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La fin du deuil, mythe ou réalité ?

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90 réponses à “La fin du deuil, mythe ou réalité ?”

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  1. Véronique BASSET-CHESNAIS

    Chaque deuil est unique et s’intègre en nous éternellement et c’est tant mieux

  2. MARIA Céline

    Pour ma part, c’est cette phrase d’Annie Dupérey qui trouve écho en moi : “porter en soi une douleur pacifiée.” . “Faire la paix avec la mort”.
    L’intensité ressentie à un moment est redescendue, mais le souvenir de l’avoir vécue reste. Il est cependant pacifié. Je n’extermine pas cette douleur, je fais la paix avec elle. J’aime ce qu’elle a fait de moi, une fois que j’ai cheminée avec elle, et j’aime là où elle m’a conduit. Et alors ce n’est pas elle que je remercie, c’est moi-même pour avoir su l’apprivoiser et cheminer.

  3. Sophie Pradalié

    Selon la relation que nous avions avec le défunt, selon son histoire personnelle, nous avons besoin de plus ou moins de temps.
    Me concernant, cela fait plus de 30 ans que ma grand-mère est partie, et la cicatrice est toujours là, elle se ré ouvre parfois, mais elle fait partie de moi, de mon histoire…. Et oui, j’aime la personne que je suis devenue, pleine de sensibilité…..

  4. Céline YGOU

    Merci pour cet éclairage sur la fin du deuil.
    Pour moi, c’est une cicatrice au fond de mon cœur qui ne s’effacera jamais mais elle me rend plus forte.
    Si je n’avais pas vécu ce que j’ai traversé, je ne serai pas la même personne aujourd’hui.

  5. Pascaline Desreumaux

    Merci pour ce nouveau regard sur le deuil.

  6. Nathalie Turquetille

    J’aime beaucoup la théorie de Nietzsche.
    En pleine réflexion …..
    Merci

  7. NATHALIE DEVILLIERS

    Effectivement, je pense que la perte ne s’efface jamais; ce qui est plutôt rassurant puisque d’une certaine façon, nous pouvons travailler avec le temps, à nous remémorer notre vie avec tous nos souvenirs positifs et ce que nous sommes devenus avec les épreuves .

  8. CATHERINE DUBOIS

    Je pense qu’effectivement le deuil laisse une cicatrice en nous qui peut redevenir douloureuse à certains moments. Parfois, il y a une résonnance qui survient suivant ce que l’on vit.

  9. Félicie Dutard

    Aimer la personne que l’on est devenue avec la conviction qu’on a avancé “globalement” dans le bon sens face aux difficultés (et aux joies aussi!) de la vie… oui…
    Je ne sais pas si la fin du deuil est un mythe, mais « faire la paix avec la mort » est une image qui me parle… Quand la vie reprend le dessus, qu’elle fait sens, malgré la perte.
    Merci beaucoup

  10. Julie CLAIR

    Merci beaucoup pour ce court éclairage qui finalement apaise encore plus et rassure sur ce que chacun peut ressentir et le temps qu’il lui faut pour “faire son deuil”… ou pas… si nous considérons que ça n’est peut être jamais vraiment faisable. Je vous rejoins totalement sur le fait que le deuil vient s’inscrire en nous et faire partie de notre histoire, comme une cicatrice parfois indolore et parfois douloureuse selon les moments. Et j’adore, comme dans tout accompagnement sophro, simplement accueillir sans jugement ce qui est et le temps qu’il faut à l’endeuillé (tout en restant vigilant bien entendu)

  11. Aurélie Ollemann

    C’est donc un mythe ! Le deuil est une cicatrice plus ou moins bien refermée…Le concept de Nietzsche mérite méditation : est-ce que nous aimons ce que la vie a fait de nous aujourd’hui ? Je vais prendre le temps pour la suite. Merci.

