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Le quatrième trimestre côté mère

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136 réponses à “Le quatrième trimestre côté mère”

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  1. Isabel Page

    Effectivement, mettre des mots sur cette période est hyper intéressant… et pour nous très enrichissant afin d’accompagner les mamans en leur en parlant! Merci infiniment Charlotte

  2. Sarah LE BARH

    Merci pour toutes ces informations si précieuses.

  3. Véronique BORRE

    je n’imaginais pas tout ce que l’on pouvait mettre derrière ce 4ème trimestre pour la maman.
    effectivement, mieux vaut bien préparer la maman à le vivre dans sa réalité pour prévenir tout éventuel “baby blues”
    merci pour tous ces éclairages que vous apportez

  4. Audrey LESPINAS
    Audrey LESPINAS

    une réelle aventure !! merci encore pour ces informations…

  5. Sylviane Sanchez

    Bonjour! Je suis ravie de poursuivre cette formation et d’approfondir cette notion de 4è trimestre.

  6. Anabelle Jolly

    A nouveau merci pour cet exposé sur le 4 eme trimestre parfaitement décrit physiquement et psychiquement.

    …Essentiel à connaitre pour la maman, le papa et le sophrologue !!

  7. anne-françoise Dufoing

    Je me émerveille à nouveau sur la magie du corps humain : balai hormonal , adaptation du lait maternel etc
    Je prends aussi conscience de l’importance d’écouter son intuition de maman/femme !

  8. stéphanie Dubos

    Le quatrième trimestre, un moment souvent peu pris en compte et dont on parle peu ! Merci d’avoir évoqué cette période si chargée en émotions ….et dont les mamans n’osent parfois pas évoquer !

  9. Julia Fragner
    Julia Fragner

    C’est passionnant et cela remet la femme au cœur. C’est vrai qu’à la naissance du bébé, on peut avoir l’impression de devenir « quantité négligeable ». Ne serait-ce que dans l’attention des proches, qui n’ont d’yeux que pour bébé.

    C’est top d’avoir tous ces éléments en tête pour sensibiliser les futures mamans sur le fait de prendre soin d’elle, de ne pas s’oublier.

  10. Claire Boureima

    Merci beaucoup pour, encore une fois, un exposé clair et toujours nous ramenant dans notre rôle de sophrologue et comment nous pouvons l’adapter à l’accompagnement de femme enceintes.
    Vous parliez du lait maternel qui ne peut pas être mauvais et je vous rejoins mais peut il ne pas être assez nourrissant même au bout de plusieurs semaines. J’ai en tête l’expérience de ma sœur qui de longues années avant d’accoucher avait eu une intervention de diminution mammaires et lors de l’allaitement de son fils, ce dernier ne grossissait pas donc au bout de 1 mois 1/2 je crois, elle a du compléter avec du lait en poudre. A l’époque j’ai le souvenir que cela avait pris du temps avant qu’une personne du médical ne lui dise car elle voulait absolument allaiter, son fils pleurait beaucoup et dormait très peu. Elle entendait des sons de cloches de partout et n’arrivait alors pas en effet à être à l’écoute de ses besoins.
    c’était il y a 19 ans.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Claire

      C’est encore autre chose.
      Le lait maternel est nourrissant. Mais dans le cas de votre soeur, les canaux permettant l’arrivée du lait ont été coupés. C’est quelque chose de connu et cela entraîne quasi systématiquement une insuffisance de lait. Mais c’est lié à l’acte chirurgical, pas au lait, à la glande mammaire ou à votre sœur. Vous voyez la différence que cela peut faire de le décrire ainsi ? 🙂

  11. Lucie LAVIGNE
    Lucie LAVIGNE

    C’est passionnant, merci. Un véritable tsunami!

