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La médicalisation

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115 réponses à “La médicalisation”

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  1. Mylène MAS née IBANEZ-JOFFIN

    C’est tout à fait personnel, mais j’ai beaucoup de compréhension sur mon dernier accouchement déclenchée et ce que j’ai ressenti est clair dans cette vidéo. Et je comprendrai d’autant plus pour les femmes en post-partum

  2. Natacha Belin

    C’est très frustrant, pour moi la médicalisation de l’accouchement était la norme, pour que cela se passe mieux, je ne pensait pas que cela bloquait à ce point le travail naturel ! heureusement que cela évolue et que l’information circule ! Merci Charlotte !

  3. Karine Marty

    Cela démontre que l’humain se déconnecte peut-être trop souvent de la nature et qu’à vouloir tout contrôler il la déstabilise. En regardant cette vidéo, ces informations paraissent évidentes et pourtant elles ne font pas l’unanimité au sein même du corps médical. Espérons que cela évolue favorablement! En attendant en tant que sophrologue, nous pouvons accompagner au mieux et au plus juste les futures mamans, tout en veillant à ne pas dépasser notre rôle.

  4. Celia Allain

    Je trouve malheureux qu’un métier aussi beau et en communion avec la femme et la vie se retrouve chronométré et déshumanisé par des protocoles, je crains qu’en plus les formations des sages femmes aujourd’hui se résument plus à survivre dans ce milieu hostile hospitalier qu’à être à l’écoute de la femme. Lors de mon dernier accouchement, ma sage femme était complétement déconnectée, elle ne s’est pas présentée à moi et j’ai du lui demander son prénom entre 2 contractions pour créer un lien… je trouve ça triste, personne ne souhaite mettre au monde nos petits bout d’amour dans un monde froid et distant

  5. Emmanuelle Chaumont

    Risque zéro, efficacité, rapidité, médicalisation, plateau technique…le corps médical a banalisé ce moment si beau de donner la vie…

  6. Sylvia

    C’est presque frustrant de savoir tout ça… Vivement que le personnel soignant soit mieux reconnu et plus nombreux pour accompagner les accouchements et permettre aux femmes de vivre ce moment de façon plus physiologique si elles le souhaitent.

  7. Cécile Duroussaud

    En fait, on dirait que l’accouchement est traitée comme une maladie. Il n’y a pas besoin de systématiquement médicaliser un processus naturel. La médecine est faite pour soigner , pas pour entraver la physiologie! C’est révoltant et désolant pour ces femmes qui doivent subir de telles expériences alors qu’elles avaient sûrement tout en elles pour que cela se passe beaucoup mieux et dans le respect de leur corps.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Cécile

      C’est exactement ça : l’obstétrique française est basée sur la peur du risque. Cela est bien différent dans les pays du nord de l’Europe (les pays non imprégnés du catholicisme en général)

  8. Chloé Nunez

    Je suis ravie de suivre cette masterclass en parallèle de ma grossesse. J’en apprends tous les jours ! Beaucoup d’informations remettent en question mes croyances. Le lieu d’accouchement en milieu hospitalier était pour moi comme un “standard” à suivre et aujourd’hui je suis en pleine réflexion ! Je me sens aussi plus prête à accompagner les femmes enceintes, à comprendre leurs besoins à les accompagner avec leur choix.

  9. christelle valance

    Petite question: est-ce que l’on sait si on nous met du syntocinon et comment cela se présente?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Christelle

      Alors, NORMALEMENT, on doit demander le consentement pour tout acte médical effectué. Donc, les sages-femmes sont censées expliquer aux femmes pourquoi elles jugent nécessaire d’installer une perfusion d’ocytocine.
      En pratique, lorsque je travaillais encore en maternité (avant 2015 donc), c’était plus souvent une information qu’une demande de consentement (“je vous mets du synto pour aider vos contractions”). Cela ne peut que s’être amélioré depuis…

      (Cela se présente sous 2 formes :
      – soit un flacon de sérum physiologique dans lequel on injecté une ampoule de syntocinon et qui va s’écouler lentement grâce à un compte-goutte – c’est une perfusion très maîtrisée et progressive pour ne pas risquer de créer des contractions trop intenses trop vite
      – soit le mélange serum phy – syntocinon est poussé avec un pousse-seringue toujours à un débit très maîtrisé.

      Quel que soit le dispositif, ça ne passe généralement pas inaperçu 🙂 )

  10. christelle valance

    C’est tellement vrai tout cela! Merci cela fait écho en moi et renforce mon sentiment que nous devons être à l’écoute de la maman, lui expliquer les mécanismes de l’accouchement physiologique, les hormones, le cercle vertueux pour qu’elle reprenne possession de son accouchement, de son corps si bien fait, en harmonie corps/esprit, qu’elle soit rassurée par l’entourage et qu’elle puisse vivre son accouchement en toute sérénité! C’est que du bonheur cette formation, et un véritable message d’espoir! Merci!

