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Pratique 1 du module 6 : Rétrospective de mes deuils personnels

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186 réponses à “Pratique 1 du module 6 : Rétrospective de mes deuils personnels”

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  1. beatrice Marze-bérard

    Je sens ma verticalité, mon corps petit et ma peau épaisse.Je l’étire le plus possible entre ciel et terre, l’énergie circule, comme un torrent, et la force ce l’eau qui coule me traverse. Je la dirige vers mon dos, mes mains.
    La douceur s’invite avec un voile léger , blanc transparent qui ondule
    La première moitié de ma vie, je me relie à un oncle cher puis à mes deux grands parents.mon abdomen réagit beaucoup par des bruits, avec des torsions intérieures.je sens de petits pétillements dans mes pieds.
    la deuxième partie de ma vie, je me relie à ma mère, puis mon père, puis à une amie chère.Je ressens l’espace de mon rein gauche qui se gonfle, comme beaucoup plus gros.
    C’est un besoin qui apparait, besoin de prendre du temps avec chacun.La mort de toutes ces personnes, je l’ai vécu “en courrant”, besoin de me poser avec chacun, de refaire des séances avec la sophromnésie. Cela me remplit de désir et de joie de pouvoir prendre ce temps
    Le voile de la douceur m’enveloppe et ma respiration est calme , apaisée

  2. Marie-Anne Chevrier Vernier

    1er temps, du calme, la conscience des battements de mon cœur et d’une douleur dans l’épaule gauche.
    2 iem temps, je sens les battements de mon cœur descendre dans mon ventre et encore une différence entre les deux côtés de mon corps, mais qui s’attenue doucement.
    Le mot “enthousiasme” et une pleine conscience de mon schéma corporel, je me sens pleine, entière, comme un bloc de terre et revenir au réel avec la respiration et les mouvements est un effort.
    Merci

  3. michelle vanhooland

    merci pour cette pratique
    Je me suis installée debout et j’ai ressenti une douleur dans chaque plante de pieds, qui n’était pas la même douleur, c’était inconfortable. J’ai observé cette douleur qui m’étonnait. Au pied gauche, il y avait des petits fourmillements et la douleur se situait sous tout le pied mais la douleur était moins forte et moins désagréable que celle qui se situait à droite. je me suis dit qu’il fallait m’en occuper, peut-être me faire des massages.
    La douceur est celle de mon chat: son pelage doux, long, d’une odeur fraîche, agréable. son odeur est étonnante car il sent une odeur neutre de fraîcheur. il sent bon. c’est un pelage lisse, souple, soyeux, il est tellement de chose. Et le bruit est celui du ronronnement que suscite le fait de toucher cette douceur. je mets mon visage sur cette douceur, je frotte mon visage pour ressentir cette douceur sur la peau de mon visage, mes joues, mon menton. Je colle mon oreille sur ce pelage. Je peux soupirer d’aise. respirer, inspirer et expirer en même temps que mon chat et sa douceur, son regard bleu.
    J’ai coupé en deux périodes: période avant mon mari et période avec mon mari. Je me suis connectée à la perte de ma première chienne, être significatif dans mon enfance. Je n’ai pas ressenti d’émotions. J’ai eu deux pensées qui renvoient à deux apprentissages que j’ai faits lors de cette perte: les larmes peuvent couler sans que l’on ne réussisse à les retenir (c’est ce qui m’était arrivé) et la douleur de la perte peut durer longtemps, j’ai rêvé pendant longtemps de ma chienne (3 ans). Je n’ai pas éprouvé de peine au moment de me reconnecter à cette perte. J’ai ensuite retrouvé les pertes de ma grand-mère. J’ai eu l’image du cimetière. L’émotion était neutre. Je comprenais que l’attachement n’est pas le même et que l’on peut pleurer des animaux familiers. Physiquement, je ressentais comme une légère pression au niveau de mes tempes.
    Pour la seconde période, je me suis connectée à la perte de mon mari. J’ai eu l’image des soins palliatifs, au moment de la mort prochaine. Ce moment était un moment extrêmement difficile. Mais là au présent, j’ai pu m’y connecter sans souffrir, sans pleurer. J’ai ressenti mon coeur. Je n’ai pas ressenti les battements s’accélérer, j’ai ressenti les battements de mon coeur. j’ai eu cette phrase, ce titre, qui m’est venu: “de battre mon coeur s’est arrêté”. et le titre d’un livre témoignage: “il est mort celui que j’aime”. je ne me sens pas triste, je peux parler de lui, penser à lui. Toutefois, mon cheminement fait que j’y pense moins, il est là, je le sais et c’est tout. je suis satisfaite de pouvoir y penser sans ressentir toute cette douleur passée, ce chagrin, ce mal être, cette langueur, cette mélancolie. Il m’a fallu du temps, beaucoup de temps.
    A la fin de la séance, je me suis étirée les jambes et les bras tendus devant moi, puis je me suis étirée bras ouverts et j’ai senti mes vertèbres craqués.
    Merci

