Votre panier est actuellement vide !
90 réponses à “La fin du deuil, mythe ou réalité ?”
La fin du deuil est pour moi plus la fin d’une forme de souffrance d’une forme de tristesse, qui irait vers plus de sérénité, de conscience de la force de la relation.
Un peu comme une blessure, une cicatrice qui s’efface progressivement, mais le défunt reste présent.Se remet-on d’un deuil. C’est tout comme l’image de la cicatrice, douloureuse au début et puis la cicatrice fait parti de nous à vie. Acceptation et résilience.
Faire la paix avec soi. Un long processus qui nous transforme.Pour ma part, on ne peut pas parler de fin de deuil. C’est un processus qui prend du temps, propre à chacun selon l’histoire de vie, les deuils passés, les circonstances du décès et du lien d’attachement à la personne décédée.
L’évocation de la cicatrice me parle beaucoup car selon comment on en a pris soin et selon comment la plaie a été traitée, la cicatrice sera plus ou moins “belle” par contre une cicatrice ne disparaît jamais totalement. Il reste toujours une empreinte plus ou moins visible. Nous, nous savons qu’elle est là.
La douleur pacifiée me parle aussi beaucoup. Derrière cette expression existe cette notion de réparation, de résilience.
Quelquefois, la cicatrice ainsi que la douleur peuvent se réveiller…Aimer la personne que nous sommes devenue fait partie d’un processus qui dure toute la vie. L’important est d’avoir trouvé le chemin.
Ces dernières questions sont très pertinentes, cela m’évoque, la résilience et la patience. Comment renait on après l’épreuve ? Cela m’évoque le deuil, mais également des personnes ayant perdu des membres (bras, jambes..), comment se remet on petit à petit, dans le mouvement de la vie avec ce nouveau moi complément ébranlé ? C’est parfois suite à une douleur terrible, un manque impensable, que notre être renaît de manière plus intense dans le monde. La force de la résilience, de faire d’un handicap, une force. Le chemin est long, très long.. mais l’issue est parfois belle.
le deuil : transformer quelque chose de douloureux en quelque chose de plus apaisé et avec lequel on va pouvoir cheminer
avec ce propos, j’associe donc le processus de deuil à un processus de résilience
Cette formation m ouvre à quelques choses de nouveau pour moi et une autre relation au processus de deuil. Des prises de conscience qui me permettront d’aller de l’avant et d’accompagner les personnes d’autre autre façon.
merciBonjour,
La question de la fin du deuil selon moi est propre à chacun, le processus de deuil étant singulier et personnel.
Cependant et me concernant, ce que vous avez exprimé Patricia en parlant de cicatrice qui reste en nous, plus ou moins vive ou douloureuse me parle, ainsi que la citation de E.Kluber-Ross.
Ces mots reflètent mon ressenti personnel. On vit avec, on apprend autrement, on se transforme, on avance sans se perdre de vue, mais on oublie pas. La vie en mouvement prend alors tout son sens selon moi.Cordialement
Cette questions de Nietzsche sont très intéressantes: est ce que j’aime la personne que je suis aujourd’hui? est-ce que j’accepterais de vivre la même expérience de vie dans les mêmes conditions de l’époque? Cela m’interroge car en effet cela parle de réconciliation…seulement quand je pense à une amie qui a perdu sa fille, je me demande si c’est possible de répondre “oui” à la deuxième question. Mais en effet, c’est un chemin singulier et un processus illimité dans le temps de vie humaine.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.