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120 réponses à “Le rôle du sophrologue”
Mise en garde très instructive sur l’utilisation des termes” préparation à la naissance et à la parentalité”!
Très bon article à suivre sur ce sujet, merciMerci pour l’article, la posture à adopter en tant que sophrologue spécialisée en périnatalité est très claire.
j’y vois beaucoup plus clair dans mon rôle et ses limites et je ne savais pas que le terme “préparation à la naissance..” nous était interdit donc merci pour cette information très importante.
Il est vrai que dans cette approche de séance de sophrologie périnatale je le voyais plus en lien avec la femme et ne savais pas comment le mettre en place pour le futur père. Et pour la fratrie comment pouvons nous fonctionner? Des séances en faisant venir les frères/sœurs? avant et après en fonctions des besoins?Bonjour Angélique
Oui, simplement faire des séances en couple, ou pour le père ou en famille ou juste les enfants… selon les besoins 🙂
Forcément, on va s’adapter ^^ (on ne vas pas proposer des futurisations de l’accouchement aux enfants mais au père, par contre, c’est très pertinent !)merci pour votre retour!
Charlotte,
Mon ordinateur refuse toujours d’ouvrir votre lien. Il le mets en indésirable, même avec un autre moteur de recherche. Pouvez vous m’aider?
Bonjour Dorothée
Je ne sais que vous dire, chez moi, ça fonctionne.
(j’ai eu des soucis de piratage il y a un mois mais normalement tout a été nettoyé. Peut-être votre antivirus en garde-t-il une mémoire ?)https://weiss-sophrologie.fr/sage-femme-ou-sophrologue/
Essayez peut-être en cherchant “weiss charlotte” et en allant chercher le billet dans le blog ?
L’arrivée d’un nouvel être est tellement important et un chamboulement dans un foyer. Que oui accompagner le mari et la fratrie parait tellement important. Et permet aussi qu’ils puissent se sentir reconnu dans leur nouveau rôle.
Merci pour ces précisions et sur les termes à employer. Intéressant en effet d’accompagner aussi le co-parent et la fratrie!
Merci Charlotte pour ces précisions.
Merci pour les rappels.
Rappels très importants.Merci
merci pour ce rappel sur la place et le rôle de chacun
Je pense à un cas imaginaire et sans doute peu fréquent, mais je pose la question tout de même : Quelle attitude adopter si la femme ne souhaite pas suivre la préparation à la naissance mais suivre des séances de sophrologie ? Faut il renoncer à la prendre en charge ?
Bonjour Agathe
Nous sommes sophrologues, nous n’avons pas à obliger les femmes à quoi que ce soit. C’est leur liberté !
Pourquoi voudriez-vous renoncer à le prendre en charge ?
Vous pouvez tout à fait les accompagner, mais en étant claire pour elle et pour vous : vous ne remplacerez pas ces séances-là, vous ne ferez que de la sophrologie. C’est moins simple pour vous parce que vous ne pouvez pas vous appuyer sur le contenu de la préparation à la naissance pour accompagner la femme mais si c’est son choix, c’est ainsi. Vous ferez de la sophrologie. Et peut-être retournera-t-elle vers une sage-femme en sentant que vous ne la remplacez pas.Cela vous éclaire-t-il ?
Bonjour et merci Charlotte de votre retour, en effet il ne me viendrait pas à l’idée de l’obliger à quoique ce soit ! Je comprends votre point de vue et y adhère, bien sur. Nous ferons de la sophrologie.
J’aimerai beaucoup accompagner un couple dans cette magnifique aventure. Les DPS doivent être certainement dingues à vivre pour eux, le changement d’une vie se fera par plus de compréhension envers eux même et envers l’autre !
Merci pour ces riches précisions.
Concernant l’obligation déontologique de non compérage : cela signifie que je n’ai pas le
droit de laisser mes cartes de visites chez une sage-femme ? ou qu’elle n’a pas le droit
d’orienter ses patientes vers moi ? Cela est un peu flou encore .
Bonjour Emilie
C’est exactement ça : normalement, la sage-femme n’a pas le droit de mettre vos cartes dans sa salle d’attente ni d’orienter des personnes vers vous.
En pratique, beaucoup d’entre elles peuvent accepter vos cartes et/ou vous orienter des clients. Mais dites-vous qu’elles “jouent avec la ligne” en faisant cela.
Merci d’avoir mis en avant nos champs d’actions et de nous rappeler nos limites .
En temps qu’infirmière ai-je le droit d’expliquer la morphologie du système reproducteur féminin et l’évolution du BB durant la grossesse et l’accouchement ou bien je dois considérer que ça ne fait plus partie de mes compétences?
