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136 réponses à “Le quatrième trimestre côté mère”
Merci pour ce cours passionnant qui me fait déculpabiliser des premiers mois après la naissance de mon fils. Je suis très heureuse d’avoir une nouvelle corde à mon arc pour aider les futures et jeunes mamans dans cette période si délicate!
4e trimestre hyper important, merci de l’avoir abordé. L’accouchement n’est pas l’aboutissement de la naissance, il y a aussi tout ce qui s’en suit !
Très intéressant, je suis heureuse qu’on aborde ici la 4ème trimestre et tous ces changements ayant un impact plus ou moins fort sur la mère et sur sa relation avec son bébé.
La mère passe de centre du monde à second plan alors qu’elle vit encore de nombreux bouleversements, il est primordial de les accompagner pour ce passage à un nouvel état, celui de maman. Merci Charlotte !
L’importance de l’attachement, du contact mère-enfant et donc de la non séparation me fait penser à l’expérience de Harlow que nous avions vu en psycho et qui m’a marqué à tout jamais ^^ Cette expérience avec des singes et leur préférence pour la peluche rassurante plutôt que le lait montre bien à quel point le plus important est le contact, le toucher. Ceci me fait faire le lien avec le biberon, finalement même si l’allaitement est meilleur (j’en était déjà convaincue mais ce cours m’a convaincu encore plus^^), ce qui importe surtout c’est le lien, le contact….Il est beaucoup question des femmes qui allaitent mais quid de celle qui n’allaitent pas ? Les hormones se comportent-elles de la même manière ? J’imagine que non … Ont-elles plus de risques de troubles du sommeil ? de dépression ?
Merci pour ces informations très intéressantes 🙂
Bonsoir Céline
C’est une très bonne question !
En fait, tout est question d’hormone. Si l’ocytocine et la prolactine sont forcément présentes lors de l’allaitement maternel, elles peuvent également être présentes lors d’un allaitement au biberon (préparation pour nourrisson) si les parents maternent. C’est le maternage proximal qui va permettre d’augmenter les taux d’ocytocine et de prolactine. Si les parents pratiquent le peau à peau, s’ils gardent le bébé près d’eux, offrent des réponses rapides à ses demandes, interagissent avec lui, ils vont permettre de maintenir un taux élevé d’ocytocine et un taux suffisant de prolactine (abaissé par rapport à une allaitante mais qui peut être optimisé par une organisation efficace des éveils nocturnes 😉 ). Si ces hormones sont présentes en taux suffisants, elles seront également protectrices des mères.
En conclusion, oui, il y a un risque de plus de troubles du sommeil, mais cela peut être compensé.
Pour la dépression du post-partum, il y a de trop de variables qui interviennent pour être totalement affirmative. L’allaitement protège de la dépression du post-partum mais on sait qu’il peut y avoir un risque accru lors du sevrage. De plus, il faut prendre en compte les circonstances du choix du biberon. Est-ce un choix volontaire ? Une conséquence d’une impossibilité d’allaiter, d’une insuffisance de lait ? Un choix mal assumé peut être un facteur de risque plus important qu’une absence d’hormone. Bref, ce n’est pas si simple. ^^
Je partage moi aussi mon expérience personnelle. Je suis tout à fait en accord avec le point de vue que vous exprimez dans le cours Charlotte et qui va dans un profond respect de la femme.
Suite à un accouchement en urgence par césarienne en urgence à 32 SA suite à une pré-éclampsie suivie d’un épanchement pleural avec hospitalisation en soins intensifs et pose d’un drain thoracique (!), j’ai donné naissance à une petite fille en bonne santé, qui a maintenant 5 ans. Je remercie encore la sage-femme du service de néo-nat de l’hôpital qui a su me conseiller pour la mise au sein. Malgré une situation dramatique à tous points de vue j’ai réussi à allaiter ma fille pendant 9 mois avec des périodes d’allaitement mixte ou d’allaitement exclusif, au mieux de mes capacités et ce jusqu’à ce que ma fille ne prenne plus le sein. En effet comme vous dites si justement la femme peut avoir des ressources qu’elle ne soupçonne même pas et le travail que nous pouvons faire en sophrologie jouera un rôle essentiel pour les renforcer. Mon exemple illustre de manière flagrante qu’il n’y a pas beaucoup de situations dans lesquelles l’allaitement est impossible. L’allaitement a joué un rôle essentiel dans la construction du lien mère-enfant dans un contexte très particulier avec un accouchement prématuré. Il a certainement aussi contribué à améliorer mon équilibre psychologique personnel.Au contraire, quand je suis née dans les années 70 la mode n’était pas à l’allaitement et ma mère m’a mise au biberon car j’étais née d’une césarienne et on lui aurait dit qu’il n’était pas possible de bien allaiter après une césarienne. Comme quoi les femmes sont parfois vraiment victimes de désinformation de la part du système médical.
Bonsoir Violaine
Je vous remercie pour ce nouveau témoignage très parlant.
