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Le quatrième trimestre côté mère

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136 réponses à “Le quatrième trimestre côté mère”

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  1. Francine FABIEN

    Dans ce cas, au regard de toutes les manifestations physiologiques de la conception à la fin du 4è trimestre de la grossesse, du début de la gestation à la dégestation, pourrait-on dire qu’une grossesse “en générale” dure 12 mois (1 an), en fonction des femmes, puisque certaines peuvent présenter des manifestations plus ou moins longtemps, physio-physiques ou/et psychologiques ? Peut-on toujours prétendre qu’un grossesse dure 9 mois ( en décompte, 8 mois, 1 semaine et cinq jours, soit environ 39 semaines), tenant compte également du fait que la vie du fœtus, si l’on peut dire du bébé, commence dès sa conception ?
    Est-il possible d’intégrer systématiquement le renforcement ou l’instauration de l’estime de soi dès le début de l’accompagnement, en prévention ou préparation du terrain de l’accompagnement, même si l’accompagnement évoque régulièrement les capacités personnelles et maternelles de la femme ?
    Bien qu’en tant que sophrologue, nous nous devons d’accompagner la femme et la mère en fonction de ses choix et de ses besoins, serait-ce déplacé ou hors déontologie de l’intégrer, sachant que tout facteur lié à la grossesse peu entrainer cette faiblesse lourde de conséquence, faiblesse qui peut être occultée, minimisée, masquée ou non reconnue par la femme elle-même ?
    Sans commettre d’impair, je souhaiterais permettre à la femme/mère, l’opportunité d’un état psycho-corporel valorisé dès le départ.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Francine

      Je ne sais pas à quoi vous faites référence comme pratique lorsque vous parlez de renforcer l’estime de soi. Pouvez-vous m’en dire davantage ?

      Pour ma part, je ne ressens pas la nécessité de travailler frontalement l’estime de soi parce qu’en fait, elle se renforce d’elle même : avec la pratique des respirations, la femme réalise qu’elle peut être compétente pour s’apaiser, accompagner ses contractions… Par le moment ressource idem… Les futurisations et la prise de conscience des capacités… Vous verrez lorsque vous arriverez à ma proposition de protocole que finalement, toutes les pratiques vont permettre un renforcement de l’estime et de la confiance en soi.

      C’est juste quelque chose qui me parait indissociable d’un accompagnement en sophrologie. Toute pratique sophro travaille indirectement ces deux aspects. Il n’est pas forcément nécessaire de le forcer.

      Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ?

      Charlotte

      1. Francine FABIEN

        Vous avez totalement raison. Tout au long des pratiques sophrologiques, au fur et à mesure de l’acquisition des outils et la prise de conscience de savoir et de pouvoir maîtriser ses ressentis, de les comprendre et d’avoir la capacité de les accompagner, d’en atténuer les douleurs par exemple et d’en optimiser les résultats, confère apaisement, confiance en soi et en ses capacités. Ce qui nourrit progressivement l’estime de soi sans être dans l’obligation de la travailler frontalement, pour reprendre votre expression.
        Merci.

  2. rachel GRANSAGNE

    Très intéressant toutes ces informations sur les modifications après l’accouchement. Notre corps est décidément, encore une fois, exceptionnel. Et il y a tellement de notions que j’aurai aimé connaître pour les grossesses.

  3. Emmy Philippe

    Merci Charlotte, nous comprenons bien que le post-partum est loin d’être une période simple pour la plupart des femmes. Cela me réjouit de pouvoir accompagner cette période pour la rendre plus douce.

  4. Aurélie Sogno

    Merci pour le détail de cette période de “dégestation”. Ce terme me plaît beaucoup.

  5. Charlotte Briant

    Très très intéressant merci. Heureuse de pouvoir aider les femmes durant cette période de grands changements.

  6. Anne Ayer

    Merci de parler du post-partum, cette période est si souvent oublié ou minorisé, surtout du côté des parents.
    J’ai personnellement trouvé la période du post-partum bien plus difficile que la grossesse et l’accouchement.
    Je l’aurais mieux vécu si j’avais été mieux préparée et si j’avais été informée que certaines choses sont normales!
    C’est aussi notre rôle de sophrologie!

  7. Flore Bonnet

    Merci pour ces explications claires sur ce quatrième trimestre qui est souvent “oublié”. Cela permet de mieux comprendre de quelles façons en tant que sophrologue nous pouvons les préparer à l’après naissance.

  8. PASCALINE BEDHOUCHE

    nous avons vraiment un rôle à jouer pour aider la maman sur ce 4ème trimestre

  9. Alix Mahé Desportes

    Très intéressant les informations sur le sommeil, et la sécrétion de prolactine modifiant le sommeil des mères. Merci !

  10. Nathalie Turquetille

    Merci !!!!
    Tout cela est tellement interessant et enrichissant dans le cadre de notre métier de sophrologue

  11. Tiphaine Biancheri

    Merci pour toutes ces informations, beaucoup de choses que j’aurai aimé savoir avant mes accouchements, mais très intéressant pour accompagner au mieux les mamans merci !

  12. Jihène Bali

    Très intéressant merci !

  13. Elodie Dérédec

    le fameux quatrième trimestre.. pas facile cette période. Il est vrai qu’il faudrait un peu plus accompagner et informer.. merci pour ces information!

  14. karine tapissier

    Merci encore une fois Charlotte. C’est effectivement très important de savoir tout cela pour accompagner au mieux les femmes.

  15. Elise DESBRUGERES

    Merci beaucoup c’est hyper intéressant.

  16. Catherine Natier

    En effet le quatrième trimestre n’est pas si simple, car les femmes sont comme lancées dans l’arène avec l’entourage qui a toujours son mot à dire !
    Merci de nous donner les moyens d’adoucir et de préparer ce vécu !

  17. audrey creuzerand

    Merci charlotte pour toutes ces informations très intéressantes

  18. Céline Corvé

    avec 3 allaitements long, je confirme la facilité de se rendormir après les tétés nocturnes ^^

  19. JENNIFER MARCHI

    Merci pour cette vidéo et toutes ses explications. En effet l’après accouchement est tout aussi chamboulant que l’accouchement.

  20. Séverine Hersant

    En effet, très important ce 4ème trimestre…je n’aurai pas pensé accompagner les mamans pendant cette période mais maintenant je ne vais pas m’arrêter à l’accouchement !

  21. Sandra BAROU

    Bonjour Charlotte, cette leçon était très intéressante et permet de retracer les bouleversements rencontrés par la mère après son accouchement. Il est essentiel pour moi d’accompagner les femmes dans cette phase également et ne pas s’arrêter à l’accouchement.
    Merci

  22. Trenelle Janick

    Merci pour ces informations riches et précieuses

  23. Aude Fauquembergue Darmon

    merci pour cette vidéo.
    Petite question, la dépression post partum peut arriver combien de temps après la naissance, si la mère commence une dépression après le 4e trimestre est-ce qu’on parle encore de post partum?

