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La poussée en inspir bloquée

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118 réponses à “La poussée en inspir bloquée”

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  1. Sandrine vanin

    Hâte de découvrir la suite

  2. Fabienne Auzanneau

    Merci pour toutes ces informations

  3. Agnès Kholler

    Personnellement, lors de mes 2 accouchements l’obstétricien n’a ni eu recours aux forceps, ni à l’épisiotomie. Quelle bonheur! Et cet obstétricien avait cette réputation d’utiliser le moins possible ces recours invasifs. Je pense que réellement la qualité et la quantité du personnel joue sur la qualité de notre accouchement. Malgré la médicalisation , mes 2 accouchements sont un souvenir heureux;)

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Agnès

      Mais oui, un accouchement médicalisé peut être un accouchement heureux !

      La naissance est un processus existentiel tellement complexe qu’on ne peut l’envisager de manière binaire, tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc.
      Merci de votre témoignage qui vient bien le souligner !

  4. Carine Sumereau

    Bonjour,

    Merci pour toutes ces informations précieuses.

    J’ai une question, en sachant tout cela… comment faire pour rester objective dans ma pratique auprès de ces femmes qui souhaiteront accoucher avec la péri ?
    Je sais qu’en tant que professionnelle, Sophrologue je devrais prendre de la distance mais j’imagine que cela ne doit pas être simple…

    Merci par avance

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Carine

      Je crois que vous avez trouvé votre réponse avec la vidéo suivante ^^

      Nous ne décidons rien pour nos clientes, nous ne choisissons pas pour elle ce qui est juste. C’est LEUR chemin. Quand bien même il ne correspond pas à ce qui nous parait le mieux pour elle. Réalité objective.

      Nous apprenons aux femmes à faire des choix conscients, PAS A ACCOUCHER SANS PERIDURALE. Si la péridurale est LEUR choix conscient, et bien nous avons fait notre travail. Le reste LEUR appartient, à elles. Pas à nous.

      Si vous êtes au clair avec votre posture de sophrologue (SophroPrésence de la Valeur Professionnalité 😉 ), cela ne devrait pas poser de souci. Sinon, vous pouvez toujours le travailler en supervision (avec moi ou une autre 😉 ).

      1. Carine Sumereau

        Bonjour Charlotte,

        Merci beaucoup pour ce retour bienveillant.
        En effet, j’ai posté ce commentaire un peu à chaud mais quand je me remets dans ma posture de professionnelle, de Sophrologue, je sais que mon rôle est de permettre à chacune de vivre son accouchement comme elle le souhaite en toute conscience, et de l’accompagner dans ce sens, à être sereine le jour J quoiqu’il se passe. A chacun(e) ses expériences et son propre chemin.

        Belle journée

  5. Mylène MAS née IBANEZ-JOFFIN

    Je découvre complété toutes ces explications. J’ai hâte d’écouter la suite. C’est tellement clair. Merci !

  6. Natacha Belin

    Merci c’est très clair ! la vidéo aussi ! si j’ai bien compris dans ce cas c’est le bébé qui fait le travail de “rotation” plus que la mère ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Natacha

      Vous avez bien compris !

  7. Emmanuelle Chaumont

    Merci pour ces informations, tellement vrai…

  8. Marie-Astrid Seguin

    Merci beaucoup pour toutes ses explications et pour cette vidéo très claire.

  9. Cécile Duroussaud

    Je comprends mieux pourquoi j’ai été déstabilisé par la vidéo…en lisant les commentaires je comprends que c’est un accouchement eutocique.
    En relisant mes cours et en revoyant les vidéos, je réalise que le phénomène nutation/contre-nutation est encore peu clair pour moi… pourriez vous svp réexpliquer en quelques mots en précisant comment la mère va aider l’ouverture des différents détroits du bassin? merci à vous…

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Cécile

      Phénomène de nutation : le coccyx s’éloigne du pubis, les ischions s’écartent : le détroit inférieur s’agrandit
      Contre-nutation : le promontoire sacré (le haut du sacrum) bascule vers l’arrière, les ailes iliaques s’écartent : le détroit supérieur s’agrandit
      (Je vous donne mon moyen mnémotechnique : quand j’éternue, mon visage va vers le bas : mon front s’abaisse et mon menton se rapproche de ma poitrine. Du coup, j’ai fait le raccourci de l’ “éterNUTATION”. Mon visage correspond à mon sacrum : quand je fais une éterNUTATION, mon front=promontoire sacré va vers l’avant et ferme le détroit supérieur quand mon menton=coccyx va vers l’arrière et ouvre le détroit inférieur).

      Cette explication n’est valable que si on imagine le bassin comme un objet unique. Or, il est relié à la colonne vertébrale et aux fémurs.

