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Histoire des positions d’accouchement

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151 réponses à “Histoire des positions d’accouchement”

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  1. Sandra MARRARI
    Sandra MARRARI

    Merci pur ce partage très instructif. Ces notions vont nous aider à accompagner ces femmes.

  2. Karen

    Je comprends mieux pourquoi la formation commence par l’historique. C’est passionnant tant au niveau de l’accouchement en lui lui-même que de la condition de la femme dans l’histoire et la société.

  3. nathalie renaux

    merci de partager cette évolution de la maternité,

  4. Saira Syed

    Il est très intéressant de voir l’évolution des modes d’accouchement et l’évolution au cours des siècles. Je suisuis assez surprise de découvrir que l’homme et les classes sociales ont considérablement perturbés notre rapport au corps, à ce qui est “naturel”. Mais je suis aussi pleine d’espoir quand à la réappropriation de notre corps aujourd’hui. Mais mes propres sentiments mis à part, effectivement toujours rester dans la réalité objective des femmes. Merci pour ce cours !

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Oui, toujours dans la réalité objective des femmes, en restant consciente que nous ne sommes pas toutes au même stade de cheminement de conscience et que chacune avance à son rythme. Ou n’avancera jamais. Mais cela lui appartient.

  5. orlanne suchet
    orlanne suchet

    Merci Charlotte pour ce retour, le mot effarant était peut-être un peu fort…. et je comprends tout à fait que ce n’est pas toujours facile à mettre en place mais comme vous dites c’est le serpent qui se mort la queue donc ça me fait réagir ^^
    Intéressant les changements plein de sens pour la maternité du Léman (péridurale en déambulatoire, père présent même en salle de césarienne, accouchement dans l’eau,…), d’autant plus que je viens d’emménager dans la périphérie d’Annecy donc à proximité! C’est chouette de voir les progrès mis en place dans certaines structures, bien la preuve que les choses bougent !

  6. orlanne suchet
    orlanne suchet

    Merci pour cet éclairage, nous avons encore du chemin à faire pour déconstruire cette idée d’accouchement long et douloureux et permettre aux femmes d’accoucher selon je dirai leurs propres ressentis et leur propre écoute de leur corps. Je trouve toujours cela effarant que ce soit à la femme et au bébé de devoir s’adapter à la position plus “confortable” pour le soignant….

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Orlane

      Après, disons que l’argument, c’est en réalité “plus confortable pour faire des manœuvres sécuritaires”. Le problème, c’est que c’est la verticalisation qui a créé ce besoin de “manœuvres sécuritaires”… Le serpent qui se mord la queue…
      (après, dans les faits, on va trouver du personnel médical actuellement qui est prêt à faire de la contorsion et d’autres non. Par conviction ou par “réalité objective” pour les soignants d’un certain âge et ayant des pathologies dorsales… On trouve également du matériel qui s’adapte – ou non – à ce besoin de mobilisation versus médicalisation. Il y a aussi une volonté politique des chefs de service, des directeurs d’établissements hospitaliers. Voici un exemple d’une maternité que j’avais visitée quand j’étais sage-femme à Annecy et qui avait fait preuve d’une vraie volonté politique de changement : https://www.hopitauxduleman.fr/structures/maternite-du-leman/)

  7. Laurence Dumortier
    Laurence Dumortier

    C’est effectivement horrible cette appellation “lit de misère” et toutes ces croyances négatives véhiculées autour de l’accouchement

    Je partage avec vous la réaction typiquement masculine d’un beau frère quand j’ai annoncé que j’étais enceinte il m’a directement dit : “Ah tu vas savoir ce que c’est de souffrir!” je lui ai répondu : “qu’est-ce que tu en sais toi ?” j’ai été choquée à l’époque !

