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186 réponses à “Pratique 1 du module 6 : Rétrospective de mes deuils personnels”
De ma naissance avec l’absence d’un père décédé, en passant par la disparition d’êtres très chers à mon cœur tout au long de ma vie, la mort m’accompagne depuis toujours finalement.
Faire cette rétrospective de mes deuils passé m’ancre dans le processus de certains d’entre eux et me permet de prendre conscience que ce ne sont pas forcément les deuils que je pensais les plus durs qui ont resurgit
Mes clavicules sont douloureuses, pendant la séance, comme si mon corps se refermait sur lui-même, sous un poids, ce n’est pas la première fois.La douceur est palpable. Deux deuils me reviennent, apaisées, mais pourtant, je sens un besoin d’affirmer mon amour, mon pardon, de libérer une sensation à la gorge. Une version de la prière Hawaïenne Ho’oponopono me vient pour faire le lien entre les deux situations : Je t’aime/Je m’aime, j’efface les erreurs, miracle, merci. L’apaisement est plus profond encore. Merci
Bonne séance où je revis en 2 temps des moments de ma vie, avec les 2 personnes cheres, c’est douloureux mais non, çà fait du
bien de revivre ses moments, je me sens calme et apaisée, prête pour la suite de ma vie…MerciBonjour,
Bien ancré dans mon corps, chaleur sur le visage au moment ou j’ai déposé mes doigts sur mon front. L’image de la douceur qui m’est apparue c”est une bougie blanche, j’ai ressenti le calme, la sérénité, la chaleur qu’elle dégage.
Durant la première partie de ma vie c’est ma grand-mère maternelle qui m’est apparue et la seconde partie de ma vie c’est un ami et ma grand-mère paternelle, j’ai ressenti une sensation d’ouverture comme si mon cœur voulait s’agrandir, comme s’il prenait un peu plus d’espace en moi et une douleur dans la nuque. Le point commun était l’écoute qu’ils pouvaient m’apporter.
A la fin de la séance je ressens des mots de tête, je n’ai pas été très à l’aise à partir du moment ou j’ai séparé ma vie en deux parties. Le mot de la fin qui vient à moi est “libération”.agréable détente de tout mon corps avec mon souffle, conscience de ma respiration .L’image qui m’est venue en évoquant la douceur : les petits pieds dodus de mes enfants bébés, la forme , l’odeur, la texture…. moments de bonheur et de douceur.
Durant la 1ère partie de ma vie, la perte d’un ami, j’avais 8 ans, lui 7. j’ai ressentis une légère oppression dans la poitrine, accélération de mon rythme cardiaque à l’évocation de ce souvenir puis mes souvenirs avec lui m’apaisent…
la 2ème partie de ma vie, le souvenir de mon papa parti il y a. presque 5 ans. les mêmes sensations de oppression, tout se passe au niveau du coeur, de la cage thoracique et là aussi, les bons souvenirs avec lui prennent le dessus et tout s’apaise.
la bienveillance est le mot qui me vient, l’héritage de mon papa…Je termine la séance sereine en activant cette capacité de résilience en ouvrant les yeux en faisant un sourire d’apaisement.extraordinnaire. Merci.
vivance de mon corps, mon squelette que je vis intérieur extérieur, je vois mes poumons et mon coeur avec les liens , attaches, vaisseaux, tout ça vit, c’est léger, ça bouge aussi. et tout baigne dans une énergie douce, translucide et lumineuse en même temps.
Canal de lumière blanche qui vient du ciel et m’englobe m’entoure, me traverse sans restriction ni obstacle, mon squelette et en particulier ma cage thoracique laisse passer cette énergie comme le vent de ma respiration. C’est ouvert. Et en alternance énergie de vie rouge, orange, violette parfois , la vie viscérale, organique.
