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14 réponses à “L’anamnèse Sophrologie/EFT : similitudes et différences + Questionnaire-exercice”
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Bonjour Marie-Odile,
J’utilise un support pour mes anamnèses qui permet de faire le tour des différents domaines de la vie et nous déterminons un objectif. Je prends en compte les émotions associées à la problématique ainsi que les sensations. Depuis quand la problématique est là, dans quel contexte. Qu’est-ce que la personne a mis en place pour faire face à cette problématique. J’essaie de mettre aussi en lumière les événements liés à cette problématique.
Cette anamnèse prend du temps mais elle me permet de préciser les besoins de la personne et donc ce que je peux lui proposer.
Pour pratiquer l’EFT, ma fiche d’anamnèse peut être utilisée. Mais elle sera trop fouillis. Je vais réfléchir à la remettre en forme pour plus de clarté et une utilisation mixte.
En reprenant un ancien dossier, je me suis aperçue que j’avais pas mal d’informations. Des informations qui manquaient de précision pour l’EFT. et des informations que je ne pouvaient pas traiter d’emblée avec la sophrologie. La pratique de l’EFT va venir vraiment compléter mes accompagnements. Car je note des infos parfois avec l’intuition que c’est en travaillant sur cette problématique que les choses évolueraient et en même temps, je me sens limitée avec la sophrologie. L’EFT viendra compléter. -
Je n’utilise pas de questionnaire type. J’écris a la main au fur et a mesure que nous faisons connaissance et je prepare ensuite une petite fiche par client avec des “mots clés”
Tout d’abord, Je pose quelques questions : Age? situation familiale? Travail? ou classe? sommeil? hygiene de vie? sports? loisirs? traitements?
Tres souvent, je dois expliquer ce qu’est la sophrologiee. Je met la personne en confiance et je lui demande l’objectif de sa demarche et ce qu’elle attend de la sophrologie.
Et je lui dit que nous ferons connaissance au fur et a mesure. Je prefere le faire vivre une seance, et lui laisser repartir avec un ex de respiration, par ex, a mettre en place pendant la semaine…
Avec l’EFT j’irais creuser un peu plus le cote émotionnel et l’intensité des ressentis corporelsCela me fait penser précisément a une cliente que j’ai eu Mercredi, qui stress beaucoup par rapport a ses filles qui ne s’entendent pas, a son mari qui est malade et sa soeur qui a fait un AVC. Ce stress lui occasionne des troubles du sommeil, problèmes a l’estomac, douleurs au dos, maux de tête…
Je pense que l’EFT aurait ete un soulagement immédiat pour elle et lui aurait permis d’evaluer ce stress et de ressentir précisément l’intensité de toutes les emotions que cela occasionne chez elle : angoisses, coleres, apprehensions et meme au niveau de la douleur.Je ressens un grand calme et un sentiment de confiance. Je me sens apaisée
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Je ne possède pas de questionnaire écrit pour mon anamnèse mais je suis des lignes directrices. . Avant notre entrevue j’ai eu la personne au téléphone pour échanger sur son besoin et pré-valider son choix de se tourner vers la sophrologie, de voir ensemble si la sophrologie est la bonne méthode à ce stade précoce. J’ai voulu tester récemment l’agenda en ligne dans un soucis d’organisation. Je prenais toujours le temps de contacter la personne après sa prise de rendez-vous en ligne. J’ai eu la mauvaise surprise de constater par ce biais que la plupart des personnes étaient dans une consommation en ligne du bien-être et comme je ne travaille pas comme cela, j’ai arrêté ma collaboration avec le prestataire et ressens davantage d’engagement lorsque les personnes prennent le temps de téléphoner voire d’envoyer un mail en vue de la prise de rendez-vous. Je laisse toujours un délai minimum entre l’entretien téléphonique et le premier rendez-vous (sauf urgence). Je les préviens par ailleurs du déroulé de la première séance.