Il y a 2 choses à relever :
1- la vision de l’allaitement a beaucoup changé au cours des décennies. A l’époque de nos mères, il était vu comme un esclavage et le biberon comme une libération. Il y avait donc déjà un désir moindre des femmes. Et du coté des professionnels de santé, le lobby de l’agroalimentation était très puissant (le Code International sur la commercialisation des substituts du lait maternel était très récent et peu respecté dans les années 80. Plus d’infos ici : https://www.lllfrance.org/vous-informer/promotion-et-protection-de-l-allaitement/940-code-commercialisation-lait-artificiel-commente ). Les connaissances sur l’allaitement n’étaient pas aussi poussée qu’aujourd’hui (entre mon Diplôme d’Etat en 2004 et mon Diplome InterUniveristaire Lactation Humaine et Allaitement Maternel en 2012, j’ai vu une sacrée différence, avec des infos qui venaient contredire ce que j’avais appris). Il y avait beaucoup de méconnaissance. Votre témoignage ne m’étonne pas du tout.2- concernant votre allaitement. Il montre en effet qu’avec de la détermination et de l’aide, nous pouvons maintenir un allaitement. Toutefois, il faut quand même être juste et reconnaitre qu’il existent des raisons dans lesquelles l’allaitement est soit impossible soit largement compromis. Sans faire un cours sur l’allaitement, je peux citer toutes les opérations de réduction mammaire qui peuvent détruire les canaux lactifères, des pathologies telles le Syndrome des Ovaires PolyKystiques qui peut souvent entrainer une insuffisance primaire de lactation,.. Elles ne sont pas nombreuses mais elles existent quand même et il peut être bon de les connaitre pour accompagner parfois les femmes à lâcher prise sur un allaitement idéal impossible.
Très intéressant comme prise de conscience et de considération de cette période “post partum “sous cet angle de vue.
Je n’avais jamais entendu l’évocation de l’après-accouchement en tant que 4-ème trimestre. (je retiens) Avec toutes les conséquences enseignées ici, je comprends mieux pourquoi j’étais si fatiguée d’autant que mon fils ne faisait quasiment pas de sieste , c’était très éprouvant, surtout à quasi 40 ans. Merci pour les conseils au sujet du peau à peau pour favoriser et booster les compétences relationnelles mère enfant. J’aime beaucoup la notion de dialogue sensoriel aussi cela me parle.
Merci pour les informations concernant l’allaitement (pas d’espacement à imposer entre les tétées, plus le bébé tête plus la mère produira du lait) La femme devra s’écouter ou renvoyer vers une personne formée en lactation, je ne sais pas ce qui existe en Belgique.
Bonjour Laurence
On trouve en Belgique des professionnels titulaires du Diplôme de Consultante en allaitement ICBLC dont voici le site : http://consultation-allaitement-maternel.be/
très riche d’enseignements
Extrêmement intéressant d’aborder ce 4ème trimestre !
Leçon très riche d’infos et résonnance pour moi autour de l’allaitement.
Merci Tiphaine ! Oui, il me paraissait extrêmement important d’en parler !
je suis ravie qu’on traite de ce fameux 4è trimestre ici, trimestre si souvent oublié par tous les accompagnements.
Merci !Très Intéressant je ne savais pas pour la taille de la glande mammaire pourtant ça aide à comprendre bien des choses!
J’en profite pour vous donner mon témoignage de maman allaitante au biberon.
Pour ma 1ere fille j’avais 21ans je n’avais pas très envie d’allaiter (codes sociaux, pudeur) mais la maternité et mon entourage me l’ont un peu imposé et je n’ai pas su dire Non ni même stop! J’ai beaucoup pleuré et en ai gardé Un pas très joli souvenir…évidemment j’aurais pu travailler la dessus afin de lever mes blocages pour pouvoir allaiter mais cela ne c’est pas fait. Tout ne peux pas se faire.
Alors pour mes 3 autres enfants J’ai choisi de ne pas allaiter contre vents et marées j’avais réellement pris ma décision rien ne pouvait y changer. Si vous saviez comme je me suis sentis heureuse! (D’ailleurs j’ai accouché dans une maternité label « ami des bébés » et ils ont totalement respecté mon choix pas même un mot la dessus j’ai beaucoup apprécié.) J’ai adoré biberonner mes bébés!, tout contre moi, juste avec moi, je m’isolais comme pour allaiter au sein, Dans un endroit calme, au départ je n’autorisais personne à le faire à ma place comme pour un allaitement au sein. Et le lien avec mes enfants est très fort, il c’est créé tout naturellement. Je suis évidemment convaincu que le meilleur lait est maternel, que l’allaitement au sein est la continuité du cycle fabuleux des capacités naturelles de notre corps mais Je crois aussi que le fait d’être Vraiment en harmonie avec soi même, en accord avec soi même c’est cela le meilleur pour le bien être de la maman et du bebe.
L’adaptabilité encore et toujours. Comme dans la précédente vidéo. Accompagner les femmes dans leur allaitement, ni le nôtre, ni celui que l’on idéalise.
☺️
Bonsoir Patricia
Pour répondre aux questions concernant l’allaitement, vous pouvez vous renseigner sur le site de la Leche League qui donne des informations basées sur les dernières données de la science.
