suis au clair avec là où j’en suis du deuil de mon bébé. Je suis encore en chemin, j’essaye de trouver en quoi cet événement a fait sens dans ma vie et en quoi il a été constructif.
Mon bébé m’a fait ressentir l’amour maternel et m’a fait comprendre que je pouvais être une maman.
Il a fait naître en moi ou à réveiller des ressources insoupçonnées, profondes, du courage, une force de vie incroyable.Il est difficile pour moi de réunir ces souvenirs entre eux car la mort de ma grand-mère est dans l’ordre des choses, c’est le cycle de la vie, mais celle de mon bébé n’est pas dans l’ordre des choses. Je me rends compte du sentiment d’injustice qui m’assaille, et que je ne suis pas encore en paix avec cela.
Mais le mot qui me vient peut-être en lien plus particulier avec le deuxième souvenir, et le mot amour.Je laisse venir ma plume, je l’imagine se promener sur chaque partie de mon corps et y apporter beaucoup de douceur.
J’apaise ma respiration, notamment en allongeant mes expirations et je retrouve plus de calme intérieur.Une nouvelle fois merci pour cette séance !
Présente à mon corps, je me tiens debout, solide sur mes pieds.
Je visualise l’air qui entre et sort de mon corps. J’apprécie ce rythme ; rythme de la vie dansante, en mouvement. Je me concentre pour percevoir ce temps suspendu entre deux respirations, pour saisir l’instant où la vie se remet en mouvement, comme « une étincelle de vie qui se rallume sans cesse » comme dit Patricia. Je perçois la détente de mon corps au rythme de mon souffle, je sens le souffle se déployer dans mon ventre comme s’il venait le caresser. Mon corps est déjà plus détendu.
Je ressens une libération forte des tensions au niveau de ma tête, je poursuis au niveau du thorax, j’éprouve une sensation agréable. Mon corps est complètement libéré des tensions.
Installée dans ma verticalité, je perçois mon corps de l’extérieur. Je le vois dans sa totalité, ici dans cette pièce, je l’observe dans sa stabilité, à sa juste place. Puis sa peau, vaguement sa structure interne, mais je perçois sa température. J’ai conscience de mon corps vivant, dans son énergie.
Assise, position dos droit, je laisse revenir le souvenir de mon grand-père maternel. Je me sens bien en présence de son doux souvenir. Je nous revois ensemble, j’ai alors 5ans. Ma respiration est calme. Je revois aussi mon grand-père paternel. Ce sont des deuils personnels avec lesquels je suis aujourd’hui en paix. Je ressens de la chaleur, de la douceur emplir mon corps.
Dans ma deuxième période de vie, c’est le souvenir de ma grand-mère paternel, qui vient à moi. Je sens mon cœur battre plus vite, j’accueille. Néanmoins, je ressens de l’apaisement face à la perte de ma grand-mère. Vient alors à moi, le souvenir plus lointain de sa mère – mon arrière-grand-mère paternel – je suis en leur présence, dans cette ambiance douce et réconfortante, le temps est comme suspendu. Ma respiration est toujours douce et calme. À cet instant, c’est le mot « Présence » qui résonne en moi. L’attention que tous me portaient ou portaient à la vie. Cette présence rassurante et chaleureuse. Ces moments empreints d’affection que nous partagions. Ces liens qui, s’en toujours m’en rendre compte, se tissaient entre nous, dans la tendresse de nos cœurs.
J’accueille la douceur au plus profond de mon être. Je reviens doucement de cette séance, apaisée. Je ressens beaucoup de gratitude pour tout ce que mes êtres chers m’ont apporté. Un immense merci à vous, Patricia.En position debout, au fur et à mesure que je détendais mon corps au rythme d’une expiration plus longue, je baillais après chaque espace libéré. Et je sentais mes pieds qui s’enracinaient davantage encore sur le sol. Après avoir libéré l’ensemble du corps, j’ai pris conscience de toute ma verticalité. Et j’ai accueilli à nouveau un grand bâillement. J’ai senti toute une chaleur qui se diffusait dans mon corps et une lourdeur plus marquante sur mes pieds. En diffusant le bonheur vital dans tout mon corps, je me suis relâchée complètement par de nouveaux bâillements.