    Quelles sont les personnes qui peuvent obtenir les diplôme pour aider à l’allaitement? Est ce que ce sont uniquement des personnes du corps médical?
    merci pour ta réponse

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Aude

      On parle de dépression du post-partum jusqu’à un an après la naissance. Pour aller plus loin, ce lien : https://www.1000-premiers-jours.fr/fr/le-baby-blues-et-la-depression-post-partum et ce livre : https://www.maman-blues.fr/depression-post-partum-la-face-cachee-de-la-maternite/

      Concernant les diplômes pour soutenir l’allaitement : en France, il y a actuellement 2 diplômes :
      – le DIULHAM (diplôme interuinversitaire lactation humaine et allaitement maternel) : c’est celui que j’ai et il est réservé aux professionnels de santé
      – le titre de consultante ICBLC : il est ouvert plus largement mais il y a des critères très précis pour ne serait-ce que s’inscrire au concours. Plus d’infos ici : https://www.health-e-learning.com/fr/ressources/devenir-un-lc

      Voilà 🙂

      1. Aude Fauquembergue Darmon

        Merci Charlotte pour tes réponses 😊

  24. Laura B

    Heureusement on parle de plus en plus de ce 4ème trimestre. Merci pour toutes ces explications.

  25. sylvie Lissalde

    Merci pour toutes ces explications sur le 4ème trimestre, la période post-partum est tout aussi importante. Ce sera tellement important d’en parler en tant que sophrologue avec les futures mamans.

  26. Anne Marie SCHWANENGEL – ABDELKADER

    Merci pour toutes ses informations sur le postpartum et merci pour vos conseils

  27. Corinne Delarue

    Merci pour ce nouveau module très enrichissant

  28. Céline Barbeau

    Merci pour cette nouvelle entrée dans ce module, il y’a tellement de changements corporels post accouchement !
    Je trouve qu’il est aussi important de parler de l’aspect psychologique qui est trop peu souvent pris en compte.

  29. Laëtitia RIBEYRON

    merci très intéressant

  30. Sophie COTONAT

    Je n’y avais pas pensé.

  31. Celine Gardères

    Merci pour cet enseignement riche.

  32. Virginie Gratadoux Buzy

    Merci Charlotte pour ces informations très enrichissantes. Les femmes ont vraiment besoin d’être accompagnées au mieux afin de rester sereine et de profiter au maximum de leur bébé.

  33. Aurélie GARCEZ

    Etape primordiale pour une mère et son enfant.
    Merci pour ces riches informations.

  34. Leila Bodelle

    Une période si sensible et pourtant, les femmes sont peu épauler

  35. Maria Garcia

    Merci pour toutes ces informations;
    Au 4è trimestre, la mère se retrouve souvent démuni face à se petit être. Prendre en compte les changements hormonaux, psychiques et émotionnels c’est lui permettre de profiter pleinement de son bébé et sans culpabilité.

  36. Sarah Prudor

    C’est tellement important d’en parler et de ne pas laisser tomber les jeunes mamans. La préparation à ce 4eme trimestre est précieuse.

  37. Mélissa HMAIDI

    un réel bouleversement dans la vie de la femme. Merci pour ces éclairages.

  38. Mélanie Delavacquerie

    Notre rôle est tellement important dans ce 4ème trimestre. Merci pour toutes ces précisions.

  39. Elodie Corion

    Merci pour ce cours extrêmement complet qui met en lumière de manière réaliste ce fameux post partum.

  40. Elodie Flachat

    Merci Charlotte pour toutes ces explications de ce quatrième trimestre.Vu comme cela il fait parti du temps de gestation en quelque sorte
    Il serait vraiment nécessaire de s’en préoccuper davantage et d’accompagner les femmes a vivre leur nouvelle réalité!Et pour cela Merci de prendre le temps de nous impliquer, nous ,sophrologues,dans cette mission
    Merci également de nous rappeler toutes ces fausses croyances qui sont encore d’actualité,
    Je me rappelle , alors que je dormais, un matin avec mon fils d’ un mois et demi et qui sortait tout juste d’une pyélonéphrite,mon père est entré dans la chambre et m’a dit”ben alors tu lui donne des mauvaises habitudes”en riant un peu tout de même;Je n’ai pas été plus affectée que cela car je connais son manque de connaissance en matière de lien sécure mère enfant;Mais on voit bien que la société actuelle est encore nourri par ce genre de pensées toutes faites,

  41. Annie TIRLO

    C’est vrai que tout ne s’arrête pas à la sortie de la maternité! Ce 4ème trimestre est très intéressant vu comme cela…

  42. Mélanie Ledebt

    Le fameux 4ème trimestre ! C’est tellement important de préparer les femmes et les familles à ce 4è T.

  43. Elodie Creuse

    Je n’avais jamais perçu cette notion du quatrième mois ainsi et l’importance de préparer aussi la mère à l’après

  44. mireille Lecointe

    Merci pour ces explications. J’ai eu à accompagner des femmes enceintes et je m’aperçois que je ne les ai pas assez préparées à ce 4ème trimestre… dommage. Je vais faire autrement après cette formation!

  45. Valerie Dahirel

    Le quatrième trimestre n’est pas assez expliqué. Il est vrai que d’être mère pour la première fois engendre du bonheur mais également de la fatigue et surtout une responsabilité énorme de s’occuper de son bébé. Je comprends que notre rôle de sophrologue est important durant ce quatrième trimestre afin de rassurer et renforcer l’estime de soi.

  46. Angélique Ribeiro

    le 4e trimestre n’est pas encore suffisamment évoqué auprès des femmes, on subit tellement de changement et parfois le fait de se sentir mal alors que bébé est là, que “tout va bien” finit pas engendrer de la culpabilité. Alors que si nous étions informées correctement de tout cela, on appréhenderait les choses différemment et peut-être même avec plus de douceur et de bienveillance envers soi-même.
    idem pour l’allaitement, trop d’idées pré conçues…
    Merci pour toutes ces informations qui me donnent envie d’accompagner toutes ces femmes à vivre au mieux leur grossesse et le reste.

  47. Juliette Lemoine

    Je retrouve bien ces souvenirs du mélange entre une grande fatigue et une hyper-vigilance, une forme de stress de cette nouvelle responsabilité H24,! mais aussi le grand plaisir des tétées de nuit, peau à peau dans le lit, à demi endormie.
    Il est donc prévu, programmé par les hormones, que la femme , son corps, soient tout dévoués au nouveau-né pendant ce quatrième trimestre.
    Cela me plaît que le rôle de la sophrologue soit de l’aider à prendre soin d’elle aussi, à s’écouter et puisse vivre cet ajustement de tout son Etre en harmonie.

  48. Dorothée Parmentier

    Vraiment très intéressant. L’espace d’un instant j’ai eu envie de revivre chacune de mes maternités , de me recentrer sur mes émotions vécues. et pourquoi pas un 4eme bébé

  49. Elisabeth Denoeud

    Dialogue sensoriel, peau à peau. Parfois j’ai eu l’impression que les puéricultrices m’avaient conseillé de laisser mon bébé pour me reposer face à mon baby blues. Pourtant, j’ai vraiment eu le sentiment que l’instauration du lien avait été ensuite plus complexe. Je comprends mieux maintenant. Merci pour nous replacer au coeur des sentiments positifs et de la confiance en tant que sophrologue pour aider les femmes on a besoin pour ce 4ème trimestre.

  50. Elisabeth Denoeud

    Merci pour ce module sur le post-partum. Quand j’ai accompagné deux femmes enceintes, les futures mères n’étaient pas tellement au fait du 4 ième trimestre. Accompagner les femmes pour qu’elle devienne mère et accueille cette période avec le plus de sérénité et de calme possible.