A l’évocation de la douceur me vient la forme d’un bébé qui se loge au creux de mon ventre et s’assoit dans mon alignement son dos le long du mien, son assise dans la mienne ses cuisses sur les miennes. Un petit moi qui se tien assis au creux de moi et qui vit, respire doucement. conscience de l’équilibre entre moi et mon enfant intérieur, dans un tout doux et harmonieux. je sens son odeur de bébé, je sens la succion du pouce ….
Dans la première partie cette enfant qui perd son frère : et c’est doux, ça se loge chaudement sur la partie la plus à gauche de mon coeur et aussi sur la partie le plus à gauche de mon cou, cette douceur chaude descend comme ça jusque le long de mon aisselle et de mon sein gauche pour s’arrêter dans un espace le plus à gauche de mon coeur. C’est réconfortant je suis ok avec ça.
Pendant la pause toujours cette colonne de lumière pure blanche qui vient du dessu. C’est toujours doux s, du ciel.
2ème partie, la perte de mon père. ça se loge derrière mon cou sur les cervicales qui se tendent et dans le haut du dos, chaleur mais en même temps tension c’est toujours doux. un peu lourd ça fait ployer mon cou vers l’avant. Sensation d’une main réconfortante sur le haut de mon dos.
TOTALISATION : toujours cette énergie spirituelle et vision du globe terrestre qui tourne, des océans en mouvements…… sensation globale d’être liée, reliée à la terre, à l’univers.
MERCI INFINIMENTLa douceur apparait naturellement avec une plume blanche. Lors de la 1ère partie de ma vie, perte d’un voisin par overdose, quelques crispations s’installent dans ma mâchoire mais c’est surtout la présence de deux événements familiaux qui me font prendre conscience que c’est la perte de mon adolescence, de mon innocence qui s’inscrit dans cette 1ère période. Lors de la 2ème période, de nombreux deuils sont présents, certains sont neutres, et d’autres ont impacté ma vie fortement, pour certains je ne leur avais pas donné la place pour s’exprimer, mais lorsque je le fais, la douceur est là, se pose.. Le mot qui les relie est abandon, même si pour chacun d’entre eux ce mot prend une signification différente …à travers le décès de mon père, j’abandonne la personne que j’étais pour devenir la personne que je suis maintenant, merci pour ce cadeau
La douceur c’est la peau d’agneau de mon fils bébé, son odeur, sa texture, et lui dessus, abandonné en pleine confiance.
Deuil de ma première partie de vie, ma grand-mère : immédiatement un sourire, la sensation de la lumière sur mon visage, un élan vital. Puis me revient le décès d’un ami, ma gorge se serre, mon visage se crispe, je m’assombris.
Dans la 2) partie de vie, je ressens du chagrin qui se manifeste par la sensation de ma cage thoracique comme enfoncée, plus de mal à respirer, la gorge à nouveau serrée et les yeux mouillés. Puis mon père, mes épaules s’affaissent, je me courbe, sensation de lourdeur. Je diffuse et m’enveloppe de douceur pour reconnecter à mon élan vital.Un beau nuage de doux coton soyeux blanc m’est apparu. Il s’est vite transformé en un lac d’eau tiède et blanche dans lequel je me dépose. en légèreté.
Dans la première moitié de ma vie, je ne me souviens d’aucun deuil. et puis le souvenir de la mort d’une copine de 10 ans, j’en avais 12. .Je revois, dissociée, l’annonce de sa mort avec mes yeux d’enfant. Je ressens des étourdissements dans ma tête,des bourdonnements dans mes oreilles, des voix qui se superposent, beaucoup de questions en suspens. Je comprends que la mort peut intervenir à tout age. je suis spectatrice de cette visualisation.