Dans un premier temps je pose des questions d’ordre administratives et de santé, puis de suivi thérapeutique. pour ne plus avoir à y revenir. Puis je demande à la personne de revenir sur l’objectif de sa démarche, de ses attentes. Je la laisse me parler d’elle et je pratique l’écoute active. Et c’est dans cet échange que je commence à poser des questions sur les sensations accueillies lors d’une émotion. Je pense cela important pour un premier accueil des sensations vécues. Je laisse la’personne parler d’elle donc, en rebondissant si nécessaire toujours sans jugement et sans interprétation. Au fil des échanges, je pose des questions relatives à son hygiène de vie : sommeil, alimentation, activités sportives, proches des vôtres semble t il. Des questions sur des habitudes quotidiennes telles que des promenades, la présence d’animaux, une pratique artistique… Et c’est à la fin que se dessine le but précis de sa venue et donc de ses besoins.Je reprends le dossier d’une dame de 50 ans que j’ai reçue au printemps dernier. Cette femme était très malheureuse en ménage, venait d’être grand mère pour la première fois. Elle n’avait pas les moyens financiers de quitter son mari et ne trouvait plus de quoi s’épanouir dans son travail. Elle pleurait souvent, pour un rien selon ses dires. L’anamnese m’a permis de faire ressortir une colère enfouie. Elle ne s’était jamais autorisée à ressentir de la colère. À la séance suivante il est également apparu que sa colère était dirigée certes vers son mari mais également vers ses parents. Puis de la culpabilité vis à vis de ses deux enfants.
Je pense que la façon dont je guide mon anamnèse laisse la place à l’EFT. La pratique de l’écoute active permet à mon sens de “rebondir” sur une émotion exprimée et donc de proposer une ronde EFT. Je pense qu’au cœur de ma ptatique, lors de l’anamnese, elle me permettrait d’affiner plus ‘efficacement’ le but recherché par la’personne lorsqu’elle vient me consulter.
Je n’ai pas d’émotion particulière en faisant ce constat. Je suis particulièrement satisfaite de découvrir l’EFT qui est un beau complément par rapport à ce que je décris plus haut. L’accompagnement de cette femme s’est terminé positivement, ce fût un bel accompagnement et je pense que l’EFt lui aurait permis d’aller un peu plus en profondeur. Cela relève de ma conviction personnelle et n’est donc pas la réalité. Je suis donc en droit de m’interroger également sur la réceptivité de cette femme à la méthode de l’EFT si j’avais eu à refaire cet accompagnement avec l’EFT. -
J’utilise un questionnaire d’anamnèse qui me fournit un cadre pour être sûre de ne rien oublier.
D’abord le pourquoi la personne est là, les antécédants médicaux, l’hygiène de vie (sommeil, alimentation), comment cela se passe au quotidien dans ses différentes sphères de vie (job, famille, amis, ) et ses aversions et loisirs. Je garde toujours un petit moment pour que la personne puisse expérimenter la sophro.
Je m’aperçois que je passe beaucoup de temps sur l’anamnèse. Cela permet à la personne de poser les choses et de faire une première prise de conscience ainsi que de créer l’alliance.
Avec ce qui a été dit je pense que je pourrais améliorer l’anamnèse en y intégrant les ressentis physiques et émotionnels quand elle fait son récit. notamment sur ce qui lui pose problème et de davantage creuser cet aspect précis. Je pense que cela nous donnerait plus de liberté et renforcerait l’alliance. J’aurai moins la peur d’oublier un item et de passer à côté de quelque chose d’important (ce qui peut paraître contradictoire mais j’ai le sentiment que les qualités d’écoute et de présence seraient meilleures).
Je pense au cas d’une personne que j’ai suivie. Elle avait beaucoup de colère envers ses proches après avoir vécu des choses très dures dans son enfance. Elle voulait gagner en sérénité et en confiance et “sortir de cette impasse”. Je pense que l’EFT aurait été top à ce moment là. Quand je repense à ce cas je ressens à la fois de l’impuissance et de la tristesse car même si la sophro a aidé je pense que l’eft aurait été plus recommandée. Je le sens au plus profond de moi comme une évidence ! -
J’utilise un questionnaire type pour la sophrologie et je le remplis au fur et à mesure de l’entretien. Il inclut déjà les aspects évoqués dans la masterclass, notamment ceux liés à l’hygiène de vie et il est très complet (administratif, santé, traitements, douleurs spé., sommeil, alimentation, situation maritale/sociale/pro, aversions, ressources en termes de loisirs, lieux, objets etc…). A chaque difficulté, je la fais évaluer sur une échelle de 1 à 5. Enfin, la définition de l’objectif permet au patient de se projeter positivement et ainsi de clarifier le but de l’accompagnement.