  4. Julie Humblot

    J’ai peu à peu perçu mon corps s’alléger, se laisser aller à la détente, tout en me renforçant sur mes appuis. Je me suis alors sentie calme, sereine et j’ai perçu une douce chaleur m’envahir.
    La douceur m’est venue comme un gros nuage de coton blanc immaculé et vaporeux. J’ai perçu sa légèreté, sa délicatesse, avec quelque chose de rassurant qui m’a fait ressentir un lâcher prise et beaucoup de bienveillance.
    Dans la première partie de ma vie, j’ai perçu un deuil qui m’avait profondément affecté et j’ai senti mon coeur battre plus rapidement dans ma poitrine. J’ai senti un poids se poser lentement sur mes épaules et ma cage thoracique avec la sensation que celle-ci se rétrécissait. J’ai perçu une tension désagréable de l’avant de mon thorax jusque dans mon dos mais cette tension restait malgré tout très légère comme si elle n’arrivait pas à progresser.
    Tout au long de cette perception, je percevais toujours mon nuage de coton en fond comme un voile, comme un filtre apaisant sur ce souvenir qui venait l’atténuer. Le manque et la tristesse sont toujours présents mais le souvenir est apaisé et n’est plus douloureux.
    Dans la seconde période de ma vie, j’ai à nouveau senti mon coeur battre plus rapidement et j’ai perçu ce chemin moins parcouru sur mes deuils plus récents. J’ai ressenti la tristesse de la perte mais avec beaucoup de douceur, sans aucune sensation d’oppression, sans aucune violence interne, et avec toujours cette sensation d’apaisement et de douleur, de tension, bloquée dans sa progression.
    Les mots qui me sont venus ensuite sont “amour” et “gratitude” pour tout ce qui a été partagé, tout ce qui m’a été transmis, tout ce que j’ai reçu et tout ce qui me reste au fond de mon coeur. La mort est physique mais la vie de mes êtres chers disparus perdure en moi. La vie de ces moments vécus ensemble.
    En fin de séance, j’ai ressenti un grand besoin de m’étirer et j’ai senti de beaux sentiments de paix, d’harmonie et d’acceptation de moi et de ce qui est.
    Merci beaucoup Patricia pour ce moment.

  5. Claudie Lecoq

    Dans cette position verticale, mon corps bien ancré, solide sur ses deux pieds, la douceur est venue à moi par la représentation d’un cerisier du japon.
    Cet arbre qui fleurit au printemps, saison de la transition et de la renaissance. J’admirais sa belle couleur rose et avec tendresse j’enlaçais son tronc avec mes bras. Je me sentais bien en communion avec cet arbre.
    Lors de la 1ère période, j’ai revu mon arrière grand mère. J’avais 8 ans et je me trouvais près d’elle dans sa maison. Je l’écoutais me parler des ancêtres et de la famille. Elle me transmettrait l’histoire de la famille, “la mémoire familiale”.Je la remercie pour ces grands moments magiques et de partage, de complicité et maintenant elle est en moi pour le reste de ma vie.
    Lors de la 2ème période, j’ai revu mes parents décédés depuis plusieurs années. Ils se sont présentés à moi en couple.Ils étaient souriants et d’un signe de la main m’ont dit au revoir. Des larmes coulaient sur mes joues en les regardant partir mais en même temps je me sentais bien.
    En revivant ces deux périodes pendant cette séance, le mot qui résonne en moi est le mot paix,

  6. Stéphanie BLANCHARD

    Une très belle séance pour moi ; certainement la plus apaisante avec cette représentation de la douceur et celle qui m’a fait prendre conscience de tout le chemin parcouru depuis 1 an.
    J’ai ressenti toute la tristesse de la perte de mes êtres chers dans mon ventre et dans mon cœur mais les larmes n’ont pas coulé et j’étais heureuse de retrouver ces visages tant aimés.
    Beaucoup de chaleur et la sensation des pulsations de mon cœur, dans mes mains et dans mon ventre.
    De plus en plus, à travers toutes ces pratiques, je ressens l’énergie de ces êtres disparus dans mon quotidien. Ils sont là, présents pour moi à chaque nouvelle étape de la vie et je les en remercie.