Dans la deuxième partie de ma vie, je remonte le cours de ma vie. Le deuil de mon grand père paternel, il y a 20 ans. Beaucoup de tendresse pour lui,d’amour, des moments passés ensemble, de rires, de son humour, de tout ce qu’il a fait pour moi et mon frère, de sa présence dans mon quotidien…. Merci.Je le ressens à mes cotés…. Le doux souvenir de ma grand mère maternelle décédée à 92 ans, de mon oncle, son fils , de tous ces bons moments partagés. Merci…
Et puis, le décès de mon père, il y a 4 ans. Mon cœur se serre, ma gorge se noue, les larmes montent ,la tristesse m’envahit. J’accueille sans jugement toutes ces émotions qui m’envahissent en retrouvant mon geste douceur..Je prends conscience que c’est ma racine paternelle qui est décédée. Je suis l’aînée. beaucoup de tendres pensées alors pour mon frère.
Je termine cette séance avec le souvenir de ces moments partagés avec mes proches, les bons et les mauvais aussi, avec cet héritage qu’ils m’ont laissé et que j’ai encore plus envie de transmettre dorénavant , ces valeurs qui font ce que je suis. Beaucoup de gratitude envers eux. Je me sens riche de sens, avec quand même un pincement pour mon père.merci pour cette séance
Respiration calme.
Ma douceur est un bain dans un océan tiède, calme, avec mes enfants, peaux douces, mouvements fluides,
corps légers.
Lors de ma première partie de vie, je vois ma Marraine et je souris.Une femme formidable, chez laquelle il m’arrivait de
passer des vacances, de celles que l’on qualifie d’inoubliables. La cour, le lavoir, la bassine, les rires, le basilic, la joie de vivre.
Joli tourbillon de mon enfance. Je retiens d’elle sa grande simplicité, son rire, sa générosité, sa douceur.
Mon baume est encore plus léger, quasi aérien cette fois.
Pour la deuxième partie, mes parents se présentent à moi. Je souris tout en sentant une légère oppression. Je constate qu’elle est plus
atténuée. Je me relâche, je me voûte. Je sens les larmes monter, pas un flot, le sourire les accompagnant.
Leur mort m’appris tant de choses sur moi, sur la vie. Me dépasser surement, me faire confiance sans aucun doute, m’accorder des plages de
doutes car rien n’est jamais acquis. Merci à vous.La représentation de la douceur s’est produite avec un nuage blanc comme du coton, cela est venu apaisé une partie lourde de mon corps, en bas à droite du diaphragme.
Sensation disparue à la fin de la séance.A la fin de la séance je me sens apaisée et calme.
En position debout le poids de mon corps très lourd avec une douleur à l’ épaule droite qui apparait.
La douceur représentée par une plume blanche qui vole aérienne .
Dans la 1° partie de ma vie j’avais 16 ans, la disparition de mon frère avec tous ses amis et une partie des miens dans accident de la route.
Événement et choc traumatisant pour moi mais dans l’incapacité d’en prendre conscience à ce moment là.
Je devais être forte pour ma mère. Je ne me suis pas autorisé à pleurer mon frère. J’en ai pris conscience il y a peu de temps avec la pratique de la Maieusthésie.
l’émotion de la tristesse est bien présente qui se manifeste aussitôt dans la gorge avec des sanglots . le besoin de poser mes mains sur mon cœur et ma gorge me calme.
Un autre deuil celui de ma grand mère j’avais 12 ans .Injustice de ne pas avoir eu le droit de l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure.
Dans la 2° partie de ma vie, j’avais 32 ans la disparition de ma Mère et là encore une douleur dans le coté droit la gorge qui se serre à nouveau et mon nez qui se bouche.
J’accueille tout cela en pleurant . Je comprends mieux cette tristesse qui m’accompagne souvent voire mélancolie.
Je respire profondément et je pose mes mains comme une plume de douceur qui se diffuse dans mon corps. Et là sans rien contrôler, mon buste s’incline doucement vers l’arrière en ouverture pour se poser contre le coussin de mon dossier.
