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Pratique 1 du module 6 : Rétrospective de mes deuils personnels

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186 réponses à “Pratique 1 du module 6 : Rétrospective de mes deuils personnels”

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  1. Stéphanie Delmotte

    Bonjour Patricia,
    Sur la première partie de vie, des ressentis très doux. Juste une sensation de vagues au niveau abdominal, un sentiment de bercement cotonneux dans mon ventre. Les souvenirs du décès de mon père et mon avortement, ne m’ont pas procuré de tristesse. Seulement de la douceur en mon centre. La respiration était fluide et légère.
    Quant à la deuxième partie de vie, il en a été tout autre. Le souvenir du décès de mon chat, a réveillé des sensations de chaleurs intenses, voir même une sensation de brulure du plexus. Mon cœur s’est accéléré et battait de façon irrégulière et une émotion de tristesse s’est invitée à travers des larmes. L’apaisement de ces phénomènes s’est produit lors de l’utilisation de mon objet douceur.
    Je viens de m’apercevoir, grâce à votre exercice, qu’il reste une douleur et un travail à faire sur ce deuil, que je pensais pourtant réglé depuis longtemps.
    Merci pour cette mise en lumière

    1. Patricia
      Patricia

      Bonjour Stéphanie,

      Une piste: le décès d’un animal peut parfois réveiller des deuils précédents encore endormis. Peut-être que le décès de votre chat a attisé une peine enfouie, celle de votre avortement ou d’un autre deuil. Peut-être pas… Voyez si cela résonne.

  2. NATHALIE DUPONT COURSEAUX

    J’ai commencé cette séance avec un poids logé au fond de mon cœur, quelque chose de lourd…petit à petit les différentes libérations des tensions et surtout la visualisation de mon “objet” de douceur, toutes les sensations de calme m’ont permises de me sentir mieux, plus apaisée et j’ai pu entrer sereinement dans la première période de ma vie. Je suis surprise de ce que j’y ai trouvé, l’image de mon chien, fidèle compagnon de mon adolescence, mon confident, la douceur qu’il m’a apportée. Sa mort a été un énorme déchirement pour moi mais je ne pensais que sa mort reviendrait en premier plan. J’ai ressenti une chaleur très importante dans ma tête, mon visage, mes doigts étaient presque brûlants, les larmes ont commencé à couler et étrangement je souriais. Petit à petit, la chaleur s’est estompée, je me suis sentie comme apaisée, tranquille. J’ai revisité des moments drôle de ma vie d’adolescente, je me suis replongée dans cette liberté que je possédais à cette époque.
    Concernant la seconde période, je suis étonnée que la séparation d’avec le père de mes enfants soit présente dans ma conscience. Ce moment a été très douloureux mais il fait partie de mon passé, de ce qui m’a construit, de ce que je suis aujourd’hui, c’est une expérience positive pour moi. Mon corps était très relâché, une envie de me glisser au fond de ma chaise, de me laisser aller.
    C’était une belle séance, avec de belles émotions.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonjour Nathalie,

      “Se laisser glisser dans le fond de la chaise”…. comme pour mieux laisser la vivance se corporaliser, s’intégrer.
      Quel a été le moment le plus positif de la séance pour vous? En quoi résonne t-il?

  3. Natacha Paulic

    Lors de la 1ère partie de vie, m’est venue le décès d’une personne que j’ai considéré comme mon grand-père, des souvenirs sont venus, au début je me sentais calme puis des larmes ont coulé, la cage thoracique s’est un peu serrée. J’ai ressenti de la gratitude de toute sa générosité. Est venue ensuite, celui de sa femme, que je considérais aussi comme ma grand-mère, qui m’a apporté aussi beaucoup de générosité, et j’ai toujours son dernier sourire en tête, la dernière fois que je l’ai vu. Je garde en tête sa sérénité face à la mort qui m’a inspiré et m’inspire toujours. C’est comme ça que je veux partir. Les sensations physiques, les larmes se sont accrues puis se sont apaisées avec mon évocation de la douceur. Je me sens “baignée” par leur amour et leur générosité.
    En 2è partie est venue le départ de mon père. Je me suis sentie apaisée. Légères oppressions thoraciques mais qui se libéraient simplement en portant attention dessus. Le processus de deuil s’est opéré, je me sens sereine. La relation s’est transformée positivement.
    Je garde de ces 3 personnes, leur amour inconditionnel et leur générosité qui me donnent de la force.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonjour Natacha,

      L’amour reçu vous permet peut-être de vous l’offrir à vous-même aujourd’hui: en vous faisant ce cadeau de la douceur pour apaiser vos larmes, vous exprimer cette capacité d’amour. Quant à la générosité, elle guide vers l’amour donné, offert en partage.

