Votre panier est actuellement vide !
103 réponses à “La position de l’accouchement”
Si j’ai bien suivi , c’est donc le monde à l’envers ? l’accouchement médicalisé est devenu l’accouchement eutocique ?
Bonjour Barbara
L’accouchement eutocique EST un accouchement médicalisé. Là où, en effet c’est “le monde à l’envers”, c’est que l’accouchement “normal” (= dans la norme) a glissé de l’accouchement physiologique à l’accouchement eutocique 🙂
Super intéressant et quelque peu révoltant à la fois. Merci pour les autres commentaires et les réponses qui apportent un éclairage nuancé malgré tout car en effet il y a des situations ou l’intervention médicale est une bénédiction. Nous devons rester à note place de sophrologue. Merci
c’est très clair, merci Charlotte
Merci Charlotte
merci pour toutes ces informations
Merci au groupe pour les questions posées et à vous Charlotte pour vos réponses qui donnent des infos supplémentaires et nous éclaire davantage sur notre rôle de sophrologue. Il me vient les mots “humilité, lâcher prise, accueillir”…
Merci Charlotte pour ces infos et aussi pour la mise au point sur notre rôle de sophrologue au milieu de tout cela (en commentaire ci-dessous).
Merci pour cette analyse et pour tes réponses aux questions ci-dessous qui nous aide à nous positionner dans une équipe
Merci Charlotte
tjs très intéressant
Très clair merci
Ces méthodes sont vraiment archaïques pour la femme et le bébé.
Bonjour Fabienne
A moins, au contraire, que ces méthodes ne soient “trop modernes” pour la femme et le bébé 😉 (rappel des 3 cerveaux 😉 )
oui tout à fait
Merci pour ces explications qui ont l’air de faire leur chemin ces dernières années. Mais il y a encore du travail. Après, je me pose la question de notre rôle rôle tant que sophrologue sur les questions liées aux positions d’accouchement. Quelle place avoir ? Conseiller des livres ? Évoquer mes accouchements qui n’ont pas été en position gyneco ? Quelle est la barrière, la limite en tant que sophrologue ?
Bonjour Mylène
Notre place consiste à proposer de la sophrologie et à nous adapter à notre patiente.
Je développe :
– si une cliente nous demande notre avis : nous n’avons pas à en donner. Car c’est à elle de trouver pour elle.
– si une cliente nous demande des livres parce qu’elle a un projet d’accouchement physiologique, nous pouvons lui donner quelques pistes. PAR CONTRE, nous n’avons pas à donner des titres de livres si elle ne demande rien. Parce que nous n’avons pas à orienter sa réflexion. Nous pouvons nourrir une réflexion, mais pas plus. (plus concrètement : nous n’avons pas à dire “lisez ces livres, ils vont vous aider à choisir” Ce n’est pas notre job. Par contre, une femme qui nous dit “je cherche des livres sur l’accouchement physiologique mais je ne sais pas lequel choisir. En avez-vous à conseiller ?”Là, vous pouvez. Vous voyez la nuance ? Nous ne devons pas induire.Nous n’avons pas à dire quelles sont les positions d’accouchement, c’est le rôle de la préparation à la naissance avec les sages-femmes. Mais nous pouvons dire “il est important de bouger pendant l’accouchement, donc nous allons apprendre des pratiques pour vous apprendre à vous écouter et trouver la bonne position pour vous à ce moment là”.
Parler de vos accouchements ? Uniquement si ça a du sens par rapport à la pratique sophro que vous allez proposer. Parce que de toute façon, ce sont VOS accouchements, avec VOTRE réalité objective, pas la sienne 😉Notre barrière, c’est celle d’être sophrologue.
– Phénoménologue
– Pas d’induction, pas de conseil, pas de diagnostic
– Réalité objective de la femmeC’est elle qui chemine et nous devons l’accompagner selon son rythme, pas la faire aller plus vite parce que nous croyons savoir ce qui est bon pour elle. Certaines femmes DOIVENT accoucher de manière médicalisée. Pour tout un tas de raison.
Cela répond-il à vos questions ?
Charlotte
Merci encore très clair, où est le bon sens ! la position allongée n’est pas la plus adaptée, le mouvement de la femme est nécessaire et pourtant ça continue ainsi ! pour le confort de qui ? de la mère et du bébé ? non ! c’est au cas où il y aurait des difficultés ? qui sont en fait parfois crées par cette position allongée ???
Heureusement que les choses évoluent mais est-ce que l’information circule vraiment ? comment sont formées les sages-femmes d’aujourd’hui et le personnel soignant ?Bonjour Natacha
Si si, les nouvelles générations de sages-femmes sont bien mieux “informées” et bien plus conscientes de la nécessité de mobilisation.
Actuellement, c’est surtout le manque de personnel et la surcharge de travail qui viennent empêcher la libre mobilisation des femmes.
D’où l’intérêt de faire prendre conscience, d’informer des autres possibilités pour redonner la place à la maman et au bébé. On peut alors espérer que si les demandes viennent majoritairement des futures mamans, le corps médical pourra faire preuve de plus d’adaptabilité et redonner du naturel à ce moment merveilleux.
Tellement fréquent !!
Merci, encore une fois c’est très clair.
La description de cet accouchement dit eutocique donc “normal” est assez révoltant … on va contre nature pour des questions de simplification et de peur de complications…que finalement cela risque plus d’engendrer! Il est vraiment temps de redonner à la femme son libre-arbitre et sa place centrale dans le processus de naissance. Et même si les mentalités changent, il reste trop de cas où la femme subit son accouchement et en garde des traumatismes…
Bonjour Cécile
D’où l’intérêt de remettre de la conscience dans le processus de la naissance.
Parce qu’une femme peut également devenir actrice d’un accouchement qu’elle subi (pour une raison x ou y) en étant actrice de son lâcher-prise. Il y a ce sur quoi on peut agir, et d’autres choses sur lesquelles nous n’avons aucune prise (une complication de grossesse par exemple). Mais faire des choix conscients (et même si c’est le choix d’accepter de subir ce qui est nécessaire) va changer la donne. Et rien que cela, cela peut éviter de créer des traumatismes.
Actuellement, j’accompagne une future maman en colère, parce qu’elle a un placenta praevia (sur le col et qui est contre-indication absolue à un accouchement par voie basse). Nous travaillons sur l’acceptation de la colère, l’acceptation de la réalité et ce qu’elle peut faire ensuite de tout cela pour le vivre le plus sereinement possible. Pour la rendre actrice de ce futur accouchement qui sera médicalisé puisque par césarienne. Actrice rien qu’en décidant d’arrêter de lutter, en décidant d’accepter et de faire avec, en conscience.Finalement, il ne s’agit pas forcément de prôner le “physiologique à tout prix” parce que c’est parfois impossible. Mais, de mon point de vue, de travailler à une conscientisation de la naissance.
Très intéressant et fondamental ces informations au sujet des positions et de tout ce qu’il se passe dans le bassin.
Cela paraît si évident et malheureusement si peu relayé.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.