J’ai repris le dossier d’une femme « phobique d’une récidive de son cancer » (selon ses termes).
Je pense qu’à chaque fois que les larmes sont montées (de mémoire 3 fois), j’aurais pu l’inviter à tester l’EFT pour lui faciliter la suite de la séance et lui apporter un soulagement plus rapide. Bien sûr, de ce fait, elle nous n’aurait sûrement pas eu le temps de finir son exposé, mais nous l’aurions repris à la séance suivante. Et l’apaisement aurait été là dès la 1e séance.
Je vais désormais me détacher du questionnaire pour prendre plus de liberté et m’ouvrir à d’autres possibilités. Je ne me mettrai plus la pression pour « tout » aborder à la 1e séance. Lors de l’anamnèse je précise toujours la co-existence de mes 2 techniques mais je m’aperçois que je prends trop de temps pour présenter l’outil EFT avant sa mise en œuvre. Je décide désormais de l’introduire brièvement afin de privilégier l’expérience vécue.
Je me sens plus efficace après cette réflexion globale. -
J’ai plusieurs questionnaires-type ( classique, enfant, ado, cancer, etc) qui me servent de trame et que je remplis au fur et à mesure du déroulé de séance. Je m’informe de l”état général de la personne, ses traitements, les professionnels de santé qui la suivent (kiné, psychologue,…).Je l’interroge sur les manifestations physiques des différents problématiques évoquées, (lesquelles ? où dans le corps ?) en faisant évaluer chaque fois l’impact de cette problématique dans le quotidien de la personne. Je laisse la personne me parler de sa problématique à son rythme et In fine , le questionnaire me permet juste de voir si tous les items ont été passé en revue (sommeil, alimentation, domaine familial, professionnel et social). Je recherche également ses contraintes et aversions éventuelles ainsi que tout ce qui lui procure du bien-être, ses loisirs et ce que ces éléments lui procurent concrètement de positif.
Comme dossier, je reprends le cas d’une septuagénaire très angoissée et selon ses mots ayant « peur de tout ». Au cours de l’anamnèse, elle a évoqué plusieurs situations difficiles émotionnellement. Si j’avais eu cet outil, j’aurai pu l’interrompre à deux ou trois reprises pour travailler sur sa peur ou son angoisse et faire des rondes d’EFT. J’aurai pu lui faire contacter concrètement ses émotions au fur et à mesure de leurs évocations et l’aider à lui en faire baisser l’intensité dès cette première séance.
Par rapport au questionnaire d’anamnèse actuel, je ne rechercherai plus de tout passer en revue lors de la première séance pour préserver du temps pour proposer l’EFT dès qu’une situation émotionnelle le permettra. Cela ramènera plus systématiquement la personne à ses ressentis corporels. Je l’inviterai à explorer de façon plus précise chaque émotion, ses manifestations et son intensité.Cette façon de faire me permettra d’introduire l’EFT plus facilement et de façon plus naturelle dès le début de l’accompagnement.
En fin d’exercice je me sens plus confiante.
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Oups… effectivement je n’ai pas répondu à tout et c’est important ! Je l’ai fait dans ma tête ! 😀 Je vous rejoins sur le fait qu’on ne peut pas savoir avant un accompagnement quel outil nous proposerons à notre client(e)… et effectivement pour certains, l’EFT peut être vraiment un “outil” fabuleux !
Je pense effectivement à une cliente venue me voir car elle devait passer une certification (après un premier échec). Elle avait conscience que ce qui la bloquait était le côté factice, le jeu de rôle. Une personne vient la voir avec une situation et elle devait en gros poser des questions précises, dans un ordre précis, et dans un temps donné. Mais pour elle cela n’avait pas de sens : “On ne peut pas accueillir une personne ainsi car tout le monde est différent, et certaines ont besoin de plus de temps ! “. Elle ne validait pas les conditions d’évaluation. Je lui ai donc demandé ce qu’elle ressentait et elle m’a répondu qu’elle était énervée, et frustrée.
