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91 réponses à “Les peurs”
Dans ma tête tourne et retourne “ces peurs peuvent être issues de notre culture”, avec les différentes cultures et leur vision de l’accouchement… Je prends conscience que bien que je n’ai pas fait de catéchisme, que je n’ai pas été élevée dans la croyance catholique, je suis pourtant bel et bien marquée par le christianisme et sa vision de l’accouchement : “tu enfanteras dans la douleur”, et aussi le côté honteux de la chose. Exemple cru, mais ce moment m’est revenu en mémoire en entendant “honte” : en accouchant de mon 2e enfant, des selles sont sorties (beaucoup!). J’avais honte, et plus ca sortait, plus j’avais honte et plus j’avais … eh bien mal ! Etonnant non ?! 😀 J’en prends conscience ici et maintenant avec ce cours-ci. C’est marrant je trouve, de toujours toujours continuer à apprendre des choses sur moi alors que je fais cette masterclass dans le but de me former pour accompagner les autres. Notre formatrice nous disait tout le temps “avant d’accompagner les autres, accompagnez-vous vous même”, eh bien je continue de m’accompagner. Je trouve ça très marrant 🙂 Et c’est un réel plaisir en plus ! 😀
ça c’est clair, il y a toujours une personne pour venir raconter son horrible histoire sans s’imaginer que cela va nous influencer et/ou nous faire peur.
pour l’”anecdote”, ma belle mère a un jour consulté une voyante qui lui a dit que j’allais mourir en couches.. elle a dit à mon mari que nous ne devions donc pas faire d’enfants, et il a porté ça tout seul sans m’en parler.
imaginez son état quand la naissance de ma fille ainée a fini au bloc pour une césarienne d’urgence …
il m’a raconté les croyances de ma belle mère après cette 1ere naissance. j’ai ri, bien vivante, mais un peux fâchée qu’elle lui ait imposé ça.plusieurs année plus tard, je me retrouve alitée très tôt, ma vie et celle de mon bébé en grand danger.
j’en ai énormément voulu à ma belle mère.
au bloc pour ma 3ème césa, je leur demandais de sauver mon bébé si nécessaire, j’étais terrorisée.bizarrement (ou pas?) ma fille a peur du noir et a eu très longtemps de gros pb de sommeil…
si on avait été accompagnées à l’époque …
(ma présence ici n’est pas sans lien bien sur!)Bonjour Karine
Merci de partager cette expérience très personnelle avec nous.
Votre vécu montre bien à quel point les peurs peuvent “polluer” et même “influencer” nos expériences… et ce sur plusieurs générations parfois.
Dans les rapports toxique il peut y avoir aussi les problèmes de couples, qui sont aussi présents malheureusement lors d’une grossesse et peut faire que la femme se sent abandonnée.
Ayant eu 1 premier acouchement compliqué et très long à cause de la péridurale , le second fut emprunt de plein de peur comme vous le dites si bien avec perte de connaissance après la pose de péridurale, qui de ce fait a été stoppé et ensuite j’ai pu accoucher très facilement sans péridurale et cela fut beaucoup mieux vécue de ce fait car le fait d’avoir arrêter la péridurale j’ai pu me détendre et ainsi mieux accueillir mon fils.
C’est vrai que l’on parle beaucoup plus des accouchements horribles que des beaux. Cela me donne envie d’écrire mon récit d’accouchement pour ma deuxième… il était tellement beau et paisible… et il a commencé par un fou rire !
Bonjour Julia
En effet, je suis sûre que ce serait très riche de l’écrire, voire de le revivre (c’est d’ailleurs une vivance qui revient souvent lors de la futurisation de l’accouchement ^^)
C’est vrai que très souvent, dès que l’entourage proche ou moins proche sait que nous sommes enceintes, les personnes s’empressent de nous raconter leur “horrible” accouchement…. et que ce n’est vraiment pas une bonne chose pour la femme enceinte qui a déjà elle aussi ses propres peurs…
Vous avez totalement raison d’évoquer ces histoires de famille qui s’inscrivent si durablement dans la psyché! Dire et se libérer de ses peurs incrustées (qui au passage ne nous appartiennent pas!) me semble essentiel . Et, comme vous le soulignez avec le concours d’autres professionnels quand les traumatismes sont marqués. La bulle de protection me vient tout de suite à l’esprit pour installer de la sécurité.
