Veuillez vous enregistrer pour le cours avant de commencer la leçon.

L’accompagnement du deuil : de ma réalité objective à l’alliance

Retour à : Sophrologie et Deuil > Module 6

86 réponses à “L’accompagnement du deuil : de ma réalité objective à l’alliance”

Laisser un commentaire

  1. JANIQUE MARTEL

    merci pour ces questionnements et ces pistes

  2. Barbara ROULLIER

    Qualité de la présence, acceptation inconditionnelle de la personne endeuillée, de sa situation, respect de sa manière de vivre son deuil. Patience, calme, compréhension, adaptabilité.

    Transparence, bienveillance et non-jugement vis-à-vis de soi et de l’endeuillé…

    Voilà ce que je retiendrai aujourd’hui

  3. Charline BOSC DEBARRE

    je trouve ça très intéressant de ne pas voir l’anamnèse comme une simple étape de l’accompagnement. Je parle tout d’abord d’un entretien d’écoute active pour que la personne puisse sentir que l’espace qui lui est offert, est un espace où tout peut être dit. et exprimer toutes les émotions qui les traversent. Dans ces rendez-vous là je demande l’autorisation à nommer la personne par son prénom, ce qui a toujours été apprécié.
    Cette vidéo vient me conforter dans ma pratique. Particulièrement sur la question des savoirs être.

  4. Laëtitia RIBEYRON

    Merci . Je pense effectivement qu’il est important de bien savoir où nous en sommes nous mêmes par rapport au deuil et la mort pour pouvoir accompagner les personnes.
    Ces questions pour accueillir la personne sont très importantes et bien complètes. merci

  5. Muriel

    Cette année, j’ai reçu 5 personnes pour lesquelles, à un moment de l’accompagnement, s’est posée la question du deuil. Sans que cela ne relève d’un choix conscient, je me suis trouvée à accompagner ces personnes autour de ce thème. J’avais d’autres outils car je suis formée à d’autres méthodes que la sophrologie mais j’ai ressenti le besoin de former spécifiquement sur ce sujet car c’est tellement délicat…et je suis ravie de l’avoir suivie, cette formation est d’une grande richesse.

    Dans ma vie personnelle aussi, cette année, 3 décès se sont succédés. Le premier, celui de mon amie qui m’a profondément bouleversée et puis celui de deux personnes de la famille qui, sans qu’elles ne soient des personnes très proches, ont réactivé la douleur de la perte de mon amie.
    Merci aussi pour ce cheminement personnel que j’ai pu faire à travers les sophronisations. Je pense en effet qu’être au clair avec ses propres deuils est important pour pouvoir accompagner d’autres personnes dans ce processus.

  6. Jennifer SEMADENI

    Bonjour,

    Il était important selon moi de soulever la question du pourquoi choisir d’accompagner les personnes en deuil, alors merci de l’avoir abordé.
    Savoir où l’on en est pour accompagner au plus juste la personne endeuillée, conscientiser pour ne pas faillir à sa posture thérapeutique et laisser la place à l’expression propre de l’endeuillé. Chacun son histoire et sa vivance, toujours dans la bienveillance, l’écoute et le professionnalisme.

    L’approfondissement des questions d’anamnèse spécifiques est un fil conducteur aidant et bienvenu.

    Merci

    Cordialement

  7. Annabelle Colin

    Merci pour ces mots. Je suis complètement d’accord avec vous notamment avec cette importance à mon avis de rester centrer sur la personne et non sur le symptôme. Je pense que c’est fondamental de se tourner vers l’Etre dans toutes ses dimensions (mentale, corporelle, émotionnelle, spirituelle) pour l’accompagner à retrouver son potentiel, ses ressources et aller vers la réconciliation avec elle-même. Et tout cela en effet se fera grâce à notre posture bienveillante, en présence, en conscience, sans jugement avec notre regard complètement tourné sur cette personne. Merci aussi pour ces questions. Et oui, c’est tellement fort d’entendre le prénom de la personne que nous avons perdue!

  8. sophie retailleau

    Je trouve également important de laisser de la place à l’expression des sophronisés. La mort est depuis longtemps un sujet qui m’a questionné, que j’ai côtoyé, qui m’a fait peur du côté des endeuillés et des défunts. Grâce au chemin personnel que je continue et le deuil de mon amie me permet de comprendre un peu plus ce qui se vit , tout en sachant qu’il est unique à chacun. Merci

  9. Cecile

    merci pour cette partie intéressantes et certaines questions fondamentales …comme quelle est ma motivation à accompagner..,
    je me la suis bien sur déjà posé à plusieurs reprises et je dirais que la réponse a évolué avec le temps et je crois qu’elle va encore évoluer avec cette formation,
    merci pour tous ces partages et entre autres sur les questions pour l’anamnèse.

  10. Séverine Flagez

    Petit partage sophrologique…

    La question résonne encore en moi
    “Pourquoi l’accompagnement du deuil; ce n’est jamais anodin ; il y a toujours une raison. ”
    sans savoir jusqu’à ce jour laquelle je crois que me viens la réponse là à cet instant…

    Mon père a perdu sa maman à peine préadolescent, cette femme s’est suicidé.
    Il y a une douzaine d’année ma mère est morte à la suite d’une maladie.
    Mon père ne s’en ai jamais remis, pire encore, il est depuis quelques années à l’hepad en se laissant complètement allé avec des états incompréhensibles. bref je vous passe les détails ; et c’est un médecin qui au delà d’une interférence médicamenteuse supposé et non élucidé à évoqué le trauma se son enfance qui est venu lui exploser à la figure.

    comme à dit un jour ma sœur, nous avons perdu notre père le jour où nous avons perdu notre mère…

    Je pense que j’en suis là :
    Corriger du mieux que possible ces histoires de vie qui ont des conséquences sur toute une vie et des générations…

    MERCi.