C’est à ce moment que j’aurais pu selon moi lui proposer déjà, de regarder ces émotions… et faire une ronde sur sa frustration.
Ensuite, je voyais bien qu’il y avait autre chose, elle était dans une autre émotion, et je suis revenue dessus… “vous me disiez également que vous étiez énervée ?” … elle m’a répondu oui mais son corps me disait autre chose… j’ai donc repris, vous vous sentez en colère ? … et là elle me dit que oui, mais que c’était un sentiment qui était réservé à son père… et qu’elle n’avait pas le droit elle d’exprimer sa colère (privilège réservé à son père uniquement)…
Là aussi, j’aurais pu lui proposer de regarder ensemble cette colère pour aborder ensuite plus calmement la réparation à son examen. Ce qui aurait certainement débloquer de nombreuses autres situations de son quotidien je pense…
Concernant mon questionnaire habituel qui n’a jamais été figé finalement, je me vois très y intégrer l’EFT, au moment des sensations ressenties, lors de l’anamnèse, des émotions qui se dégagent de leur “problématique”. Je pense proposer l’EFT naturellement, à l’émergence d’une émotion particulière, sur l’instant T.
S’il n’y a pas d’émotion ce jour là, (et c’est là que mon “questionnaire” va évoluer), en prévention, je compte bien les informer que cet outil existe, qu’il est complémentaire à la sophrologie et qu’il est possible que je le leur propose lors d’une séance de sophrologie, avec leur accord bien entendu.
C’est très intéressant de pouvoir revenir sur notre pratique ainsi avec ce recul… je me sens vraiment confiante, et je me sens encore plus pro ! -
Je n’ai pas de questionnaire type et je ne prépare rien en amont. J’accueille mon/ma client(e) et après une petite phrase de prise de contact comme “vous avez trouvé facilement ?”, je l’invite à s’asseoir. Je lui demande comment elle m’a connu et j’enchaine par “je vous écoute”… j’accorde 1h… 1h30 à la première visite, ce qui laisse le temps à la personne de poser ce qu’elle a à me poser et à moi de lui expliquer comment je fonctionne et parfois j’explique la méthode pour celles et ceux qui ne connaissent pas. En fonction des éléments, je demande des précisions où ? Quand ? Comment cela se manifeste dans le corps ? Si la personne ne m’en parle pas durant son récit, je demande si elle dort bien, si elle mange bien, si elle pense manger sainement, si elle prend des médicaments, quels sont ses loisirs… Ce qu’elle aime faire, comment se passe son quotidien… si elle vit seule, si elle a un tissu social autour d’elle (je ne le demande pas comme ça mais j’essaie de le découvrir de façon naturelle).
Je lui demande également si cela n’a pas été évoqué, si elle a des aversions, des addictions, et si elle est suivie par des professionnels…
Je le fais de façon naturel, et surtout pas en mode interrogatoire qui me mettrait mal à l’aise et m’empêcherait certainement d’être en pleine présence et écoute de l’autre… -
Je n’ai pas de fiche de questions types et j’écris tout à la main (juste pour les patients acouphéniques, je leur faire remplir le TRT inventory pour le suivi avec l’ORL). Cela me permet d’organiser déjà ma feuille avec les événements évoqués et des pistes à suivre, soit parce que je repère une tension dans le corps du patient à ce moment là, parce que sa voix a pris une inflexion particulière, parce qu’il y a dans son discours des mots ou des idées qui se répètent et me donnent à voir sa vision du monde et comment il se vit lui. Mais je reste dans une posture phénoménologique, l’idée est juste de pouvoir rentrer dans le monde de la personne. Et si je sens qu’il y a un point particulier à un moment mais que le patient est parti dans son histoire, je le note pour revenir dessus pour qu’il me le précise.