Bonjour Elsy
Tout à fait. Le bulle de protection est une pratique très pertinente dans ce contexte (d’ailleurs, Dominique Henriet la propose dans sa masterclass ^^ )
Et bien j’aurai beaucoup de difficultés à faire passer autre chose qu’un accouchement peut très bien se passer car je dois dire que si on m’a dit des horreurs, si j’ai pu voir pendant mes etudes d’infirmière des accouchements très difficiles j’etais tellement sûr, pourtant après des grossesses compliquées, que je ne pouvais avoir que des accouchements simples….LE POUVOIR DU MENTAL!
le pompon a été mon dernier accouchement (N°3) car j’en garde un souvenir béat! le col s’est ouvert jusqu’a 9 sans douleur……et 10 mns après il etait là! Que dire???? ……Dommage je n’en ai pas eu d’autres….. 🙂
Donc vehiculer du positif auprès de nos clientes, faire tomber les peurs et renforcer le POSITIF est pour nous sophrologue une évidence déjà dans nos pratiques donc nous avons toute notre place effectivement! GENIALJe me souviens que je n’avais pas spécialement peur d’accoucher de ma première fille et avant l’accouchement on m’as mis dans une chambre avec une femme qui venait d’accoucher…
Elle a très mal vécu son accouchement et malgré le fait que je lui ai demandé de ne pas me raconter elle n’a pas pu s’en empêcher…
Peut-être que ça a eu un impact sur la longueur de mon accouchement…Bonjour Caroline
Peut-être, peut-être pas 🙂 Mais il est sûr que la peur n’est pas bonne voisine dans le cadre de la naissance…
Il me semble aussi que notre culture véhicule l’idée que la grossesse, l’arrivée d’un bébé doit une grande joie, un grand bonheur. Ce qui peut être très culpabilisant pour les femmes angoissées ou présentant des maux plus ou moins importants.
Bonjour Maryline
Votre remarque est très juste.
Avec la contraception, avec la PMA, la société véhicule en effet l’idée de cette maternité désirée, épanouie, épanouissante. Alors que tout n’est pas si simple : de nombreuses grossesses ne sont pas désirées, sont imposées par la violence (que ce soit celle d’un conjoint, d’une famille, de la société).
Et que la grossesse soit désirée ou pas, elle peut parfois être tellement dure à vivre (n’hésitez pas à discuter avec les femmes souffrant d’hypermésis gravidarum – les vomissements +++ de la grossesse – ou ayant des douleurs…), c’est une étape parfois qui s’approche de la torture pour certaines. Il leur faut alors une sacrée dose d’amour maternel pour cet enfant à naître pour passer ce cap.
Quand on veut se rassurer on cherche sur internet, je ne sais même pas si j’ai déjà trouvé un commentaire positif… En tout cas ils restent bien trop rares.
On m’a tellement répété que ma naissance avait été facile, que j’avais l’air pressée de sortir et que ma mère en avait de très bon souvenirs, par contre mon frère c’est une autre histoire ^^
Mais il est vrai qu’on entend souvent de la part des copines « elle a mis 24h à accoucher mon Dieu ! Moi avec mes 10h j’étais déjà à bout de forces »… ça doit être un long travail que de faire le tri dans tout ce que l’on a en nous
Faire ce tri : un bel objectif sophrologique ^^
Oui, moi j’étais horrifiée par la chanson de Phil Barney : “un enfant de toi”
C’était le mois de février, ton ventre était bien rond ….la lalala … ” tout devait bien se passer l’amour fou, couple idéal, enfant voulu … et puis après quand il arrive après l’accouchement ” …… la maman est morte et le bébé c’était tout ce qu’il restai ait ” grgrggrgr cette chanson m’a marquée vraiment, traumatisée, je ne comprends pas comment on peut écrire des chansons pareilles !!Surtout que je devais accoucher en février, le 20 et … Finalement mon bébé n’arrivait pas, il est né le 3 mars….. peut être bloqué par cette chanson qui sait !
Oh ben, le pathos, le drame, c’est ce qui a toujours fait vendre des cd, des livres et des tickets de cinéma ^^
j’ai viré illico les personnes qui me racontaient leur véçu négatif de la grossesse pour me préserver car on entends des horreurs à t’empecher de dormir.
C’est vrai que principalement les récits négatifs ressortent et alimentent de fait cette peur souvent présente. C’est dommage…
Les femmes adorent raconter leur accouchement et rient de leur “énorme ” douleur en;;;faisant peur aux autres!!!
Rien de cela n’est drôle en réalité!!!oui , on parle toujours des accouchements douloureux: les gens heureux n’ont pas d’histoire;!!!
Je paraissais une ovni quand je disais n’avoir pas souffert …..Il y a bien longtemps .(sans péridurale!)!Bonjour Claire
Quand on connait l’histoire de la maternité, ces peurs prennent sens… et s’éclairent dans leur fausseté aujourd’hui.
Bravo pour votre confiance en vous !c’est très vrai!!!toutes ces femmes qui ont “failli mourrir pendant leur accouchement!!! Je me souviens quand j’étais enceinte….tout le monde me racontait des horreurs!!! J’ai toujours fait confiance et à mon corps et au gynecologue!!
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