  12. Maryse Molinari

    Je vis avec mon deuil de ma maman qui est devenu cette relation précieuse qui se déroule au fil du temps, au fil de 31 ans maintenant. Je vis le don du deuil tellement je puise dans cette relation amour et force. Je ne pense pas que cela peut s’arrêter, je ne veux pas, je prends conscience là maintenant que pour moi c’est vital. Je suis très heureuse de vivre mon deuil, il fait partie de mon existence.

  13. Aurélie Pouget
    Aurélie Pouget

    Mon vécu tout au long de cette formation ne fait que confirmer que le deuil nous accompagne toute notre vie. Celui sur lequel je travaille est celui de mon grand père, décédé il y a presque 20 ans. Je prends conscience que ce deuil m’accompagne, en toute discrétion, tout autant que la relation que j’ai créée (inconsciemment à l’époque) avec lui après son décès m’accompagne, est une part de moi.

  14. Christine COLLARDEY

    Il est indéniable pour moi que l’on ne fait jamais son deuil, on vit avec, on vit autrement, le deuil nous transforme, on réorganise notre vie en fonction de la perte et on se reconstruit comme on peu, on n’est plus la même personne, avec les années on avance, mais on avance autrement et la souffrance diminue, heureusement, mais les plaies et les moments de tristesse sont encore là. Il y a un avant et un après. Et pour répondre à la question, je ne pense pas vouloir revivre ça, pour devenir ce que je suis aujourd’hui.

  15. isabelle legrand

    La vidéo m’amène à une métaphore, de cette bléssure devenue cicatrice que l’on intégre au plus profond de nous avec toute la transformation qui l’accompagne, jusqu’à se déposer dans notre coeur où elle y est gravée, installée.
    Elle fait partie de nous, jusqu’au moment où d’émotions trop fortes, juste équilibrée, là, en Soi.
    Quand les grandes étapes du processus de deuil sont traversées, intégrées, cette cicatrice nous accompagne avec plus de légèreté.
    Elle fait parti de notre vie. Mais n’y interfère plus.

  16. Caroline Ramos
    Caroline Ramos

    Le deuil vient s’intègrer dans notre propre histoire de vie. La cicatrice liée à la perte et son empreinte restera toujours là (plus ou moins douloureuse) même si elle viendra s’estomper au fil du temps.

    Le temps est propre à chacun, chaque deuil est unique.

  17. Stephanie DEBUYSERE

    Le deuil laisse des traces surtout selon les circonstances de son apparition.
    Le deuil de mon oncle m’a pris beaucoup de temps je ne dirais plus combien exactement.
    Je sais qu’il est présent je peux en parler sans pleurer. Je me rappelle les bons souvenirs.
    Je pense que quelque part c’est ce chemin qui m’a fait prendre cette décision de me spécialiser sur cette thématique et aussi d’autre circonstance de vie.

  18. Sylvie Mougin

    Je pense également que le deuil laisse des cicatrices, certaines sont belles, peuvent être considérées comme des anneaux de croissance spirituelle, d’autres peuvent être sensibles et nous rappellent que nous sommes bien vivants. Chaque deuil est unique, chaque endeuillé aussi.

  19. Isabelle AHLFORS
    Isabelle AHLFORS

    Je rejoins cette idée à travers ma propre expérience et le récit des autres personnes que le deuil est un événement fort qui laisse une empreinte à vie. La personne décédée continue de vivre en nous. Je me rends compte au cours des séances de cette masterclass qu’elle est plus présente en moi que je ne l’avais pensé et dans une nouvelle dimension qui n’est pas physique mais plus essentielle, porteuse des valeurs profondes de la relation.

  20. Karine Juilliard

    Rien ne s’efface, tout se transforme selon moi.
    Oui la douleur s’apaise et ces deuils nous façonnent et nous rendent plus fort. Je suis plutôt fière d’être qui je suis aujourd’hui mais ne serai pas, pour autant encore capable de revivre ces mêmes moments si douloureux à l’identique .