  4. Aurélie Ollemann

    Séance forte en émotions…Plus j’avance dans mes pratiques, plus l’intensité est grande.Revivre les deuils me fait prendre conscience de la violence de ce qui s’est passé dans ma vie. Lorsque j’avais 23 ans, mon grand-père que j’adorais s’est tiré une balle dans la tête…J’étais entrain de rentrer de son enterrement lorsque j’ai reçu un appel de mon compagnon pour m’informer que mon beau-père venait à son tour de se suicider avec un fusil. A l’époque j’ai pris la responsabilité de soutenir ma famille, en ne me préoccupant pas tellement de ce que je ressentais. C’est ce qui m’a aidé à surmonter tout ça…A la lecture de ces lignes, j’éprouve de la compassion pour la jeune femme que j’étais, et pour mon histoire aujourd’hui. Lorsque j’ai évoqué ces pertes, physiquement j’ai ressenti une sensation de creusement sous mes clavicules, une douleur qui irradiait jusque dans mon cœur. Ce que j’ai apprécié dans la pratique c’est cette sensation de douceur qui venait m’envelopper, me réconforter, m’apaiser…Sensation d’une couverture douce qui venait dissiper ces creux sous mes clavicules, puis j’ai ressenti dans mon cœur comme un liquide chaud qui venait également me réconforter.

  5. Maryse Molinari

    le 7 juillet 2021 – Phénodescription :
    La brume fraîche et silencieuse du petit matin qui laisse entrevoir la journée ensoleillée à venir. C’est cette présence qui m’apporte la douceur, le calme, une solitude apaisante, comme un refuge. J’ai ressenti la rosée qu’elle dépose sur ma peau, la paix qu’elle dépose sur mon esprit.
    Dans la première partie de ma vie, c’est maman. Sa présence a fait battre mon cœur plus fort et ma température a augmenté fortement dans la partie gauche de mon corps. Je pouvais percevoir mes deux hémicorps séparés par leur température différente. Le côté gauche était très actif, vif, vivant. C’est le côté de mon cœur qu’elle habite. Je n’ai pas ressenti le besoin de retrouver la brume fraîche, j’ai été un peu submergée mais je me sentais en toute sécurité et j’étais bien. J’ai perçu que notre relation est en paix et je me sens apaisée et heureuse de la percevoir comme faisant partie de mon être.
    Elle est restée à gauche de mon corps dans la vivance de la deuxième partie de ma vie et ma chère grand-mère s’est présentée. Elle était derrière moi et m’a entourée de ses bras solides et je me suis retrouvée dans ces moments de mon enfance, assise sur ses genoux, elle m’entourait de ses bras pour me cajoler, me faire sauter et rire. J’ai ressenti une immense chaleur comme une cape chaude de protection sur mon dos, mes épaules, mes bras et mes mains étaient cachées à l’intérieur des siennes. J’ai senti mes yeux humides, ressentis de la nostalgie. Puis la sagesse et la résilience de ma chère mémère Suzanne ont recouvert ce sentiment de manque. La joie est revenue et avec elle un grand nombre de personnes disparues qui ont leur place aussi en moi. Là ils étaient tous vivants, je peux échanger avec chacun d’eux comme si nous étions habitués maintenant à notre nouvelle relation.
    La place que ces personnes occupent dans mon corps est plus diffuse. Ce qui me revient maintenant c’est que je les ai perçues comme étant toutes ensemble quelque part et qu’elles me regardent vivre avec bienveillance. Le lien entre toutes ces présences en moi c’est l’amour et l’affection qu’ils me portent et que je leur porte. C’est un endroit de douceur et de bienveillance.
    Je me sens apaisée et je ressens le besoin de transmettre ce que j’ai gagné en amour et en force de vie avec la perte de mes êtres si chers. Dons précieux.
    Immense merci pour cette pratique.