  51. Stéphanie Colindre

    Merci pour toutes ces informations et les témoignages ci-dessous. Je suis convaincue qu’il y a beaucoup à faire pour accompagner les femmes au 4e trimestre, on en a parlé au début de la formation. La parole se libère de plus en plus mais il y a encore du chemin, les femmes se sentent souvent bien seules après l’accouchement!

  52. Laurence GOUGE

    Je trouve ça intéressant de parler volontairement de 4è trimestre pour redonner toute sa place à la mère, qu’on a effectivement tendance à oublier dès la naissance du bébé, bombardé de peluches, de layettes et de gouzi-gouzi !

    A titre personnel, la conseillère en lactation venue m’épauler à l’hôpital m’aurait presque dégouté de l’allaitement tellement cela semblait normé et fastidieux dans sa bouche, alors que j’avais eu un allaitement des plus agréables et naturels, pendant plus de 13 mois , pour mon premier enfant.
    Je n’ai eu aucun conseil en lactation pour mon premier enfant d’ailleurs.

  53. Rançon Cécile

    Merci pour toutes ces informations, le 4ème trimestre est tellement important pour le bien être de toute la famille ! Cette partie m’a donné encore plus envie de faire des ateliers “après la naissance” pour accompagner les femmes dans cette période !

  54. Lydie vigneron

    merci pour ces notions autour du 4ème trimestres qui sont fondamentales à connaitre pour notre positionnement de sophrologue, mais également en tant que femme.

  55. Emilie TÉCHER

    Merci pour toutes ces informations riches et précieuses.

    J’ai moi même vécu un 4ème trimestre très difficile. Cela me fait beaucoup de bien d’entendre tout cela .

  56. soline brun

    Comme je suis heureuse d’entendre vos paroles Charlotte ! Le renforcement, le fameux “lâcher prise” et si aujourd’hui je me spécialise dans l’accompagnement à la parentalité c’est parce que j’ai comme première motivation l’accompagnement à la préparation du 4ème trimestre, de lâcher ce que l’on entend pour mieux s’écouter soi !!!
    Mes enfants ont 2 ans et demi (et toujours allaitée !!! ) et 6 ans. Encore aujourd’hui ils peuvent venir dormir avec nous ou à l’inverse , nous avons mis un matelas dans leur chambre pour aller dormir avec eux. Tout ça découle du détachement des paroles des autres en incluant aussi les pro de la santé qui peuvent conseiller de laisser pleurer les bébés la nuit… ou de ne pas prendre les enfants dans le lit pour ne pas “mal les habitués”. En attendant, le repos est là et c’est le plus important.
    Mais le 4ème trimestre concerne également le deuxième parent, dans sa place, dans son aide dans son rôle tout aussi important pour l’enfant.
    Merci Charlotte !!!!

  57. Flavie Boboeuf

    L’importance de ne pas séparer le bébé et la mère me font mieux comprendre ma réaction lors de la naissance de mon fils : j’ai été séparée quelques heures de lui à la naissance car trop faible et je n’ai pas arrête de  « de bipper » pour qu’on me le ramène au plus vite , pour au moins lui tenir la main.
    J’ai également mal vécu les 3 premiers jours parce qu’à cause de la péridurale mal posée, je ne devais pas bouger et ne pouvais pas enlacer mon bébé.
    Le personnel médical ne voulait pas non plus que je garde mon bébé avec moi la première nuit à cause de ma grande fatigue; j’ai réussi à négocier qu’ils me l’amènent pendant la nuit à chaque biberon ( on m’a dit que je ne pouvais pas allaiter pour mon premier enfant à cause de fatigue et on ne m’a pas donné le droit d’essayer )
    Je comprends mieux aussi maintenant l’importance du peau à peau qu’on ne m’avait pas conseillé pour mon premier enfant mais que j’ai fait instinctivement ( je n’ai pas fait de préparation à l’accouchement ).
    Passionnant!

  58. Arabella Thomas

    Super intéressant en effet, on a un vrai rôle a jouer là c’est sur. d’autant plus que je me souviens d’avoir vécu des passes plus fatigantes mais qui sont passés, là je prend conscience que pour certaines mères cela peut être beaucoup plus difficile à vivre et surtout si elles ne comprennent pas ce qui leur arrive et qu’elles ne se sentent pas légitimes d’en parler. Souvent l’entourage considère qu’elles devraient être contente et épanouis, moi je comprends qu’il est d’autant plus important de leur offrir un espace de parole et d’écoute.
    Merci pour la qualité de ce contenu.

  59. Agathe ROBELOT

    Incroyable comme je comprends tellement mieux maintenant ce que j’ai vécu, ressenti lors de la naissance de mes enfants ! D’où venait cette force indestructible, ce nuage dans lequel je flottais, cette fatigue intense, le sentiment qu’un congé post natal trop court…
    Et l’IMPORTANCE de connaitre tout cela avant d’envisager de suivre des femmes dans ce contexte si particulier.
    Merci Charlotte !!

  60. Barbara Petit

    Merci Charlotte , j’ai trouvé la deuxième partie sur l’allaitement très intéressante .J’ai appris beaucoup . Ce balai hormonal me fascine .
    En ce qui concerne ce 4 eme trimestre, on commence à en parler , il se fait médiatiser ces derniers temps , par des célébrités qui l’ont mal vécu, ont eu des dépressions post partum ( reportages , livres ) , pour une fois , les conséquences de cette médiatisation peuvent être positives! si ça peut aider à faire connaitre son existence et a déculpabiliser certaines mamans qui le vivent , et les faire se sentir moins seules ;
    cela m’aide aussi à percevoir ce que certaines clientes pourront attendre de la sophrologie , notre rôle …

  61. CHRYSTELLE LEMARIGNIER

    Effectivement très peu d’informations sont données aux femmes sur les difficultés du post-partum… très intéressant toutes ces données. Merci Charlotte

  62. Micaële SAUL

    Le 4e trimestre a toute sa raison d’être.
    L’accompagnement sophrologique est décidément d’une grande utilité. Il ‘s’agit de faire de la pédagogie tout en restant dans le cadre de nos compétences.
    Merci pour toutes ces précieuses informations !

  63. Magali Sablé

    Merci pour toutes ces précieuses informations. Je trouve cela fascinant balai hormonal, adaptation du lait aux besoins de bébé, c’est incroyable ce que nos corps de femmes sont capables de faire. Il faut absolument parler de ce 4 ème trimestre et faire un réel travail de prévention auprès des mères.

  64. Nelly FARGE

    Bonjour Charlotte,

    Merci beaucoup pour toutes vos réponses à mes questions 🙂

    Bonne journée.

