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91 réponses à “Les peurs”
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Bien qu’il n’y ait jamais de risque 0, il y en a certainement moins à l’accouchement si on s’y prépare et que l’on applique les bonnes pratiques de lâcher prise et de détente pour accompagner le corps dans son travail plutôt que de le bloquer et justement entraîner ce risque. Cependant, certains traumatismes sont tenaces et très invalidants. Les accompagnements de suivi de grossesse et de sophrologie, avec ou sans intervention d’un psychologue où d’un psychiatre, apportent ils à la maman le lâcher prise et l’apaisement nécessaires pour un accouchement serein, la sérénité au moins le temps de l’accouchement, si toutes les conditions de présence et de soutien sont réunies ?
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Bonjour Francine
Oui, l’accompagnement en sophrologie permet un réel travail sur les peurs et j’ai très souvent des clientes qui arrivent à la première séance pleines de peurs et qui repartent lors de la dernière séance en me disant “j’ai hâte d’accoucher !”.
Et lorsque les peurs sont trop ancrées, en effet, j’oriente vers un suivi psychologique (de plus en plus de maternité disposent d’une psychologue dédiée à l’accompagnement des futures et jeunes mères. Certaines maternités ont même mis en place des Unités complètement dédiées à l’accompagnement des troubles psychiques périnataux. Exemple à Grenoble où j’tais installée jusqu’en 2019 : https://www.chu-grenoble.fr/patients-et-accompagnants/offre-de-soin/unite-transversale-daccompagnement-perinatal)
Charlotte
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Merci beaucoup !
J’ai toujours aimé parler accouchement.
Il y a quelques jours encore, nous avons échangé avec ma tante qui a 98 ans qui a eu 3 enfants, une des quatre soeurs de ma mère. L’occasion pour nous de constater que de ce côté là, dans la famille, ça se passait avec facilité, d’où certainement ma grande confiance pour la naissance de mon 2e enfant malgré un premier vécu compliqué. -
Merci pour cette vidéo, je me demande quels sont les meilleurs outils pour aider à identifier les peurs, au delà du simple échanges si la future maman a du mal à l’exprimer.
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Bonsoir Emmy
La phénodescription des différentes pratiques, et notamment des futurisations va permettre la verbalisation des peurs.
Mais sinon, je ne vais pas plus loin. Ce n’est pas notre rôle de creuser, c’est celui des psys.
Notre travail va plutôt être d’ouvrir un espace de conscience pour leur permettre d’émerger et un espace de confiance pour leur permettre de les verbaliser si c’est le cas. Laisser les phénomènes émerger à leur rythme, sans précipiter.
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Intéressant merci.
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Merci pour ces informations.
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Merci pour ces explications concernant l’origine possible de certaines peurs que peuvent avoir les futures mamans dans leur accouchement.
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Merci pour ces informations.
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identifier la peur : première étape incontournable, merci pour ces informations !
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Merci pour ces informations.
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Merci beaucoup pour ces informations
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Merci pour ce récap très complet
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Très intéressant et plein de bon sens ! merci
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Merci pour ces informations
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Savoir identifier la peur afin de mieux accompagner !
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Et oui, beaucoup de peurs nous accompagnent… c’est bien de pouvoir les identifier et travailler dessus
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Tellement vrai, merci pour ce récapitulatif sur les peurs.
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Il est important de souligner qu’il faut identifier la peur de la future maman afin de mieux l’accompagner .
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merci pour tous ses questionnements à avoir afin d’aider les futurs maman
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D’où l’importance du dialogue.
Merci pour cette leçon -
il est vrai qu’il serait bon que la parole se libère… sur les accouchements qui se sont déroulés à merveille!
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Si des récits d’accouchement plus positifs étaient racontés, je pense que bon nombre de femmes auraient moins d’appréhension sur l’accouchement, comme vous dites, on entend plus quand ça se passe mal et moins quand l’accouchement s’est bien passé.
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merci beaucoup
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C’est totalement vrai…
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En effet il y a vraiment beaucoup de travail à faire autour de la grossesse afin que les femmes soient rassurées et sereine, mais également en confiance.
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En effet, certaines histoires et certaines croyances peuvent engendrer des peurs dont il est parfois difficile de se détacher.
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La mémoire collective ! On a tendance à vouloir souffrir plus que les autres. J’ai eu le droit au récit de ma naissance de centaines de fois. Plus de jours avec des contractions inefficaces…Un calvaire… Et bien d’autres encore.
