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Pratique 1 du module 4 deuil : J’accueille et cajole mes émotions et je m’ouvre à la beauté du monde

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208 réponses à “Pratique 1 du module 4 deuil : J’accueille et cajole mes émotions et je m’ouvre à la beauté du monde”

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  1. Karine ROMAGNE

    SBV
    SDN ensemble du corps enlever les tensions de mes épaules qui se delassent
    circulation de l’energie dans tout mon corps
    experience de tristesse de voir ma fille triste et en colère
    sentiment de sécurité très fort pendant que je me berce et me cajole je me suis consolée moi même
    j’ai besoin de sourire avec elle, de joie
    j’entends les rires,je sens des odeurs de foire des gouts de barbe a papa,je vois pleins de visages rirent et je m offre cette représentation de la joie
    et j’offre cette représentation d’abord à mes filles et à mon conjoint

  2. Sévy

    La SDN m’a permis de sentir mon corps se relâcher ce qui m’a fait bcp de bien et de laisser place à l’émotion de tristesse, bien présente dans mon ventre et mon cœur qui se sont serrés. Lorsque je me suis mentalement dit que je m’autorisais à ressentir cette tristesse il y a eu comme un déclic dans mon cœur comme si profonde elle était enfin mise en lumière. J’ai pu identifier le besoin associé qui était justement le besoin de douceur. Besoin qui a été assouvi avec la prise dans les bras. L’émotion vive a été apaisée. Physiquement, ma posture était droite, les sensations de blocages ont disparu et mentalement, je me suis sentie considérée, dorlotée, réconfortée.
    Merci pour cette belle expérience!

  3. Sophie Pradalié

    La tristesse.. j’ai eu un peu de mal au début, puis une fois que je suis arrivée à ressentir cette émotion, mes yeux se sont plissés, ma bouche se contracter et j’ai ressenti une boule à la gorge comme lorsqu’un sanglot monte…
    Ha se prendre dans les bras, que cela m’a fait du bien! Et j’ai réalisé que je devrai le faire plus souvent… ce beau geste pour se consoler, se rassurer, se dire je m’aime…
    Puis la représentation de la beauté : une clairière baignée par le soleil dans une forêt avec une petite cascade, lieu reposant, ressourçant. J’ai ressenti beaucoup de calme et de sécurité!
    Merci pour cette belle séance!

  4. marjorie dereume

    la tristesse, j’en suis pleine en ce moment, je l’ai sentie profonde , elle me fait pleurer et ça me fait beaucoup de bien de l’extérioriser, j’ai pris conscience pendant la séance que je suis la seule à pouvoir me réconforter , ce que j’ai réussie à faire par la représentation du réconfort à travers la présence de ma grand-mère, la douceur de ses bras qui m’entourent, son odeur de rose, son regard tendre, voilà de quelle façon je me suis représenté le réconfort dont j’ai besoin, ça m’a fait beaucoup de bien Merci pour cette séance!! Elle à aujourd’hui 93 ans, Je vais m’empresser de lui rendre visite et la prendre à mon tour dans mes bras!!

  5. roxane pedrazzi

    C’est la tristesse de ma séparation qui est venue à moi pendant cette pratique. Je l’ai sentie comme un poids sur mon front, mes mâchoires crispees ainsi que mes épaules. Prise de conscience que j’avais besoin d’être entourée de mes amis, j’ai entendu les rires d’une conversation, j’ai senti l’odeur d’un bon repas, j’ai vécu un moment entourée qui a permis de remplacer cette tristesse par la joie. C’est une belle pratique, je l’ai beaucoup apprécié.

  6. VANDEVELDE Karine

    Un évènement est venu à mon esprit où je sais avoir ressenti une grande tristesse, mais je ne l’ai pas revécu vraiment en associé, comme si c’était “guéri”. Cependant j’ai aussi le souvenir d’avoir pensé à l’époque que “je n’étais pas censée ressentir cela”
    Le besoin de sécurité s’est alors imposé et la pensée d’un lieu sécure, que j’ai visualisé avec beaucoup de détails sensoriels, m’a rassurée immédiatement.
    Me prendre dans mes bras m’a beaucoup consolée et je serais volontiers restée longtemps dans le mouvement. Je percevais beaucoup de chaleur dans les bras.
    Tout au long de la séance, les larmes ont coulées bien que je ne pleure pas. Cela m’arrive assez régulièrement pendant les pratiques et on m’a expliqué que c’était dû au relâchement des tensions. Personnellement je ressens confusément l’écoulement d’un chagrin non dit.