  6. SYLVIE RIANT

    La douceur me vient par le biais d’une petite plume légère et duveteuse, libre. Je me sens détendue et calme, cœur battant régulièrement, tranquillement, mon souffle présent et tangible. J’apprécie ce moment et je me sens unie, je laisse mon souffle prendre de l’ampleur, me remplir. Pas de deuil dans la première partie de ma vie si ce n’est celui de l’enfance qui laisse brutalement la place à une adolescence compliquée. Mon cœur et ma poitrine se serrent à cette évocation. Puis dans la 2ème partie, je me remémore les pertes douloureuses de ma tante et de ma grand-mère et la tristesse revient, toujours cœur serré, poitrine oppressée. Puis grâce au contrôle de mon souffle, je me calme et je pense à elles, aux bons moments partagés. Cela m’apaise, je me sens à nouveau sereine, reconnaissante de ces moments, je sens de la chaleur au niveau du cœur. Je chéris leurs présences, ces souvenirs précieux et cela ramène le sourire.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Sylvie,

      Vous passé d’un “coeur serré” à de “la chaleur au niveau du coeur” pour (re)trouver le sourire et le précieux de la présence de votre tante et de votre grand-mère. C’est bien le corps qui parle, les ressentis corporels vécus avec les situations du passé, plus que cette dernière, qui nous transforme.

  7. Alexandra MAGRE

    Je commence la séance dans une profonde détente et sérénité; ce sont les ressentis qui m’animent en ce moment, avec la confiance. Je me plais énormément dans mon métier de sophrologue, je me sens à ma place.
    C’est une boule de coton qui s’impose en représentation de la douceur, toute blanche, légère, confortable, rassurante.
    Je n’ai pas l’impression d’avoir vécu de deuil pendant la première période de ma vie, ou bien je les ai bien vécus. Ceux qui surgissent de façon plus évidente sont apparus depuis une vingtaine d’années, et les évènements que j’ai vécus comme une perte sont au nombre de 4.
    Le plus marquant, le plus récent et qui me laisse encore des traces: le départ de mes enfants de la maison. Mon fils il y a 5 ans, ma fille l’année suivante. Il m’a fallu faire le deuil de toute une partie de ma vie. J’ai passé les étapes du processus de deuil: la crise identitaire, la perte de repères d’équilibre familial, la perte de l’illusion d’éternité de cette douce vie à 4. Et véritablement en 4 ans, “je suis morte à ce que je ne suis plus, pour renaitre à ce que je suis devenue”. J’ai transformé ma relation à mes enfants, et j’ai transformé ma vie de femme, j’ai aussi transformé mon état intérieur. Ce qui m’a permis d’apporter des changements majeurs dans ma vie professionnelle pour devenir sophrologue.
    Je ressens donc une grande sérénité et un apaisement profond à l’évocation de ce “deuil”. Je me sens ancrée et légère.
    Cette formation vient comme conclure cette période de ma vie qui s’achève positivement, pour faire un dernier bilan de mes blessures et consolider ma transformation.
    Je me sens ancrée et alignée. Je ressens énormément de gratitude d’avoir parcouru ce chemin qui est le mien.

  8. isabelle legrand

    Suite à la diffusion du bonheur vital à l’expiration, je sens l’éffervessence de la gaieté, ça pétille en moi.
    La représentation de la douceur est une rose de couleur rose au duvet doux et délicat avec un parfum ennivrant. Sa tige est robuste avec quelques épines.
    Ça déclenche en moi l’envie de frotter le pétale contre ma joue, c’est extrèmement doux. Une envie de me bercer est présente, c’est réconfortant. Ça m’inspire la sécurité.
    Les 2 grandes périodes de 0 à 30 ans et 30 à 50 ans
    La 1er partie ma marraine décède, la tristesse est présente,je vois mon corps abattu, désinvolte. Les mots qui arrivent : “ça plombe 3” du coeur au hara.
    La phrase qui me vient <>
    Mon G-père arrive ensuite dans cette 1er phase.
    La phrase qui arrive <>
    Je ressens une barre du foi au pancréas.
    ce que j’en retire : la vie ne tient qu’a un fil.
    Je ressens ma chair en mauvaise état, comme si elle pourrissait de l’intérieur.
    Puis de 30 à 49 ans
    Les 2 défunts : mes G-mère
    Je sens 2 flèches dans mon coeur, c’est violent . Je suis blessée.
    La partie haute à droite de mon corps est affectée. Cette plaie n’est pas cicatrisée.
    Qu-est-ce que j’ai appris? Le corps se dégrade au fur et à mesure du temps, de la maladie.L’esprit lâche prise. Emotionnellement la fin de vie emmène l’appaissement lorsqu’ils sont accompagnés.
    Je me sens calme. Pour moi, c’est naturel, procéssus de l’être humain.
    Ces deuils m’ont permis de prendre du recul sur certaines choses. Je me positionne différemment. Mes choix de vie ont changés.
    <>
    La douceur m’apaise.
    Merci