  7. LANGE Véronique

    Séance qui commence avec une grande douceur qui glisse peu à peu dans mon corps, douceur aussi que je perçois avec l’air qui vient caresser les contours de ma peau. Je ressens avec la verticalité une sensation d’être très solide sur mes pieds, avec la présence de mon ossature, bien reliée avec la Terre mère et le ciel, bien à ma place aussi dans le monde, avec l’amour qui m’entoure et mes passions qui m’habitent.
    Plusieurs images de la douceur arrivent, mon chat près de moi que j’entends ronronner…ce soleil qui traverse la fenêtre et qui vient me réchauffer sur mon siège. Puis je reste sur ce dernier moment vécu, parenthèse amoureuse et tendre. Je sens ses doigts sur ma peau caressant mon corps, avec une présence et une tendresse infinie, ses mains voyagent avec une lenteur exquise s’arrêtant sur mes pieds et remontant jusqu’au sommet de ma tête. Il caresse mes cheveux, et ça me procure des frissons dans tout mon corps, j’entrouvre mes yeux, je vois son doux visage, la pénombre de la chambre éclairée par des bougies. Je sens leur odeur mélangée à celle des huiles essentielles. Le temps s’arrête dans cette magie qui remplit tout mon espace intérieur, et particulièrement tout l’espace de mon cœur qui bat calmement dans un océan de douceur qui glisse dans mon bas-ventre.
    Puis la première partie de ma vie, c’est le souvenir de ma sœur qui nous quitte violemment. Les images se succèdent, la déchirure intérieure, ce temps d’angoisse dans l’attente de savoir si la noyade était accidentelle ou si son petit copain l’avait poussée du bateau, la douleur en moi et autour de moi, la perte de l’illusion d’éternité, ma vie douce et légère qui s’envolait et mon bonheur avec. Ma poitrine se ferme, je sens mon corps se figer un peu, mais très vite avec l’aide de mon souffle et l’image de la douceur, je retrouve un grand calme et je ressens beaucoup de paix à l’intérieur de moi et je m’en fais la réflexion. Traversée par cette douceur, je ressens en moi un bonheur qui me bouleverse par son intensité, comme si je m’autorisais enfin à savourer le plaisir, que je m’étais interdit pendant longtemps après la mort de ma sœur. Puis le visage souriant de ma mamie arrive et c’est encore avec beaucoup de calme que je revisite ce moment. C’est comme un voile de douceur qui me submerge avec la vie qui prend tout son sens. Je prends conscience une nouvelle fois de toute cette route chaotique, tout ce travail profond accompli, toutes ces années, tous ces moments de réflexion pour devenir qui je suis aujourd’hui.
    Puis 2ème partie de ma vie, c’est le souvenir de mon papa qui nous a quittés il y a bientôt 4 ans maintenant. Je sens mon cœur qui s’accélère un peu et une vague de tristesse surgir quand je me replonge dans ce souvenir douloureux, mais ce qui s’installe rapidement c’est un calme et un apaisement au plus profond de mon être. Je sens des larmes de douceur qui coulent sur mon visage, oui des larmes d’une extrême douceur. Je repense à cette belle phrase « les larmes sont les pétales du cœur » . Mon petit papa est là en moi, dans mon cœur, comme tous mes autres êtres aimés « perdus » mais pourtant si présents. Ce qu’ils m’ont laissée, c’est leur amour, leur générosité et cette force de vivre joyeuse qui m’habitent aujourd’hui, que je peux transmettre comme un fils conducteur autour de moi. C’est tout cet amour qui me guide à chaque instant, qui me permet de m’aimer aujourd’hui et de prendre soin de moi, dans une conscience chaque jour un peu plus éclairée et lumineuse. Aussi, en me connectant à ma propre humanité, j’ai le sentiment de mieux accueillir celle des autres et de mieux les aimer peut-être aussi. En évoquant ces 2 souvenirs, bien sûr, l’amour est le mot qui me vient en premier, tout cet amour qui existe dans ma vie et qui est pour moi la plus belle richesse au monde, l’amour de tous ceux qui m’entourent encore maintenant mais aussi l’amour de ceux qui ont été là depuis le commencement sur mon chemin de vie, pour partager les joies mais aussi les épreuves. L’amour de la vie aussi, qui a pris un sens plus profond et sacré avec le vécu de mes deuils. Un autre mot me vient celui de la résilience. Tout ce chemin accompli pour m’autoriser aujourd’hui à être pleinement MOI-M’AIME, remplie de gratitude et de joie à être vivante, ce cadeau inestimable que je me suis offert, avec toute l’émergence de mes capacités et surtout avec la mise en place de mes petits rituels sacrés .
    Alors que cette formation se termine, une vague de bonheur m’envahit et je reste là à savourer ce moment magique. Je ressens une grande douceur dans mon cœur, et une immense gratitude pour tout ce que la vie m’offre chaque jour, gratitude aussi pour ces moments vécus d’apprentissage et de vivances intenses lors de cette formation. Les cicatrices de mes deuils sont bien là, mais avec tous ces souvenirs de bonheur et de joie qui remplissent mon cœur et ma conscience et qui vibrent en moi, je sais que je peux les ramener si besoin à chaque instant, que je peux continuer mon chemin de conscience paisible avec cette vie précieuse qui pulse en moi. Merci infiniment Patricia !

