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113 réponses à “L’ouverture du périnée”
c’est vraiment très intéressant de découvrir tout cela, je comprends mieux le fonctionnement du corps, le rôle des hormones. Je suis à chaque fois épatée par toutes les capacités que notre corps possède.
Quel processus naturel et extraordinaire en même temps!
Merci pour toutes ces explications
Bonjour,
Merci pour ses explicationsmerci, je comprends mieux le jeu des hormones.
C’est magnifique que cela puisse se passer ainsi, je n’ai pas eu cette chance! De ce fait, je m’interroge sur la proportion d’accouchements “réussis” (j’entends par là quand ça se déroule sans intervention, mais j’imagine qu’il faut voir le taux d’épisiotomie et celui d’utilisation de forceps, etc. pour en déduire une tendance?). Merci pour tous ces échanges et commentaires toujours intéressants.
Bonjour Stéphanie
Je vous propose de découvrir les chiffres issus de l’enquête périnatale 2021 (et publiée en octobre) :
Mode de début de travail : spontanée pour 64,4 % (pour les singletons) / 28,7 (jumeaux)
Mode d’accouchement par voie basse non instrumentale : 66,2 % (pour les sigletons) / 35,8 (jumeaux)
Mode d’accouchement par voie basse instrumentale (forceps, ventouse…) : 12,4 % (population générale de métropole)
Mode d’accouchement par césarienne : 21,4 % (population générale de métropole)Episiotomie : 8,6 %
Déchirure : 58,8 %Et pour votre question de “l’accouchement réussi” :
Souvenir de l’accouchement : très bon (53,3%) / plutôt bon (35%) / Plutôt mauvais (8,3%) / Très mauvais (3%)Et voici les chiffres pour l’usage de la sophrologie
Usage de la sophrologie ou de l’hypnose : 3,2 %Charlotte
Merci beaucoup pour ces chiffres Charlotte !
Merci beaucoup pour ces chiffres, le pourcentage de l’usage de la sophrologie et de l’hypnose est bien bas, dommage. En espérant que cela change !
On comprend bien dans cet phase encore le rôle prépondérant des hormones, merci.
Très intéressant, je vois tout à fait la phase de “désespérance” et comprend mieux son utilité !
De belles explications très claires ! Merci encore.
Pa-ssio-nant !
C’est toujours autant passionnant !
Est ce que dans le cas d’un accouchement par césarienne, la présence de toutes ces hormones est moindre? puisque le travail ne se fait pas naturellement ?
et , est ce que cela pourrait engendrer des conséquence comme plus de difficultés dans l’apparition des liens d’attachements de la maman envers son enfant ? puisque tout est lié.
L’impact des césariennes m’a toujours questionné sur les liens d’attachements ….Bonjour Barbara
Alors, ce n’est pas aussi dichotomique. Certaines césariennes ont lieu pendant le travail, ces hormones ont donc toutes été présentes ^^
Disons que pour simplifier :
– si la césarienne a lieu pendant un travail spontané : il y aura eu ocytocine, endorphine et puis, avec l’arrivée de la pathologie, il y aura aussi forcément eu adrénaline. Quand on est au stade de la césarienne “en urgence”, on n’est plus du tout dans le cercle vertueux, on l’a quitté depuis longtemps. On ne parle plus du tout de physiologie à ce stade là. La femme a forcément une anesthésie qui aura inhibé un potentiel réflexe expulsif (en cas d’accouchement par forceps qui finit par exemple en césarienne)
– si la césarienne est programmée : en effet, le ballet ocytocine-endorphine n’a pas lieu. Il y a toujours de l’ocytocine et de l’endorphine au niveau basal (parce que c’est la fin de la grossesse, parce que la femme ressent de l’amour pour son bébé) mais il n’est pas aussi important que lors d’une mise en route spontanée du travail.Cela répond-il à votre question ?
Oui parfaitement ,merci Charlotte
Et oui, cela peut en effet PARFOIS entrainer des difficultés d’attachement. mais est-ce la césarienne en tant que tel ou le contexte dans lequel elle s’inscrit ? Prématurité (et donc séparation des bébés) ? Risque vital pour la mère et l’enfant (et donc peur massive de mourir) ? Et cette difficulté est-elle définitive ou juste transitoire ? Les mères ayant eu des césariennes ou une séparation précoce avec leur bébé ont, dans la grande majorité des cas, aucun troubles de l’attachement. C’est probablement bien plus complexe que cela.
Voici une étude qui peut peut-être vous éclairer plus précisément : https://doc.rero.ch/record/333175/files/Travail_de_bachelor_HEdS_SF_TaniaBOSSHART_JuliePUGIN_ao_t2021.pdf
Merci pour toutes ces précisions au niveau des hormones et du moment où ils interviennent. Merci aussi pour l’info sur le livre “ainsi gèlent les bulles de savon” sur un précédent commentaire. Je vais le lire car j’ai eu la chance de vivre avec “plaisir” mes trois accouchement et je trouve intéressant de me pencher sur d’autres vécu plus complexes pour mieux les comprendre de l’intérieur.
Bonjour Charlotte,
Très intéressant cette notion de réflexe expulsif, je viens de comprendre cette sensation si particulière à la fin de l’accouchement où l’on a l’impression que le corps pousse tout seul et très fort sans quasiment pouvoir le maîtriser ! Merci pour toutes ces explications
ce sont des moments magiques. merci pour toutes ces précieuses informations
C’est toujours aussi passionnant ! Merci Charlotte pour vos explications
J’aime beaucoup l’image et le terme de “démoulage” 🙂 c’est magnifique de constater toute cette synergie, merci.
Très intéressant . J’ai vraiment eu ce bonheur de pouvoir observer que mes bébés rampaient d’eux-mêmes vers mes seins. Que la nature est bien faite !
Merci pour ces explications claires et précises
quelle magie notre corps !
Quelle belle équipe entre bébé et maman
Par contre ce fabuleux lien d’attachement est pas toujours évident pour certaines mamans en fonction du vécu de la naissance et il se construit petit à petit avec le peau à peau le premier regard l’allaitement,travaillant en maternité les premiers jours sont crucials pour la création de ce lien
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