  9. Aurélie Pouget
    Aurélie Pouget

    Je reste un long temps immobile, suspendue, avant de commencer à écrire. Je sens une grande stabilité corporelle, une énergie douce qui circule et en même temps quelque chose travaille en moi, est en train d’émerger.
    J’ai ressenti une grande tranquillité pendant la SBV, du chaud/froid dans mes mains. La douceur se présent à moi sous la forme d’un grand plaid moelleux, duveteux et chaud. Je sens sa douceur et sa chaleur se déposer sur la peau de mes bras bus, m’envelopper, me gagner. Le mot “réconfort” me vient.
    Le premier deuil qui émerge est celui de ma chienne Chipie. Premier deuil d’enfant, première conscience de la mort, de la perte. je sens ma gorge se serrer un peu. j’intègre l’importance de ce deuil dans ma vie, ce dont je n’avais pas pris conscience. Je retrouve ma respiration calme, ma gorge se desserre lorsque je formule cela consciemment.
    Puis viennent d’autres deuils que je n’ai pas le sentiment d’avoir vécu, accompagné, parce que trop jeune, trop loin. Émerge alors soudains la peur des deuils à venir, parce qu’ils vont arriver, inexorablement. Sentiment de ne pas être prête. Une douleur dans mes lombaires, comme coincées. Elle va rester un moment, presque jusqu’au bout de la mnésie. Escale au présent, pause, retour à ma respiration, à la douceur. J’apaise le flux de mes pensées. Je m’apaise.
    Le deuil important de mon deuxième temps de vie est celui de mon grand-père paternel, dont j’ai déjà parlé. Ma respiration reste calme, je me sens droite, accompagnée. Parmi les autres deuils celui de ma grand-mère maternelle. Impression d’inachevé. Elle s’est effacée, discrètement, au fil de longues années. Sa mort fut si “naturelle” “attendue”, que finalement nous n’en avons quasiment pas parlé. Je prends conscience que si la mort de mes grands parents paternels a été vécue fortement, si j’ai vu la douleur de mon père, il n’en est rien pour ma mère dont le père est parti trop tôt, la mère trop discrètement. Nous n’avons pas partagé toutes les deux. Je ne crois pas lui avoir dit ma tristesse. Il est temps de le faire. Toutes ces réflexions commencent à émerger pendant la mnésie et continuent de le faire au fil de ma phénodescription. Ma vivance n’est pas terminée, c’est cela que je sens circuler dans mon corps.
    A ce moment de la mnésie, la douleur des lombaires est montée dans tout mon dos. Elle s’apaise sur la fin de l’activation, avec l’émergence mot “transmission”, de la capacité que j’ai eue de vivre pleinement certains deuils, avec la confiance que j’ai en ma capacité de mette en place ce qu’il faut. J’ai du mal à passer à la désophronisation tant je me sens bien alors, la tête à la fois lourde, comme si elle prenait plus de place, et légère, flottante. Une sensation très agréable. Je n’ai plus mal au dos.
    Je ressens de la joie parce qu’il y a mouvement, parce qu’il y a espoir d’une meilleure compréhension, de meilleurs liens. Cette prise de conscience là, maintenant, dans cet état de tranquillité et d’énergie qui circule, est mon moment préféré de la vivancce, car, si une peur a émergé, une force est venue aussi.
    Je ne fais manifestement pas cette formation uniquement parce qu’une de mes clientes est en plein deuil.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Aurélie,

      “Ma vivance n’est pas terminée”… Je crois que les vivances se poursuivent bien après les séances, souvent de manière subtile et c’est ainsi que les prises de conscience se font. Tranquillement, au rythme de ce que chacun peut vivre.
      Je lis aussi que l’espoir est pour vous porteur de force et d’énergie.
      Et pour votre dernière phrase, Paul Eluard disait qu’”il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous”…