  8. Isabelle HEMON
    Isabelle HEMON

    Au début de la séance, je ressens mon corps confortablement installé en position debout. Au fur et mesure de la libérations des tensions, le corps s’allège encore davantage avec une sensation de douceur à l’intérieur comme à l’extérieur. Je ne ressens plus les pieds poser au sol et à la fois conscience de ce corps aligné, entre le ciel et la terre.
    La douceur est représentée par un plaid chaud et doux. Je me blottis dedans.
    Lors de la 1ère période, je vois ma belle-mère sur son lit d’hôpital, le visage apaisée et l’infirmière qui est bienveillante avec nous. Nous sommes tous là et nous accompagnons ma belle-mère dans sa fin de vie. Je me sens sereine et détachée.
    Lors de la 2nde partie, je suis à l’hôpital d’Angers où était hospitalisée ma maman jusqu’à la fin de sa vie. Je suis près d’elle. Nous échangeons sereinement et je lui dit, pardonne-moi, je ne t’en veux plus, je t’aime et tu peux partir en paix. Tu m’a donnée en héritage cette force de vivre. Je me sens sereine, car j’ai pu l’accompagner jusqu’à son dernier souffle.
    Le lien que je fais avec ces 2 moments, c’est la mère. La mère qui prend son enfant dans les bras, qui le berce en douceur.
    Merci pour cette séance qui me permet de mesurer l’importance de dire au revoir à un proche.

  9. Maggie Hantcherian

    La douceur est représentée par la chantilly au dessus d’un chocolat chaud liégeois. La perte de ma grand mère a été douloureuse à l’époque car j’étais très attachée à elle. durant cette séance j’ai ressenti du calme et de la paix. J’ai pu partager ce chocolat liégeois avec elle dans sa cuisine, un moment très agréable. Puis dans la deuxième partie de ma vie, la perte de mon père, j’ai ressenti un léger choc dans ma poitrine, cependant sans avoir a faire de SDN, plutôt de la respiration douce, ce choc n’est pas resté, je me suis concentrée sur ma respiration et je suis restée en confiance et sereine. J’ai pu visiter les autres décès de cette période de ma vie et constater mes attachements différents selon les personnes. Mon corps n’a pas manifesté de choses en particulier. Je suis restée calme et est ressenti du bien être. Le mot de lien que j’ai pu faire entre tous ces décès serait “Attachement” ou bien “Famille”.

  10. sylvie fauconnier

    Dés le début de cette séance je prends conscience des pensées qui sont présentes, à l’aide de ma respiration je m’ancre dans l’ici et maintenant, j’accueille les pensées, je reviens à moi, j’effectue des allers retours, je relâche, j’accepte.Ce début de séance me permet de m’alléger, non pas des deuils passés mais des tensions que je ressens ici et maintenant. Plus détendue, je poursuis la séance, plus présente à moi même et au présent, c’est un nuage qui apparait pour la douceur, une association d’idées se fait en moi, des nounours en guimauve au ventre bien blanc, du coton, je traverse le nuage, perçois sa couleur sa forme, je sens le coton sur ma peau, une pensée me vient, ce nuage est non palpable et pourtant il est là comme la douceur, quelque chose de simple et agréable. je le laisse partir, et ce sont mes premiers deuils qui viennent à moi dans la première partie de ma vie, en premier ma grand mère, le premier deuil, puis mes deux grands pères.Je me sens calme, apaisée, j’essaye de ressentir des signes dans mon corps me montrant encore les traces de mes émotions du moment mais rien ne se passe, ils sont en moi, font partie de ma vie, et ce sont leurs visages qui viennent à moi tout simplement.Pour la deuxième partie de ma vie là encore ce sont des deuils familiaux, mes parents, oncles et tantes, et là aussi le calme est là. Je m’évade dans des souvenirs de moments passés avec eux, aujourd’hui pas d’émotion particulière, j’accueille mes souvenirs, je me sens calme. je fais le constat que j’ai appris à vivre avec les absences , de manière différente, j’ai également appris à accepter mes émotions quand elles refont surfaces, elles s’expriment quelques minutes et me permettent d’avancer finalement. Le fil conducteur de cette séance est pour moi la famille.