Je le fais dans mes suivis actuels, comme je le fait pour expliquer le système respiratoire et je n’ai pas la sensation de sortir du cadre. J’ai l’habitude de travailler en collaboration et j’oriente volontiers vers un autre professionnel et pour la grossesse je leur conseil de bien poser les questions à leur SF mais du coup est ce ok?Je parle règlementairement, est ce ok?
Bonsoir Arabella
Alors, dans votre cas, c’est complexe parce que vous êtes à la fois infirmière et sophrologue. Je ne connais pas précisément les missions des infirmières auprès des femmes enceintes.
Je vais donc parler uniquement du versant sophrologue.
Vous n’êtes pas censée expliquer la morphologie du système reproducteur humain et l’évolution si ce n’est pas en lien avec une pratique sophro.Je vous explique : si vous avez une séance juste pour expliquer le système génital et c’est juste une séance d’information, en tant que sophrologue, vous êtes en train de faire de la préparation à la naissance. Donc le travail d’une sage-femme. Donc, non, vous ne devez pas faire cela.
Si par contre, vous allez proposer une pratique de prise de conscience du schéma génital (la pratique que vous expérimenterez dans le module 5), alors là, oui, vous pouvez expliquer le schéma génital SI et SEULEMENT SI la femme en a besoin. C’est un apport théorique pour permettre à la femme de mieux comprendre la pratique sophro. Ce n’est pas juste un apport théorique pour être un apport théorique. Est-ce que vous voyez la différence ?
Votre théorie doit être en lien avec la sophrologie. Nous faisons de la sophrologie. pas de l’éducation sexuelle et procréative. Car ça, ça c’est le travail des sages-femmes.En conclusion, si c’était ainsi que vous fonctionniez, en le faisant uniquement en lien avec une pratique sophro, alors, oui, pas de problème, continuez. 🙂
Merci pour toutes ces informations. Je n’avais pas forcément pensé à la fratrie, je trouve ça très intéressant et aimerai m’y pencher plus. Pour le co-parent je m’étais déjà posée la question sans trop savoir comment mettre une ou des séances en place dans ce sens.
Bonjour Manon
Pour le co-parent, il y a 2 possibilités :
– soit il accompagne la future mère aux séances de sophrologie et fais les séances en même temps qu’elle (et là, vous verrez tout l’intérêt d’être la moins inductive possible car le co-parent vivra forcément la pratique différemment)
– soit il vient de son côté pour faire des séances individuelles et là, vous l’accompagnerez sur SA problématique
(Et parfois, on finit par faire les deux ^^ j’ai accompagné récemment une femme et son mari chacun de leurs côtés mais le futur père écoutait également les enregistrements de sa femme – lui venait pour gestion de son angoisse, elle pour anticiper sa fin de grossesse, son accouchement et son post-partum. C’était très riche parce que les 2 parcours le faisait avancer : ce qu’on faisait ensemble et ce qu’il faisait avec sa femme ^^)
En tant que sophrologues on se rend compte que les champs d’actions possible sont très vastes et variés auprès de la femme enceinte et du noyau familiale cependant il est bon de s’entendre rappeler les limites de nos accompagnements.
Nous devons effectivement faire preuve d’humilité car le métier de sophrologue a ses limites.
Le travail en réseau est utile et enrichissant.
Le rôle du sophrologue s’étend dans toute la famille. Cela laisse entrevoir des adultes et des enfants capables d’avancer sereinement malgré les difficultés rencontrées.Merci Charlotte
Merci pour cette mise au point réglementaire.
Quand j’ai contacté le cabinet local de sages-femmes et que je me suis présentée, la sage-femme m’a répondu qu’elle faisait déjà de la sophrologie. Je lui ai dit que je n’étais pas là pour marcher sur ses plates-bandes mais pour venir en complément ce ce qui ne se fait pas déjà ; nous avons convenu d’un RDV à la rentrée mais elle m’a déjà envoyée une femme enceinte suite à 3 PMA pour gérer ses angoisses et se réapproprier son corps (violences gynécologiques) et une personne qui a dû faire une intervention thérapeutique de grossesse (suivi que j’ai refusé car je ne suis pas encore formée au deuil). Les sages-femmes sont débordées donc on peut vraiment venir en complément et faire un travail plus en profondeur sur le corps et les émotions.
Le cadre de travail du sophrologue a été très clairement définit merci ! j’avais besoin de ces précisions pour définir les limites de l’exercice de la profession de sophrologue.
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