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86 réponses à “L’accompagnement du deuil : de ma réalité objective à l’alliance”
Merci Patricia pour ce chapitre primordial dans notre relation à la personne endeuillée.Toutes ces questions de notre réalité objective sont précieuses pour aider notre réflexion. Et la question que je me pose aujourd’hui : comment continuer en tant que sophrologue quand le deuil survient au cœur de notre vie? À quel moment serais-je prête pour reprendre le cours des accompagnements ?
“C’est parce que j’ai vécu ça, et parce que j’ai surmonté ça, que je suis plus à même de comprendre et d’aider.”
Vous l’avez dit, ce n’est pas anodin, si on suit cette formation, et si on a envie d’aider ces gens-là.
Parce que ça a fait sauter aussi ce dernier blocage que j’avais, je me sens plus légitime à les accompagner (Il n’y a plus rien qui me bloque).
Merci de m’avoir fait comprendre cela.
La réalité objective et être au clair avec ses vécus, ses deuils. L’importance en tant qu’accompagnant de suivre soi-même une psychothérapie, être au clair avec soi-même pour ne pas transférer mais écouter dans la juste distance avec empathie.
Pour accompagner pleinement les personnes que je reçois j’ai aussi suivi une formation de psychopraticienne, pas pour recevoir en tant que tel mais entendre vraiment et apporter à ma pratique de sophrologue des outils, une légitimité aussi. Et c’est vrai que je prends le temps d’écouter les personnes que je reçois en début de séance. Les personnes se saisissent de ce moment et l’alliance se créée, elles s’expriment librement. .Les questions concernant notre réalité objective du deuil et de notre propre mort sont vraiment essentielles et je réalise à quel point la formation m’a permis de cheminer à titre personnel.
Les éléments de réponse qui me viennent ne sont pas les mêmes que ceux qui me seraient venus avant.
Cette formation m’a permis de revenir sur mes propres deuils, de revisiter ces moments, de poser un regard différent, de laisser émerger des ressentis physiques, des émotions, de mettre des mots des années après sur ce qui avait pu être vécu. De le légitimer.
Je me sens plus au clair et surtout plus sereine pour accueillir, laisser la place au(x) deui(s) dans le cadre de mes accompagnements.Merci Patricia.
Merci pour ce rappel du cadre et de notre réalité objective. J’apprécie, au fil des cours et des pratiques, que la formation soit aussi l’occasion d’affiner la perception de là où nous en sommes et de quelle façon nos pertes nous nourrissent. Sans le vécu de ces deuils et la compréhension de ce qui se joue, je ne me sentirais pas légitime pour accompagner d’autres personnes sur ce chemin.
Merci pour tous ces enseignements. Je pense qu’en tant que sophrologue il est indispensable de continuer à se faire accompagner (supervision ou autre) au moins de façon ponctuelle pour pouvoir bien prendre conscience d’où nous en sommes au fur et à mesure de ce que nous rencontrons sur notre chemin.
La formation m’a permise de comprendre des choses importantes concernant les deuils que j’ai vécu.
C’est déjà un super cadeau que je me suis fait : réparer, revisiter, faire ce travail pour savoir où j’en suis !
Merci pour cela. J’ai toujours su que j’étais à ma place pour accompagner les personnes endeuillées, mais je n’avais pas atteint la maturité émotionnelle nécessaire du thérapeute, Le temps a fait son œuvre, Je suis à ma juste place. Supervisée. Plein de gratitude.Effectivement, bien connaître où j’en suis avec mes deuils me parait important. C’est aussi pour ça que je fais la formation….. J’ai tellement souffert quand j’étais jeune….. Nos expériences de deuil peut être une force, même s’ils sont tous différents.
Avant de commencer cette formation, je me suis déjà posée toutes ces questions. Il était important pour moi d’être au clair avec le deuil, mes propres deuils.
J’ai eu aussi besoin d’affiner mon rapport avec la mort, avec les différentes croyances.