    Je n’ai jamais oublié l’air “ironico cruel” à la limite du jouissif qui se dégageait de son visage , l’œil brillant m’imaginant en souffrance . Je n’ai pas compris , j’ai trouvé cela méchant et j’ai eu dû mal a appliquer le non jugement vis à vis de cette réaction . Je n’écrirai pas les qualificatifs qui me viennent à l’esprit encore aujourd’hui quand j’y repense 😉

    Cela étant, je comprends déjà mieux d’où cela venait en partie (? peut-être) grâce à votre explication historique et il n’était pas responsable de transmettre malgré lui ce qui est dans l’inconscient collectif depuis des centaines d’années ….

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Laurence

      Oui, je pense qu’il faut essayer de distinguer ce qui appartient à la personne de manière consciente, ce qu’elle porte de son histoire personnelle et familiale et de ce que l’Histoire et la Société ont ancré en nous, que l’on soit homme ou femme. Ce n’est pas simple. Du tout. Mais je persuadée que c’est aussi un des objectifs de la sophrologie : déconstruire, réduire ce qui ne nous appartient pas réellement, s’en libérer consciemment et avancer. Au niveau personnel et sociétal.

  8. Sylvie

    Merci !c ‘est si important de connaître l histoire et l’évolution des accouchements, en fait on se rend compte que les femmes subissent encore malgré l’évolution de notre société

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Et oui, il y a du chemin à faire. Et nous, sophrologues, avons notre petite -ou moins petite – part à faire ^^

  9. AMINATA GUERIN

    je me rappelle que la salle nature etait disponible et que je l’avais demandé. j’étais soit accroupie sur le lit d’hôpital, soit par terre et la sage femme etait là à mon écoute et se mettait au même niveau que moi et ça j’ai apprécié cette attention. Elle me disait si tu veux te mettre débout, accroupie, à 4 pattes je m’en fou je suis là je te suis, je t’accompagne. Au final césarienne car j’étais fatiguée et le bébé bloqué dans le bassin, il a relevé la tête et ne pouvait plus passer correctement. il est vrai que seule la maman peut savoir la position qui lui convienne le mieux et pas à chaque fois lui imposer le lit.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Aminata et merci pour ce retour d’expérience !

      Il nous montre bien que la femme sait et que l’accompagnement respectueux de la femme et du travail physiologique est possible !

  10. Celine Maillot

    “Lit de misère ou lit de douleur”, c’est encore les hommes qui décident pour les femmes… Heureusement que cela change dans certains pays, et dans certaines maternités ou hôpitaux. J’ai pu bénéficier d’une péridurale ambulatoire, j’ai donc pu marcher presque jusqu’à la fin. Il a néanmoins fallu que je réitère ce désir auprès de l’anesthésiste (suivi de sa cour d’internes) qui voulait faire ce qu’il voulait, à savoir une péridurale plus classique.
    Evidemment, réalité objective du lieu d’accouchement, et adaptabilité sont deux notions absolument essentielles pour nous sophrologues. Il n’en demeure pas moins de travailler avec des sages-femmes pour informer des possibilités qui s’offrent aux femmes enceintes. Surtout pour une primipare qui arrive sur un terrain inconnu.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Et oui, la naissance est clairement un lieu d’enjeux forts en terme d’égalité homme-femme, en termes de violences faites aux femmes, en terme de paternalisme… Voilà pourquoi c’est un terrain que nous devons investir pour l’empowerment des femmes !

  11. Coralie Caulier

    Incroyable toute cette évolution des positions et des idées véhiculées autour de l’accouchement. Adaptabilité en effet !

  12. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Bonjour Margaux

    Tout à fait, le choix des mots a un impact sur notre perception de l’accouchement. On le voit ici sur le versant historique et comme vous nous le rappelez, ça joue également sur la perception de la physiologie de l’accouchement. Nous parlerons de cette phase de désespérance plus tard mais en effet, je dis souvent aux femmes que si on l’appelait autrement, “phase de victoire proche ?”, son vécu serait très différent.
    Je note donc qu’au Canada, ils ont déjà cette approche (cela dit, ça ne m’étonne pas du tout ^^)

    Bonne continuation !