    1. Patricia
      Patricia

      Bonjour Séverine,

      Je vous remercie pour ce partage si intime. Il est effectivement possible que, pour votre papa, le décès de votre maman est réanimé le deuil de sa mère. Le suicide est un sujet tabou et il l’était encore plus à l’époque. A cela s’ajoute que les enfants était bien souvent tenu à l’écart des explications et des obsèques.
      Et puis, en ce qui vous concerne, la perte d’une maman, ce n’est pas “anodin” du tout.
      Je vous envoie une bonne dose de douceur.

  11. Samantha Schweitzer

    Session très intéressante pour savoir comment bien garder sa posture de sophrologue lors d’accompagnement du deuil. Apprendre à se connaître soi-même face au deuil et à la mort pour mieux accompagner les personnes qui viennent nous voir.
    Merci pour les éclaircissements et les précieuses questions pour l’anamnèse. C’est bien d’avoir ce cadre car j’avoue qu’il y a des questions que je n’aurais peut-être pas osée poser, mais j’ai bien réalisé avec ce cours qu’il est important de poser les choses.

  12. Virginie BECHIS

    Merci pour toutes ces informations, le rappel de la réalité objective et des questions essentielles lors de l’anamnèse.

  13. Cendrine MOURA

    Merci pour ce recadrage professionnel

  14. Axelle Dandelot

    Merci pour ces conseils vraiment concrets, vous apportez un eclairage vraiment utile sur l’accompagnement. Ca fait du bien de faire un recap de ce qui a été vu.

  15. ANNICK ANELKA

    Merci pour ce cadrage au niveau de l’anamnèse et de notre position.

  16. Armelle Rhodes

    Merci pour ces rappels des bases de la sophro.
    Vos mots sont toujours justes et bienveillant.
    Ecoute empathique et accueil inconditionnel pour créer l’alliance et permettre à l’endeuillé de déposer en toute quiétude.
    Etre au clair avec soi et ses propres deuils pour rentrer en empathie avec l’autre, aller à sa rencontre en temps qu’Etre à part entière.

  17. Armelle Rhodes

    Je suis totalement d’accord pour dire que cela fait parti de notre histoire et qu’il n’y a donc pas de fin mais juste au fil du temps un forme d’apaisement.
    Par contre je suis assez choquée par la méconnaissance des psychiatres, et médecins, sur le processus de deuil. Et que dire de ce référentiel disant que l’on peut médicamenter au bout de 3 mois sous-entendant par là que ce que vit l’endeuillé n’est pas normal, qu’il faut le “guérir”…

    1. Armelle Rhodes

      Désolée mais ce n’est pas le commentaire de cette leçon mais de la précedente.

  18. Geraldine PIGNATELLI

    Votre exposé fait écho direct avec la formation “Relation d’aide” que j’ai eue le privilège de suivre avec Bernard Barel.
    Etre au clair avec notre posture, en somme “qu’est-ce que je fais là, qu’est-ce qui se joue en moi ?” sont des questionnements fondamentaux à se poser pour tous les thèmes d’accompagnement, afin de rendre la relation authentique et de ne pas la baiser avec notre vécu.
    Bien sûr il arrive que certaines histoires de vie font écho avec la nôtre, bien sûr il m’arrive de ressentir de l’émotion; mais grâce à mes quelques années d’expérience je parviens à mettre entre parenthèse mes ressentis pour être dans la pleine écoute et dans la proposition d’un espace où la personne a toute la place…
    Merci de mettre en lumière que nous, sophrologues, pouvons être touchés, que cette sensibilité renforce l’authenticité de la relation, son alliance, la confiance que la personne remet entre nos mains et donc les perspectives de mieux-être que nous aurons à coeur de déployer.

  19. Deborah Carpentier

    C’est vrai il est essentiel de faire le point avec son propre rapport à la mort.
    J’ai été confronté très jeune à la perte d’un de mes parents et les émotions sont restées coincées très longtemps. Après un long chemin pavé de plusieurs psychothérapies, je me sens maintenant en paix et c’est parce que je n’ai pas reçu d’aide à l’époque que je souhaite être présente pour les autres.

  20. Martine MAGNIER

    Dans le silence de mon cœur nous faites écho en moi.
    Vous avez répondu à certaines de mes questions

    Vrai il y a le Deuil et la Mort
    Il faut toujours avoir conscience de son SOI
    Je suis ok avec vous le Deuil en accompagnement n ‘est pas anodin

    Il faut aussi à juste titre savoir passer le relai
    Mère Térésa ce n est pas nous enfin pour mon cas

    Je me posais cette question justement sur le comment introduire ce sujet en anamnèse mais tout est judicieusement expliqué dans ce cours
    Et aussi si les larmes nous viennent par empathie merci merci merci

    Comme je suis si heureuse ce cours est très enrichissant

    Merci sincèrement Patricia