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125 réponses à “La recherche du défunt ou le refus de le laisser partir : la sophrologie pour reconnecter à la réalité”
Toujours très riche et intéressant. L’association de mot que je retiens de ce module c’est choc et sidération. La sophrologie doit proposer un accompagnement tout en douceur, avec des pratiques qui vise à ancrer, recentrer l’endeuillé pour le ramener petit à petit à la réalité.
Toujours une très belle leçon qui met tellement de douceur dans cet apprentissage.
Je ne pensais pas que cette phrase pouvait être si longue !Les deux mots qui me viennent sont :
– Illusion
– Ancrage`Merci pour toutes ces pistes pour raviver le cerveau, la dissociation m’a fait penser à ma depression quand j’etais ado, etre la sans etre là. C’est vraiment tres interessant.
Merci, pour toutes ces indications sur comment la sophrologie peut accompagner l’endeuillé et de mieux comprendre comment guider les séances (les exercices respiratoires, les relaxations dynamiques du 1 degré pour se réapproprier son corps dans la conscience, travailler l’ancrages recentrer, travailler sur la verticalité pour la structure, les sens pour se remettre en contact avec la vie et ce qui est, la SAP pour préparer en douceur le retour de la conscience de l’endeuillé à cette réalité en se concentrant sur le positif.
Mot 1: Survie
Mot 2: DouceurSi je ne devais retenir qu’un mot pour qualifier cette étape c’est « relation ». C’est une phase où l’endeuillé recherche à continuer la relation qu’il avait auparavant avec la personne décédée. C’est comme si il vivait dans le passé car le présent est trop douloureux, il est déconnecté de la réalité.
La sophrologie peut l’accompagner à se reconnecter à ses émotions, l’aider à mieux s’ancrer afin qu’il « garde les pied sur terre » et que petit à petit, avec douceur et bienveillance, l’endeuillé puisse accepter la situation présente.Mon mot pour qualifier cette étape de la recherche du défunt, du refus de de laisser partir : survie. Je comprends que l’endeuillé est dans une telle épreuve que sa principale arme de protection va être de chercher, de retenir sa présence sous toutes ses formes et de toutes les manières possibles. Comme une bouée de sauvetage, un moyen, un échappatoire, pour ne pas sombrer.
Pour repousser, inconsciemment, la réalité de l’existence. Au risque d’illusionner l’entourage et de s’isoler.
La sophrologie peut aider à se relier au corps, à sa densité, à la vie tout en douceur mais aussi à identifier les “piliers” de notre existence (entourage, activités, passions etc). La sophrologie va également aider l’endeuillé à retrouver une place et le sens de sa place dans son nouveau schéma de vie.Je me permets quelques questions :
Ce passage est-il une étape incontournable dans le processus de deuil ?
L’endeuillé, dans la recherche de la présence de son défunt, démarre t-il un accompagnement thérapeutique durant cette phase ?
Cette période est-elle une phase que l’on peut qualifier de phase de déni également ?MERCI !
Je retiens de cette 2ème phase à quel point l’illusion et la déconnexion de ce qui est peut durer très longtemps. je ne me l’imaginais pas à ce point .
Je comprends mieux le comportement de ma maman du coup.
Je vais redoubler de douceur pour elle et garder tout cela présent pour mes accompagnements futurs.Merci, cette formation me permet de grandir , d’avancer dans ma compréhension après coup de ce que j’ai vécu , et ce que je peux vivre encore parfois dans mon processus de deuil.
c’est très intéressant pour moi d’intellectualiser tout mes ressentis.
MerciPatricia,
Pour moi le mot serait : “se réconcilier” à la réalité.
Faire son cheminement à son propre rythme en acceptant ses mvts de régressions , intégrer tous ses passages … le corps lâchera la garde il est le seul à décider le bon moment.
Etre en mode douceur , bienveillant ……………Merci Patricia.
Bonjour Patricia,
– Après la sidération, le choc, l’endeuillé recherche/entretient la présence de l’être cher pour continuer de faire vivre le lien…
Puis viendra le moment où la perte, à nouveau, sera bien réelle pour l’endeuillé.– Accompagner l’endeuillé dans un espace bienveillant dans l’écoute, l’accueil, la patience…et lui proposer avec douceur de se ressentir, se recentrer dans l’ici et maintenant.
Merci pour vos explications
C’est vraiment passionnant, je me rends compte que j’ai vécu une séparation très douloureuse , je suis passée par toutes ces étapes, comme un deuil, moi qui disais n’avoir jamais vécu ce sentiment…
Je peux mettre des mots sur les émotions et les périodes .
Je retiens comme mots pour les accompagnements en sophrologie: instant présent RD1 5 sens et objet de concentration pour revenir progressivement au réel, une parenthèse au présent en venant en consultation, réapprendre à vivre la réalité…Avec douceur à nos côtés.Passionnant ce cours, qui montre qu’après la première phase de choc, de sidération, il y a toute cette phase de recherche du défunt, comme si c’était comme avant. L’endeuillé a l’ai d’aller mieux. Je comprends mieux l’intensité du second “choc”, à la fin de cette phase 2, quand on réalise que rien ne sera plus comme avant. Le travail du sophrologue va être d’envelopper en douceur l’endeuillé, le reconnecter doucement à la réalité, fût elle effrayante.