  65. Nelly FARGE

    et le cododo ? est-ce qu’il fait partie des gestes de maternage qui peuvent réduire la fatigue des parents et favoriser le lien d’attachement ? Dans les idées reçues sur l’allaitement, j’ai aussi entendu que le cododo favorisait l’envie de téter du bébé qui était toujours tenté et avait les seins de maman “à sa disposition”…

    et quand vous parlez de suicide maternel, est-ce que ce sont les femmes en post-partum uniquement ou les femmes dans toute leur vie de mère ? (en lien avec les enfants). Merci.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Nelly

      Je vais répondre à vos questions dans l’ordre :

      – pour trouver des spécialistes de la lactation, il y a plusieurs possibilités :
      1/ les titulaires du Diplôme InterUniversitaire Lactation Humaine et Allaitement Maternel (c’est le diplôme que j’ai) : il s’agit forcément d’un professionnel de santé et cela sera indiqué soit sur son site, soit sur sa fiche de prise de rendez-vous (Doct*lib par exemple) ; soit sur le site départemental de l’Ordre des ces professions (sages-femmes notamment).
      2/ Les consultantes IBCLC : voici leur annuaire https://www.consultants-lactation.org/annuaire-des-ibclc/ De plus en plus d’entre elles sont présentes sur les réseaux sociaux.
      Ce sont les deux professionnels de l’allaitement que je recommande prioritairement car elles ont forcément bénéficié d’une formation poussée et ont une expérience en accompagnement de l’allaitement.
      3/ Les bénévoles de la Leache League : il s’agit là le plus souvent de femmes qui ont déjà allaité et qui accompagnent d’autres mamans allaitantes. Le problème de ces bénévoles est qu’on ne sait pas du tout quelle est leur réelle compétence, au-delà d’avoir allaité soi-même. De plus, il y a un côté militant qui peut parfois dérouter des femmes. Dans ce cas-là, je vous conseille de rencontrer ces personnes ou de vous renseigner pour avoir un vrai retour sur la qualité de leur accompagnement.
      4/ Les associations locales de soutien à l’allaitement. Là aussi, comme pour la Leache League, ce sont des bénévoles avec les inconvénients que cela entraîne.

      – le besoin de succion du bébé : il s’agit d’un besoin essentiel du nourrisson. Le priver du droit de succion revient à le priver d’un droit essentiel. Les personnes qui parlent de « prendre ton sein pour une tétine » sont exactement ceux qui ne comprennent rien aux besoins d’un bébé.
      Téter n’est pas simplement une activité alimentaire. Téter apporte du réconfort, de l’apaisement, des anticorps… C’est la solution la plus simple pour répondre à un besoin d’un bébé, et ce d’autant plus quand on se retrouve confrontée à un bébé qui ne peut verbaliser son besoin.
      Toutefois, il est aussi aisé de comprendre que cela peut-être épuisant pour les mères. Donner une tétine, un doigt, un doudou est une alternative possible si cela correspond aux besoins de la mère, de l’enfant, dans une liberté réciproque.

      – le cododo : c(‘est une pratique extrêmement mal vue par les professionnels de santé parce qu’elle augmenterait les risques de mort subite du nourrisson. Or, dans les faits, la mort subite LORS DU CODODO, n’arrive majoritairement que dans des circonstances bien connues : un parent alcoolisé ou sous l’influence de drogues, une pièce dans laquelle fume les parents, un couchage inadapté. Lorsque les conditions de couchage sont respectées (https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/cododo-mode-d-emploi), il n’y a pas de risque particulier.
      Et donc, oui, le cododo est un élément important pour diminuer la fatigue des mères qui peuvent se reposer en même temps qu’elles allaitent, n’ont pas à se lever, allumer la lumière…
      Quant à favoriser l’envie de téter, c’est possible en effet. Mais la question à se poser est : pourquoi devrait-on refuser à un bébé quelque chose qui lui fait du bien ? (Je ne critique pas les choix de faire ou non du cododo, chacune fait ce qui lui paraît juste et bon. Je critique ceux qui décide pour les mères et les bébés selon des critères qui n’ont rien à voir avec le réel bien-être des bébés et des mères)

      – concernant le suicide maternel : lorsque l’on parle de période périnatale, on parle généralement de la période comprenant la grossesse et allant jusqu’aux 1 an de l’enfant. C’est ce cadre qui est généralement utilisé lors des études statistiques. Toutefois, le suicide touche en effet les femmes tout au long de leur vie et si vous souhaitez creuser cette question, je vous invite à lire cette thèse de 2020 sur « le suicide et la périnatalité » https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02971142/document

      – concernant votre question sur le deuil et l’img, je vous y réponds plus loin dans ce module.

  66. Nelly FARGE

    Merci Charlotte, je suis encore une fois très touchée par ce que je lis ; j’ai le sentiment que ce 4ème trimestre est vraiment quelque chose de précieux et j’ai la sensation que nous (les mères) sommes bien malmenées et bien loin de tout cela ; j’avais entendu parler d’accompagnement des 40 jours mais je constate que cela va bien au-delà. Je suis ravie d’apprendre tout cela et de voir comment je vais pouvoir aider et soutenir en tant que sophrologue.

    Donc pour trouver des spécialistes de la lactation dans notre réseau local, vous nous conseillez de passer par la Leche League ? je vois que vous en parlez plus bas dans les commentaires ; car effectivement je ne sais pas comment les médecins et sages-femmes du coin sont formés sur le sujet.

    et dans la partie IDEES RECUES sur l’allaitement, quid du besoin de succion du nourrisson ? quand j’allaitais on me disait que mes bébés prenaient mes seins pour des tétines, ils avaient le don de s’endormir au sein et dès que j’essayais de les poser ils se réveillaient et pleuraient jusqu’à… ce que je les remette au sein … je pense que je n’avais pas une grande capacité de stockage du coup !

    Enfin, on parle ici de dépression du post-partum mais qu’en est-il du deuil, lorsque la femme doit faire une intervention thérapeutique de grossesse ou que le bébé est mort-né ?

    Merci pour vos retours Charlotte.

  67. Pascale de Grasse

    Il y a quelques années, on ne parlait pas des modifications physiques du post-partum, on ne parlait que des modifications psychologiques et parfois psychopathologiques . L’idée de regrouper cette réalité du devenir mère sous l’apellation du quatrième trimestre leur donne toute la légitimté qu’elles méritent. Merci pour toutes ces informations précieuses

  68. tiphaine royer

    Mais merci Charlotte d’insister sur le fait de ne pas séparer la mère et l’enfant. Beaucoup trop proposé dans de nombreuses maternités malheureusement.

  69. Flora Martin

    toute la partie sur les changements physiques est très précise, j’ai appris plein de choses

  70. Sandrine vanin

    Période très compliquée pour les mamans notre rôle est important dans l’écoute et le soutien

  71. Fabienne Auzanneau

    Chapitre très riche.

  72. Agnès Kholler

    Que de choses importantes se jouent après la naissance pour la mère. Notre rôle de sophrologue est effectivement majeur. Merci pour ces précisions.

  73. Natacha Belin

    Merci Charlotte, c’est la première fois que j’entends parler de 4ème trimestre et c’est tellement juste de lui donner sa place. Encore tellement d’adaptation nécessaire pour la mère, d’écoute de soi et de confiance en ses capacités, oui là encore la sophrologie a toute sa place !

  74. Karine Marty

    Merci pour ces informations très enrichissantes, détaillées et de souligner notre rôle pour les accompagner dans cette période qui peut s’avérer si difficile!

  75. Mylène MAS née IBANEZ-JOFFIN

    On retrouve ces trois dernières années beaucoup d’évolution sur le poste partum : la levée des tabous, une préparation des sages-femmes plus appuyée sur ce sujet, des comptes sur les réseaux sociaux spécialisés dans cet item. Et surtout des femmes qui osent parler des difficultés. Merci pour cette vidéo et les suivantes qui montrent que le post-partum n’est pas à négliger.

  76. Emmanuelle Chaumont

    c’est très interessant et très juste, merci

  77. Marie-Astrid Seguin

    Qu’il est bon d’entendre parler de ce 4ème trimestre… car l’arrivée d’un bébé chamboule bcp même si tout s’est bien passé pdt l’accouchement…très enrichissant et comprendre notre rôle très important. Merci!!