En position assise, j’ai accueilli ce bien-être intérieur et continuait de bailler.
En position dynamique, j’ai laissé venir comme représentation de la douceur mon chat que j’aimais profondément. Aramis. Il est grand. Son poil soigneux est doux et long. Et je le revois sur moi, allongé de tout son corps et je le caresse. Je sens tout son poids sur moi, s’abandonnant dans l’instant. Tendre communion où il me regarde et je le regarde. Regard intense d’une douceur infinie. Sensation de profonde détente.De ma vie séparée en deux, d’une durée égale, je vais laisser venir la mort de mon grand-père maternel. C’était la première fois que je “côtoyais” la mort. je suis adolescente et je me revois le veiller sur son lit de mort en le regardant. J’ai une sensation de serrement au coeur qui va se diluer progressivement au rythme de ma respiration. La pensée qui m’est venue est que cet homme ne m’avait jamais manifesté d’amour. J’ai lâché cette tension dans la cage thoracique. Et j’ai senti un relâchement. Ma respiration est devenue calme et apaisée.Puis est apparu mon autre grand-père paternel. Une figure d’un homme solide, robuste, un visage tout en rondeur. Et j’ai senti tout l’amour que je lui portais et tout le respect qu’il me manifestait. J’ai ressenti une sensation d’amour qui m’a envahie tout le coeur. Un sourire s’est esquissé sur mon visage. Je me suis sentie détendue face à ces deux hommes. Et j’ai eu un sentiment de gratitude intérieure.
Le rappel de ma représentation de la douceur a approfondi cette détente. Je me suis sentie calme. J’ai ressenti au plus profond de moi une chaleur diffuse dans tout le corps.
Je vais laisser venir, dans la seconde période de vie, la mort de mon oncle que je considérais comme mon second père. Doux souvenir. Un homme serviable et généreux. Je le revois dans l’action, toujours prêt à aider son prochain. J’ai un sentiment intense de joie au coeur à sa vue. Toutes mes cellules sont en ébullition. Sensation de détente face à cette perte. Ce que je retiens de lui est de donner sans rien attendre en retour.
Puis sont apparus dans ma conscience les autres membres de ma famille qui sont décédés, dont mon père. Je les observe avec détachement. Je me sens apaisée. Ma respiration est calme.Ce qui fait sens dans ma vie, c’est que j’ai pu leur manifester, avant leur départ, tout mon respect et dire à mon père et à mon oncle que je les aimais. Je me sens toujours calme. Ma respiration est douce.
Et le mot qui me vient est “Amour”.
La venue de ma représentation de douceur a approfondi davantage encore une sensation de douce chaleur en moi, avec une sentiment de paix et c’est avec une profonde gratitude et joie au coeur que j’ai quitté ma séance.
Je sens mon corps qui vacille d’avant en arrière. Je sens mes pieds solides sur le sol et ce mouvement de balancement de va et vient. A chaque inspiration et à chaque inspiration je sens mon corps qui s’installe un peu plus dans la détente. Je sens ma tête se libérer de ses pensées parasites. je sens ma nuque se dégager. je sens l’épaisseur de ma cage thoracique. Au fil de la respiration je sens mon corps s’alourdir, les doigts s’engourdir, les genoux fléchir. Je sens tout le poids de mon corps être attiré vers le bas. Je sens une légère chaleur à l’arrière de mon crâne lors de l’expiration tonique des préoccupations. Je sens l’énergie circuler et je peux suivre son mouvement en commençant par la plante des pieds et remonter à l’intérieur des cuisses. une sensation agréable d’électrisation. j’observe cette énergie remontée à l’intérieur de moi. je me sens revenir au milieu de moi, m’intérioriser.