  12. Bénédicte Yvon

    Un très beau rôle de prévention et d’accompagnement. Il me semble que la plupart de ces sages conseils vont se faire via nos échanges, plus que via la pratique, non ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Bénédicte

      Il y aura en effet plus de dialogue pour cet accompagnement mais il peut tout à fait venir également de la pratique : les futurisations peuvent faire émerger des questionnements, des prises de conscience, des stratégies. D’autant que nous devons toujours rester sur le fil de notre champ de compétence et ne pas “basculer du côté obscure de la force sage-femme” 😉

  13. Hélène Jonette
    Hélène Jonette

    Jusqu’a quand reste la prolactine dans le corps de la mere? (pour favoriser le sommeil profond)
    Cette prolactine est aussi presente si la mere n’allaite pas?
    Merci!

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Hélène

      La prolactine est sécrétée aussi longtemps que la mère allaite ET/OU entretient des relations rapprochées avec son bébé. La durée est donc très variable d’une femme à l’autre. Ce que l’on peut toutefois dire, c’est que jusqu’à 6 semaines d’allaitement, le taux de prolactine est normalement très élevé car il permet le calibrage de l’allaitement (la jauge, si vous permettez cette expression. Une femme qui mettra beaucoup son bébé au sein pendant ces 6 premières semaines aura calibré sa glande mammaire pour une grande quantité de lait. Une femme qui l’aurait mis au sein moins souvent aura une plus petite quantité de lait et sa glande aura peut-être rétréci pour s’ajuster à la demande. C’est l’offre qui cré a demande en matière d’allaitement). Une fois ces 6 semaines dépassées, le calibrage ayant été fait, les taux de prolactyine vont avoir tendance à se stabiliser puis à diminuer vers 6 mois pour n’augmenter qu’au moment de la tétée : c’est ce qu’on appelle la régulation autocrine de l’allaitement. (Si vous souhaitez des infos très précises, ce lien doit pouvoir vous éclairer : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/dossiers-de-l-allaitement/1260-da-54-la-lactation-de-la-grossesse-au-sevrage)

      Concernant votre deuxième question, je vous remets ma réponse à une question similaire de Céline en mai 2020 : “Si l’ocytocine et la prolactine sont forcément présentes lors de l’allaitement maternel, elles peuvent également être présentes lors d’un allaitement au biberon (préparation pour nourrisson) si les parents maternent. C’est le maternage proximal qui va permettre d’augmenter les taux d’ocytocine et de prolactine. Si les parents pratiquent le peau à peau, s’ils gardent le bébé près d’eux, offrent des réponses rapides à ses demandes, interagissent avec lui, ils vont permettre de maintenir un taux élevé d’ocytocine et un taux suffisant de prolactine (abaissé par rapport à une allaitante mais qui peut être optimisé par une organisation efficace des éveils nocturnes ? ). Si ces hormones sont présentes en taux suffisants, elles seront également protectrices des mères”

  14. Joaquina JANICAS
    Joaquina JANICAS

    Informations très riches, très intéressantes et très importantes pour notre rôle de sophrologue. Que de chamboulements ce 4ème trimestre ! On pense que le vrai besoin est d’accompagner les femmes pendant leur grossesse (seulement) mais pas du tout !!! Vos informations montrent bien l’importance du 4ème trimestre ! Merci !

  15. Sylvie Verhecken

    Je trouve ces informations particulièrement intéressantes. Pour ma part, j’ai beaucoup culpabilisé d’être très longtemps fatiguée après la naissance de mes enfants, je suis très heureuse à l’idée d’aider les jeunes mamans à se respecter dans leurs besoins et ce qu’elles peuvent vivre comme des fragilités. Merci

  16. Marie Job

    Merci Charlotte, j’ai un enfant de 18 mois et j’ai fait une dépression post partum, il me parait essentiel d’accompagner les mamans en amont afin qu’elles soit préparées à ce grand chamboulement.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Marie

      Tout à fait, c’est essentiel et la prévention est nécessaire : notre rôle en complément de celui des professionnels de santé.

