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La fin du deuil, mythe ou réalité ?

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90 réponses à “La fin du deuil, mythe ou réalité ?”

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  1. Nora Le Hingrat

    Il est vrai que je me suis beaucoup posée cette question : qu’est ce que ca veut dire “faire son deuil” ?
    J’aime beaucoup la théorie de Nietzche avec ces deux grandes questions à se poser. Comme vous le dites si bien “si le deuil c’est se réconcilier avec soi c’est aussi se réconcilier avec son histoire”. Le deuil nous transforme, nous ne sommes plus la même personne qu’avant. J’ai tellement appris sur moi, les autres, le monde que oui, si c’était à “refaire” je revivrais ces épreuves douloureuses que j’ai traversées.

  2. Hélène BERNARD
    Hélène BERNARD

    Les deuils que l’on vit font partie de notre propre histoire et façonnent ce que nous devenons, ce que nous sommes…

  3. Sidlovski Anceline

    Oui ,mes deuils ont fait celle que je suis devenue à mille pour cent . Je me suis faite avec eux. Ils sont ma force.
    J’aime celle que je suis devenue , la souffrance a été très forte.
    Je suis heureuse d’être aujourd’hui et n’aimerais pas revenir en arriéré.

  4. Anne M

    Le deuil, le reflet d’une perte qui ne s’efface jamais

  5. Nadia FROHLICH

    La cicatrice est là, en effet parfois plus douloureuse et parfois complètement cicatrisée. Je pense aussi que la trace restera et c’est ok ?

  6. Stéphanie CHARLES

    J’aime la personne que je suis devenue et s’il fallait revivre les événements et épreuves pour arriver à ce que je suis aujourd’hui, j’accepterais. Alors oui, parfois, la cicatrice est douloureuse (elle s’adoucit avec le temps) mais je suis consciente que sans ça, je n’en serais pas là.

  7. CELINE BAUDOUIN

    Je suis sur le chemin de m’accepter tel que je suis,…parfois les chocs émotionnels peuvent resurgir, je les accueille, soit en allant marcher dans la forêt, proche de chez moi, afin de mieux faire circuler mon nrj , la ressentir, et respirer l’air et …..je prends à bras le corps mon arbre , je lui parle, je prends tout son soutien . Ou je fais mes méditations pour me recentrer, afin d’ avancer pas à pas pour plus d’indulgence envers moi même, lorsque ces blessures se réveillent. J’avance pour justement être de plus en paix, avec mon vécu, qui m’est lié, que je respecte, que j’accepte, cette force qui au final grandit en moi…..Je m’en sers pour avancer pour plus de respect envers moi même, c’est pas parce que l’on ne m’a pas valorisée que je n’ai pas de la valeur….normal pour certain mais pas pour d’autres. Et je me dis merci de devenir grace à ce vécu et d’être à la bonne place à présent et coute coute je n’abandonnerai jamais….(ma force)

  8. christelle chatelain
    christelle chatelain

    Si s’accepter c’est trouver les raisons de nos actes ou comportements qui nous amène à ne pas avoir de remords alors oui je suis suis en accord avec moi, j’aime la personne que je suis même si j’ai certains points à améliorer encore
    et je sais que je referai les mêmes choix avec la connaissance de la vie que j’avais au moment de chacun des mes choix importants ou difficiles . La vie m’a fait grandir et apprendre beaucoup de choses sur moi après non pas des deuils compliqués mais 2 divorcés dont un très compliqué.

  9. sarah mauve
    sarah mauve

    j’aime la personne que je suis , et j’aime la personne que je suis devenue. Celle que je suis est faite des toutes ces joies, et de toutes ces douleurs, et cicatrices sur cicatrices je me suis dessinée. Je ne suis encore qu’une esquisse, chaque jour je rajoute du moi à moi. Puisse le temps ne rajouter, qu’exquises, douceur et joie. Merci Patricia .