  10. Audrey Cordier

    Mes yeux sont mouillés par les bâillements que j’ai fait tout le longe de la séance et du moment de paix à la fin. Je ressens de la paix.
    Au début, j’avais beaucoup de pensées. Puis durant la respiration, j’ai ressenti le souffle de l’air frais et enveloppant à l’intérieur de ma tête, de mon buste.J’ai ressenti ce souffle descendre petit à petit de mon bas-ventre à mes pieds en perdant au fur et à mesure de l’intensité.
    Lors de la libération des tensions, sensation de lourdeur que sur le côté droit puis à la dernière relâchement complet de tout mon corps lourd posé sur le sol.
    Douceur: l’image d’un bébé avec une couverture blanche est apparu. J’ai senti l’odeur toute particulière des bébés, la douceur de sa peau et de la couverture, ses petits cris de joie. Moment d’une grande tendresse très agréable.
    Dans le premier temps de vie, le décès de ma grand -mère: j’ai senti ma gorge se serrer et des tensions au niveau des trapèzes. J’ai fait 2 ou 3 inter. J’ai ressenti la le relâchement. Puis d’autres deuils : le décès d’un ex petit ami, de deux copains. Sensation de poids sur le dos pour mon ex petit ami et sensation neutre pour mes 2 copains. J’ai fait des IRTER. J’ai ressenti un relâchement de tout mon corps et des picotements légers au sommet de la tête..
    Dans le second temps, le décès de mon fils. J’ai ressenti des tensions au niveau de la mâchoire et des muscles de la langue . IRTER sur le visage, après plusieurs, toujours un léger tiraillement sous les muscles de la langue. Puis il y a eu le décès de mon grand père avec des tensions au niveau du dos et le décès de ma grand mère avec également des tensions dans le dos. Puis j’ai fait les IRTER sensation de relâchement complet du corps en paix , apaisé.Les mots qui me sont venus son ” En paix”
    Le moment que j’ai préféré c’est quand ma grand mère, mon grand père, ma grand mère et mon fils m’ont serré dans leurs bras un gros câlin collectif avec le sourire. Et au loin mon ex petit ami et mes deux copains me font un signe de la main.
    Gratitude pour cette séance.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Audrey,

      Un grand merci pour ce partage intime. En vous lisant, ce qui me vient, c’est lemot de “groupéité”… Une groupéité avec vos proches décédés qui dégage de la douceur (avec ce câlin collectif) et du sourire.

  11. Christine COLLARDEY

    Je commence la séance avec une douleur dentaire qui me déconcentre un peu, puis je rentre dans la séance, pour la douceur c’est de la ouate qui m’apparait en premier, elle virevolte dans l’air, légère comme une plume, puis ce sont mes petits fils qui prennent le relais, je ressens à ce moment là beaucoup de douceur, de la tendresse, des caresses, ça se manifeste au niveau du plexus, une énergie me traverse, un poids se libère.
    Pour la première période un deuil resurgit, il était enfoui en moi, ma poitrine se gonfle, et je l’accueille ce deuil avec sérénité, le deuil de mon oncle décédé dans la force de l’âge alors que j’étais adolescente, puis défile les deuils “normaux” de mes arrières grands parents.
    Pour la deuxième période, bien sûr mon deuil traumatique refait surface, mais en même temps ressurgit un autre deuil et pas des moindres, c’est celui de mon neveu, ce deuil vient apaiser les deux premiers, j’accueille ces trois deuils avec calme et sérénité, je vois du violet sous mes paupières, des bulles éclatent de ci, de là, toutes violettes comme un feu d’artifice (ça me fait bizarre d’écrire ces lignes deuils et feu d’artifice ça ne va pas ensemble) Je ressens de la tristesse qui se manifeste par de la chaleur dans mes membres supérieurs, de l’énergie qui me traverse et qui se traduit par des picotements dans les membres supérieurs, puis passe le deuil “normal” de mes grands-parents.
    ce qui uni mes trois deuils majeurs, c’est familial, c’est un lien de sang, oncle, sœur et neveu, le mot qui me vient à l’esprit c’est réunir, ils sont réuni, je me sens bien, je renforce mes capacités dans mes futurs projets, projet d’investissement auprès des endeuillés avec la sophrologie, grâce à vous Jean-Pierre, Nadine, Jérôme (à l’évocation de ces prénoms, une petite larme coule le long de mes joues) j’ai donné un autre sens à ma vie et je vous en remercie. J’ai l’impression de faire une thérapie avec cette formation, je ne sais pas si c’est le cas, mais je sais que je me suis enrichie au niveau personnel. Merci Patricia

    1. Patricia
      Patricia

      Les mots “accueil”, “apaiser/apaisement”et “sérénité” reviennent plusieurs fois dans votre phénodescriptions.Et puis, cette “petite larme” qui coule à l’évocation des prénoms de vos proches décédés. Etre touchée tout en étant apaisée, une combinaison des ingrédients essentiels à cet accompagnement que vous avez envie d’offrir aux enddeuillés qui croiseront votre chemin.