  13. Margaux Leprévost

    Bonjour Charlotte,

    Merci toujours très intéressant. Quand vous avez parlé du “lit de misère” j’ai tout de suite penser aussi à la soit-disant “phase de désespérance” qui m’avait été expliqué par ma propre SF alors qu’elle me préparait à un accouchement physiologique. Je trouvais ce terme très négatif et décourageant pour beaucoup de femmes. Je préfère largement me terme “phase de transition” utilisé au Canada, beaucoup plus encourageant.

  14. Tiphaine LE GUENNEC

    Encore merci pour cet axe, mais c’est dingue comme en tant que femme, on ne nous met pas au courant ! Si j’avais su j’aurais accouché accroupie, au moins j’aurais demandé pour ma première…
    Très enrichissant !

  15. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Bonjour Patricia

    Je vous remercie pour votre commentaire. Sera-t-il possible de venir nous donner le fruit de vos recherches sur les positions d’accouchement aux Pays-Bas ?

    Je sais que leur vision de l’accouchement est beaucoup plus physiologique que celle en France. Globalement, la vision des pays du nord est axée sur “tant que tout va bien, tout va bien” quand celle des pays du sud – je schématise mais pas tant que ça – est plutôt axée sur “tant que rien de grave n’est arrivé, c’est que cela peut encore arrivé”. Deux visions complètement différentes qui expliquent bien les différences de prises en charge dans ces pays.

  16. Patricia BEDOUET

    Je n’ai pas d’expérience des positions d’accouchement mais, vivant aux Pays-bas, l ‘accouchement à la maison est fréquent et privilégié. Je sais que beaucoup des femmes accouchent allongées (réhaussement du lit). Peuvent-elles accoucher dans d’autres positions? je vais me renseigner. Merci pour cette séance encore très intéressante.

  17. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Bonjour Maryse

    C’est une bonne question.
    Il peut y avoir plusieurs raisons :
    – La salle nature / salle d’accouchement physiologique peut avoir été créée uniquement dans une démarche “publicitaire”, pour rendre la maternité attractive. Si le personnel médical ne suit pas, ne l’investit pas, ne se forme pas pour l’utiliser à son plein potentiel, en effet, elle ne servira malheureusement à rien. (Est-ce une démarche du directeur de la clinique? Du chef de service ? Des sages-femmes ? )
    – Elle peut également avoir été créée dans une vraie démarche de retour à la physiologie mais sans formation adéquate derrière du personnel, sans disponibilité adéquate du personnel (la bonne volonté peut être présente mais si l’équipe médicale et paramédicale est surchargée de travail… comment accompagner une femme dans le respect de la physiologie ?). Est-il possible d’accéder à une péridurale déambulatoire ?
    – Elle peut également avoir été créée dans une vraie démarche mais avec un manque de communication auprès des patientes. Quelle type de préparation à la naissance est proposée par les sages-femmes ? Plutôt classique ? Plutôt “dirigiste” ? Avez-vous un “recrutement” particulier des patientes ? (beaucoup de pathologies ?) Les anesthésistes évoquent-ils cette possibilité lors de la consultation d’anesthésie ? Evoquez-vous les autres méthodes de gestion de la douleur ?

    Voici déjà quelques pistes qui peuvent vous aider à trouver la réponse à votre question… et peut-être à changer la donne 😉

    Bonne continuation !

  18. Maryse

    Très intèressante cette notion d’évolution de position d’accouchement.
    Dans la clinique où j’exerce il y a une très belle salle d’accouchement physiologique mais exceptionnellement utilisée.
    Choix personnel ou médical ???

  19. Charlotte Weiss
    Charlotte Weiss

    Merci Anceline !

  20. Sidlovski Anceline

    oui l’adaptabilité !!!! ;;;;; Merci Charlottte