  78. Cécile Duroussaud

    C’est tellement précieux d’avoir connaissance de tout ce qui se passe dans ce 4eme trimestre. Je n’ai pas encore vécu cela et je n’imaginais pas que les femmes vivaient de tels changements au cours des mois qui suivaient l’accouchement.
    Merci pour cela, cela va évidemment beaucoup m’aider en tant que future mère mais aussi pour me permettre de me mettre à l’écoute des mamans, pour leur apporter des réelles solutions pour se soulager, se relaxer, et surtout se sentir fière !

  79. Sylvia

    Merci beaucoup c’est passionnant.

  80. christelle valance

    Merci Charlotte de parler de ce 4ème trimestre si important dans le lien d’attachement maman/bébé et si important pour préparer la maman à sa nouvelle vie de maman. Et le rôle que nous avons à jouer pour que cela se passe le mieux possible avec les outils enseignés, et vos conseils !

  81. julie mialon

    Je me sens privilégiée d’avoir accès à cette formation. Merci infiniment Charlotte

  82. Christelle Véronique Hoffmann

    Très riche et détaillé aussi bien sur le plan physique que psychique. Merci pour tous ces éléments si bien développés! Il est vrai que la mamn passe au second plan une fois le bébé présent et chacun y va de sa recommandation comme si elle était décérébrée et ne pouvait pas s’écouter ou suivre son intuition..

    Je suis contente de m’être écoutée et d’avoir refusé que l’on emmène mes bébés à la pouponnière pour mieux dormir. Je suis ravie d’avoir pris mes bébés contre moi le plus souvent possible pour les cajoler et de n’avoir écouté aucune personne m’indiquant que je leur donnais de très mauvaises habitudes pour la suite.;;; Moralité je n’ai jamais eu de problème de sommeil avec mes filles, elles ont fait leur nuit rapidement et n’ont jamais eu de peurs.. Ce lien sensoriel est tellement magique et unique, tout se joue dès le début

  83. Isabel Page

    Effectivement, mettre des mots sur cette période est hyper intéressant… et pour nous très enrichissant afin d’accompagner les mamans en leur en parlant! Merci infiniment Charlotte

  84. Sarah LE BARH

    Merci pour toutes ces informations si précieuses.

  85. Véronique BORRE

    je n’imaginais pas tout ce que l’on pouvait mettre derrière ce 4ème trimestre pour la maman.
    effectivement, mieux vaut bien préparer la maman à le vivre dans sa réalité pour prévenir tout éventuel “baby blues”
    merci pour tous ces éclairages que vous apportez

  86. Audrey LESPINAS
    Audrey LESPINAS

    une réelle aventure !! merci encore pour ces informations…

  87. Sylviane Sanchez

    Bonjour! Je suis ravie de poursuivre cette formation et d’approfondir cette notion de 4è trimestre.

  88. Anabelle Jolly

    A nouveau merci pour cet exposé sur le 4 eme trimestre parfaitement décrit physiquement et psychiquement.

    …Essentiel à connaitre pour la maman, le papa et le sophrologue !!

  89. anne-françoise Dufoing

    Je me émerveille à nouveau sur la magie du corps humain : balai hormonal , adaptation du lait maternel etc
    Je prends aussi conscience de l’importance d’écouter son intuition de maman/femme !

  90. stéphanie Dubos

    Le quatrième trimestre, un moment souvent peu pris en compte et dont on parle peu ! Merci d’avoir évoqué cette période si chargée en émotions ….et dont les mamans n’osent parfois pas évoquer !

  91. Julia Fragner
    Julia Fragner

    C’est passionnant et cela remet la femme au cœur. C’est vrai qu’à la naissance du bébé, on peut avoir l’impression de devenir « quantité négligeable ». Ne serait-ce que dans l’attention des proches, qui n’ont d’yeux que pour bébé.

    C’est top d’avoir tous ces éléments en tête pour sensibiliser les futures mamans sur le fait de prendre soin d’elle, de ne pas s’oublier.

  92. Claire Boureima

    Merci beaucoup pour, encore une fois, un exposé clair et toujours nous ramenant dans notre rôle de sophrologue et comment nous pouvons l’adapter à l’accompagnement de femme enceintes.
    Vous parliez du lait maternel qui ne peut pas être mauvais et je vous rejoins mais peut il ne pas être assez nourrissant même au bout de plusieurs semaines. J’ai en tête l’expérience de ma sœur qui de longues années avant d’accoucher avait eu une intervention de diminution mammaires et lors de l’allaitement de son fils, ce dernier ne grossissait pas donc au bout de 1 mois 1/2 je crois, elle a du compléter avec du lait en poudre. A l’époque j’ai le souvenir que cela avait pris du temps avant qu’une personne du médical ne lui dise car elle voulait absolument allaiter, son fils pleurait beaucoup et dormait très peu. Elle entendait des sons de cloches de partout et n’arrivait alors pas en effet à être à l’écoute de ses besoins.
    c’était il y a 19 ans.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Claire

      C’est encore autre chose.
      Le lait maternel est nourrissant. Mais dans le cas de votre soeur, les canaux permettant l’arrivée du lait ont été coupés. C’est quelque chose de connu et cela entraîne quasi systématiquement une insuffisance de lait. Mais c’est lié à l’acte chirurgical, pas au lait, à la glande mammaire ou à votre sœur. Vous voyez la différence que cela peut faire de le décrire ainsi ? 🙂

  93. Lucie LAVIGNE
    Lucie LAVIGNE

    C’est passionnant, merci. Un véritable tsunami!

  94. Bénédicte Yvon

    Un très beau rôle de prévention et d’accompagnement. Il me semble que la plupart de ces sages conseils vont se faire via nos échanges, plus que via la pratique, non ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Bénédicte

      Il y aura en effet plus de dialogue pour cet accompagnement mais il peut tout à fait venir également de la pratique : les futurisations peuvent faire émerger des questionnements, des prises de conscience, des stratégies. D’autant que nous devons toujours rester sur le fil de notre champ de compétence et ne pas “basculer du côté obscure de la force sage-femme” 😉

  95. Hélène Jonette
    Hélène Jonette

    Jusqu’a quand reste la prolactine dans le corps de la mere? (pour favoriser le sommeil profond)
    Cette prolactine est aussi presente si la mere n’allaite pas?
    Merci!