On maintient ce mythe de la peur et de la douleur. -
Effectivement, chaque femme porte son histoire et ses peurs. Il y a un travail à faire.
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Merci Charlotte d’évoquer cette réalité que nous sommes nombreuses et nombreux a vivre avec l’entourage et les récits parfois effrayants et sans rapport avec ce que l’on vit au moment présent.
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La réalité de chacune des femmes que nous aurons à accompagner est très différente. C’est un point de départ que d’identifier leur(s) peur(s).
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Ayant moi même vécue le récit d’histoires de famille d’accouchements douloureux, j’ai du faire un travail long pour dissiper mes peurs et croyances ! J’aurai aimé à l’époque pouvoir m’appuyer sur la sophro. Le travail psy m’a permis de comprendre mais je me suis retrouvée un peu seule quand il a fallu passer à l’action ! 🙂
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Chasser les peurs pour vivre au mieux son accouchement
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Les peurs sont véhiculées par tout un tas de vecteurs et il faut aider les femmes à s’en protéger, bien leur expliquer que ses peurs ne sont pas forcement les leurs.
Principe de réalité objective: les sophrologues ne sont pas des psychiatres ou psychologues et leur accompagnement est aussi très important en cas de problèmes -
chaque femme arrive avec son vécu, chaque histoire est différente…
Merci pour toutes ces informations. -
Il est vrai que l’on entend énormément d’histoires d’accouchements difficiles et certains se font un malin plaisir à vous les raconter lorsque vous êtes enceinte pffff.
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La peur peut aussi venir du non-dit entre mère et fille, ou jeune et grande soeur, parce que dans certaines familles on ne parle pas de ces choses-là, et la jeune femme peut se sentir très seule avec cet inconnu dont elle sent que ça ne va pas être une partie de plaisir, juste qu’il faudra être “courageuse”.
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les peurs familiales et sociales ont malheureusement la vie dure. Et à nous de placer la mère dans sa propre ouverture à la nouveauté si c’est possible pour elle.
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Il est important de savoir faire la part des choses… oui il y a des accouchements qui se passent mal, mais d’autres qui sont merveilleux. On ne peut malheureusement pas savoir à l’avance s’il y aura des complications. Donc le mieux à faire à mon sens c’est de ne pas trop écouter ni lire les récits négatifs des autres, se préserver de ça, bien se préparer et rester positives!
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Merci pour ce récapitulatif sur les peurs.
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Entre le fait que l’on parle toujours plus de ce qui va mal, l’historique de l’accouchement dans nos sociétés et la vision de la femme qui va avec il y a de quoi avoir un terrain “miné”. Ajoutons les séries diverses et variées où l’on croise un accouchement, plus 2/3 autres choses et c’est un très mauvais cocktail ! Je me souviens avoir évité comme la peste “Baby-boom” pendant une de mes grossesses que l’on me “conseillait” pourtant.
A nous de travailler pour accompagner et rassurer au mieux, les femmes, les couples dans cette aventure. -
J’ai moi même été confronté à ces peurs. Merci pour le partage
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Il y a donc un gros sur les croyances et le mental à faire à côté.
ça me rassure aussi de savoir que ces peurs sont courantes. -
je suis bien d’accord avec ce constat , il est plus fréquent d’entendre des anecdotes sur les accouchements difficiles voir horribles .
Mais je dirai bien que ce constat est valable sur bien d’autres sujets malheureusement …. -
ok
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merci pour ces précisions, vaste axe de travail : les peurs
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Merci Charlotte pour cette information sur les peurs
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Merci Charlotte pour ce complément d’information
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ce sont des peurs tellement ancrées que pour certaines personnes il est très difficile de s’en détacher. Cependant je vois sur les réseaux de plus en plus de récits d’accouchements beaux et puissants et je me dis qu’en partageant de plus en plus ce genre de récits comme ceux là on finira par déconstruire tout ça. En tant que sophrologue nous avons également un grand rôle à jouer pour apaiser ces peurs ancrées dans l’inconscient collectif.
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Nous avons vu dès le début que les les peurs autour de l’accouchement sont bien présentes dans l’histoire de la maternité, bien inscrites dans l’inconscient collectif et perdurent encore aujourd’hui.”les mentalités ont la vie dure”.
Il revient à la femme de se “rééduquer”, d’aller au delà des idées reçues, et surtout de connaître son corps, son anatomie. Il lui revient à elle seule de Sentir ce qui est bon et juste pour elle même.
