Votre panier est actuellement vide !
90 réponses à “La fin du deuil, mythe ou réalité ?”
Ces apports sont très riche. Effectivement, je pense que la perte des Etres Chers ont construits des mécanismes chez moi, ils m’ont très tôt amenés vers une quête spirituelle, le questionnement de la vie de mes ancêtres décédés. Le temps n’efface pas le manque, c’est ce que j’ai pu voir. Le chemin vers plus d’apaisement me parait plus doux pour les personnes qui ont perdu un proche. A chaque anniversaire ou moment important, une pensée va aller vers le défunt avec une intensité moins forte peu à peu.?.?.
J’avais une question: Dans une conférence de Christophe Fauré, il exposait le témoignage de femmes qui disaient: Les femmes parlant de leur mari se disant qu’ils n’avancent pas sur le chemin du deuil si ils ne s’expriment pas (émotions..). Christophe Fauré disait que les hommes n’ont pas forcément le même besoin d’expression. Qu’en pensez vous?
MerciPour ma part je pense aussi que le deuil s’intègre en nous petit à petit se transforme et nous transforme , j’aime les mots de douleur pacifiée et de la cicatrice qui de temps en temps peut être +/- douloureuse …
merci .Petit partage sophrologique…
Je reviens sur le cours de la formation afin de poursuivre la progression et pour ce faire je réécoute les 2 précédents audio.
c’est alors qu’en re lisant la phrase dA D une grosse émotion me submerge au point de pleurer à chaude larmes et me viens le besoin de partager ( via un message) cette phrase avec une amie qui a perdu son fils il y a 6 ans et que j’ai vu il y a 2 jours. Nous avions d’ailleurs évoqué sa vie où tous ces partages on tellement raisonnés avec ce que nous sommes en train d’apprendre…Voilà…
respire…Merci de votre lecture,
Réflexion très intéressante sur la notion de fin de deuil… difficile de savoir si on a vraiment “fini” son deuil… si même cela est vraiment possible… je pense que le deuil “s’assimile”, se transforme et nous transforme. Le deuil nous permet d’évoluer, de poser sur la vie un nouveau regard plus sage, plus apaisé, plus recentré sur l’essentiel pour chacun de nous. Le deuil ne s’arrête pas d’un coup, la douleur se réveille parfois mais nous apporte de nouveaux messages, de nouvelles compréhensions.
Comme vous dîtes si bien : ” le deuil est comme une cicatrice, toujours présente, plus ou moins douloureuse selon les moments, elle nous permet de nous sentir vivant”, “Se réconcilier avec soi avec son histoire, avec tout ce que nous avons vécu”. La douleur s’estompe avec le temps car nous sommes plus apaisés et que la relation s’est transformée. Albert Camus dit “Parler de ses peines, c’est déjà se consoler” . Merci beaucoup Patricia.
Bonjour,
Effectivement les questions posées à la fin de la vidéo sont à réfléchir et du reste, elles m’interpellent beaucoup. Merci
J’aime la facon de voir de Mme Duperey. merci.
Merci pour ces explication. Le retour a la doceur de vivre après la mort. merci.
Le deuil fait partie de notre histoire. Ainsi va la vie. La mort fait partie de la vie.
Les souvenirs seront toujours là en nous.
Notre reconstruction amène un apaisement mais peut-on réellement dire que c’est la fin du deuil ? Je ne crois pas.Je suis absolument d’accord avec le fait que cela fait partie de notre histoire de vie et qu’il n’y a donc pas de fin.
Je suis assez choquée de constater la méconnaissance des psychiatres, et des médecins aussi, sur le processus de deuil.
Je trouve que cela conforte l’endeuillé sur le côté “anormal” de son deuil et le laisse dans un grand désarrois et peut renforcer sa solitude.Nous soulevons là une question qui me taraudait (enfin parmi beaucoup d’autres 😉 ), à savoir : le deuil a t-il une fin ? et si oui, quels en sont les critères. Merci pour votre exposé Patricia qui met magnifiquement en lumière la singularité de chaque deuil, de chaque être qui le vit, de chacune des circonstances traversées. Aucune vérité, aucune certitude, si ce n’est que ce choc lié à la perte d’un être cher est une inscription dans un parcours de vie; et que la succession d’étapes menant à trouver une forme d’apaisement, de lien nouveau à Soi, pour une réouverture à la Vie, est conditionné par une multitude d’éléments.