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Hélène

      La prolactine est sécrétée aussi longtemps que la mère allaite ET/OU entretient des relations rapprochées avec son bébé. La durée est donc très variable d’une femme à l’autre. Ce que l’on peut toutefois dire, c’est que jusqu’à 6 semaines d’allaitement, le taux de prolactine est normalement très élevé car il permet le calibrage de l’allaitement (la jauge, si vous permettez cette expression. Une femme qui mettra beaucoup son bébé au sein pendant ces 6 premières semaines aura calibré sa glande mammaire pour une grande quantité de lait. Une femme qui l’aurait mis au sein moins souvent aura une plus petite quantité de lait et sa glande aura peut-être rétréci pour s’ajuster à la demande. C’est l’offre qui cré a demande en matière d’allaitement). Une fois ces 6 semaines dépassées, le calibrage ayant été fait, les taux de prolactyine vont avoir tendance à se stabiliser puis à diminuer vers 6 mois pour n’augmenter qu’au moment de la tétée : c’est ce qu’on appelle la régulation autocrine de l’allaitement. (Si vous souhaitez des infos très précises, ce lien doit pouvoir vous éclairer : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/dossiers-de-l-allaitement/1260-da-54-la-lactation-de-la-grossesse-au-sevrage)

      Concernant votre deuxième question, je vous remets ma réponse à une question similaire de Céline en mai 2020 : “Si l’ocytocine et la prolactine sont forcément présentes lors de l’allaitement maternel, elles peuvent également être présentes lors d’un allaitement au biberon (préparation pour nourrisson) si les parents maternent. C’est le maternage proximal qui va permettre d’augmenter les taux d’ocytocine et de prolactine. Si les parents pratiquent le peau à peau, s’ils gardent le bébé près d’eux, offrent des réponses rapides à ses demandes, interagissent avec lui, ils vont permettre de maintenir un taux élevé d’ocytocine et un taux suffisant de prolactine (abaissé par rapport à une allaitante mais qui peut être optimisé par une organisation efficace des éveils nocturnes ? ). Si ces hormones sont présentes en taux suffisants, elles seront également protectrices des mères”

  96. Joaquina JANICAS
    Joaquina JANICAS

    Informations très riches, très intéressantes et très importantes pour notre rôle de sophrologue. Que de chamboulements ce 4ème trimestre ! On pense que le vrai besoin est d’accompagner les femmes pendant leur grossesse (seulement) mais pas du tout !!! Vos informations montrent bien l’importance du 4ème trimestre ! Merci !

  97. Sylvie Verhecken

    Je trouve ces informations particulièrement intéressantes. Pour ma part, j’ai beaucoup culpabilisé d’être très longtemps fatiguée après la naissance de mes enfants, je suis très heureuse à l’idée d’aider les jeunes mamans à se respecter dans leurs besoins et ce qu’elles peuvent vivre comme des fragilités. Merci

  98. Marie Job

    Merci Charlotte, j’ai un enfant de 18 mois et j’ai fait une dépression post partum, il me parait essentiel d’accompagner les mamans en amont afin qu’elles soit préparées à ce grand chamboulement.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Marie

      Tout à fait, c’est essentiel et la prévention est nécessaire : notre rôle en complément de celui des professionnels de santé.

  99. Elsy Wilmart

    Contenu dense et très riche; Effectivement on évoque souvent seulement certains aspects de ce 4ème trimestre, axés sur le sommeil, l’allaitement et la dépression post-partum. Pas simple d’accueillir ce nouveau schéma corporel et tous ces bouleversements tout en continuant de développer les liens d’attachement avec le bébé! Ce 4ème trimestre appelle autant d’accompagnement pour les mamans que durant la grossesse. Avoir accès à ces connaissances doit vraiment les aider, le dialogue sensoriel avec leur enfant n’en sera que renforcé. Vous soulignez bien Charlotte la nécessité de leur donner des outils pour mieux vivre cette nouvelle temporalité.

  100. Gwenaelle LESOIF

    explications très intéressantes sur l’intérêt du peau a peau et également de l’allaitement. Mais quid de celles qui font le choix de ne pas allaiter ? doivent elles culpabiliser car elles ne donneront pas tous les anticorps nécessaires ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Gwenaelle

      C’est une bonne question et j’espère que vous devinez déjà ma réponse : ne jamais culpabiliser !

      L’allaitement est un sujet qui divise beaucoup notre société et c’est toujours cet argument “donner le mieux à notre bébé, ces fameux anticorps”. Sauf que… ce n’est pas simple.

      Je vais vous raconter un élément du Diplôme InterUniversitaire Lactation Humaine et Allaitement Maternel (que j’ai obtenu en 2013) et notamment du cours de communication qui était dispensé par… Ingrid Bayot (la fameuse auteur de ce livre merveilleux sur le 4ème trimestre).
      Elle appelait cela : la théorie des tiroirs.
      Lorsque nous nous adressons à une personne (client, patient, élève…), nous avons 3 tiroirs à notre disposition pour piocher des arguments :
      – le 1er contient tout notre vécu personnel : notre histoire personnelle, familiale, nos croyances, nos peurs, nos échecs d’allaitement…
      – le 2ème contient tout ce qui scientifiquement prouvé : les études scientifiques, le fameux taux d’anticorps…
      – le 3ème contient ce qui appartient à notre interlocuteur : son histoire personnelle, familiale, ses croyances, ses peurs, ses valeurs…

      Le problème lorsque la société communique sur l’allaitement, c’est qu’elle utilise tantôt le 2ème tiroir (la communauté médicale notamment, les journaux spécialisés en puériculture, les mouvements féministes…) , tantôt le 1er (la famille, la voisine, la boulangère… Je caricature mais si peu… Les soignants également parfois…).
      Sauf que, en réalité, il faudrait faire abstraction du 1er tiroir (et nous, sophrologues, comprenons ce principe de réduction phénoménologique), piocher avec pertinence dans le 2ème pour entrer en symbiose avec le 3ème tiroir.

      Il y a des femmes pour qui “aimer son enfant” ne passe pas forcément par “lui donner des anticorps”. Les études sociologiques ont bien prouvé cela.

      Si vous avez étudié les degrés supérieurs de la sophrologie (notamment le 11 ème degré), cela doit vous parler : accueillir la personne avec notre région phronique dévoilée (notre propre tridimensionnalité révélée, nos valeurs) dans cette intéraction avec sa propre région phronique encore voilée (et donc, nourrie de préjugés, de son histoire pas forcément digérée…).

      Bref, beaucoup de théorie pour dire : soit vous la faîtes réfléchir sur ses croyances, ses peurs, ses valeurs… soit vous renvoyez vers sa sage-femme si vous sentez qu’il y a besoin.

      A très vite !
      Charlotte

  101. Caroline Grison

    Encore une fois je découvre des choses dont je n’avais jamais entendu parlé alors que j’ai eu 2 accouchements…
    Quel dommage….

  102. Cécile Chauvat

    Je viens de regarder dans les hôpitaux de Luxembourg, je vois qu on peut prendre RDV avec une sage femme consultante en « lactation humaine certifiée IBClC » ?

  103. Alexandra Belnet
    Alexandra Belnet

    Merci pour ce cours passionnant qui me fait déculpabiliser des premiers mois après la naissance de mon fils. Je suis très heureuse d’avoir une nouvelle corde à mon arc pour aider les futures et jeunes mamans dans cette période si délicate!

  104. Saira Syed

    4e trimestre hyper important, merci de l’avoir abordé. L’accouchement n’est pas l’aboutissement de la naissance, il y a aussi tout ce qui s’en suit !

  105. orlanne suchet
    orlanne suchet

    Très intéressant, je suis heureuse qu’on aborde ici la 4ème trimestre et tous ces changements ayant un impact plus ou moins fort sur la mère et sur sa relation avec son bébé.
    La mère passe de centre du monde à second plan alors qu’elle vit encore de nombreux bouleversements, il est primordial de les accompagner pour ce passage à un nouvel état, celui de maman. Merci Charlotte !
    L’importance de l’attachement, du contact mère-enfant et donc de la non séparation me fait penser à l’expérience de Harlow que nous avions vu en psycho et qui m’a marqué à tout jamais ^^ Cette expérience avec des singes et leur préférence pour la peluche rassurante plutôt que le lait montre bien à quel point le plus important est le contact, le toucher. Ceci me fait faire le lien avec le biberon, finalement même si l’allaitement est meilleur (j’en était déjà convaincue mais ce cours m’a convaincu encore plus^^), ce qui importe surtout c’est le lien, le contact….