Et je ressens de l’espace, de la douceur comme si je recevais tout cela de extérieur. et un cercle apparait dans mon espace mental pour prendre la forme d’un cœur
Et je m’apaise et je dis remercie mes êtres chers devenus mes guides pour m’accompagner sur mon chemin de vie qui m’a amené à devenir l’être que je suis
Je me sens apaisée.
Merci Patricia d’offrir la possibilité de revisiter les blessures du passé.L’image d’un plaid bien douillet m’est immédiatement venue avec une envie de dormir… Pour la 1ere perte je me sens toute enchilosée avec un mal de dos comme si je portais une charge très lourde qui m’affaiblissait. Je me sens malgré tout apaisée peut être parce que cette perte est maintenant lointaine et la douleur bien moins vive. Quant à 2eme perte tout mon corps est en “douleur”, ma gorge nouée et mes jambes sont lourdes. Le mot qui me vient c’est force. Peut être cette force inculquée transmise depuis cette 1ere perte tellement soudaine… Construction, deconstruction de qui j’étais et renaissance, acceptation, résilience, vie en mouvement en avant….. C’est tout ça à la fois qui me vient. Je ne pense pas que ces deuils sont faits et je n’aime pas ce mot… J’ai accepté ce qui était et ce qui est aujourd’hui pour avancer avec mes souvenirs enfouis, précieux tout contre mon cœur vers l’avenir. Merci pour cette séance !
SBV douce et agréable
Pertes difficiles dans les deux parties de ma vie, ma gorge se noue. Grand vide, tristesse.
Merci pour cette pratique pleine de douceur..La vidéo ne fonctionne pas.
Bonjour Frédérique, merci pour votre message, j’ai testé, la vidéo s’affiche et se déroule mais viméo semble ramer, il faut actualiser la page avec le cercle fléché en haut à gauche du navigateur. Merci de me confirmer que c’est OK pour vous. Bien à vous, Clémence
Bonjour,
Voici ma phénodescription :
Je me sens bien dans mes pieds, installée debout et dans ma verticalité. Ma respiration est lente et tranquille, avec des temps de pause plus ou moins longs après l’expiration, et parfois après l’inspire. Au moment de la détente du 4e système, mon attention part ailleurs quelques instants, dirigée vers un projet au cours de mise en oeuvre et je perd le fil avant de revenir à mon corps et à la séance au moment de détendre l’ensemble du corps. Comme souvent, l’étape de libération des tensions me fait beaucoup bâiller et fond monter quelques larmes à mes yeux. La détente s’installe dans tout mon corps, accompagnée par les battements de mon cœur et ma respiration tranquille.
L’évocation de la douceur amène des images de mains douces et chaudes, huilées ou pas, qui caressent et cajolent mon dos, ma nuque et ma tête. Je me sens bien, apaisée, tendrement soutenue par ces simples gestes, cajolée, touchée avec bienveillance et attention. Un sourire doux se fait sentir sur mon visage et je sens une douce chaleur se répandre dans tout mon corps. Un soupir de contentement s’échappe soudain de ma bouche et cela accentue mon bien-être.