  11. STEPHANIE POUPARD

    Une très belle séance avec beaucoup de sensations d’apaisements, des émotions très positives, de la joie de retrouver les êtres chers en les visualisant. Je me sens très sereine et très calme. Dans la 1ère partie de ma vie, me reviennent les souvenirs de 2 êtres chers, ma mamie lorsque j’avais 9 ans (j’avais refusé de participer à ses obsèques car la mort me faisait peur) et ma future belle-maman à l’époque lorsque j’avais 22 ans (suicide). Lorsque je visualise ces 2 êtres chers, je me sens très calme, apaisée, et heureuse de les retrouver. Ce sont uniquement les bons souvenirs qui remontent à la surface. L’idée du suicide me parvient mais ne provoque aucune réaction négative, je reste neutre émotionnellement. Aucune angoisse, que des sensations de bien-être, de tranquillité intérieure. Je prends conscience de tout le chemin que j’ai parcouru, de mes deuils aboutis dans cette 1ère partie. Puis dans la 2ème partie de ma vie, je visualise mon beau-père qui est décédé en 2021, je le ressens beaucoup plus présent en moi, il sourit, je lui souris. Je ressens beaucoup de joie et de vie à l’intérieur de moi-même. J’ai ressenti beaucoup de douceur, c’était très enveloppant. Le mot qui unit ces 3 défunts est le mot AMOUR, j’accueille cet amour à l’intérieur de moi-même. Merci beaucoup pour cette belle séance. Je me sens prête pour accompagner des personnes endeuillées.

  12. Valérie Fanget

    Je termine cette séance en douceur et avec le sourire. Je me suis reconnectée à plusieurs deuils. Celui qui a surgi en 1er est celui d’un camarade de classe. Ma 1ère perte. J’ai revu son immense sourire. Et c’est le sourire, joie de vivre qui a été le lien entre toutes les situations : un ami proche de mes parents que je considérais comme un oncle lui aussi toujours gai, ma grand-mère qui malgré son caractère bourru était joyeuse aussi. Et puis dans la 2ème partie , le décès d’une amie partie trop jeune d’un cancer mais avec toujours avec ce sourire, ces couleurs vives et ses tenues décalées. Et ma mère, dont l’image qui me reste est celle d’elle la quarantaine, et rayonnante. Etranges sensations? J’ai pris conscience que les deuils de la 1ère partie de ma vie amenaient plus de ressentis au niveau de la gorge, de la respiration et des battements de mon cœur. Lien d’attachement différent? Jeunesse ? Pas vraiment eu la place de m’exprimer à ces moments -là? Mais je me sens apaisée car le lien du sourire, de la joie est celui qui me nourrit. Merci pour cette séance en douceur Patricia !

  13. FLORENCE SYLVAIN

    Grand calme intérieur après cette vivance. J’avais oublié les deuils de la première partie de ma vie. Ils sont revenus avec calme, retrouvant certaines pensées et émotions très vives à l’époque mais là pendant la séance comme si je les visualisais sans les ressentir vivement, ça m’a permis de me rappeler de mes valeurs à ce moment là et qui restent importantes aujourd’hui. Pour la deuxième partie, les deuils me semblent pour ma part intégrés, les émotions étaient neutres voir positives car les personnes sont dans mon coeur et chaque fois que je repense à elles je ressens de la joie car me reviennent les bons moments passés ensemble et que je sais que ces personnes sont en paix là où elles sont. Elles sont parties comme elle le souhaitaient. Je suis agréablement surprise et confortée dans mon choix d’accompagner les personnes endeuillées.