      Donc, comment favoriser la liberté de mouvement du bassin :
      – en bougeant sur la colonne vertébrale : essayez, vous verrez que votre bassin bouge selon si vous vous penchez vers l’avant ou vers l’arrière, si vous êtes tassé ou si vous êtes étirée (d’ailleurs, pourquoi Bernadette disait que je ne devais pas me cambrer ? Parce que la cambrure sous-entend une nutation majeure. Et si on souhaite que le bébé s’engage, la cambrure va fermer le détroit supérieur.)
      – en bougeant les fémurs : pareil, essayez de mettre vos mains sur vos ischions et bougez vos genoux, soit en le rapprochant, soit en les écartant. Vous verrez que votre bassin s’ouvre ou se ferme ^^
      – en ne bloquant pas le sacrum pour qu’il puisse faire les amplitudes de nutation et contre-nutation nécessaires.

      Donc la mère va aider ces mouvement en prenant des postures qui ne bloquent pas le bassin, qui permet d’ouvrir ou fermer ses genoux, en étant à l’écoute de sa posture générale (le dos) pour trouver l’angle de la colonne vertébrale juste et bon pour l’ouverture de son bassin.

      Est-ce plus clair ainsi ?

  10. Sylvia

    Très intéressant !

  11. claire plantrou

    Absolument fascinant ! La nature est tellement impressionnante !

  12. christelle valance

    C’est très intéressant, prise de conscience… comme la nature est bien faite… et comme l’homme souhaite toujours la contrôler au lieu de la laisser faire…
    Pourquoi ne pas bien préparer la future maman et faire confiance à son cerveau reptilien et à son reflexe expulsif? J’espère que les consciences changent et les têtes bien pensantes aussi ??

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Christelle

      Oui, les consciences changent, heureusement, petit à petit. Autant du côté des femmes que du côté des professionnels de santé.
      Je vois déjà une grande différence entre ce que j’ai appris lors de ma formation de sage-femme (2000 – 2004) et ce qu’apprennent aujourd’hui les étudiantes sages-femmes.

  13. Christelle Véronique Hoffmann

    Passionnant, je me régale avec ce cours. Dommage que mon âge ne me permette plus un troisième accouchement en conscience mais je suis déjà comblée par mes deux filles.

  14. Aurore Jamrozik

    Ce module est complètement en accord avec ma vision et ma propre information sur les accouchements physiologiques (projet d’AAD/ANA pour bébé 3 à venir).
    Et la vidéo montre bien également la médicalisation, non nécessaire, tant par le discours (la SF aide, la mère est aidée par le médecin pour expulser le placenta, indication d’un timing, etc.), dans les faits la mère n’a pas besoin d’aide, c’est instinctif, son corps sait, son bébé sait. Que tant par les actes : position non physiologique car comme indiqué par Charlotte ne permet pas le phénomène de nutation et contre natutation, le bébé fait sa rotation lui même sans avoir besoin d’aide, et le placenta sort également de lui même sans besoin de tirer sur le cordon par exemple. Sans oublier bien entendu, le clampage tardif du cordon, qui a des effets positifs pour le bébé, et qui est heureusement de plus en plus pratiqué en maternité. Après il faut également s’adapter aux protocoles des maternités, et c’est là que le sophrologue, à mes yeux, peut venir en support et en accompagnement.

  15. Angélica DAMOUR

    Je me permets de commenter votre commentaire Charlotte, daté de 2020, où vous dites que vous ne souhaitez pas que la masterclass “gache nos souvenirs d’accouchement”. Moi je prends tous ces cours comme des explications d’un accouchement “idéal” dirais-je ; un peu comme dans mes cours de sophro, où on nous présentait des séances “idéales”. On voit ce qui est le plus naturel, le plus physiologique, les évolutions… Mais dans la réalité, ici, en Creuse, nous n’avons pas de maison de naissances, nous avons peu de sage-femmes (désert médical), et très peu qui font les accouchements à domicile. Donc mes clientes, elles vont majoritairement accoucher en milieu hospitalier, tout comme moi. Il n’empêche que, malgré tout, mes cours de sophro m’ont servi jusqu’à 8cm de dilatation où j’ai moi-même demandé la péri car je sentais que j’étais contractée entre chaque contraction, et je n’arrivai plus à ma détendre. Maintenant je sais pourquoi, mais mon accouchement était génial ! 😀 Et peut-être que je ferais différemment, ou pas. Je ne regrette aucun de mes accouchements, même le premier qui ne s’est pas très bien passé.
    Faire ce qu’on peut, avec ce qu’on a, ce qu’on est, au moment où on est (du coup ne rien regretter) ; c’est ma philosophie.