Le point de départ des questions est la raison pour laquelle la personne a fait cette démarche, éventuellement qui me l’adresse. A partir de là, l’échange se déroule généralement de manière fluide (de nombreux domaines sont abordés). L’anamnèse se confond avec la pratique, ne serait-ce que parce qu’au beau milieu de l’accompagnement un événement va se produire qui amène à modifier la séance et va peut-être ouvrir de nouvelles portes. Les ressentis corporels sont comme une boussole pour indiquer le début du travail à faire. Et j’invite la personne à me dire quelles sont les zones de stress dans son corps et autant que possible à préciser : un noeud, une boule… . Enfin, je lui demande de formuler sa demande, qui déjà a pu évoluer et qui pose le cadre de l’accompagnement. La SBV, en fin de séance tient compte des ressentis corporels exprimés.J’ai repris un dossier d’une amie qui est venue me trouver parce qu’à chaque fois que je la voyais et qu’on parlait, elle se mettait à pleurer… Elle est venue en me disant : “Je ne comprends pas j’ai tout pour être heureuse maintenant et je n’y arrive pas, et je m’en veux…”. Après qu’elle m’ait évoqué un passé où son beau-père avait abusé d’elle, une relation extrêmement compliquée et même devenue impossible avec sa mère, une relation qu’elle a eue avec un homme marié chez qui elle travaillait dans sa jeunesse… en me parlant beaucoup de ressentis au niveau de la poitrine, du plexus, d’oppression… est venu le moment de formuler sa demande : elle s’était mise à avoir le vertige et ça compromettait un voyage qu’elle devait faire prochainement avec son mari et ses enfants. Elle voulait globalement se sentir mieux. Important, elle avait entamé également un travail avec un psy.
En sophro, nous sommes donc restés là-dessus en travaillant beaucoup sur les ressentis corporels. Elle a pu faire son voyage et se sentait à nouveau équilibrée et même à nouveau joyeuse.
Avec l’EFT, on aurait travaillé très différemment, en creusant les aspects, en abordant les émotions, quelle intensité. Je suis toujours restée sur cette impression, je suis allée au bout de mon travail de sophro mais je ne suis pas allée en profondeur. Elle m’avait parlé dans une séance d’une sorte d’hallucination : elle voyait dans son jardin un endroit qui se mettait à monter tout seul chaque jour un peu plus et me parlait d’un monstre caché en-dessous. En sophro, je l’ai laissé où il était et on a apaisé le ressenti corporel avec la SRS ; avec l’EFT on aurait pu aller entendre ce qu’il avait à dire. -
J’ai une fiche de renseignements pour adultes et une pour enfants/adolescents, des spécifiques « Sommeil, acouphène, fibromyalgie et cancer »
Bien-sûr l’état civil.
Je laisse le temps à la personne de formuler le pourquoi de sa présence et question (selon) état de santé, prise médicaments, médecin traitant
Puis je questionne sur la présence de douleurs ou d’inconforts (localisation, intensité), idem pour les émotions
Je demande comment se passe le sommeil, l’alimentation et les différentes activités (physiques, sociales), le travail, la retraite.
Pour finir au but et résultat recherchés
J’approfondis certains aspects à la 2eséance et aux autres séances . Dès la première séance toujours un exercice de respiration, un RD (selon la personne), une sophro de base et une SRS avec motJ’ai repris le dossier d’une femme de 45ans adressé par un psychologue, vue sur 4 séances (problème financier)
Avec un passé douloureux avec ses parents, son ex-mari schizophrène, son nouveau compagnon qui buvait et la battait, son fils à tendance schizophrène.
La Sophrologie lui a apporté une pause bénéfique et des outils à utiliser dans son quotidien.
J’aurais pu utiliser l’EFT à chaque rencontre car toutes une palette d’émotions étaient au rendez-vous : peur, colère, tristesse, angoisse, dégout….
J’aurais pu travailler sur son manque de confiance en elle pour quitter son compagnon, vivre seule, sa peur de vivre dans un nouvel espace, ses angoisses pour ses enfants, son impossibilité à dire non….. J’ai revécu nos séances avec la mise ne place de l’>EFT, beaucoup de rondes.
Ce travaille m’ouvre à un nouvel anamnèse pour pratiquer au fur et à mesure du récit et des émotions l’EFT.
Je sens en moi un sentiment de confiance -
Je travaille avec une fiche et des questions types écrites qui balaient différents domaines mais avec de nombreuses lignes « commentaires libres ». De par mon métier d’origine, j’ai une formation en psychopédagogie – écoute active, je mène l’entretien de façon fluide et absolument pas style « questionnaire », c’est-à-dire que je suis la personne dans ce qu’elle me donne comme information en rebondissant sur certains éléments, ce qui me permet de compléter ma fiche de façon « naturelle ».