Un sujet tellement délicat que je ne souhaitais pas l’aborder à la légère, je voulais être prête moi afin d’accompagner au mieux les personnes qui se présentent à moi.J’ai décidé de suivre cette formation car cela me paraissait compliqué d’accompagner une personne endeuillée. Je ne me sentais pas à l’aise car je craignais qu’il y ait des résonnances avec ma propre histoire. Cette formation m’a permis de comprendre certaines choses, ce qu’est le processus du deuil. Cela m’a permis de faire le point avec moi-même.
Je me suis lancée dans cette formation en réaction à une série de décès autour de moi… mais le fait de me poser toutes ces questions sur ma réalité objective face à la mort et au deuil m’a permis de réaliser que ma motivation à accompagner des personnes endeuillées vient de beaucoup plus loin…
Merci Patricia pour votre présentation, éclairée et inspirante comme toujours.Bonjour Patricia, depuis le début de cette formation je me pose des questions sur ma réalité objective qui s’éclaire petit à petit. Le fait de faire franchement le point est important pour moi. Accompagner en conscience un sujet comme vous le dites si justement c’est s’ouvrir à tout ce qu’il est, et c’est tout ce que j’aime : accompagner l’être pour ce qu’il est…nous entendons souvent la définition de l’amour inconditionnel ainsi : aimer la personne pour ce qu’elle est par pour ce qu’elle fait. De plus, quelques temps après avoir démarré ma formation j’ai reçu une personne endeuillée…J’ai pu donc prendre conscience de l’importance de l’entretien d’anamnèse que vous exposez ici parfaitement bien. Des repères très efficaces. Merci.
Cette formation très enrichissante met également en lumière le support qu’est notre propre expérience. Grand merci Patricia.
Alliance; Ecoute; Empathie; Adaptabilité; Travailler avec son cœur, j’adhère à 100% Merci Patricia d’avoir enrichi notre anamnèse également.
Lors des accompagnements de deuil, je pense que prendre en compte les deux personnes (endeuillé et sophrologue) permet de considérer les 2, bien-sûr chacun à sa place. Cela, permet aussi au sophrologue de se remettre en question, si besoin.
D’être dans une réalité objective.
Permettre de rediriger si nécessaire.
J’aime me poser ces questions de temps en temps, me permet de me resituer.
Je valide que l’accueil des larmes est important dans les séances.
Toutes ces questions permettent de prendre l’endeuillé dans sa globalité. Elles m’éclairent dans le déroulement de l’amnamèse.
Merci PatriciaMerci pour cette présentation extrêmement pertinente.
Savoir où nous en sommes et connaître ses motivations pour accompagner les endeuillés.
Pour ma part, je me sens aujourd’hui en paix avec mes deuils et ma propre mort.
Prendre conscience de ses vulnérabilités pour favoriser la qualité de présence et d’écoute et savoir “écouter entre les mots”.Merci beaucoup pour ce cheminement clair et méthodique qui permet d’avoir des repères pour mieux cerner le deuil exprimé directement ou à faire exprimer. En ce qui me concerne, je me sens en paix avec le deuil et ma propre mort. Je suis heureuse d’avoir cet éclairage sur le processus de deuil et ces outils, ces recommandations qui peuvent paraître évidentes mais les rappeler me remet en phase avec les valeurs de la sophrologie.
La conscience de notre propre vulnérabilité et des résonances éventuelles en nous permet la réalité objective qui favorise une belle qualité de présence et d’écoute où l’endeuillé va pouvoir trouver un espace de confiance, de paroles, s’autoriser à être pour déposer ce qu’il n’a peut-être encore jamais pu exprimer.
Merci bcp Patricia, encore une fois. Que cette présentation est claire et éclairante
Accueillir les larmes, en étant bien présent à celui qui nous fait face, en déployant toute notre capacité empathique, ne pas avoir peur de notre propres larmes si elles permettent d’aller rejoindre les siennes … “les larmes sont les pétales du cœur”Merci beaucoup pour ce module très intéressant pour nous positionner en réel aidant d’une personne endeuillée.
Merci aussi pour le récapitulatif des questions d’anamnese.
« Écouter entre les mots »
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