Dans la 1ere partie de ma vie, plusieurs deuils/pertes reviennent à ma mémoire : le décès de mon arrière-grand même paternel et de mon grand-père paternel pour lesquels je ressens une certaine neutralité. J’ai l’impression que j’étais vraiment trop jeune pour me rendre compte de ce qu’il se passait vraiment et je n’avais pas de réel lien d’attachement avec eux (je les voyais quelques jours, 1 à 2 fois par an seulement). Un autre décès frappant est celui du parrain de ma mère qui est le premier mort que j’ai vu. Cependant seul la trace de ce moment de découverte, sans vraiment faire le lien avec ce que cela signifie vraiment, reste. S’en suit le souvenir des pertes de mes amies d’enfance à chaque déménagement sur cette période et le décès le plus frappant, celui qui m’a probablement le plus marqué : celui d’un de mes voisins et camarade d’école pour qui j’avais le béguin. Il est mort jeune (il avait 17 ou 18 ans), d’un coup, lors d’un match de foot, d’un anévrisme cérébral J’avais 16 ans environ et ce souvenir réveille en moi la peur viscérale de mourir : je le sens dans mes tripes qui se contractent et me donnent des sensations de crispations dans le ventre et le bas-ventre. Quelques larmes me montent aux yeux alors que mon cœur et ma respiration changent légèrement de rythme, sans accélérer outre mesure. Je me souviens qu’à la suite de ce décès, j’ai passé une période où j’avais des angoisses qui s’accentuaient dès que je regardais les informations télévisées : je voyais la mort presque partout. Je me souviens aussi que la seule fois où j’en ai parlé à ma mère et où j’ai vraiment pleuré, je ne me suis pas sentie accueillie et écoutée dans ma détresse. J’ai juste reçu des mots de consolation qui ont eu pour seuls effets de me fermer et d’accentuer ma croyance que, encore une fois, je devrais me débrouiller toute seule pour guérir ma peine, ou faire avec, et que j’étais finalement toute seule face à cette peur-là.
Dans la 2e partie de ma vie, plusieurs deuils se rappellent également à moi : ceux de mes deux grands-parents maternels, décédés tous les deux la même année à 6 mois d’intervalle, celui de l’un de mes oncles et de sa compagne à 1 an d’intervalle. Les plus marquants sont ceux de mes grands-parents pour lesquelles j’avais les plus forts liens d’attachement. Ces deuils-là ont été des chocs pour moi et un tournant dans ma vie, très clairement, et je suis heureuse d’avoir été accompagnée par une psychothérapeute à cette époque-là pour traverser ces deuils. Je peux ainsi constater qu’à leurs évocations et même si je sens quelques manifestations corporelles au niveau de mon cœur (un léger resserrement), au niveau du plexus (légère contraction) et quelques larmes qui me monte aux yeux, je me sens tranquille et apaisée. Je suis capable d’accueillir calmement mes ressentis et mes souvenirs, avec une certaine forme de distance. Leurs présences physiques me manquent mais ils sont là, près de moi et en moi malgré tout.
Je termine cette pratique avec la prise de conscience que les pertes/deuils les plus marquant pour moi ont été des moments de changements de direction, voire de rébellion vis-à-vis d’une vie qui paraissait toute tracée. A l’adolescence, cela a été un petit changement d’orientation scolaire et une année de terminale complètement ratée par rapport aux années précédentes (même si j’ai eu mon bac) Probablement que je n’ai pas assez autonome pour pouvoir réaliser un changement plus radical… Par contre, à l’âge adulte, cela m’a amené sur le chemin sur lequel je suis aujourd’hui : changement de vie radical avec reconversion professionnelle finalisée après le décès de mon oncle…
Quand j’ouvre les yeux, je me sens pleine d’étonnement et de gratitude.Le moment le plus positif : les souvenirs qui émergent l’un après l’autre, et la force de leur présence pour certains
L’instant le plus positif :la sensation de peur viscérale, présente tout en étant non envahissante, et que je suis capable d’accueillir calmement, telle qu’elle est, et de la regarder en face.
En quoi c’est positif ? : je crois que cela me faire prendre conscience du pourquoi, parfois, je me sens sans voix, sans mots pour soutenir quelqu’un qui vient de perdre un être cher : j’ai peur de dire une banalité ou de donner des mots de consolation qui n’aideront pas, à moins que ce soit la peur de voir surgir ma peur et de la transmettre ? Hum, peut-être… En tout cas, je préfère souvent me taire et être juste là, en soutien silencieux et d’accompagner du mieux possible les “mouvements” de l’autre.Une pratique pleine de sens donc… Merci !
Bien à vous.