Elle doit être en mesure de re-créer sa bulle de protection ,de re-trouver son lieu de sécurité à chaque instant.
L’accompagnement sophrologique peut évidemment l’aider à sentir l’apaisement dont elle a besoin, à s’accueillir elle même ainsi que son bébé.Merci !
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C’est important de se constituer un bon réseau (psychologue, sage-femmes, obstéricien..)et de bien connaitre nos limites professionnelles.
J’ai en effet beaucoup de mamans qui arrivent pour la première fois à 37 semaines avec beaucoup de peurs: elles n’ont pas pris le temps de se préparer à leur accouchement, elles ont souvent peur de ne pas être une bonne mère, peur de la responsabilité d’être mère, de la dépendance totale du bébé , qui est vulnérable, elles ont le sentiment de ne pas avoir assez communiqué avec le bébé et tout se précipite tout d’un coup car elles ont travaillé jusqu’au dernier jour . C’est très bien qu’elle osent en parler.
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Merci Charlotte, pour cette précision sur les peurs.
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sujet très important dans tout ce processus de naissance
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Les peurs vaste sujet qui revient souvent Pour mon premier accompagnement en ce moment pour mon RNCP j’ai choisi une femme enceinte qui m’a longuement parlé de ces peurs surtout au moment de l’accouchement merci pour ces explications
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Les peurs sont effectivement un point important à traiter en anamnèse pour que l’accompagnement vers un accouchement plus serein soit possible.
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Très intéressant cette mise en lumière de l’origine des peurs de la femme. Et le travail d’identification des peurs est effectivement primordiale pour accompagner au mieux la femme .
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Le sujet de la peur est très important puisqu’elles nous en parlent beaucoup en cabinet ou en groupe.
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C’est sûr que l’on entend beaucoup de témoignages difficiles sur l’accouchement même quand nous n’avons rien demandé ! je l’ai même peut-être fait moi-même grrrrrr ! Grace à la sophrologie, aujourd’hui je fais et ferai plus attention !
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Merci pour les infos
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C’est clair. Merci Charlotte
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C’est fou cette manie que les gens ont de transmettre leurs propres expériences difficiles , traumatisantes… pour ma part avec une maman ancienne sage-femme et sophrologue de 20 ans de métier, j’en ai entendu des histoires sacrément angoissantes, mais pas que! également combien la naissance est un évènement magique presque miraculeux tant il est si bien mené par le corps de la femme! Aujourd’hui, je suis enceinte et j’ai fait le tri de suite pour ne me rappeler que des bonnes expériences vécues et je choisis de ne m’entourer que de positif, je parle beaucoup à mon bébé et je suis sûre à 100% que nous allons faire une formidable équipe le jourJ! J’espère pouvoir transmettre cela à mes futures mamans en séance!
Chaque naissance est unique et on ne doit en rien porter un passé qui ne nous appartient pas! -
Eh bien oui un travail sur les peurs peut être nécessaire voire indispensable, ainsi que sur les croyances, les traumas. En cela la sophrologie m’a beaucoup aidée personnellement pour mon deuxième accouchement, accompagnée d’une super sage femme à mon écoute, pour penser que je pouvais accoucher sans césarienne comme la première fois…et sans péridurale…j’ai pu vivre mon accouchement grâce à cela et j’ai réussi à dépasser mes peurs et mes traumas…
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Très clair, merci
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Etonnamment mon premier accouchement s’est terminé au bloc en catastrophe alors que je me sentais sereine et le second comme une lettre à la poste malgré le traumatisme du premier. Je ne m’explique pas comment j’ai pu ne pas ressentir les contractions et vivre aussi bien le second accouchement malgré le traumatisme du premier mais ce fut une expérience incroyablement fluide, facile et rapide.
Heureusement que chaque accouchement est différent et peut se révéler magique malgré les peurs latentes -
Dans ma tête tourne et retourne “ces peurs peuvent être issues de notre culture”, avec les différentes cultures et leur vision de l’accouchement… Je prends conscience que bien que je n’ai pas fait de catéchisme, que je n’ai pas été élevée dans la croyance catholique, je suis pourtant bel et bien marquée par le christianisme et sa vision de l’accouchement : “tu enfanteras dans la douleur”, et aussi le côté honteux de la chose. Exemple cru, mais ce moment m’est revenu en mémoire en entendant “honte” : en accouchant de mon 2e enfant, des selles sont sorties (beaucoup!). J’avais honte, et plus ca sortait, plus j’avais honte et plus j’avais … eh bien mal ! Etonnant non ?! 😀 J’en prends conscience ici et maintenant avec ce cours-ci. C’est marrant je trouve, de toujours toujours continuer à apprendre des choses sur moi alors que je fais cette masterclass dans le but de me former pour accompagner les autres. Notre formatrice nous disait tout le temps “avant d’accompagner les autres, accompagnez-vous vous même”, eh bien je continue de m’accompagner. Je trouve ça très marrant 🙂 Et c’est un réel plaisir en plus ! 😀
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ça c’est clair, il y a toujours une personne pour venir raconter son horrible histoire sans s’imaginer que cela va nous influencer et/ou nous faire peur.