  17. Elsy Wilmart

    Contenu dense et très riche; Effectivement on évoque souvent seulement certains aspects de ce 4ème trimestre, axés sur le sommeil, l’allaitement et la dépression post-partum. Pas simple d’accueillir ce nouveau schéma corporel et tous ces bouleversements tout en continuant de développer les liens d’attachement avec le bébé! Ce 4ème trimestre appelle autant d’accompagnement pour les mamans que durant la grossesse. Avoir accès à ces connaissances doit vraiment les aider, le dialogue sensoriel avec leur enfant n’en sera que renforcé. Vous soulignez bien Charlotte la nécessité de leur donner des outils pour mieux vivre cette nouvelle temporalité.

  18. Gwenaelle LESOIF

    explications très intéressantes sur l’intérêt du peau a peau et également de l’allaitement. Mais quid de celles qui font le choix de ne pas allaiter ? doivent elles culpabiliser car elles ne donneront pas tous les anticorps nécessaires ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Gwenaelle

      C’est une bonne question et j’espère que vous devinez déjà ma réponse : ne jamais culpabiliser !

      L’allaitement est un sujet qui divise beaucoup notre société et c’est toujours cet argument “donner le mieux à notre bébé, ces fameux anticorps”. Sauf que… ce n’est pas simple.

      Je vais vous raconter un élément du Diplôme InterUniversitaire Lactation Humaine et Allaitement Maternel (que j’ai obtenu en 2013) et notamment du cours de communication qui était dispensé par… Ingrid Bayot (la fameuse auteur de ce livre merveilleux sur le 4ème trimestre).
      Elle appelait cela : la théorie des tiroirs.
      Lorsque nous nous adressons à une personne (client, patient, élève…), nous avons 3 tiroirs à notre disposition pour piocher des arguments :
      – le 1er contient tout notre vécu personnel : notre histoire personnelle, familiale, nos croyances, nos peurs, nos échecs d’allaitement…
      – le 2ème contient tout ce qui scientifiquement prouvé : les études scientifiques, le fameux taux d’anticorps…
      – le 3ème contient ce qui appartient à notre interlocuteur : son histoire personnelle, familiale, ses croyances, ses peurs, ses valeurs…

      Le problème lorsque la société communique sur l’allaitement, c’est qu’elle utilise tantôt le 2ème tiroir (la communauté médicale notamment, les journaux spécialisés en puériculture, les mouvements féministes…) , tantôt le 1er (la famille, la voisine, la boulangère… Je caricature mais si peu… Les soignants également parfois…).
      Sauf que, en réalité, il faudrait faire abstraction du 1er tiroir (et nous, sophrologues, comprenons ce principe de réduction phénoménologique), piocher avec pertinence dans le 2ème pour entrer en symbiose avec le 3ème tiroir.

      Il y a des femmes pour qui “aimer son enfant” ne passe pas forcément par “lui donner des anticorps”. Les études sociologiques ont bien prouvé cela.

      Si vous avez étudié les degrés supérieurs de la sophrologie (notamment le 11 ème degré), cela doit vous parler : accueillir la personne avec notre région phronique dévoilée (notre propre tridimensionnalité révélée, nos valeurs) dans cette intéraction avec sa propre région phronique encore voilée (et donc, nourrie de préjugés, de son histoire pas forcément digérée…).

      Bref, beaucoup de théorie pour dire : soit vous la faîtes réfléchir sur ses croyances, ses peurs, ses valeurs… soit vous renvoyez vers sa sage-femme si vous sentez qu’il y a besoin.

      A très vite !
      Charlotte

  19. Caroline Grison

    Encore une fois je découvre des choses dont je n’avais jamais entendu parlé alors que j’ai eu 2 accouchements…
    Quel dommage….

  20. Cécile Chauvat

    Je viens de regarder dans les hôpitaux de Luxembourg, je vois qu on peut prendre RDV avec une sage femme consultante en « lactation humaine certifiée IBClC » ?