SabineLa douceur, ce fut pour moi une grande étoffe de soie douce, d’un gris clair brillant, dans laquelle je peux m’emmitoufler agréablement. Elle m’a été bien utile pour la suite de la séance, et notamment pour apporter du réconfort à mes épaules très dures et tendues au moment de penser à la mort de la meilleure amie de ma sœur qui avait 16 ans. J’en avais 15 et c’était le premier deuil. Difficile et violent. Je me revois seule à la maison, apprendre la nouvelle par la cousine d’Aurore – c’était un accident à cheval. Je me revois en train d’attendre pendant au moins une heure l’arrivée de ma sœur à son école (mes parents l’y accompagnaient) pour lui annoncer la nouvelle car il n’y avait pas de téléphone portable à l’époque. J’étais en pleurs à la maison.
Ca me fait du bien de prendre conscience et déposer ces souvenirs ici. Quand j’ai mis de la douceur, j’ai revu l’image de ma journée de coaching avec un cheval, animal que j’évitais depuis l’âge de 15 ans. J’ai amorcé le “processus de paix” avec ce magnifique animal, il n’y a plus de colère, ni de tristesse, juste un peu de nostalgie. Je sens qu’Aurore est en paix.Pour la deuxième moitié de ma vie, j’ai vu cette fois-ci mon grand-père décédé il y a deux ans. Ce qui m’est venu c’est paix et gratitude, gratitude d’avoir pu partager un moment seul avec lui pour lui dire au revoir. Puis ma grand-mère, décédée il y a 3 ans, Paix et gratitude. Je la vois souriante et elle voulait partir. La dernière personne, c’était ma mère biologique, celle sur qui j’ai fait toutes les précédentes séances et à nouveau, paix et gratitude pour elle et pour moi. Durant cette partie de la séance, mes tensions aux épaules ont quasiment disparu et j’ai eu le sourire aux lèvres en repensant aux moments où j’ai pu dire au revoir et aux mots prononcés “prédestinée, ça va aller, I love you”.
A l’issue de la séance, je sens que je dois attendre encore un peu avant de passer à la dernière pratique, malgré mon envie de tout terminer.
Je vais écouter cette intuition pour pouvoir en profiter au maximum.Merci pour cette occasion unique que vous nous donnez avec cette formation !
Sensation d’un fort ancrage et d’osmose, comme une connexion de chaque cellule de mon corps avec la Terre, l’Univers…A l’évocation de la douceur, une longue robe blanche en mohair s’est présentée à moi, que j ai enfilée. Elle était légère, extrêmement douce, comme une 2e peau…c’était très très agréable.
Mon père défunt m’apparut cette fois sur des images de scènes de vie, qui voletaient autour de moi pour s’éloigner rapidement jusqu’à disparaitre…pour ressentir une paix intérieure.
MerciJ’ai vécu cette séance comme un doux balancement , quelque chose de structurant, d’apaisant, comme si chaque partie de mon corps s’imprégnait d’une réalité plus douce après la tempête de ces dernières semaines . Ma phrase a été : les pépites de la vie, quelque chose qui brille en continue et ne s’éteint jamais malgré les disparitions, les ruptures .
Ma représentation de la douceur me fait beaucoup de bien avec une couverture très douce protectrice et une odeur de retour à la maison, à l’intérieur de moi-même en amitié, odeur agréable qui évoque la sécurité et l’unité, une certaine puissance, un rempart vis à vis de l’adversité. Un premier souvenir de décès d’un petit frère qui me glace alors que je vis ce souvenir comme quelque chose bien au chaud et constructeur, j’ai quand même du mal ici à me relier à ce que cela m’a apporté tout en restant bien à la fin de cette première phase et prête à laisser la place pour une deuxième perte. Là encore cette perte est mise en lien avec des manifestations physique de fatigue et tension du dos. La représentation de la douceur me fait du bien toutefois pas de phénomène sur ce qui a été constructif avec cette perte tout en terminant la séance bien confiante dans mes capacités de résilience.
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