la plume arrive comme symbole de la douceur. je peux en explorer ses formes, sa finesse, la partie centrale que je vois comme une colonne vertébrale. j’explore son toucher et je sens tout mon corps frissonner.A l’évocation du décès de la première partie de vie, la perte de ma grand-mère émerge à la conscience. Je sens que les battements de mon coeur se font plus lourds, je sens du poids dans mon dos et dans ma cage thoracique. L’émotion est une douce tristesse puis de la neutralité. Je ressens de la gratitude pour ce lien qui m’a donné l’envie d’intervenir auprès de la personne âgée. Un autre décès émerge, celui d’un petit garçon polyhandicapé quand j’étais jeune et avec qui j’avais partagé quelques moments récréatifs. Je sens ma nuque et mes bras se raidir. Un sentiment de compassion pour les parents m’envahit. Puis le décès de la grand-mère de mon conjoint apparait à ma conscience. Je sens de la chaleur envahir là encore mon thorax et puis un vent de fraicheur parcourir l’arrière de mon dos, mes épaules. Ce va et vient de fraicheur qui caresse ma peau. Un sentiment de joie pour un moment de partage vécu ensemble et qui m’a permis de vivre pleinement ce qu’était le phénomène de présent. Un immense sentiment de gratitude m’envahit. je sens ma tête se redresser. Inspirer pleinement ce sentiment. je sens mes bras s’agrandit, mon thorax s’ouvrir, accueillant , ouvert à l’autre.
Un sourire se dessine sur mes lèvre.
Personne âgée et présence viennent rythmer ma respiration. Les valeurs de respect et d’accompagnement se présentent à moi. Je me sens contenue et en sécurité quand je laisse venir les sensations de la plume.J’éprouve un sentiment d’harmonie, je sens mon corps qui tremble dans les jambes. J’ai pleinement conscience de ce qui fait sens pour moi, tant au niveau personnel que de la direction professionnelle que je souhaite avoir. je me sens là.
La détente s’installe assez facilement des le début de la séance, sensation de bien-être, de relâchement dans tout mon corps.
La sensation de douceur se matérialise spontanément par un nuage, un gros nuage blanc cotonneux, ou l’on a envie d’aller si plonger , si dorloter.La découpe de mes deux âge se fait de ma petite enfance jusqu’à la fin de mon adolescence , le premier deuil d’un être chère apparait a ma conscience celui de ma grand mère paternelle, deuil qui ne me produit aucun sentiment si ce n’est du calme, tout est calme en moi .
La seconde découpe de mes deux âges début de ma vie d’adulte à maintenant avec, période dans laquelle j’ai été confronter à plusieurs deuils mais seul ceux de mes grands parents maternelle reviennent à ma conscience avec force . Provoquant des sensations désagréable dans la gorge, je sent ma respiration s’accélère. Et a ce moment là mon mental à repris le dessus , beaucoup de pensées parasites qui m’empêchent de vivre la séances . Je décide de sortir de la séance qui devient trop compliquée pour moi, impossible de rester concentrer .
A refaire ultérieurement pour voirLa détente corporelle générale que je ressens lors de la SBV est renforcée par la libération des tensions. L’exercice de la verticalité étire agréablement ma colonne et rend mes appuis plus présents et plus solides.
La représentation de la douceur se matérialise par mon chat, un beau chartreux au regard doré et intense, j’aime le caresser, son poil épais est très doux, son ronronnement apaisant m’apporte du calme, sa présence entraine douceur et réconfort.
Dans le premier temps, j’avais alors 7 ans, j’ai été confrontée pour la première fois à la perte d’un être cher, le frère de mon grand-père avec qui j’avais un lien fort, Je le revois patient, attentif et plus indulgent à mes bêtises d’enfant que ne l’étaient mes parents. Il représentait une parenthèse de liberté. Cette évocation me fait sourire et je suis heureuse de le retrouver, c’est une belle rencontre.
Dans un deuxième temps, c’est le décès de ma mère qui s’invite à ma conscience, moment que j’avais vécu douloureusement, je ressens un peu de tristesse, cela provoque quelques crispations dans ma poitrine comme si mon coeur se serrait un peu, ma respiration devient un peu plus contrainte. L’évocation de la douceur apporte assez rapidement l’apaisement nécessaire et ma respiration redevient plus ample. Cette détente retrouvée me permet de focaliser mes pensées sur tous les bons moments passés ensemble, j’ai plaisir à évoquer certains souvenirs heureux et les traits de mon visage se détendent encore.