  7. Céline YGOU

    La SBV m’a apporté détente et connexion à moi.
    Au moment de l’évocation de la tristesse, j’ai senti un poids sur mon plexus solaire et sur ma gorge (c’est toujours là que ça se manifeste).
    Le fait de mettre mes mains sur mes épaules a été comme une consolation de moi à moi et dès que j’enlevais mes mains, je sentais un fourmillement passer de mes épaules à mes mains.
    La représentation de la beauté se traduit par un paysage que j’affectionne tout particulièrement: une plage en Bretagne.
    Cela m’apporte réconfort et sécurité et j’ai aimé l’image de prendre cette représentation de la beauté et de la déposer sur mon cœur.
    Merci !

  8. Pascaline Desreumaux

    Bâillements, larmoiements et une grande détente dans la première partie., dans l’exercice des bras ouverts, je m’ouvre au monde, à l’univers et les bras croisés je reviens à mon moi intérieur. J’ai la capacité de m’ouvrir au monde et de revenir à moi. Le balancement, une image m’est venue, mes enfants que j’ai bercés dans mes bras, Moments de chaleur, de douceur, de joie, d’amour ressentis. Le moment de tristesse était le deuil de mes amis qui ont perdu leur fils suite à un suicide. J’ai accepté cette situation comme elle venait sans jugement, Ensuite mon endroit sécure est venu et j’ai pu amener, la beauté mais aussi la joie. Avec les saisons qui passent et le printemps qui revient, la vie qui reprend son droit.
    Chouette séance; Merci

  9. Romane Parcollet

    L’évocation du moment de tristesse a été plus compliquée que je ne pensais, je me suis replongée dans l’état dans lequel j’étais à ce moment, j’ai eu très envie de pleurer, et j’ai compris que j’avais le droit d’être encore triste, même quelques mois après cet événement.
    Le mouvement de la joie du souffle m’a fait beaucoup de bien, j’ai eu l’impression de m’ouvrir de plus en plus durant les deux premières fois, et de me libérer totalement lors de la dernière (j’ai d’ailleurs eu la sensation d’être très étourdie tant ça m’a fait du bien.)
    La représentation de la beauté qui m’est venue est le tournesol : solaire, chaleureux, lumineux. J’ai eu l’impression de faire entrer un peu de chaleur en moi.

    Les mots qui me sont venus à l’esprit : libération et légèreté.

  10. Nathalie Turquetille

    Ancrage très fort, solide.
    Lors de l’évocation du moment de tristesse, de grosses larmes se sont mises à couler. Juste des larmes.
    Le besoin que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras a été très fort.
    Lors du 1er mouvement, sensation de vertige, de perdre pied quand mes bras étaient au dessus de ma tête, cette sensation désagréable s’est atténuée quand j’ai resserré mes bras autour de moi. Lors du 3ème mouvement, mon ancrage était de retour, sensation d’être présente à moi, à mes besoins.
    A la fin de cette séance, les mots qui me sont venus spontanément sont : acceptation et libération.

    Merci

  11. NATHALIE DEVILLIERS

    J’accueille un sentiment de peur et d’angoisse , je vois la situation et elle me perturbe, je ressens un noeud dans la gorge.je ne m’attendais pas à voir cette situation mais je la laisse venir.
    Mon besoin qui vient est la solitude, me retrouver avec moi-même et prendre le temps de réfléchir.
    J’aime ce mouvement de balancement, cela m’apaise. au premier mouvement, j’ai envie de pleurer, au 2eme je me vois mon corps grandir et se stabiliser, et au 3eme mouvement je me cajole, je m’autorise à lâcher. Cela me rassure et me fait un bien fou, je sens la chaleur et la douceur de ma peau.
    Je prends conscience avec cette séance d’une situation qui me fragilise. Je n’ai pas la solution pour l’instant mais j’apprends à la voir de plus en plus près.
    Je finis la séance avec moins de tensions, surtout dans les épaules et le bassin et ma respiration est plus fluide.