  106. Celine AUDRAND
    Celine AUDRAND

    Il est beaucoup question des femmes qui allaitent mais quid de celle qui n’allaitent pas ? Les hormones se comportent-elles de la même manière ? J’imagine que non … Ont-elles plus de risques de troubles du sommeil ? de dépression ?

    Merci pour ces informations très intéressantes 🙂

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonsoir Céline

      C’est une très bonne question !

      En fait, tout est question d’hormone. Si l’ocytocine et la prolactine sont forcément présentes lors de l’allaitement maternel, elles peuvent également être présentes lors d’un allaitement au biberon (préparation pour nourrisson) si les parents maternent. C’est le maternage proximal qui va permettre d’augmenter les taux d’ocytocine et de prolactine. Si les parents pratiquent le peau à peau, s’ils gardent le bébé près d’eux, offrent des réponses rapides à ses demandes, interagissent avec lui, ils vont permettre de maintenir un taux élevé d’ocytocine et un taux suffisant de prolactine (abaissé par rapport à une allaitante mais qui peut être optimisé par une organisation efficace des éveils nocturnes 😉 ). Si ces hormones sont présentes en taux suffisants, elles seront également protectrices des mères.

      En conclusion, oui, il y a un risque de plus de troubles du sommeil, mais cela peut être compensé.

      Pour la dépression du post-partum, il y a de trop de variables qui interviennent pour être totalement affirmative. L’allaitement protège de la dépression du post-partum mais on sait qu’il peut y avoir un risque accru lors du sevrage. De plus, il faut prendre en compte les circonstances du choix du biberon. Est-ce un choix volontaire ? Une conséquence d’une impossibilité d’allaiter, d’une insuffisance de lait ? Un choix mal assumé peut être un facteur de risque plus important qu’une absence d’hormone. Bref, ce n’est pas si simple. ^^

  107. VIOLAINE TEWARI
    VIOLAINE TEWARI

    Je partage moi aussi mon expérience personnelle. Je suis tout à fait en accord avec le point de vue que vous exprimez dans le cours Charlotte et qui va dans un profond respect de la femme.
    Suite à un accouchement en urgence par césarienne en urgence à 32 SA suite à une pré-éclampsie suivie d’un épanchement pleural avec hospitalisation en soins intensifs et pose d’un drain thoracique (!), j’ai donné naissance à une petite fille en bonne santé, qui a maintenant 5 ans. Je remercie encore la sage-femme du service de néo-nat de l’hôpital qui a su me conseiller pour la mise au sein. Malgré une situation dramatique à tous points de vue j’ai réussi à allaiter ma fille pendant 9 mois avec des périodes d’allaitement mixte ou d’allaitement exclusif, au mieux de mes capacités et ce jusqu’à ce que ma fille ne prenne plus le sein. En effet comme vous dites si justement la femme peut avoir des ressources qu’elle ne soupçonne même pas et le travail que nous pouvons faire en sophrologie jouera un rôle essentiel pour les renforcer. Mon exemple illustre de manière flagrante qu’il n’y a pas beaucoup de situations dans lesquelles l’allaitement est impossible. L’allaitement a joué un rôle essentiel dans la construction du lien mère-enfant dans un contexte très particulier avec un accouchement prématuré. Il a certainement aussi contribué à améliorer mon équilibre psychologique personnel.

    Au contraire, quand je suis née dans les années 70 la mode n’était pas à l’allaitement et ma mère m’a mise au biberon car j’étais née d’une césarienne et on lui aurait dit qu’il n’était pas possible de bien allaiter après une césarienne. Comme quoi les femmes sont parfois vraiment victimes de désinformation de la part du système médical.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonsoir Violaine

      Je vous remercie pour ce nouveau témoignage très parlant.

      Il y a 2 choses à relever :
      1- la vision de l’allaitement a beaucoup changé au cours des décennies. A l’époque de nos mères, il était vu comme un esclavage et le biberon comme une libération. Il y avait donc déjà un désir moindre des femmes. Et du coté des professionnels de santé, le lobby de l’agroalimentation était très puissant (le Code International sur la commercialisation des substituts du lait maternel était très récent et peu respecté dans les années 80. Plus d’infos ici : https://www.lllfrance.org/vous-informer/promotion-et-protection-de-l-allaitement/940-code-commercialisation-lait-artificiel-commente ). Les connaissances sur l’allaitement n’étaient pas aussi poussée qu’aujourd’hui (entre mon Diplôme d’Etat en 2004 et mon Diplome InterUniveristaire Lactation Humaine et Allaitement Maternel en 2012, j’ai vu une sacrée différence, avec des infos qui venaient contredire ce que j’avais appris). Il y avait beaucoup de méconnaissance. Votre témoignage ne m’étonne pas du tout.

      2- concernant votre allaitement. Il montre en effet qu’avec de la détermination et de l’aide, nous pouvons maintenir un allaitement. Toutefois, il faut quand même être juste et reconnaitre qu’il existent des raisons dans lesquelles l’allaitement est soit impossible soit largement compromis. Sans faire un cours sur l’allaitement, je peux citer toutes les opérations de réduction mammaire qui peuvent détruire les canaux lactifères, des pathologies telles le Syndrome des Ovaires PolyKystiques qui peut souvent entrainer une insuffisance primaire de lactation,.. Elles ne sont pas nombreuses mais elles existent quand même et il peut être bon de les connaitre pour accompagner parfois les femmes à lâcher prise sur un allaitement idéal impossible.

  108. Laurence Dumortier
    Laurence Dumortier

    Très intéressant comme prise de conscience et de considération de cette période “post partum “sous cet angle de vue.

    Je n’avais jamais entendu l’évocation de l’après-accouchement en tant que 4-ème trimestre. (je retiens) Avec toutes les conséquences enseignées ici, je comprends mieux pourquoi j’étais si fatiguée d’autant que mon fils ne faisait quasiment pas de sieste , c’était très éprouvant, surtout à quasi 40 ans. Merci pour les conseils au sujet du peau à peau pour favoriser et booster les compétences relationnelles mère enfant. J’aime beaucoup la notion de dialogue sensoriel aussi cela me parle.

    Merci pour les informations concernant l’allaitement (pas d’espacement à imposer entre les tétées, plus le bébé tête plus la mère produira du lait) La femme devra s’écouter ou renvoyer vers une personne formée en lactation, je ne sais pas ce qui existe en Belgique.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Laurence

      On trouve en Belgique des professionnels titulaires du Diplôme de Consultante en allaitement ICBLC dont voici le site : http://consultation-allaitement-maternel.be/

  109. AMINATA GUERIN

    très riche d’enseignements

  110. Coralie Caulier

    Extrêmement intéressant d’aborder ce 4ème trimestre !

  111. KATIA VERU

    Leçon très riche d’infos et résonnance pour moi autour de l’allaitement.

  112. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Merci Tiphaine ! Oui, il me paraissait extrêmement important d’en parler !

  113. Tiphaine LE GUENNEC

    je suis ravie qu’on traite de ce fameux 4è trimestre ici, trimestre si souvent oublié par tous les accompagnements.
    Merci !