  12. Caroline Ramos
    Caroline Ramos

    J’ai ressenti une grosse fatigue générale dans l’ensemble du corps, du visage, des yeux et des cernes. Je me suis sentie lourde, épuisée. Lors de la LTI au niveau de la poitrine, j’ai senti comme des étincelles avec une accélération du rythme cardiaque, puis ça s’est calmé.L’image de la douceur qui m’est apparut est un lotus puis très rapidement une pierre en quartz rose. Très sensible aux cristaux, c’est une pierre qui m’apaise énormément, que j’utilise au quotidien. Lors de ma 1ère période de vie, je n’avais pas encore vécu de deuil de personnes proches. Le souvenir qui m’est venu est celui d’une grande amitié, avec qui je perdais contact et où nous avons été amené à prendre des chemins différents. Je me suis sentie calme à l’évocation de ce souvenir, pas de sensation ou sentiment particulier.Lors de ma 2ème période de vie, le deuil de ma grand mère, avec lequel je me sens apaisée aujourd’hui; puis une succession de ruptures (au niveau du travail, en amour…) avec le mot et la blessure du “rejet “qui a refait surface à plusieurs reprises. Une succession d’événements qui viennent appuyer sur la même plaie/blessure. Sensation de circulation et apaisement face à ces événements. L’activation de la résilience m’a très fortement parlé. Tous ces événements font partie intégrante de mon histoire de vie, ils m’ont façonné et fait ce que je suis aujourd’hui. Je me sens en paix.

  13. Stephanie DEBUYSERE

    J’ai eu beaucoup de bâillements durant cette séance, plus de tensions dans le dos ni dans le cou.
    Ma douceur c’est la plume qui forme une petit bulle de douceur autour de moi. Dans cette sensation de douceur, j’ai ce mouvement de balancement qui se met en marche ça me rassure je suis calme détendue.
    Je peux faire ce bilan en me sentant calme et en paix. Les souvenirs me viennent avec le sourire. Ces expériences de vie me montre la beauté de la vie malgré toute la tristesse que procure un deuil. Je garde ces moments positifs précieux dans un coin de ma tête. Je comprends mieux le lien que nous avions mon oncle et moi. Je me sens prête a accueillir mes émotions avec toute cette bienveillance et cet amour.

  14. Sylvie Mougin

    Séance faite juste à la suite de la dernière du module 5. J’ai donc débité cette séance en étant relâchée et emplie de gratitude. La première partie de ma vie n’a été marquée par aucun deuil de personnes proches. Donc je suis restée sur le calme ressenti auparavant, corps détendu sans tension perçue. Je me suis sentie en phase avec moi-meme, neutralité des sensations et pensées de douceur, nuage blanc doux tiède, agréable, comme un doux sommeil réparateur. Sous les paupières couleur orange qui varie doucement d’intensité en devenant un peu plus clair, plus reposant. Mes sens étaient plus en mode pause, la douceur à emplie mes narines de parfums fleuris, parfums d’une variété de rose ancienne, à la couleur rouge foncée. Elle me rappelle mon enfance, ces parfums doux au jardin, le soleil sur ma peau, la sécurité de mon environnement familiale. Dans cette deuxième partie de vie, j’ ai vécu des deuils, très intimes, très douloureux . Je n’ai pas choisi celui qui venait à moi. Il s’est imposé naturellement. C’est celui de ma grand-mere, deuil que je redoutais, pensant ne pas pouvoir m’en remettre. Ce deuil, en fait, me rend plus forte. Lors de la séance, j’ai ressenti sa présence comme je la ressens souvent, bienveillante, intime et pudique. J’ai senti son doux parfum, mes mains en contact avec les siennes, des mains usées par de lourds labeurs mais avec une peau si fine, si douce. J’avais l’impression de caresser ses doigts, ses mains comme nous avions le faisions à chacune de mes visites. J’ai ressenti le contact de mes doigts sur ses joues douces et ridées. Je me suis sentie heureuse à l’intérieur de moi, mon ventre qui s’agite comme si il papillonnait d’énergie chaude, gourmande et cette énergie qui monte au cœur qui semble s’emplir, il grandit, s’épanouit, s’ouvre. Je me sens comblée, l’écriture de mes ressentis, me redonne cette sensation. Je me sens forte comme l’était ma grand mère, pleine de gratitude, comme elle savait si bien l’être. En nous quittant, elle est devenue encore plus proche, Elle vit en moi, j’entends le timbre de sa voix, un timbre qui me faisait vibrer de bonheur et qui aujourd’hui encore résonne comme un son sécurisant, empli de paroles constructives et d’amour. A travers cette séance, j’ai ressenti tous les messages corporels, sonores, olfactifs que ma Grand-mère m’offraient. Ces messages qui m’ont accompagnés et que je continue à laisser vivre en moi avec gratitude, bonheur et sérénité. En sortie de séance, j’ai comme l’impression de la quitter à l’instant, sortant de chez elle toute rassénérée.