  12. Sylvia

    J’ai ressenti un fort ancrage dès le début de la pratique, quelques tensions aussi dont je n’avais pas conscience, au niveau du thorax et des épaules. Le besoin qui s’est présenté est de la contenance mais très vite le besoin d’énergie s’est aussi présenté. c’est exactement ce que j’ai ressenti avec la pratique de la joie du souffle : d’abord de l’énergie à l’ouverture du corps, une sensation d’espace et de fluidité puis de la contenance avec le bercement, de la douceur. J’ai ressenti aussi de la satisfaction, j’ai été heureuse de pouvoir m’autoriser à me donner un peu de douceur. La représentation qui vient combler mon besoin était une fleur de lotus rose, elle m’est apparu très clairement et très rapidement. Cela m’a interpellé car cette fleur collait aussi parfaitement à la représentation de la beauté évoquée tout de suite après dans la pratique. J’ai senti mon visage sourire lorsque je me concentrait sur la fleur et c’était doux et chaleureux de l’amener sur mon cœur. A la fin le partage de cette fleur m’a apporté une sensation de lien, de connexion aux autres.
    Le moment le plus positif a été la représentation de cette fleur de lotus au cœur de mes mains et l’instant le plus positif à été le contact de mes mains sur mon cœur. Merci Patricia pour cette pratique.

  13. CATHERINE DUBOIS

    Lors de la SBV, je ressens une lourdeur sur tout le corps avec une tension au niveau des épaules. A la place de la tristesse, il y a un vide. C’est le vide dans ma tête et je n’insiste pas. J’ai besoin de douceur et de sécurité. Ce bercement m’apporte cette douceur agréable dans tout le corps. Je me sens comme dans un cocon en sécurité. Je me sens alors plus légère sur la globalité de mon corps avec une douce chaleur.
    La représentation de la beauté est un paysage de bord de mer avec la montagne. Je contemple les formes, les couleurs, les lumières. Je ressens le calme, la sérénité surtout dans le troisième système.

  14. Félicie Dutard

    De toutes les séances c’est celle qui m’a le plus « happée » alors que je la pressentais un peu compliquée…
    La SVB même rapide a été très relaxante, et chez moi les mouvements qui précèdent un retour à l’immobilité sont très efficaces pour m’ancrer, notamment les balancements en sentant la plante des pieds avant de m’installer dans ma verticalité. J’étais inquiète de faire remonter une émotion trop triste et de me laisser déborder, mais finalement c’est quelque chose de « triste mais pas trop » qui s’est présenté tout de suite… et immédiatement les manifestations physiques ont été très nettement localisables: j’ai senti une pression juste au dessous des clavicules, ma gorge qui se serrait, à la base du cou et au niveau des ganglions sous les mâchoires… et aussi mes sourcils se sont froncés et des larmes se sont logées juste au bord des cils sans traverser les paupières.
    J’ai sans difficulté trouvé « mon besoin du moment » et sa représentation, et plusieurs images et situations me sont venues, j’avais l’impression de les toucher, de me rouler dedans! (pour expliquer, il s’agissait d’un besoin de câlin, avec des chats, avec ma fille avec mon homme…) j’avais plein de sensations au bout des doigts, la douceur des cheveux de ma fille, du pelage du chat, la sensation d’être imbriquée, lovée, les odeurs, les ronrons…
    J’ai vécu le mouvement de la joie du souffle comme une réconciliation entre deux extrêmes et en portant mon attention sur la tristesse je la sentais moins vive. À chaque balancement j’avais l’impression qu’un bras supplémentaire venait se poser sur les autres, pour former une superposition d’enveloppes protectrices et bienveillantes.
    À la fin du mouvement, j’ai senti que la tension ressentie avec la tristesse n’était pas tout à fait partie mais s’était un peu déplacée et transformée: située cette fois au niveau de l’estomac (ou du plexus) comme une « bulle coincée »… et le fait de prendre ces « câlins » entre mes mains, de les diffuser sur mon coeur, de les offrir ou les souffler aux autres m’a vraiment apporté un apaisement très doux. Une chaleur dans tout mon buste et une sensation de légèreté sur ma chaise.
    C’était vraiment très riche, merci beaucoup.