Les mots qui me viennent sont attention, amour, protection.
Je suis pleine de gratitude pour ces personnes auprès desquelles j’ai cheminé durant une période plus ou moins longue de ma vie, je les remercie pour avoir chacune à sa manière contribué à faire de moi la personne que je suis aujourd’hui.
A la fin de la séance, je suis sereine, heureuse, mon coeur bat tranquillement, ma respiration est ample, je me sens alignée, stable, le corps unifié comme si chacune de mes cellules étaient remplie de cette même sérénité et joie.La représentation de la douceur était un plaid tout doux comme du coton de couleur mauve, un plaid enveloppant. Je m’enveloppe dedans me sens comme dans un cocon je pose mon visage dessus et je ressens de la douceur.
Dans la première période, le décès d’un ami me vient, je le laisse émerger, je l’accueille et découvre que cela n’éveille aucune tension en moi, je me revois effondrée lors de l’enterrement mais cela ne me fais pas remonter de peine dans l’ici et maintenant . je ressens ensuite son amour et son visage son sourire, et je ressens comme une chaleur au niveau de mon plexus solaire.
Pour la deuxième période, c’est la mort de mes grands parents encore une fois je ne ressens aucune tension ni peine mais plutôt de la douceur de l’amour qu’il me portaient, le fait d’avoir pu leur dire au revoir avant leur départ participe au fait que ce deuil soit apaisé, je nous sens comme dans un
halo de lumière je sens de la chaleur sur ma peau et dans mon cœur. Puis viens le décès de ma grand mère,, ma gorge se noue, mes larmes montent, mon visage se crispe je sens des tensions dans ma mâchoires, je fais une SDN du 1er et 2ème système et je sens un soulagements les muscles de mon visage se détendent et ma gorge se dénoue.
Je m’enveloppe dans mon plaid de douceur je sens son parfum, je ressens de l’apaisement mes épaules redescendent.
Je sens qu’elle est la avec moi à l’intérieur de moi. et je me sens rayonner tout à coup enveloppé dans un bulle d’amour de tendresse. j’ai des picotements au niveau des oreilles comme si elle me chuchotait son amour.
je me sens apaisée et remplie d’amourJ’ai ressenti une très profonde détente corporelle en SB plus profonde qu’à l’accoutumé. Mon image douceur fut la rose/rose; sa forme, le velouté de ses pétales et son parfum d’une infinie délicatesse.J’ai senti ce parfum entrer par mes narine et se répandre dans toutes les parties de mon corps comme un baume effectivement; un baume de douceur enveloppant. J’ai visionné dans la première moitié de ma vie, le départ de mon grand-père paternel (nous étions en vacances et très loin de lui lorsque mes parents ont appris la nouvelle). J’ai retrouvé la tristesse et le chagrin que son départ a suscités et qui se logeaient physiquement au niveau de ma gorge comme un nœud; un nœud parce que je savais que je ne pourrais plus jamais lui parler. Je fus surprise de voir arriver de façon inattendue le décès de mon ex beau-père qui est parti dans d’atroces souffrances physiques. J’ai retrouvé la peur de la morts que j’avais ressentie à l’époque et qui se logeait dans mon ventre. Je me souviens avoir très vécu des nuits d’angoisse (nous le veillions tous dans sa maison). Je me souviens avoir été très marquée par cette souffrance qui se lisait sur le visage et les gémissements de mon beau-père. C’était une personne que j’aimais pour son respect et sa gentilles à mon égard. C’était le premier mourant que je veillais. J’avais 21 ans et lui 54. J’ai aussi ressenti beaucoup d’injustice et une colère envers la vie. Je me souviens également m’être dit que puisque c’était ainsi, nul besoin de faire attention plus que ça à sa santé puisque ça ne servait à rien. J’étais en révolte intérieure.