  15. Cristel Fauvel

    La verticalité m’a permis de réajuster ma posture, je me suis redressé, j’ai eu la sensation d’être très grande, vraiment très grande. La libération des tensions par les points d’intégration m’a permis de sentir une belle libération corporelle pour laisser la place à de l’énergie que je sens circuler des pieds à la tête avec ce sentiment d’être pleinement relié à la terre et au ciel. La douceur a émergé sous forme d’une plume virevoltante que j’ai observe sous tout les angles, et d’un coup ce sont de très nombreuses plumes virevoltantes qui m’ont enveloppé, sensation de douceur sur ma peau. Ma vie s’est découpé de 0 à 20 ans et de 20 à 40 ans avec cette sensation très forte, je dirais même de prise de conscience importante de toutes mes expériences de vie, de tout le chemin parcouru. c’est encore une fois mon grand père qui a émergé, j’étais en vacance en bord de mer avec des amies et j’ai appris que l’état de santé de mon grand père c’était beaucoup dégradé, j’étais extrêmement malheureuse et bizarrement ce qui est venu est que j’étais entouré et que mes vacances étaient un pur moment de bonheur, j’étais en contact avec l’odeur de la mer, la sensation de liberté dû à mes 20 ans, une expérience paradoxale. Dans la deuxième partie, c’est le lien avec ma meilleure amie perdue, pas décédé mais qui ne fait plus partie de ma vie, nous étions très complices, des souvenirs très chaleureux sont venues, j’ai senti une légère oppression au niveau de la poitrine, mais pas de regret, pas de manque, juste heureuse d’avoir vécu cela.
    Je ne suis pas aller au bout de la pratique car je l’ai trouvé longue.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonjour Cristel,

      Je vous invite à la refaire plus tard, tranquillement.

  16. Isabelle AHLFORS
    Isabelle AHLFORS

    Merci Patricia pour cette séance bilan riche d’enseignement. Beaucoup de baillements jusqu’aux larmoiements au démarrage avec une sensation de libération profonde. Nuage pour la représentation de la douceur avec l’image d’un BB heureux et bien entouré. Rencontres avec différents deuils vécus sur les 2 parties de ma vie, pour l’un sensation de chaleur sur la joue et l’oreille gauche un peu comme une douce caresse réconfortante, pour un autre sensation de gratouillis dans la gorge avec la conscience de ne pas avoir pu exprimer quelque chose d’important, et pour le dernier une sensation de légèreté qui accompagne un sentiment d’incompréhension. J’ai remarqué qu’au fur et à mesure de la séance, mon corps se libérait par à coups à l’intérieur, des petits sursauts comme s’il s’installait, s’ancrait. Le mot “filiation” est venu faire lien avec la conscience de ce que ces histoires de vie m’ont transmis, appris et comment ma capacité de résilience me permet d’intégrer à mon rythme tous ces événements en gardant mon optimisme et l’envie de croquer la vie.

  17. Diane de Falvelly

    Merci Patricia pour cette séance
    il est difficile pour moi de bien habiter ces séances ces derniers jours, mes nuits sont agitées, je me réveille sans pouvoir me rendormir et je me sens fatiguée/épuisée ds la journée, ce qui n’est pas l’idéal pour les séances de sophro …
    Il me semble qu’il y a des résistances internes profondes et qu’il ne m’est pas si facile de “reconvoquer” mes chers disparus sans que cela ne génère une forme de nervosité … Grâce à tes éclairages, les deuils m’apparaissent inaboutis pour certains. J’en prends conscience et je pense que cela était bien nécessaire et que cela me permet d’avancer. Je referai ces séances un peu plus tard
    dans ce terpnos, Installation lente et sur la durée de la douceur, combien cette étape est essentielle ! je me laisse rejoindre et envelopper par le regard tres tres doux de ce vieux monsieur croisé dans le métro hier matin, le corps se détend profondément -notamment le visage et je me sens prete à faire germer l’évocation de mon frère. Je nous revoie enfants complices et heureux autour du feu de cheminée et des châtaignes qui cuisent sur la poêle à trous dans ma maison de notre grand mère, je nous revoie en pleine partie de ping pong .. et ces souvenirs ravivent en moi les joies simples de l’enfance. lors de la 2ème partie de vie, mon frère est malade et c’est son courage qui m’apparait, mes épaules, mon thorax se redressent et je peux le regarder dans les yeux et lui dire “je suis fière de toi, mon frère” alors que mes yeux s’embuent de larmes.
    je n’avais pas conscience que j’allais faire un tel chemin personnel et me plongeant dans cette formation …