Explications passionnantes et enrichissantes. J’accompagne une jeune femme enceinte de 25 semaines avec toutes sortes de questions sur l’allaitement (entre autre) et ces explications répondent à beaucoup de ces questions. Merci. .
Tout à fait passionnant , je mesure à chaque instant l’importance que la sophrologie peut avoir pour les femmes .
L’ayant vécu moi mémé, je mesure la puissance des exercices et de la visualisation positive à proposer aux femmes.Je me souviens tellement bien de mon sentiment d’incompétence pour ma première fille .
On connait mieux aujourd’hui hui les bienfaits du peau à peau.On en parlait peu , et je pense que cela peut être très important pour les femmes qui n’allaitent pas.Bonjour Sophie
Tout à fait : beaucoup de conseils, certains toxiques, certains justes mais qui ne prennent pas en compte l’individualité de la mère et les particularités du 4ème trimestre.
Voilà pourquoi il est primordial de renforcer les compétences des femmes et des jeunes parents, leurs valeurs. C’est ici que je vois le coeur de notre accompagnement de la naissance !Bonjour Myriam
Merci vraiment pour votre témoignage très fort.
Oui, il y a de beaucoup d’erreurs qui sont encore malheureusement faites dans l’accompagnement de l’allaitement. Elles sont en partie liée à une méconnaissance des professionnels (le temps consacré à l’allaitement dans les études de médecine est vraiment très léger et généralement uniquement concentré sur les pathologies de l’allaitement) mais également à la vision “négative” de la femme et de ses capacités comme évoqué dans le 1e module. Heureusement, de plus en plus de professionnels prennent conscience de cela et se forment désormais.Merci beaucoup pour ces explications.
J’ai connu beaucoup de femmes dans la difficulté suite à l’accouchement, épuisées, déprimées. Sans parler de la famille et des amies qui donnent des conseils plus ou moins judicieux et parfois culpabilisants.
Sans compter les “conseils qui changent d’une décennie à l’autre”. Un coup, il faut allaiter, après il ne faut plus et à nouveau c’est bien de le faire. Comme la position de sommeil des bébés (sur le dos ou sur le ventre). Pas étonnant que les femmes soient totalement perdues et ne savent plus comment faire. Sans parler du stress de mal faire et porter atteinte à la vie du bébé.Oupss j’ai fait une erreur (suite au cours certainement) je voulais parler d’agénesie et non d’analgesie !
Je suis vraiment touchée par ces arguments de taille contre toutes ces idées reçues concernant l’allaitement. Je souhaite faire part de mon témoignage. J’ai donné naissance il y à 15 ans à une petite fille, prématurée d’un mois, avec une analgésie rénale gauche. À la 3 ème échographie, le medecin a vu qu’elle n’avait qu’un rein. C’est une malformation et non une pathologie donc rien de grave mais on m’a ‘balancé’ ça et j’ai fait avec. J’avais un profond désir de l’allaiter. Après sa naissance J’ai tiré mon lait pendant quelques jours car elle était en couveuse ( l’équipe soignante l’a emmené de suite en pédiatrie après la naissance). De retour à la maison, elle pleurait tout le temps. Tout mon entourage me disait que mon lait n’était pas bon et pas nourrissant qu’il fallait que j’arrête de m’obstiner et que je passe au biberon Le médecin m’a conseillé également de passer au biberon. Complètement démunie, je suis passée au biberon tout en essayant d’alterner avec les tétées. J’ai allaité ma fille pendant 1 mois. Frustrée quand même car j’etais persuadée des bénéfices de l’allaitement. Je suis ‘tombée’ un jour sur un dépliant de la Leache league. Je me suis promis que pour mon deuxième enfant je me ferai plus confiance et que cette fois ci je me tournerai vers un spécialiste pro allaitement si besoin. Pour les autres : qu’ils gardent leurs conseils. 19 mois plus tard je donnais naissance à mon garçon. Autour du 3ème mois il a commencé à perdre du poids, à reprendre, à stagner, à reperdre… Si bien que je commencais à faire une fixation sur la balance et à douter. La sage femme qui m’a suivie en préparation à la naissance (avec la Sophrologie) m’a alors orientée vers un spécialiste pro allaitement sur Annecy. J’ai rencontré une personne formidable ( je ne l’ai jamais revu). Peau à peau, je suis restée allongée longtemps avec mon fils contre moi, avec le papa à côté… Positionnement pendant la tétée…. Mon fils a repris du poids dans la semaine. Je l’ai allaité pendant 9 mois (jusqu’au moment où il en avait besoin).
Les larmes me montent… Je ne remercierai jamais assez cet homme et la sage femme qui a su m’orienter vers cette personne.
Je tiens à souligner qu’il est important de renforcer la confiance chez la femme, qu’ elle aprenne à s’écouter et qu’elle sache s’orienter si besoin. Et surtout aprendre à s’affirmer face aux idées reçues d’où l’importance d’être entourée par des personnes compétentes.
Il n’y a pas de mauvais lait et les femmes qui ne peuvent pas allaiter ça n’existe pas !!
Myriam
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