Dans le seconde moitié de ma vie, j’ai revu mon père et son départ qui m’a été annoncé par téléphone par le personnel de l’hôpital. A défilé ensuite le départ de ma mère (période covid) que je n’ai pu aller voir et enfin celui de mon époux l’an dernier dont on m’a appris le décès alors que je roulais pour me rendre auprès de lui à l’hôpital. Du décès de ma mère, je garde le sentiment amer de n’avoir pas pu lui demander si elle m’avait vraiment aimée. Un sentiment émotionnel bloqué au niveau de la gorge qui se traduit physiquement par un nœud.
Puis m’est venu l’annonce par téléphone du décès de mon époux par le personnel des soins palliatifs alors que j’arrivais à l’hôpital pour me rendre auprès de lui. J’ai hurlé ma douleur lorsque je suis arrivée. Aujourd’hui, lorsque je repense à ce moment, j’ai encore le sentiment de quelque chose d’inachevé. J’aurais aimé être présente au moment où mon époux rendait son dernier souffle. J’aurais tellement aimé lui tenir la main à ce moment précis … Des larmes de regret ont surgi et c’est encore très douloureux pour moi d’en parler actuellement puisqu’il a quitté ce monde il y a seulement 16 mois.
Cette séance m’a amenée à revisiter des deuils auxquels je ne m’attendais pas et qui m’ont davantage marquée que je ne l’imaginais. Je crois même avoir saisi quelques raisons qui font que je n’aime pas les nuits. J’ai aussi constaté que la souffrance physique que j’ai vu chez mon ex beau-père est sûrement à l’origine de mon militantisme pour avoir le choix de mourir dans la dignité, sans souffrir. je n’avais pas fait le rapprochement jusqu’ici.C’est assez impressionnant de faire ce constat et en même temps éclairant.
Et pour terminer, je cois que ce qui relie pour moi tous ces décès que j’ai vu défiler, c’est le sentiment de ne pas avoir été présente au moment précis de grand départ de toutes ces personnes que j’affectionnais chacune pour ce qu’elle représentaient pour moi.
Bien que très émouvante, j’ai trouvé cette séance très instructive sur le rapport que j’ai avec ces différents décès et ce qu’ils ont laissé comme marques porteuses de sens pour moi aujourd’hui.senti de la fatique. un manque de tonus. tensions et fournmillments dans un de mes bras. mais ancrage et grand confort dans la respi, comme une découverte de ce petit moment aprés l’expire et le plaisir de laisser l’élan de l’inspire venir.
savourer apprécier cette inspiration vraiment comme un élan vital.Le gout de la vie. physiquement.
Balayé le décés de mes 4 grand-parents avec chacun leur couleur, un ressenti différent. mais corporellement je ne sens pas de traces douloureuses ” a vif” de ces pertes. la cicatrice est visible mais bien refermée. ce que j’ai ressenti en fait de plus douloureux est la colère vis à vis de celle qui a décidé de différerer l’annonce de la mort de mon grand-père. cette colère toujours là dans mon ventre et dans mes poings. une envie de frapper sur la table.
Puis m’est revenu le souvenir de mon divorce. j’ai pensé au décès de mon père mais c’est mon divorce qui est survenu un peu avant qui a pris toute la place dans un premier temps.
La j’ai senti que la cicatrice n’était pas reformée “normalement”, mais qu’il restait des choses trés lourdes en moi. comme tout un espace de mon ventre encore resseré, hyperdense. comme ces branches d’arbre qui se développenet en trés resséré. la culpabilité, le deuil de l’innocence de mes filles.la culpabilité d’avoir lacéré leur enfance. je me suis interrogée de la culpabilité vis à vis de leur père, mais je n’ai rien trouvé de cecôté. juste la responsabilité du mal que j’ai fait à mes filles.
de
Pui rebalayé le décés de mon père là j’ai senti que la cicatrice était plus fragile, moins bien formée que pour mes grands-parents, mais il m’est revenu la séance récente que j’ai faite sur l’héritage,et l’image de la scène que j’avais vue est revenue. comme un voile de brume qui adoucit, comme un baume sur une ciatrice.revu aussi la perte d’Amandine, cette nièce qui n’a pas vécu. un peu de colère sans objet, la colère de l’absurde de ce décés.
je ne pensais pas que la perte non résolue serait celle de mon divorce.
je pense qu’elle me constitue de façon importante.pensé aussi à un décés pas survenu, et la colère de cette relation impossible.