  18. Karine Juilliard

    L’image de la douceur m’est apparue au départ sous la forme d’une plume puis sous l’aspect de mon chat. J’ai ressenti la douceur de son pelage comme une caresse sur ma peau.
    Au souvenirs des 1ers deuils importants de ma 1ère partie de vie, j’ai ressenti une pointe au niveau du sternum mais sans émotion particulière, c’était neutre. La remémoration des deuils plus récents a provoqué une sensation d’oppression thoracique plus marquée que j’ai visualisée sous la forme d’un triangle Bordeaux très localisé.
    2 mots sont apparus à l’évocation du point commun entre tous ces défunts : Amour et Chance.
    J’ai réalisé aussi que ce sont ces deuils successifs qui ont contribué, en partie, à me construire et faire de moi la personne que je suis aujourd’hui.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Karine,
      L’amour… Une valeur laissée en partage.
      Quelle personne êtes-vous aujourd’hui?
      Pourriez-vous me dire quel a été le moment le plus positif de la séance pour vous? Et dans ce moment, l’instant le plus positif? Et enfin, pourquoi cet instant a été le plus positif?
      Merci et belle soirée.

  19. Nora Le Hingrat

    Bonjour Patricia.

    C’est le mot gratitude que je retiens. Je suis sortie de cette séance en mesurant la chance et le grand bonheur d’avoir connu ces personnes qui m’ont tant apportées. Et à chaque départ, une force a grandit en moi. J’ai pu construire la vie que je n’aurais peut-être pas osé vivre si je n’avais pas vécu et affronter ces épreuves.

    Belle journée

    Nora

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Nora,
      Je vous remercie pour votre partage. cependant j’y vois un résumé de séance plutôt que la description de votre vivance. Pourriez-vous faire une phénodescription plus complète et décrire ce que vous avez ressenti pendant la séance, au cours des souvenirs qui sont revenus: lieu, odeurs, présences, sons, sensations corporelles (surtout), sentiments, émotions, bref tous les phénomènes, tout ce qui s’est passé pour vous pendant la séance.
      Merci beaucoup d’avance et belle soirée.

  20. Nora Le Hingrat

    Plusieurs bâillements en début de séance. Première perte j’ai remarqué mes sourcils se froncent. Ma respiration est courte. Mon ventre se sert. J’ai ressenti des picotements dans les pieds. Puis mon corps s’apaise assez rapidement. La deuxième partie de vie était plus difficile. Un défilé de personnes devant moi, les amis, grands parents perdus… Ma gorge se sert, ma tête je la sens très lourde. Je me sens pas très bien, comme un vertige. Puis le visage de la personne qui m’a le plus bouleversée est apparue. Les larmes sont vites montées. Ma respiration est rapide. J’ai ensuite sentie après l’Irter une libération j’ai pu très vite reprendre contact avec mon souffle et la tristesse se transforme soudain en gratitude pour toutes ces personnes qui m’ont accompagnées…sur une partie de ma vie. Je leur dois beaucoup. Un enseignement pour moi. J’ai revu cette plume ce symbole du calme que j’avais choisi en début de séance parcourir mon corps et se poser sur mon cœur. Cela m’a procuré beaucoup de bien. Puis le mot “soleil” est venu a moi pour qualifier ce lien avec ces personnes.
    Merci Patricia pour cette jolie séance.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Nora,

      Je vous remercie pour votre partage. Je lis les mos “libération”, “soleil”, “gratitude”. Lequel de ces mots (ou peut-être un autre?) se distingue des autres pour décrire ce qui reste de cette séance? Pourquoi celui-ci?

      Merci d’avance et belle soirée.

      1. Nora Le Hingrat

        Bonjour Patricia.

        C’est le mot gratitude que je retiens. Je suis sortie de cette séance en mesurant la chance et le grand bonheur d’avoir connu ces personnes qui m’ont tant apportées. Et à chaque départ, une force a grandit en moi. J’ai pu construire la vie que je n’aurais peut-être pas osé vivre si je n’avais pas vécu et affronté ces épreuves.

        Belle journée

        Nora