  14. Claire Delacourt

    Je me sens bien apaisée. J’ai bien ressenti la détente dans tout mon corps lourd bien ancré dans la position de dignité debout ,mon souffle me parcourt comme une vague douce et calme. je me suis vue caresser Un chat qui ronronne sous mes caresses. Et qui m’évoque le chat de mon enfance. J’ai choisi de prendre des pertes symboliques pour ne pas aller dans le deuil de mon fils.Deuil du père idéal dans la première période de ma vie. Mon corps se raidit mais mais ma respiration me reconnecte au calme. J’aime bien faire ensuite une libération du négatif de cette relation vécue qui m’a fait souffrir. Et de nouveau sentiments d’apaisement et d’acceptation de ce deuil. Et puis d’autres deuils symboliques qui se réveillent : deuils de l’enfance rêvée, de la liberté et de l’autonomie.
    Le mot qui relie tous ces seuls est accueil et acceptation au vu du chemin parcouru grâce à la sophrologie depuis deux ans.
    Sourire intérieur . Je reviens au moment présent confiante dans le processus que je traverse actuellement.

  15. LAURENCE MARQUAND GONZALEZ

    Merci Patricia pour cette douce et profonde séance. Dans l’installation je me suis véritablement posée et j’ai vécu la lecture du corps par le souffle avec plaisir légèreté et présence. La douceur qui s’est présentée à moi est le doux visage de ma maman que j’ai accueilli naturellement en conscience. Je me suis offert sa douceur.
    Les souvenirs de deuil sont venus simplement, mon grand-père et dans la deuxième partie de ma vie, le visage de maman, de nombreux amis, de mes grand-parents.
    J’ai accueilli toutes ces images de ces personnes aimées dans la douceur, une douceur présente en moi, toutes ces personnes qui m’ont transmis à leur manière, à leur façon l’Amour. L’amour, le partage, l’amour du coeur, mon héritage. Merci infiniment Patricia.

  16. Delphine Miotto

    Sensation de lourdeur dans mes bras et sentiment de m’installer à l’intérieur de moi.
    Image de douceur: fleur de coquelicot avec ces différents aspects au toucher, sa fragilité.
    Première période: du mal à me connecter, comme si cet événement était vraiment très loin.
    2ème événement, je prends conscience de sa présence dans mon corps et du besoin de le transformer.

  17. Sophie MIÑANA

    Au début de la séance, je me sentais comme sur un bateau.
    Avec cette recherche d’équilibre agréable sous mes pieds, comme un bercement apaisant pour moi.
    Puis mes jambes sont toutes petites, comme si une partie était immergée, mais sans eau.
    Elles redeviennent ensuite normales lors de la verticalité, et c’est alors que mes mains se réchauffent.
    Je sens comme un vent chaud agréable sur mon visage.
    Comme si j’étais sur un bateau encore 1 fois. Je me vois d’ailleurs sur 1 catamaran, et 1 photo que j’ai prise dessus, en Martinique, avec les bras en l’air reviens à ma conscience.
    Mon image de douceur est celle d’une fleur de coton.
    Je me vois en train de la frotter tout doucement sur mon visage. De faire rouler la fleur, le coton donc, sur ma joue.
    Je sens la texture molletonneuse. Je la passe sur mes paupières également, et j’ai la sensation d’un caresse tendre qui part de mes yeux en faisant le tour de ma joue jusqu’au menton.
    Une sensation de tendresse m’envahie.
    La 1ère partie corresponds à la période 0/18 ans.
    La perte de mon parrain Alex revient.
    Le 1er deuil et le grand malheur d’une bonne partie de ma vie.
    Je me revoie, enfant, demander à maman ” C’est quand qu’il revient parrain ?” .
    J’ai dans mes bras la poupée qu’il m’avait offerte et que je ne quittais plus. Et j’avais envie de faire 1 câlin a cet enfant.
    Une sensation d’accomplissement et l’image de ma mère qui vient.
    Cette rupture de vie lors du divorce de mes parents, est quant à elle encore présente, mais presque plus finalement.
    Je ressens des tiraillements dans mes yeux et je me rends compte que ma mâchoire est serrée.
    A ce moment là, les cotons reviennent, mais cette fois-ci, c’est une multitude de coton (synthétiques ?) de toutes les couleurs (Les mêmes que maman utilisaient dans la salle de bain lorsque j’étais enfant).
    Une baignoire remplie de ces cotons là.
    Et l’envie irrésistible de me plonger dedans.
    Je me voie et me sens partir en arrière… me laisser tomber dedans tendrement.
    Mes bras oscillent de haut en bas comme si je nageais dedans et ils viennent ramener une bonne quantité de cotons contre mon visage.
    Comme pour me réconforter, comme un enfant avec son doudou.
    Je me sens enveloppée.