Le mot que je retiendrai pour qualifier cette étape est « illusion ».
Et en même temps, qui ne voudrait pas préserver cette illusion pour rester dans un certain « confort » relationnel avec le défunt plutôt que de se confronter à la violente réalité de la perte ?
Comprendre cela est primordial dans l’accompagnement que nous pouvons proposer à l’endeuillé. L’amener petit à petit à renouer avec la réalité telle qu’elle est, avec beaucoup de douceur, d’écoute, en lui offrant un espace contenant et bienveillant, pour lui permettre de « déposer les armes ».
Les séances de Sophrologie et le sophrologue peuvent garantir cet espace.
La RD1 pour ré investir le corps, l’ici et maintenant.
Les sens bien sûr, car nous existons aussi à travers nos sens. Les réinvestir c’est s’offrir une opportunité de rencontrer la réalité vraie, en douceur.
Et aussi utiliser toute la puissance des SAP pour travailler ces premières fois, qui peuvent être tellement difficile à vivre. S’y préparer pourrait permettre de les vivres avec un peu plus de douceur.Bonjour Marion,
Oui “L’amener petit à petit à renouer avec la réalité telle qu’elle est, avec beaucoup de douceur, d’écoute, en lui offrant un espace contenant et bienveillant” et en même temps il est essentiel de faire confiance à ce ce processus de deuil. L’intention doit éviter d’être de vouloir “amener à” et de prendre le risque de confronter l’autre à ce qu’il n’est pas prêt à vivre. Les mécanismes naturels de protection lâcheront lorsque ce sera le bon moment. La doucuer, l’écoute, le cadre sont effectivement les garants d’un accueil inconditionnel de l’autre avant, pendant et après le déferlemnt émotionnel.
Bonjour,
Le mot pour qualifier cette étape du côté de l’endeuillé est “illusion”. Illusion que cette relation avec le défunt existe encore, illusion de le voir, le sentir, illusion que tout redevienne comme avant.
De notre côté, le mot à apporter en réponse est “réalité”. Revenir à la situation telle qu’elle est, à son caractère définitif. Avec beaucoup de douceur et de bienveillance.Bonjour Patricia,
Un mot sur cette étape :
Après la sidération, la phase de recherche pour être toujours en lien avec son défunt, jusqu’à ce que le voile de l’illusion se déchire. Comprendre alors, que le lien tel qu’il était avant, ne sera jamais plus, et vivre cette « fin », cet « au revoir » dans une extrême et une infinie douleur… pour pouvoir vivre ensuite, le lien autrement.
La sophrologie est un soutien pour accompagner dans la douceur, la bienveillance, pour aider notre endeuillé, à s’écouter, à se recentrer, grâce aux exercices du 1er degré, et à accueillir ce qui est, lui permettant alors de pouvoir faire face au caractère définitif de la perte.
Merci.Si je devais associer un mot à cette étape, ce serait la recherche/nouvel ancrage/résilience.. la personne doit réussir à remplir ses douleurs, les fissures, par de la douceur, du réconfort, l’intégerer dans son corps, pour pouvoir retrouver son entièreté, ses capacités pour avancer avec joie, et motivation dans la suite de sa vie, sans la personne, et pour elle même.
Ce que je retiens de cette deuxième phase est :la recherche et l’illusion de la présence du défunt.
La sophrologie essayera de ramener en douceur à la réalité de ce qui est par des techniques de recentrage, d’utilisation des sens puis quand cela est possible de SAP.
L’important est pour moi d’avoir en tête que ce « semblant de mieux » n’est pas la fin du processus mais seulement une étape sur ce long cheminement.Cette description de cette étape est très éclairante. La prise de conscience progressive que la relation extérieure avec le (la) défunt(e) n’existera définitivement plus requiert une attention et un accompagnement particulièrement doux car il me semble que c’est une étape charnière du processus … L’annonce d’un autre mode de lien plus interne est-elle prématurée à ce stade ?
Bonjour Christine,
Je le mentionne sans m’y attarder en début de deuil. Bien souvent, la personne en deuil n’”entend” pas, c’est trop tôt. Tout dépend, ien évidemment, de la personne que vous avez en face de vous. L’adaptation reste de mise. Belle journée.
C’est notre mission de sophrologue d’ accompagner au mieux les personnes endeuillées à réaliser, à voir la réalité en face, à intégrer que ce ne sera plus jamais comme avant alors que c’est ce qu’elles souhaiteraient mais c’est sans doute une illusion, une perte de temps et d’énergie, pas simple mais vous nous donnez des outils à adapter avec délicatesse grâce à des pratiques de sophrologie qui ramènent au corps, à l’ici et maintenant.
Re bonjour Nathalie,
Je crois que notre “mission” (à admettre que nous en ayaons une:-)) est d’accompagner l’autre là où il ira, sans prédéfinir un objectif quelconque… Nous ne savons jamais ce qui émergera à la conscience de l’autre pendant et après une séance. Nous sommes là pour proposer, accompagner et accueillir ce qui est, sans juger ou corriger ou encore orienter.
Merci Patricia de ces nuances et clarifications.
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