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103 réponses à “La position de l’accouchement”
Donc il est imposé à la mère un accouchement “chimique” où elle n’est plus libre de ses mouvements dont elle n’est plus consciente et auxquels elle ne peut pas contribuer, avec un sacrum bloqué, remettant toute la charge de l’effort sur le bébé qui doit assurer quasiment seul, sa naissance en se frayant son propre chemin au travers de toutes ces barrières provoquées “médicalement”, sinon gare à lui, on “l’extrait” de force avec des forceps ou une ventouse !
Est-ce involontairement une façon de le préparer au monde extérieur et tout ce qui s’y passe de nos jours ?
Serait-il possible, lors de l’accouchement en position gynécologique, d’accorder à la mère une surélévation de ses reins par des oreillers par exemple, pour dégager le sacrum et le rendre plus libre de ses mouvements ? ou une légère inclinaison de la femme vers l’arrière pour dégager totalement le bas du dos de tout appui, l’inclinaison du corps et l’appui des pieds sur les étriers permettant tout de même un certain équilibre ?
Il semble que certains matériels actuels permettent une libération du sacrum et l’opportunité d’une certaine liberté de mouvement de celui-ci. Mes accouchement datant de 30 ans, je n’ai aucune connaissance de l’équipement actuel des structures de maternité. Mais est-il possible que les structures de maternité actuelles soient équipées de matériel plus ergonomiques se rapprochant davantage des réels besoins physiologiques de la parturiente, pour lui rendre sa liberté ?
Devra-t-on préparer sophrologiquement la maman à ce genre de contradiction à l’accouchement normal prétendument eutocique ?Bonjour Francine
Il n’y a aucune recherche psychanalytique dans ces décisions médicales, elles sont juste orientées par la recherche du risque 0.
Par contre, oui, de plus en plus de maternité proposent maintenant des tables d’accouchement adaptées : on peut retirer la partie sous le sacrum pour le garder libre. J’ai vu une grande avancée technologique depuis les années 2010 avec d’abord des tables adaptées, puis l’apparition de lits d’accouchements (ronds sans étriers), puis les salles natures… Il y a heureusement beaucoup de progrès. Ils ne sont pas tous présents sur le territoire français mais ils sont quand même à souligner.
Et oui, en sophro, nous apprenons à la femme à renforcer sa capacité d’adaptabilité pour trouver quand même son chemin lorsque la médicalisation s’impose.
Incroyable, on appelle cela un accouchement eutocique !
Donc si la majorité des accouchements se passent ainsi, c’est que le personnel ne connaît pas ou ne favorise pas le phénomène de nutation et contre-nutation…
Je suppose donc que cela n’est pas ce que l’on enseigne lors des cours de préparation…
Donc c’est à nous de l’expliquer ?Bonjour Sylviane
Non, normalement, ce sont aux sages-femmes de l’expliquer pendant les cours de préparation à la naissance. Nous, nous pouvons juste le mentionner dans le cadre de la futurisation de l’accouchement ou lors de la SSL sur le bassin. (Il faut toujours que nos propos soient reliés à une pratique de sophrologie sinon nous tombons dans la préparation à la naissance et, en France, dans le risque d’exercice illégal de la médecine)
Cette vidéo m’inspire de proposer des séances permettant de renforcer la confiance en soi et en ses capacités afin de ne pas se déstabiliser, de tenir bond le jour J si les souhaits de la femme ne sont pas respectés.
je ressens presque de la colère de comprendre cela ! Comment, à ce jour et avec les connaissances, continuer à faire accouchement les femmes en positions gynécologiques pour le confort du praticien ! c’est dommage pour la mère et très certainement pour le crâne du bébé.
C’est tellement dommage que les femmes ne puissent pas avoir le choix de la position dans laquelle elles veulent accoucher.
J’ai vécu trois accouchements où l’ont m’a assuré durant la préparation à la grossesse que je pourrai accoucher comme je voudrai mais le jour J cela ne se passe jamais comme cela… Et pourtant grossesses sans pathologie et accouchements sans soucis.
Mais les protocoles sont rodés, nous nous sentons comme à l’usine, “une pièce parmi les autres” avec souvent un sentiment de déshumanisation des équipes à un moment où nous en avons le plus besoin! J’espère que cela changera…Bonjour Charlotte
Cela change. Pas partout malheureusement mais je vois quand même de très belles évolutions sur ces dernières années. (Et nous pouvons avoir un rôle à jouer : la dernière future maman que j’ai accompagnée : projet d’accouchement sans péridurale. L’anesthésiste lui avait dit que ce ne serait pas possible parce qu’il ne prendrait pas ce risque. Elle est restée confiance et ancrée. A continué la sophro. Et finalement, elle est arrivée dilatée à 10 et 4 minutes plus tard elle avait accouché. Et l’équipe médical du jour a appris que si, c’était possible !)
Merci pour ces explications claires concernant l’accouchement dit eutocique.
il y a 28 ans c’est comme ça que je l’ai vécu comme une extraction assez violente (forceps)
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