    Puis la 2de partie, 18/36 ans.
    Je vois tonton André. Son combat contre le cancer.
    Je vois la tristesse de mon père (son frère donc) mais moi, je me sens bien vis à vis de cela.
    Je sais que tonton est parti en paix et surtout au moment où il l’avait décidé.
    J’ai envie d’aider papa, à ce moment là.
    Par contre, l’image de Grégory arrive (Mon ex qui est revenu récemment vers moi).
    Avec Greg, on ne s’est jamais trouvés au bon moment malgré tout l’amour que nous avions envers l’autre.
    Je me sens crispée, au niveau du cou. Bloquée au niveau de la gorge.
    Et je me rends compte que tout ces deuils sont liés entre eux.

    Tonton André m’a permis de me sentir prête à affronter le deuil de mon parrain en partant vivre en Martinique, découvrir sa culture qui me tient tant à cœur.
    Et d’enfin être en paix de ce côté là.
    Je suis d’ailleurs partie là-bas avec Grégory avant de nous séparer.
    Puis à mon retour en France, je commence à travailler sur ma rupture avec Maman et c’est lorsque Greg revient en France également, et que nous reprenions contact (Cela est très récent), que les choses s’éclaircissent avec maman.
    J’ai bien avancé et me rends compte que les 3 deuils déjà “dépassés” vont m’aider à travailler sur le dernier en date avec Greg.
    Et vont me permettre de savoir si je tourne la page définitivement ou si nous repartons sur une nouvelle page (Limpide cette fois-ci).
    La dernière image qui arrive est celle d’un champs de coton cette fois-ci. Un champs tout entier.
    Je me vois en train de courir dedans, avec les bras en l’air, libérée… je me sens légère et apaisée. Et avec l’insouciance de mon enfance.

    Waouh je me sens tellement bien 🙂
    Un grand merci encore, Patricia, pour la pertinence de vos séances.
    Je ne regrette pas une seconde de m’être lancée dans cette masterclass.

  18. Malika Benisty

    Détente rapide, sensation de lourdeur dans mes bras. Ils sétirent et s’allongent
    Un ressenit de douceur comme les pétales de fleurs qui s’ouvrent au printemps. Cycle de la vie qui reprend son cours et je perçois alors une vague qui m’enveloppe et m’accompagne sur mon chemin et pacifie les douleurs qui pouvaient être encore présentes.
    Merci

  19. Sandrine Praud

    Je suis entrée facilement dans la détente, avec des perceptions physiques de chaleur, fourmillements et tensions au niveau des épaules et des bras.
    La libération des tensions me permet de soulager ces zones.
    Je pratique la verticalité avec énergie, m’étirant le plus possible vers le ciel.
    Je ressens mon ancrage, et l’énergie qui s’active, qui circule.
    La douceur s’est présentée immédiatement sous la forme de mon plaid rose si doux. Ce plaid sous lequel je me réfugie régulièrement pour me poser, me reposer, m’envelopper de douceur et de protection.
    Je ressens les sensations physiques associées : le corps qui se détend, devient plus chaud et le sentiment de sécurité qui se diffuse en moi quand je suis enveloppée dans mon plaid. Ce sont vraiment des moment de réconfort et de douceur physique (la texture du plaid est vraiment très douce), émotionnelle et mental. Le corps se détend, les battements du coeur ralentissent et le mental s’apaise.

    1ère période : ce qui émerge est la perte de mon arrière grand mère lorsque j’avais 7 ans. C’est loin et pourtant cela revient. Cette arrière grand-mère avait une grande place dans ma vie. Elle vivait chez mes grands parents qui habitaient la maison à côté de chez mes parents. Donc elle faisait partie intégrante de ma vie et était ma partenaire quasi quotidienne des jeux tels que les “petits chevaux” ou le “jeu de l’oie”. L’année de ses 94 elle a beaucoup décliné et pourtant je lui disais qu’il fallait tenir jusqu’à 100 ans. Nous sommes parties en vacances l’été et elle s’est éteinte paisiblement dans son sommeil pendant cette période. Mes parents ont fait l’aller retour pour les funérailles et moi je suis restée avec mon frère et mon oncle et ma tante sur place. Tout était bizarre pour moi du haut de mes 7 ans..Comment ça pouvait s’arrêter comme ça…Quand mes parents sont revenus on a repris les vacances comme si de rien n’était ou presque et quand on est rentré et bien tout un pan de ma vie s’était volatilisé …Le fauteuil était vide. Elle était partie s’en me dire au revoir.
    J’ai 45 ans et je sens mon coeur qui se serre, mon corps qui se tend, mes mains qui se crispent sur mes cuisses et une sorte d’apnée…Je suis triste pour cette petite fille. Et puis je relâche. Le femme que je suis devenue reprend sa respiration et prend cette petite fille sous le plaid. Je ressens un sentiment de réparation.
    Je me sens apaisée.