  10. Régine REGINE

    Moi j’aime la personne que je suis devenue, mais je ne suis pas encore au stade d’être d’accord pour recommencer à revivre ces chocs émotionnels avec la connaissance que j’avais alors, jeune femme. Oui pour revivre ces expériences mais avec ma liberté d’aujourd’hui, pour pouvoir exprimer ma tristesse et ma colère, m’autoriser à me plaindre de ma douleur, et ne pas toujours porter le masque de celle pour qui tout va bien,,,oser vivre ce qui se passe à l’intérieur pour mieux vivre ensuite ce qui se présente à l’extérieur.

  11. Laurence B
    Laurence B

    Pour moi, en effet, le deuil d’une personne ou d’une chose est fait lorsque je suis prête à revivre la même chose au même moment pour être sûre de devenir qui je suis aujourd’hui.

  12. Nathalie ECHARD

    Le deuil reste comme une cicatrice invisible aux yeux des autres mais présente dans notre coeur : parfois c’est chaud et doux, parfois c’est douloureux.
    La personne qui a traversé notre vie reste toujours là avec son empreinte vivante au creux de nous.
    c’est très personnel et intime : même pour 2 personnes qui auraient perdues le même défunt la trace et cicatrice reste différente .
    C’est sacré et ça peut être beau.
    Il y a un très beau film qui s’appelle “beauté caché” qui parle de la beauté caché derrière la tristesse de la perte.

  13. Sophie LAURENT
    Sophie LAURENT

    25 ans cette année qu’il est mort, oui la cicatrice parfois se réveille, douloureuse et elle conduit, à nouveau au chagrin,; et parfois elle comme invisible, absente ou plutôt présente à un autre niveau. Oui je recommencerai.

  14. sophie garcia-lopez

    On prendra le temps qu’il faudra, celui qui s’imposera de lui-même.
    Prendre le temps d’intégrer la perte, prendre aussi celui d’intégrer la nouvelle personne en devenir.
    Et pourquoi un terme? Pour les convenances? Tellement dommageable.
    Je rejoins Nietzsche sur ce sujet, si tant est (et surtout) que la personne devenue convient.
    A chacun son histoire, à chacun d’en faire ce qu’il lui plaira, sans jugement.
    Ce qui sera sans doute le plus difficile tant la dimension du deuil (psycho et sociale) est grande.

  15. Annie Cacheleux

    Cicatrice plus ou moins douloureuse, qui est là ne s’efface jamais et fait partir de notre histoire

  16. Paulette Daubie

    Pour reprendre une partie de la citation d’ E .Kubbler -Ross; ” le deuil est le reflet d’une perte qui ne s’efface jamais”
    Tellement vrai!
    Que ce soit la disparition de mes parents ,de ma grand mère qui m’a élevé , de mon frère décédé à l’age de 26 ans.Ce deuil vécu il y a 44 ans reste bien présent comme une cicatrice, un trait de fracture qui se consolide plus ou moins bien. A jamais je reste marqué, c’est peut être ça le deuil compliqué. Je comprends mieux maintenant .
    Et bien d’autres deuils on suivi.
    Alors si je me pose la question de savoir si j’aurai envie de revivre les mêmes choses? Pas certaine.
    Pourtant je sais que je me suis construite dans la souffrance et que mon chemin de vie m’a amené à être qui je suis aujourd’hui, mais quand même…. ça fait beaucoup mal
    Et si je fais aujourd’hui ce module sur le deuil c’est que je devais peut être à revisiter mes deuils.

  17. Frédérique CHICHE REMOND
    Frédérique CHICHE REMOND

    Un temps propre à chacun. <>

  18. Patricia

    Nous demander si nous aimons la personne que l’on est aujourd’hui et si oui, si nous accepterions de retraverser les mêmes événements pour être qui l’on est aujourd’hui. C’est puissant comme question. Ca me parle beaucoup !
    En revanche, je me demande comment et à quel moment on pourrait intégrer ces questions dans l’accompagnement. Je dirais avec des personnes qui sont sur la voie d’atteindre un nouvel équilibre, avec transformation de la relation à soi, au défunt et aux autres.
    Qu’en pensez-vous ?

  19. Sonia

    Merci pour la théorie de Nietzsche… à approfondir.

  20. Maire Ginhoux

    envie de creuser la théorie de Nietzsche en effet!