La question de Nietzche est éloquente de sens. “Suis-je en capacité de reconnaître mon Histoire de Vie et de l’Etre résilient sans cesse en devenir; ou suis-je sclérosé (consciemment ou pas) dans ma douleur et dans la quête de toute forme d’apaisement provenant de l’extérieur ?”.
J’aime beaucoup une phrase de Victor Hugo : “tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis”, qui reflète l’idée que l’endeuillé intègre, petit à petit, à son rythme, la perte physique de l’être cher qui devient présent autrement; mais qui demeurera présent à jamais.effectivement la trace est toujours là, même 30 ans après, mais tout est plus paisible. Cette souffrance qui peut réapparaitre épisodiquement ne nous empêche plus d’avancer et de faire notre vie.
Bonjour Patricia,
En effet, c’est une question qui demande une certaine réflexion.
Ce que je sais, c’est qu’au delà de la perte physique et réelle de mes 2 parents, le lien d’amour perdure à jamais dans mon cœur. Je suis fière d’être leur fille et de tout ce qui m’a été transmis en héritage et je mesure la chance que j’ai eue de les avoir comme parents même si tout n’ était pas parfait.
Mon histoire personnelle, les épreuves, les deuils, tout ce parcours de vie et les moyens mis en place pour essayer de comprendre, pardonner et me pardonner font que je peux dire que j’ai beaucoup appris de moi, de la vie et que même si j’ en apprends encore chaque jour, j’aime la femme que je suis devenue aujourd’hui.Merci à vous
Nous sommes maitre de notre corps.
Enfin je veux dire en ce sens que selon notre évolution , c ‘est à nous de mettre un terme à ce que vous voulons ou ne voulons plus.Certains ne vois que par le médicaments , d ‘autres prennent le temps de comprendre comment s ‘en sortir et d ‘analyser .D autres ne voudront jamais faire ce DEUIL;
Chacun est libre de faire ce qu’ il veut. Maître de sa propre maison interne.Nous ne maîtrisons pas tout.
Il y a une multitude de métiers ou de bien aussi par nos propres connaissances personnelles
Prenons l ‘exemple d un métier il est la base à l horizon se profile des spécialisations qui font écho en nous soit en se perfectionnant ou soit par l ‘école de la Vie
. (riche en valeurs humaines) ou tout comme nos propres connaissances personnelles .
Nous sommes sur Terre sans tout maîtriser en savoirPour mes deuils petite je suis restée avec des questions en supent!
Puis au fil de la vie encore des Deuils , nous ne sommes pas éternels ceci je le comprends …des rencontres et des phrases qui font écho en moi
A mon tour je les dirai ces phrases aux gens dans la rue qui vivent un Deuil et je verrai la lueur des yeux des gens.
Je commence à comprendre des choses mais….
Je pense que tout sujet (et ils sont multiples) demande de la profondeur en connaissances , je ne l avais pas cette connaissance,Est ce que je vivrai la même chose en analysant ma situation personnel de mon du passé oui
Je pense avoir été jusqu’ à bout
Cependant j ai prit conscience que je ne connaissais pas tout
1/ sur le travail du Deuil à faire
2/ sur les conséquencesJe réalise que la mort touche toute le monde et que chacun la vie à sa manière.
Par ses croyances , modes, coutumes et ses envies sa propre personnalité
Certains se médicamentes d ‘autres s habillent en mode camouflage…est tout est okLa vie est une évolution et aussi elle est une leçon
Chacun tentent de faire comme il peut / la maîtrise de son propre soi est très complexe chacun à son propre rythmePour ma part je m autorise à vivre mon DEUIL je me mets en décalage de la vie est son tourbillon je m impose
Ce deuil cette fois ou j ai apprit à le vivre de ma propre décision (car il faut le vouloir )Telle la chenille je suis partie dans un cocon vivre ce temps ce temps de travail , un temps de pause
Le temps nécessaire à ma propre personne car nous sommes tous différent(e) et enfin pour me permettre de retrouver des ailes et m envoler tel un papillonPatricia je vous remercie pour ce module.