  11. Christelle Véronique Hoffmann

    De l’importance d’informer, d’accompagner et de rassurer la maman pour qu’elle puisse se mettre dans sa bulle quelque soit le lieu, voilà notre rôle sde sophrologue ..Permettre ce balai hormonal, malgré le médical

  12. Angélica DAMOUR

    Le corps est si bien fait ! Mais le milieu médical ne s’adapte pas au corps, c’est au corps de s’adapter à ce qu’on lui demande et en le forcant … Je ne renie pas le progrès médical et le besoin de ces progrès, mais il y a encore du travail pour harmoniser tout cela.
    Et je comprends mieux le déroulement de mon 2e accouchement maintenant ! Je n’ai aucune regret, j’ai fait ce que j’ai pu au moment où j’ai vécu cela, dans ma réalité du moment. Mais là j’ai une compréhension différente des choses. Alors merci pour cette masterclass, je l’ADORE !

  13. Véronique BORRE

    d’où l’importance peut être de bien expliquer l’accouchement physiologique aux futures mamans, la sécrétion d’endorphines, la sécrétion d’ocytocines, le cercle vertueux… et de les accompagner en sophro pour qu’elle ait une plus grande confiance en elle-même et en leurs capacités de mettre au monde leur bébé. c’est très intéressant tout ça

  14. Audrey LESPINAS
    Audrey LESPINAS

    Merci pour ces éclaircissements, je vais vite écouter la suite

  15. Nathalie Delelo

    On pense toujours être en sécurité en structure hospitalière mais en fait je me rend compte que c’est faux, car cela provoque beaucoup de stress qui parasite l’accouchement, et cela je l’ai vécue malheureusement. Etant infirmière, je prône l’accouchement en structure mais ma nouvelle vision en tant que sophrologue bouleverse tout à présent.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Nathalie

      Oui, tout n’est pas blanc ou noir. C’est aussi pour ça qu’il est important de comprendre la réalité du processus physiologique, mais également les enjeux pour les structures, les valeurs et croyances des personnes (et des personnels)…

  16. Anabelle Jolly

    Je comprends mieux les douleurs très intenses de mon premier accouchement provoqué suite à la rupture de la poche des eaux. Pas d’accompagnement du personnel à l’hôpital , seule dans la salle de travail,.. malgré tout un excellent souvenir : une victoire et une rencontre magique avec notre fils.

  17. Lucie LAVIGNE
    Lucie LAVIGNE

    En écoutant cette partie je suis traversée par des émotions d’incompréhension et de colère: l’accouchement physiologique sacrifié sur l’autel des politiques natalistes et du rendement économique. Alors je laisse place à la gratitude d’avoir pu donner la vie dans le cercle vertueux et dans la position instinctivement choisie (suite à l’erreur d’une sage-femme qui pensait que ce n’était pas le moment).

  18. Bénédicte Yvon

    Je revis mon accouchement en vous écoutant …. Pourquoi continuer avec ces techniques lorsque l’on connait ces mécanismes ?! Quel dommage .

  19. elisabeth DIMEGLIO
    elisabeth DIMEGLIO

    Merci pour toutes ces explications, pour mon 3ème accouchement, je suis partie tardivement de chez moi, je marchais, je préparais les affaires de ma puce qui allait pointer le bout de son nez, je suis arrivée à la maternité avec une dilatation de 8 et mes contractions étaient très gérables. Pour mes deux accouchements précédents j’avais eu une complication à la délivrance, donc ce 3ème accouchement était sous haute surveillance, ils ne m’ont pas laisser accoucher sans péridurale. Du moment où j’ai été en position allongée le travail s’est ralenti et cela à pris 5h pour donner naissance à ma fille. Je suis certaine avec les recul et toutes vos explications que si j’avais pu être libre de mes mouvements pour les 2 centimètres qu’il me restait, mon accouchement aurait été beaucoup moins long. Je garde cependant un très beau souvenir de mes accouchements même si les deux premiers n’ont pas été simples.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Elisabeth

      En effet, cela semble bien traduire l’impact de la péri et de l’immobilité sur l’avancée de votre travail. Mais peut-être le plus important réside-t-il dans votre dernière phrase “Je garde cependant un très beau souvenir de mes accouchements”.

  20. Joaquina JANICAS
    Joaquina JANICAS

    Un vrai cercle vicieux ! La nature biologique n’a plus sa place avec toute cette médication ! Quel dommage !!! J’ai eu tout ceci pour mon premier accouchement !!! Merci pour la richesse de toutes ces informations.