En reprenant l’anamnèse d’une jeune fille qui me consultait pour un problème de confiance en elle et en relisant mes commentaires, je vois facilement à quel moment j’aurais pu rebondir sur ses ressentis et comment j’aurais pu introduire les rondes.
Au niveau technique, je pense que je pourrais d’une façon générale conserver la même fiche en y incluant de nouvelles questions sur les émotions, leur intensité etc…
L’idée d’aller sur les ressentis de la personne au moment où ils se présentent me parle et je ressens une certaine « joie » à l’intérieur de moi à cette perspective. -
Outre que ce que j’appelle “fiche client”, remplie et signée par le client, avec les informations basiques comme ses coordonnés, le nom d’une personne de contact, médecin traitant, s’il est sous médication etc… Je travaille avec des questionnaires d’anamnèse. J’en ai préparé certains plus spécifiques (enfants et acouphènes). Les questions de l’anamnèse type visent amener le client à faire une sorte d’état des lieux car j’essaye de couvrir différents aspects de sa vie, tels que la famille, le travail, loisirs, etc. Je demande toujours à la personne de se connecter à ses ressentis et ses émotions lorsqu’elle aborde ces aspects là. Evidement, il y a un niveau plus ou moins superficiel en dépendant de la personnalité de chacun et aussi l’ouverture de discours mais ça me donne des pistes interessantes et des points de départ. Par fois, l’anamnèse s’étend sur 2, voire 3 séances car la conscience prend des chemins inattendus. Je m’adapte. Ceci dit, je fais toujours des exercices sophrologiques à chaque séance, même s’ils sont parfois très simples techniquement parlant car l’efficacité n’en dépend pas.
J’ai choisi le cas d’une dame que j’ai accompagné plus tôt dans l’année. Nous nous sommes vues 6 fois, une fois par semaine. C’est une dame dans ses 70 et quelques années, mariée depuis presque 50 ans, d’origine méditerranéenne mais en Suisse depuis longtemps. Extrêmement déprimée, elle avait subit des violences conjugales pendant des longues années même si ce n’était plus le cas, elle n’arrivait pas à s’en sortir. Plus aucune confiance en elle, plus de plaisir dans la vie, plus d’énergie… la dépression quoi!
Pour moi cet accompagnement a été particulier depuis le début car la prise de contact a été faite par sa fille et à chaque fois que j’allais la voir, chez elle, son mari était dans la pièce à coté. Elle ma raconté son histoire et sa tristesse était palpable, à chaque instant. Déjà, dans cet anamnèse, si j’avais eu les connaissances, l’EFT m’aurait royalement servi à plusieurs reprises! J’aurais travaillé sur sa tristesse mais aussi sur son manque d’envie, son manque de confiance, sa difficulté à laisser son passé derrière elle, son angoisse croissante à l’idée de garder ses petits-enfants, sa difficulté à accepter un possible changement d’état d’esprit… Les aspects étaient multiples!
Cette personne était très prenante de tout ce que je proposait et j’imagine que les exercices d’EFT auraient été les bienvenus aussi.En ce qui concerne mon questionnaire d’anamnèse, je ne suis pas sure que j’aurais changé quelque chose, en tout cas pas pour l’instant. Peut-être que avec la pratique et l’expérience des nouvelles questions apparaitront et d’autres me sembleront inutiles.
Je me sens bien après cet exercice. Je vois clairement des possibilités qui s’ouvrent à ma pratique et je me sens rassurée. Dans certaines situations où avant je ne voyais que du néant (des grands moments de solitude!!!), je pourrais alors proposer un outil de secours. Pour moi et pour l’évolution de mon client.
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Bonjour, Pouvez-vous détailler votre phénodescription ?
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J’ai trouvé très intéressant de faire l’exercice de fin, ça m’ permis de travailler encore d’une autre manière sur certaines réticences à introduire l’EFT dans la pratique et de se mettre déjà en condition d’une certaine manière pour l’introduire sereinement dans ma pratique professionnelle.
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