  16. Marie CHABANNOT
    Marie CHABANNOT

    Rien que d’en parler , le souvenir de ce moment est très présent comme si c’était hier. je regrette de ne pas avoir eu toutes ces informations à l’époque.

  17. Véronique BORRE

    Très jolie cette vidéo sir la sortie du bébé. merci

    Pourquoi n’encourage t’on pas systématiquement l’expiration freinée ?
    expirer comme si on soufflait sur une bougie sans vouloir l’éteindre ou comme si on soufflait sur son bol de chocolat trop chaud pour le refroidir… ça ramènerait plus de calme dans la tête de la maman et aurait plus de chance de réduire son stress et donc de permettre la sécrétion d’endorphines et d’ocytocines… et du coup d’alimenter son cercle vertueux.

    pourquoi vouloir précipiter la sortie du bébé avec l’expire bloquée ? je ne comprends pas…

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Véronique

      J’étais persuadée de vous avoir déjà répondu, je vous présente mes excuses pour ce retard.

      En fait, c’est plus compliqué que ça. La vieille génération de sages-femmes a généralement une vision très “dirigiste” de la naissance. C’est la sage-femme qui décide, donc la femme suit. Du coup, il y a parfois (de manière involontaire) un blocage des sages-femmes : elles n’y croient pas, ça ne peut pas marcher… Elles vont donc involontairement avoir un discours qui mène forcément à l’échec de la poussée en expir. Il y aussi une méconnaisse du réflexe expulsif. Pour ma part, je ne l’avais pas appris durant mes études de sages-femmes (en 2000-2004). Les jeunes générations et les “veilles sages-femmes qui se sont remises en question” sont bien mieux formées, et sont donc beaucoup plus ouvertes à cette pratique. On tellement longtemps répété que c’était “comme aller à la selle” (et d’ailleurs, il y aurait là aussi tout un travail de déconstruction à faire, mais c’est un autre débat :-D). Enfin, n’oublions pas que si la femme bénéficie d’une péridurale fortement dosée, il lui sera très compliqué de pousser efficacement en expir…

      Quant à pourquoi vouloir précipiter la sortie du bébé ? Parce qu’on a peur. Peur des risques. La médecine française est une médecine de la peur, basée sur la notion que “un accouchement est pathologique jusqu’à preuve du contraire’. Donc, on fait en sorte que ça aille vite.
      Sauf que c’est cette précipitation qui est iatrogène. Là aussi, il y a tout un travail de déconstruction à faire.
      Il y a aussi une autre notion à prendre en compte (et encore plus ces jours-ci avec les grèves des sages-femmes des jours à venir) : une maternité doit être rentable. Il faut libérer les salles, qu’il y ait un bon turn-over. Donc, selon les maternités et les protocoles, on va “autoriser 30 minutes de poussée et au-delà, on appelle le médecin”. Donc, puisque le temps est limité, il faut être efficace… Ce sont évidemment des généralités que je vous raconte et il y a bien-sûr des maternités qui savent attendre et des sages-femmes qui savent accompagner. Mais…

  18. Audrey LESPINAS
    Audrey LESPINAS

    Dans la vidéo, il s’agit d’un accouchement médicalisé donc, (celui dont on ne veut plus 🙂 ) ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonsoir Audrey

      Tout à fait, c’est un accouchement eutocique et non physiologique. Bien vu !

  19. anne-françoise Dufoing

    Si j’avais su tout cela quand j’étais enceinte mon accouchement se serait passé différemment. J’aurais privilégié l’accouchement naturel. Avoir des regrets ne sert à rien , je le sais.
    Je suis heureuse d’apprendre cela maintenant pour un meilleur accompagnement de mes clientes.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Anne-Françoise

      Oui, n’oublions jamais que nous avons fait avec la réalité objective qui était la nôtre à cet instant-là. 🙂

  20. Vié Florence

    Si j’ai bien compris , l’inspiration bloquée est en opposition à la respiration de la vague.

    Comment faire pour initier à la respiration de la vague alors que lors de l’accouchement ,il sera proposé à la femme de pousser en inspir bloquée ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Florence

      Dans le cas d’une poussée en inspiration bloquée, la femme va inspirer et bloquer et peut-être imaginer être sur cette vague malgré le souffle bloqué, la vague est en elle, c’est celle de la contraction.
      Une fois la contraction terminée, quel qu’ait été son mode de poussée, elle reprend la détente des 4 points-clés, le pont d’amour, le moment-ressource et elle recommence à la contraction suivante.
      Est-ce plus clair ainsi ?

      (C’est pour ça que dans la futurisation de l’accouchement je ne guide pas la poussée en tant que tel mais comme un accompagnement du bébé, avec de l’entrainement, le jour J, la femme saura adapter son souffle aux besoins du moment tout en maintenant sa respiration de la vague dans son ensemble)