  15. Julie CLAIR

    Pour cette séance, j’ai eu besoin de prendre plus de temps que proposé pour accueillir la tristesse. Mon besoin était le silence pour laisser émerger cette émotion. Ce que je me suis autorisée. La tristesse était particulièrement présente dans mon thorax et dans ma gorge : pression dans la poitrine, boule dans la gorge qui me fait tousser. Le mouvement qui a suivi ma aidée à libérer la tension et la pression dans le thorax et surtout le bercement m’a aidée à apaiser à la fois la sensation corporelle que l’émotion en elle-même. J’aurai encore besoin de refaire en redécoupant cette séance pour ancrer encore un peu plus mon besoin. Mon besoin s’est bien manifesté et j’ai besoin de temps pour encore l’intégrer par la pratique. Ce que je retiens de plus positif : la libération de mon émotion et l’instant : les bercements et la douceur qui en émane pour moi.

  16. Stéphanie Delmotte

    Tout d’abord, lors de l’ancrage initiale, j’ai ressenti le besoin de continuer le mouvement de bercement. Puis tout au long de la position debout, j’ai ressenti le besoin de faire perdurer ce balancement. Je me suis sentie apaisée, délassée dans l’ensemble de mon corps. Je n’avais aucune douleur particulière, donc mon attention s’est focalisée sur cette douce vague corporelle. je n’ai absolument pas senti mon ancrage et je trouvais ça juste, mon esprit à lâché sur ce point pour laisser place à ce qui était OK pour moi à cet instant.
    Puis lors du souvenir, mon plexus s’est bloqué, j’ai senti mon diaphragme et ma gorge se noués. C’est à ce moment là que la tristesse s’est manifestée dans mon centre énergétique. Je me suis sentie oppressée et en souffrance émotionnelles. Toutefois, très vite lorsque nous avons mis en mouvement l’espace nécessaire au besoin de “réconfort” (en ce qui me concerne), j’ai senti mon plexus et ma gorge se libérés instantanément. Je venais de me cajoler en m’enveloppant de mes bras et c’était exactement ce dont j’avais besoin. J’ai eu du mal à revenir à l’instant présent, j’étais tellement bien dans cet espace de protection. Je me sens encore déphasée et en même temps totalement libérée d’un poids.
    merci

    1. Patricia
      Patricia

      “Je venais de me cajoler en m’enveloppant de mes bras et c’était exactement ce dont j’avais besoin… J’étais tellement bien dans cet espace de protection”… Je crois que vous l’avez ressenti cet ancrage… en vous! Et n’est-ce pas là qu’il est le plus solide, lorsque nous le ressentons à l’intérieur de nous, en nous, comme une ancre toujours présente, que nous pouvons retrouver les jours de tempête? Et si, parfois, il nous semble chaviré, le fait de savoir qu’il est là, quelque part, et qu’à un moment, nous en retrouverons le chemin n’est-il pas rassurant?
      Vous pouvez ressentir cet “espace de protection” et ancrer les sensations qui y sont associées pendant les pratiques et, au quotidien, les laisser revenir à certains moments, en fermant les yeux ou pas. A essayer. Avec l’entraînement, cela se fait.
      Votre tristesse génère une oppression… Remerciez là, elle b-vous montre comment la reconnaître. Et pourquoi ne pas essayer de lui parler lorsqu’elle pointe le bout de son nez? L’accueillir, non plus comme une souffrance mais comme une émotion méssagère de votre vie intérieure? Et puis, l’envelopper avant de lui proposer de se transformer, ou pas, selon le moment. Onduler avec ce qui est.