je ne crois pas qu’il y est de fin à un deuil, je crois que ce deuil transforme la personne que nous sommes, le processus de deuil lorsqu’il se met en place correctement amène petit pas par petit pas vers une forme d’apaisement, le deuil a laissé une cicatrice qui de béante et douloureuse va progressivement se refermer mais elle sera toujours inscrite sur notre chair, visible. Elle fait partie de nous, de notre transformation,pour ma part après 4 ans j’ai encore des vagues difficiles, mais je vis avec je sais que je peux les affronter, les surfer. Il faut beaucoup de temps, d’amour pour soi, Je m’autorise à les vivre, à les laisser venir je ne lutte plus. J’ai expérimenté toutes sortes de ressources Yoga, sophrologie, hypnose… j’ai beaucoup appris sur moi même. A commencer par me respecter. Le deuil de mon fils m’a ouverte à un autre moi, j’ai changé de travail, besoin d’apprendre de nouvelles choses j’ai eu un sentiment spirituel puissant, une envie de lire beaucoup sur ce sujet et j’ai mis en place plein de rituels dans ma vie qui m’ont beaucoup aidé. Cette spiritualité me porte.
J’ai envie de transmettre sur le deuil, bousculer les tabous autour de la mort. J’ai envie d’apporter un éclairage aux personnes endeuillées sur le fait que ce qu’elles vivent n’est pas nécessairement un deuil pathologique,
J’ai aussi fait de magnifiques rencontres de mamans endeuillées grâce à des associations, j’ai conscience de tout ce que m’a apporté la mort de mon fils. Et puis je lui ai fait cette promesse de vivre la vie qu’il n’a pas eu le temps de vivre, une vie stoppée à 19 ans bien trop tôt.
Avec mes croyances et mes connaissances sur le deuil, je le sais à la fois près de moi et présent en moi, mais accepterai-je de revivre ce deuil j’ai du mal à y répondre aujourd’hui ?Comme cet art japonais qui consiste à souligner les cicatrices de la vie par de la poudre d’or.
Sublimer les souvenirs dans notre histoire de vie.Je retiens que penser qu’on peut définitivement tourner la page et oublier est un mythe. Le processus de deuil est un chemin, qui prendra plus ou moins de temps selon les individus, et qui va permettre peu à peu de s’apaiser , de devenir une autre personne, renaître . Quand la personne n’est plus complètement submergée par les émotions et commence à s’apaiser, c’est qu’elle a bien avancé sur son chemin. Il fait “faire la paix avec la mort”.
La référence à Nietzsche et les deux questions proposées sont très intéressantes.
merciMerci pour toutes ces précisions.
Le deuil commence avec la perte de l’être aimé, mais je pense qu’il n’y a pas de fin.
Selon moi, le temps adoucit la peine, et nous apprenons progressivement à vivre notre vie avec l’absence terrestre de l’être aimé.
Comme une sorte de réadaptation, où l’on réapprend à vivre notre quotidien, sans cette personne présente physiquement à nos côtés.
Pour moi, la cicatrice reste bien là, présente à l’intérieur de soi. Elle peut être amené à s’ouvrir dans certaines situations, ce qui peut être source de souffrance, mais au fil du temps, même si elle s’ouvre encore, la souffrance est plus douce, plus gérable.
Peut-être pourrions nous dire que nous avons bien avancé dans notre deuil, lorsque nous nous sentons en paix avec notre histoire de vie, que nous avons conscience de cette cicatrice en nous, et que l’on s’attèle à en prendre soin jour après jour, pour toute notre vie.La question soulevée est propre à chacun et propre à chaque deuil qui vient nous frapper.
Nous portons nos cicatrices à vie, parties intégrantes de notre Existence, nous rappelant nos liens avec nos défunts, liens devenus sacrés. Nous rappelant aussi, que nous sommes vivants et de ce fait, vulnérables. Les épreuves de la vie nous traversent, nous transforment … indéniablement, l’épreuve qu’est le deuil, aussi.
Les questions de la théorie de Nietzsche sont intéressantes et m’interrogent…
Je me demande alors, si le sens ou un des sens, de ces épreuves si douloureuses, qui pourraient/peuvent nous permettent de se réconcilier avec nous-mêmes, de s’accepter tels que nous sommes, de prendre véritablement conscience de son être profond dans son entièreté, et d’être présent au monde, ne seraient/sont pas des façons de se pardonner, d’aimer et de s’aimer, dans sa vulnérabilité et authenticité d’être humain (vivant), avant notre propre finitude?C’est passionnant et la question de la fin du deuil reste en effet ouverte et propre à chacun.
Merci beaucoup.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.