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pour l’”anecdote”, ma belle mère a un jour consulté une voyante qui lui a dit que j’allais mourir en couches.. elle a dit à mon mari que nous ne devions donc pas faire d’enfants, et il a porté ça tout seul sans m’en parler.
imaginez son état quand la naissance de ma fille ainée a fini au bloc pour une césarienne d’urgence …
il m’a raconté les croyances de ma belle mère après cette 1ere naissance. j’ai ri, bien vivante, mais un peux fâchée qu’elle lui ait imposé ça.plusieurs année plus tard, je me retrouve alitée très tôt, ma vie et celle de mon bébé en grand danger.
j’en ai énormément voulu à ma belle mère.
au bloc pour ma 3ème césa, je leur demandais de sauver mon bébé si nécessaire, j’étais terrorisée.bizarrement (ou pas?) ma fille a peur du noir et a eu très longtemps de gros pb de sommeil…
si on avait été accompagnées à l’époque …
(ma présence ici n’est pas sans lien bien sur!)-
Bonjour Karine
Merci de partager cette expérience très personnelle avec nous.
Votre vécu montre bien à quel point les peurs peuvent “polluer” et même “influencer” nos expériences… et ce sur plusieurs générations parfois.
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Dans les rapports toxique il peut y avoir aussi les problèmes de couples, qui sont aussi présents malheureusement lors d’une grossesse et peut faire que la femme se sent abandonnée.
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Ayant eu 1 premier acouchement compliqué et très long à cause de la péridurale , le second fut emprunt de plein de peur comme vous le dites si bien avec perte de connaissance après la pose de péridurale, qui de ce fait a été stoppé et ensuite j’ai pu accoucher très facilement sans péridurale et cela fut beaucoup mieux vécue de ce fait car le fait d’avoir arrêter la péridurale j’ai pu me détendre et ainsi mieux accueillir mon fils.
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C’est vrai que l’on parle beaucoup plus des accouchements horribles que des beaux. Cela me donne envie d’écrire mon récit d’accouchement pour ma deuxième… il était tellement beau et paisible… et il a commencé par un fou rire !
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Bonjour Julia
En effet, je suis sûre que ce serait très riche de l’écrire, voire de le revivre (c’est d’ailleurs une vivance qui revient souvent lors de la futurisation de l’accouchement ^^)
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C’est vrai que très souvent, dès que l’entourage proche ou moins proche sait que nous sommes enceintes, les personnes s’empressent de nous raconter leur “horrible” accouchement…. et que ce n’est vraiment pas une bonne chose pour la femme enceinte qui a déjà elle aussi ses propres peurs…
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Vous avez totalement raison d’évoquer ces histoires de famille qui s’inscrivent si durablement dans la psyché! Dire et se libérer de ses peurs incrustées (qui au passage ne nous appartiennent pas!) me semble essentiel . Et, comme vous le soulignez avec le concours d’autres professionnels quand les traumatismes sont marqués. La bulle de protection me vient tout de suite à l’esprit pour installer de la sécurité.
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Bonjour Elsy
Tout à fait. Le bulle de protection est une pratique très pertinente dans ce contexte (d’ailleurs, Dominique Henriet la propose dans sa masterclass ^^ )
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Et bien j’aurai beaucoup de difficultés à faire passer autre chose qu’un accouchement peut très bien se passer car je dois dire que si on m’a dit des horreurs, si j’ai pu voir pendant mes etudes d’infirmière des accouchements très difficiles j’etais tellement sûr, pourtant après des grossesses compliquées, que je ne pouvais avoir que des accouchements simples….LE POUVOIR DU MENTAL!