  17. Aurélie Ollemann

    C’était une belle pratique. Je me suis sentie bien ancrée, les pieds bien stables sur le sol. Ce que j’ai préféré dans la pratique c’est le bénéfice que j’ai ressenti à me cajoler. Après avoir accueilli la tristesse que je ressentais dans ma poitrine et plus particulièrement dans mon cœur je lui ai fait de la place. La douleur de la tristesse s’est atténuée. La sensation que je ressentais dans le cœur comme une blessure s’est refermée comme si j’avais pu appliquer dessus un baume cicatrisant magique qui venait avec beaucoup de douceur et de bienveillance me dire que tout allait bien maintenant et que je pouvais compter sur ce bien-être comme une valeur sécurisante. J’ai pris conscience à ce moment là que ma douleur récurrente dans le dos provenait certainement d’une tristesse non exprimée. Mon cœur était comme enveloppé par une douce lumière. Le besoin que j’ai eu s’est manifesté et j’ai pu voir comme sur un écran de cinéma une scène que j’ai offerte à mes proches et à l’univers. A présent je suis prête à cajoler mes émotions.

    1. Patricia
      Patricia

      Vos bras autour de vous pour vous cajoler sont là comme un “baume cicatrisant”, un espace sécure et contenant que vous pouvez retrouver à tout moment et qui fait que vous pouvez vous dire que “tout va bien maintenant”.

      1. Aurélie Ollemann

        Merci Patricia…

  18. Natacha Paulic

    Au moment de laisser venir une expérience de tristesse,rien de bien net est venu, plusieurs expériences sont venues sans que je me fixer sur l’une ou l’autre. C’est lors du “bercement que j’ai commencé à ressentir de la tristesse, sans identifier d’où elle venait précisément. J’ai perçu ce mouvement comme un espace d’expression, cad où les émotions pouvaient sortir librement en sécurité.
    Le besoin qui est venue immédiatement est joie de vivre et lorsque j’ai laissé venir une évocation en lien, c’est ma chienne aujourd’hui décédée qui est venue et là j’ai ressenti un afflux de tristesse avec des pleurs. J’ai passé le reste de la séance à accueillir cette émotion.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonsoir Natacha,
      Le corps bercé est devenu un espace sécure et contenant pour que l’émotion de tristesse puisse s’exprimer. POuvez-vous décrire comment cette émotion s’est manifesté dans votre corps pendant la séance? Les manifestations ont-elles été les même ou se sont-elles modifiées au cours de la séance?

      1. Natacha Paulic

        Bonsoir Patricia, la tristesse s’est manifestée par des larmes au yeux, la gorge serrée puis s’est transformée en pleurs, encore présents après la séance.

  19. Maryse Molinari

    Séance du 27 juin 2021 :
    Phénodescription : Je me sens très apaisée, sécurisée. J’ai reçu beaucoup de douceur pendant cette pratique. Le moment de tristesse que j’ai revécu m’a permis de percevoir que mon corps s’est recroquevillé, ma peau particulièrement celle de mon visage tombait vers le bas comme si tout mon visage fermait ses paupières, je ne percevais plus les battements de mon cœur, j’ai pris conscience ici que ma tristesse était profonde et prenait toute la place. Le mouvement m’a permis de retrouver ma respiration, les bercements m’ont apporté beaucoup de douceur, de réconfort. J’ai perçu le calme et la lumière douce réapparaître comme à l’aube. Au moment de contempler ma tristesse et de me demander quel était mon besoin, j’ai pensé que j’avais besoin de comprendre. Mais je ne sais pas si j’avais besoin de comprendre la chose qui me rendait triste ou de comprendre pourquoi cette chose me rendait triste. Alors au moment d’accueillir, j’ai choisi d’accueillir la beauté et le parfum d’une énorme pivoine rose poudré et dont les pétales se sont posés en pluie sur le monde. Toute cette douceur a apaisé ma tristesse comme un baume. Magnifique.

  20. SYLVIE RIANT

    J’ai ressenti un ancrage fort, des fourmillements au niveau des jambes. Et la tristesse s’est manifestée par le ressenti physique de la gorge serrée. Derrière cette tristesse, il y a aussi la peur, que je ressens dans mon ventre puis la respiration m’apaise. A chaque retour à la verticalité j’ai une sensation de stabilité, de grandeur. Je savoure le mouvement de la joie du souffle, sensation de très grande ouverture et de soleil.. Je ressens beaucoup de douceur et de joie. Merci pour cette belle expérience.