    1. Cécile Chauvat

      Très Intéressant je ne savais pas pour la taille de la glande mammaire pourtant ça aide à comprendre bien des choses!
      J’en profite pour vous donner mon témoignage de maman allaitante au biberon.
      Pour ma 1ere fille j’avais 21ans je n’avais pas très envie d’allaiter (codes sociaux, pudeur) mais la maternité et mon entourage me l’ont un peu imposé et je n’ai pas su dire Non ni même stop! J’ai beaucoup pleuré et en ai gardé Un pas très joli souvenir…évidemment j’aurais pu travailler la dessus afin de lever mes blocages pour pouvoir allaiter mais cela ne c’est pas fait. Tout ne peux pas se faire.
      Alors pour mes 3 autres enfants J’ai choisi de ne pas allaiter contre vents et marées j’avais réellement pris ma décision rien ne pouvait y changer. Si vous saviez comme je me suis sentis heureuse! (D’ailleurs j’ai accouché dans une maternité label « ami des bébés » et ils ont totalement respecté mon choix pas même un mot la dessus j’ai beaucoup apprécié.) J’ai adoré biberonner mes bébés!, tout contre moi, juste avec moi, je m’isolais comme pour allaiter au sein, Dans un endroit calme, au départ je n’autorisais personne à le faire à ma place comme pour un allaitement au sein. Et le lien avec mes enfants est très fort, il c’est créé tout naturellement. Je suis évidemment convaincu que le meilleur lait est maternel, que l’allaitement au sein est la continuité du cycle fabuleux des capacités naturelles de notre corps mais Je crois aussi que le fait d’être Vraiment en harmonie avec soi même, en accord avec soi même c’est cela le meilleur pour le bien être de la maman et du bebe.
      L’adaptabilité encore et toujours. Comme dans la précédente vidéo. Accompagner les femmes dans leur allaitement, ni le nôtre, ni celui que l’on idéalise.
      ☺️

  114. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Bonsoir Patricia

    Pour répondre aux questions concernant l’allaitement, vous pouvez vous renseigner sur le site de la Leche League qui donne des informations basées sur les dernières données de la science.

    https://www.lllfrance.org/

  115. Patricia BEDOUET

    Explications passionnantes et enrichissantes. J’accompagne une jeune femme enceinte de 25 semaines avec toutes sortes de questions sur l’allaitement (entre autre) et ces explications répondent à beaucoup de ces questions. Merci. .

  116. Sidlovski Anceline

    Tout à fait passionnant , je mesure à chaque instant l’importance que la sophrologie peut avoir pour les femmes .
    L’ayant vécu moi mémé, je mesure la puissance des exercices et de la visualisation positive à proposer aux femmes.

  117. Sidlovski Anceline

    Je me souviens tellement bien de mon sentiment d’incompétence pour ma première fille .
    On connait mieux aujourd’hui hui les bienfaits du peau à peau.On en parlait peu , et je pense que cela peut être très important pour les femmes qui n’allaitent pas.

  118. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Bonjour Sophie

    Tout à fait : beaucoup de conseils, certains toxiques, certains justes mais qui ne prennent pas en compte l’individualité de la mère et les particularités du 4ème trimestre.
    Voilà pourquoi il est primordial de renforcer les compétences des femmes et des jeunes parents, leurs valeurs. C’est ici que je vois le coeur de notre accompagnement de la naissance !

  119. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Bonjour Myriam

    Merci vraiment pour votre témoignage très fort.
    Oui, il y a de beaucoup d’erreurs qui sont encore malheureusement faites dans l’accompagnement de l’allaitement. Elles sont en partie liée à une méconnaissance des professionnels (le temps consacré à l’allaitement dans les études de médecine est vraiment très léger et généralement uniquement concentré sur les pathologies de l’allaitement) mais également à la vision “négative” de la femme et de ses capacités comme évoqué dans le 1e module. Heureusement, de plus en plus de professionnels prennent conscience de cela et se forment désormais.

  120. Sophie Hervault

    Merci beaucoup pour ces explications.
    J’ai connu beaucoup de femmes dans la difficulté suite à l’accouchement, épuisées, déprimées. Sans parler de la famille et des amies qui donnent des conseils plus ou moins judicieux et parfois culpabilisants.
    Sans compter les “conseils qui changent d’une décennie à l’autre”. Un coup, il faut allaiter, après il ne faut plus et à nouveau c’est bien de le faire. Comme la position de sommeil des bébés (sur le dos ou sur le ventre). Pas étonnant que les femmes soient totalement perdues et ne savent plus comment faire. Sans parler du stress de mal faire et porter atteinte à la vie du bébé.

  121. Cairnsophrologie@gmail

    Oupss j’ai fait une erreur (suite au cours certainement) je voulais parler d’agénesie et non d’analgesie !

  122. Cairnsophrologie@gmail

    Je suis vraiment touchée par ces arguments de taille contre toutes ces idées reçues concernant l’allaitement. Je souhaite faire part de mon témoignage. J’ai donné naissance il y à 15 ans à une petite fille, prématurée d’un mois, avec une analgésie rénale gauche. À la 3 ème échographie, le medecin a vu qu’elle n’avait qu’un rein. C’est une malformation et non une pathologie donc rien de grave mais on m’a ‘balancé’ ça et j’ai fait avec. J’avais un profond désir de l’allaiter. Après sa naissance J’ai tiré mon lait pendant quelques jours car elle était en couveuse ( l’équipe soignante l’a emmené de suite en pédiatrie après la naissance). De retour à la maison, elle pleurait tout le temps. Tout mon entourage me disait que mon lait n’était pas bon et pas nourrissant qu’il fallait que j’arrête de m’obstiner et que je passe au biberon Le médecin m’a conseillé également de passer au biberon. Complètement démunie, je suis passée au biberon tout en essayant d’alterner avec les tétées. J’ai allaité ma fille pendant 1 mois. Frustrée quand même car j’etais persuadée des bénéfices de l’allaitement. Je suis ‘tombée’ un jour sur un dépliant de la Leache league. Je me suis promis que pour mon deuxième enfant je me ferai plus confiance et que cette fois ci je me tournerai vers un spécialiste pro allaitement si besoin. Pour les autres : qu’ils gardent leurs conseils. 19 mois plus tard je donnais naissance à mon garçon. Autour du 3ème mois il a commencé à perdre du poids, à reprendre, à stagner, à reperdre… Si bien que je commencais à faire une fixation sur la balance et à douter. La sage femme qui m’a suivie en préparation à la naissance (avec la Sophrologie) m’a alors orientée vers un spécialiste pro allaitement sur Annecy. J’ai rencontré une personne formidable ( je ne l’ai jamais revu). Peau à peau, je suis restée allongée longtemps avec mon fils contre moi, avec le papa à côté… Positionnement pendant la tétée…. Mon fils a repris du poids dans la semaine. Je l’ai allaité pendant 9 mois (jusqu’au moment où il en avait besoin).
    Les larmes me montent… Je ne remercierai jamais assez cet homme et la sage femme qui a su m’orienter vers cette personne.
    Je tiens à souligner qu’il est important de renforcer la confiance chez la femme, qu’ elle aprenne à s’écouter et qu’elle sache s’orienter si besoin. Et surtout aprendre à s’affirmer face aux idées reçues d’où l’importance d’être entourée par des personnes compétentes.
    Il n’y a pas de mauvais lait et les femmes qui ne peuvent pas allaiter ça n’existe pas !!
    Myriam