    Le souvenir de la 2ème période est plus difficile à faire émerger car ce que je viens de vivre est très intense.
    Je laisse venir la perte d’une relation amoureuse dont j’ai eu beaucoup de mal à me remettre et que j’ai d’ailleurs revisiter à plusieurs reprises grâce à cette formation. La 1ère sensation qui me vient c’est l’étonnement. Etonnement de ne pas sentir mon coeur se serrer, mon corps se contracter Je suis à distance. Il y a bien cette douleur diffuse qui est toujours la, au niveau du thorax et un voile de tristesse qui m’enveloppe mais c’est tellement plus apaisée….Est-ce que j’ai enfin lâché prise ? Je me dis qu’en tous les cas mon regard sur cette perte à évoluer.

    Les mots qui me viennent après l’évocation de ces deux périodes sont Energie de Vie.
    Dans les moments les plus douloureux cette énergie de vie reste présente. Même à son plus bas elle me permet de rester en mouvements. Parfois de micros mouvements mais suffisamment pour continuer d’avancer vers la lumière.
    Je laisse la douceur se diffuser en moi. Et ce mot qui résonne plus particulièrement : résilience.

    Merci pour cette séance particulièrement forte pour moi.

  20. Delphine Ollier

    La représentation de la douceur était immédiatement un ventre de femme enceinte, bien dessiné, la main de la future maman caressant son ventre. J’étais au départ déconcertée par cette représentation de la naissance pendant une pratique liée au deuil mais l’image s’est imposée et je l’ai acceptée. Elle est allée de l’extérieur vers l’intérieur en ravivant mes propres sensations de femme enceinte, il y a 22 ans, la pièce dans laquelle j’étais allongée, l’appartement dans lequel je vivais alors.
    Pour la première période suggérée et la perte associée, j’ai accueilli le souvenir d’un grand-oncle, mort accidentellement de façon très tragique, un mois après mon accouchement. J’ai revu le moment où je l’ai appris, au téléphone, debout, dans un autre coin de la pièce. Je me suis souvenue de la stupeur ressentie mais je n’ai pas incorporé le souvenir qui me semblait très lointain.
    Toutes les suggestions liées au corps et au ventre m’ont ramenée dans cette sensation de la grossesse et la conscience du cycle de la vie : comme souvent dans les familles, un bébé arrive, un adulte s’en va ou inversement.
    Pour la seconde période, j’ai ravivé le souvenir de deux pertes importantes et très liées dans le temps. Je naviguais sans cesse d’une personne à l’autre, leur visage, leur sourire ou éclat de rire, leur voix, le grain de leur peau, le dernier souvenir tactile. Ma respiration s’est accélérée. Je n’avais pas de tensions en un point du corps mais je ressentais plus particulièrement ma cage thoracique dans ce mouvement plus rapide et ce souffle plus court. Ramener la respiration dans mon ventre, plus ample, m’a reconnectée au ventre empli de vie.
    J’ai beaucoup gardé mes mains sur le ventre pendant la pratique. L’image de douceur est restée le ventre plein et caressé, cette connexion entre la maman et son enfant. Je superposais parfois mon ressenti de futur maman et l’image de mon amie partie, dont j’ai une image très nette et bien vivante de sa grossesse puisqu’elle travaillait en face de moi, de profil. J’ai conscientisé la chance que j’ai de vivre ce lien à ma fille, d’être en vie, j’ai ressenti très fortement la valeur de la vie, comme une onde dans tout mon corps. Il m’est aussi venu une photographie de ma maman, juste après l’accouchement, son visage empli de douceur malgré la fatigue.
    Dans mon vécu de la pratique, je suis beaucoup restée connectée aux sensations de mon ventre, dans la présence à mon ventre, toutes ces naissances à venir apaisant les images des êtres disparus, dans un mouvement continu de la vie, comme le mouvement continu de la respiration. Je me suis sentie maman mais j’ai aussi ressenti l’envie de prendre soin de ma maman.
    Les pertes ravivées dans le second temps de la pratique ont maintenant cheminé 7 et 8 ans. Je sais à quel point elles m’ont incitée à prendre du temps pour ma vie personnelle, pour ma fille et pour moi.
    J’ai principalement vécu cette pratique dans mon ventre, ma cage thoracique, ma respiration.
    Lors de la reprise, j’ai pris mon temps. J’ai eu l’impression d’avoir fait un voyage inattendu, je me suis sentie emplie par l’amour à donner.