le pompon a été mon dernier accouchement (N°3) car j’en garde un souvenir béat! le col s’est ouvert jusqu’a 9 sans douleur……et 10 mns après il etait là! Que dire???? ……Dommage je n’en ai pas eu d’autres….. 🙂
Donc vehiculer du positif auprès de nos clientes, faire tomber les peurs et renforcer le POSITIF est pour nous sophrologue une évidence déjà dans nos pratiques donc nous avons toute notre place effectivement! GENIAL -
Je me souviens que je n’avais pas spécialement peur d’accoucher de ma première fille et avant l’accouchement on m’as mis dans une chambre avec une femme qui venait d’accoucher…
Elle a très mal vécu son accouchement et malgré le fait que je lui ai demandé de ne pas me raconter elle n’a pas pu s’en empêcher…
Peut-être que ça a eu un impact sur la longueur de mon accouchement…-
Bonjour Caroline
Peut-être, peut-être pas 🙂 Mais il est sûr que la peur n’est pas bonne voisine dans le cadre de la naissance…
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Il me semble aussi que notre culture véhicule l’idée que la grossesse, l’arrivée d’un bébé doit une grande joie, un grand bonheur. Ce qui peut être très culpabilisant pour les femmes angoissées ou présentant des maux plus ou moins importants.
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Bonjour Maryline
Votre remarque est très juste.
Avec la contraception, avec la PMA, la société véhicule en effet l’idée de cette maternité désirée, épanouie, épanouissante. Alors que tout n’est pas si simple : de nombreuses grossesses ne sont pas désirées, sont imposées par la violence (que ce soit celle d’un conjoint, d’une famille, de la société).
Et que la grossesse soit désirée ou pas, elle peut parfois être tellement dure à vivre (n’hésitez pas à discuter avec les femmes souffrant d’hypermésis gravidarum – les vomissements +++ de la grossesse – ou ayant des douleurs…), c’est une étape parfois qui s’approche de la torture pour certaines. Il leur faut alors une sacrée dose d’amour maternel pour cet enfant à naître pour passer ce cap.
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Quand on veut se rassurer on cherche sur internet, je ne sais même pas si j’ai déjà trouvé un commentaire positif… En tout cas ils restent bien trop rares.
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On m’a tellement répété que ma naissance avait été facile, que j’avais l’air pressée de sortir et que ma mère en avait de très bon souvenirs, par contre mon frère c’est une autre histoire ^^
Mais il est vrai qu’on entend souvent de la part des copines « elle a mis 24h à accoucher mon Dieu ! Moi avec mes 10h j’étais déjà à bout de forces »… ça doit être un long travail que de faire le tri dans tout ce que l’on a en nous
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Faire ce tri : un bel objectif sophrologique ^^
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Oui, moi j’étais horrifiée par la chanson de Phil Barney : “un enfant de toi”
C’était le mois de février, ton ventre était bien rond ….la lalala … ” tout devait bien se passer l’amour fou, couple idéal, enfant voulu … et puis après quand il arrive après l’accouchement ” …… la maman est morte et le bébé c’était tout ce qu’il restai ait ” grgrggrgr cette chanson m’a marquée vraiment, traumatisée, je ne comprends pas comment on peut écrire des chansons pareilles !!Surtout que je devais accoucher en février, le 20 et … Finalement mon bébé n’arrivait pas, il est né le 3 mars….. peut être bloqué par cette chanson qui sait !
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Oh ben, le pathos, le drame, c’est ce qui a toujours fait vendre des cd, des livres et des tickets de cinéma ^^
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j’ai viré illico les personnes qui me racontaient leur véçu négatif de la grossesse pour me préserver car on entends des horreurs à t’empecher de dormir.
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C’est vrai que principalement les récits négatifs ressortent et alimentent de fait cette peur souvent présente. C’est dommage…
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Les femmes adorent raconter leur accouchement et rient de leur “énorme ” douleur en;;;faisant peur aux autres!!!
Rien de cela n’est drôle en réalité!!! -
oui , on parle toujours des accouchements douloureux: les gens heureux n’ont pas d’histoire;!!!
Je paraissais une ovni quand je disais n’avoir pas souffert …..Il y a bien longtemps .(sans péridurale!)! -
Bonjour Claire
Quand on connait l’histoire de la maternité, ces peurs prennent sens… et s’éclairent dans leur fausseté aujourd’hui.
Bravo pour votre confiance en vous ! -
c’est très vrai!!!toutes ces femmes qui ont “failli mourrir pendant leur accouchement!!! Je me souviens quand j’étais enceinte….tout le monde me racontait des horreurs!!! J’ai toujours fait confiance et à mon corps et au gynecologue!!
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