Merci Patricia pour cette magnifique séance.
Je me sens vivante ! J’accueille ma respiration de manière différente et avec joie, j’accueille des fourmillements dans mes pieds, je sens mon corps présent, ses contours, ma peau apaisée.
Le premier deuil qui m’est venu est celui de mon grand-père paternel, j’ai 7 ou 8 ans. Il est dans une chambre chez mon oncle, c’est la première fois que je vois un mort. Pendant 2 ou 3 jours j’irai le voir plusieurs fois avec mes parents avant l’enterrement. La famille est réunie, je suis heureuse de revoir mes cousines. En revivant ce souvenir, je ressens plutôt des sensations agréables d’apaisement dans mon corps et un sentiment d’appartenance.
Le deuxième deuil est celui de mon parrain , j’ai 22 ans, j’étais très proche de mon parrain, un homme gentil et bon. Il est parti vite, à 50 ans d’un cancer des poumons, l’acceptation de cette mort a été plus longue pour moi. Je me souviens de la douleur de ses enfants, mes coussins, j’ai ressenti des serrements dans le thorax et des picotements dans la gorge, j’ai vite ressenti du calme avec ma sensation de douceur bienvenue.
Ensuite pour le deuxième période de ma vie, il y a eu le deuil de mon grand-père maternel dont j’ai vu le corps plusieurs fois aussi, le deuil de ma grand-mère maternel dont j’étais très proche, le deuil de mon oncle qui s’est suicidé, le deuil de mon amie d’enfance décédée à l’âge de 39 ans et puis de mon amie d’adolescence décédée à l’âge de 49 ans, le deuil de mon beau-père. Pas de sensations désagréables à l’évocation de tous ses souvenirs, finalement et avec joie grâce à cette séance je me rends compte que je suis plutôt en paix avec mes deuils passés.
Les mots/valeurs de fin de séance qui me sont venue sont PARTAGE et LIEN. J’ai beaucoup apprécié cette séance.J’ai ressenti tellement de distance et de détachement que je pense la refaire prochainement; je sais bien que je n’ai pas à analyser mais c’est comme si mon cerveau avait inhibé les chagrins pour ressentir bien-être et légèreté. Je suis partie loin dans ms sensations, tout en étant présente aux propositions. je me sens en apesanteur et suis vraiment surprise de cela. Je vais la refaire prochainement…pour vérifier 🤔
Bonjour Patricia,
Phéno : Je me sens toute légère comme une plume. Mon corps est relaxé comme si je sortais d’un soin du corps. Mon rythme cardiaque bat lentement, régulier et ma fréquence respiratoire suit le mouvement ,elle est lente,fluide et douce. Je me sens baigner dans cette légèreté et je ressens de la fluidité au sommet du crâne.
Cette rencontre avec les deuils passés était comme une balade, je me suis sentie bien,de la chaleur s’est installé progressivement au cours de la séance.
Lors de l’évocation des deuils de ma 1ère période de vie.Je revois la personne, j’accueille ce qui émerge en moi et je découvre qu’il n’eveille en moi aucune tension bien contraire, de la joie de revoir la personne et mon corps s’est allégé, j’ai souris et une nappe de douceur s’est posé sur mon cœur.J’ai ressenti de la chaleur a ce niveau là et de la brillance.
L’évocation de la 2ème période de ma vie, c’est la mort de mon papa qui revient dans mon champs de conscience juste avant la fermeture du cercueil et là une légère oppression au niveau de ma cage thoracique et mon cœur qui serre ,j’accueille donc ce qui vient puis j’observe mon souffle et j’ai ressenti une nappe de douceur et d’amour envelopper mon cœur.De pétales de fleurs blanches et roses m’ont un peu envahi tout mon être.L’odeur des fleurs m’a apaisée, je me suis sentie sereine,et je remercie mon papa devenu mon guide pour m’accompagner sur mon chemin de vie.
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