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18 réponses à “EXERCICE : Travailler avec autrui, l’anamnèse en EFT”
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Vécu de l’expérience
J’ai réalisé cette anamnèse avec une amie…Rien n’était prévu. Je l’ai eu au téléphone et au fur et à mesure de la conversation, elle m’a dit qu’elle devait passer un examen et que cela l’angoissait un peu. 4 sur 10
Je lui ai parlé de l’eft et nous avons convenu d’un rdv à mon bureau pour le lendemain. C’était du donnant donnant puisque je l’aidais et elle me servait de cobaye.
Lors de l’entretien, je me suis rendue compte que j’étais beaucoup plus attentive aux gestes corporels, même les plus anodins. Dès qu’il y a eu des émotions, j’ai sondé les ressentis en essayant de détailler. Je n’ai quasiment rien noté par écrit. J’étais présente, bienveillante, sans jugement en essayant de préciser ses ressentis. C’est une expérience nouvelle. J’étais vraiment sereine avec la démarche et c’est comme si instinctivement je « sentais » ce qu’il fallait faire. Nous avons pris une émotion forte et avons formulé une phrase de préparation puis le tapping. En 2 rondes, son émotion avait disparue et elle ne se sentait plus angoissée. Tout m’a semblé très fluide. Le tapping ne l’a pas gênée (un des points qui me perturbait)
A la fin de cette séance, je me suis sentie sereine, heureuse et avec l’envie très forte d’introduire cette pratique dans d’autres séances. -
Bonjour Marie-Odile,
Finalement, je me suis lancée en proposant l’EFT à une cliente qui vient en sophrologie après un épuisement professionnel et une phobie de la conduite et des ponts. Après les séances de sophrologie, elle s’est reconnectée à son corps, ses envies, ses besoins… et a retrouvé une certaine énergie. Par contre, la phobie de la conduite est toujours présente. Je lui propose de travailler cette phobie avec l’EFT. J’ai ressenti de l’appréhension de peur de soulever des problématiques lourdes… J’avais déjà une anamnèse riche.
Nous évoquons la problématique, ses aspects, les émotions associées. Je suis très concentrée. Puis nous partons à la recherche des événements spécifiques en lui demandant depuis quand elle a ses sensations”et avant, avez-vous déjà ressenti ces sensations?” Je note les aspects de chaque événement spécifique que je liste. On remonte à l’âge de 9 ans. Et rien ne lui revient avant, ce qui me surprend.
Nous commençons à traiter l’événement plus ancien, en construisant la phrase de démarrage… Au bout de 3 rondes, la cliente, a les larmes qui monte aux yeux et me dis: j’ai déjà ressentie ces émotions avant, je ne croyais pas revenir sur cet événement; je l’ai déjà travaillé… Et elle m’évoque succinctement son traumatisme. J’ai le ventre noué, je ne la quitte pas des yeux, je continue à l’accompagner en la laissant se visualiser la scène dans sa tête et elle m’avertit à chaque nouvelle émotion (movie technique). J’ai dû m’adapter au fur et à mesure de ses émotions. Puis en revivant l’événement, c’était à zéro. Un peu surprise de l’efficacité, je passe à l’événement spécifique suivant, ses aspects, émotions, intensité… Nous avons pu traiter 4 des événements spécifiques les plus anciens, il en restait encore 3 à traiter. La cliente était fatiguée, nous avons reprogrammé une autre séance pour continuer le travail. Le fil conducteur de tous ces événements était si je contrôle, tout ira bien. Et j’avais proposé la phrase: “Même si j’ai cette croyance que si je contrôle, tout ira bien pour moi, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”
J’ai trouvé cette séance construite et à la fois un peu brouillon car des émotions surgissaient au fur et à mesure. Il m’a fallu m’adapter continuellement. Ce qui m’a frappée, c’est quand je proposais des mots rappels qui me semblaient convenir et que pile poil ça résonnait. Je le voyais à son visage qui réagissait et elle me confirmait ou alors elle corrigeait et trouvait des mots plus adaptés pour elle.
L’EFT m’a permis de compléter l’accompagnement de cette personne dans sa phobie, chose que j’aurai eu difficile avec la sophrologie. Je suis satisfaite après cette séance et vidée. -
Le temps me manque pour attendre que la situation se présente dans les prochains jours et il se trouve que la situation s’est présentée d’elle-même il y a quelques jours. J’accompagne une connaissance en sophrologie dans le cadre de sa préparation à la maternité. Alors qu’elle est en NVS et que je la guide j’observe ses jours devenir rouges. Je me décide donc à rester les yeux ouverts jusqu’à la fin de la séance pour la guider en toute quietude. Il apparaît justement lors de sa phenodescription qu’elle a vécu comme un blocage physique, qui lui a fait penser à ce qu’elle avait ressenti lors d’une crise de panique il y a plus de 20 ans de cela et qui depuis ne s’était jamais manifestée. Elle ne l’avait pas évoqué lors de l’anamnese car elle avait totalement oublié cet épisode.
Je l’invite à écouter ce qu’elle ressent à l’évocation e ce qui vient de se passer. Elle évoque de la surprise et je l’invite donc à aller un peu plus loin dans la précision de ce qui la traverse. Elle évoque un mélange de satisfaction d’avoir dépassé cela durant la séance de sophrologie mais également une légère peurque cela se reproduise. Je la questionne sur cette peur : est-ce par rapport à l’accouchement dont la date approche? Est ce lié à autre chose? Après discussion elle perçoit que cette peur est lié à certaines absences de son conjoint en ce moment et donc la peur de ne pas être capable d’appeler la maternité sans lui, peur d’un blocage le jour où son bébé arrivera. Ce n’est pas une peur panique, elle l’évalue à 4/10. Nous venons de faire une séance et je ne peux poursuivre par rapport à vos organisations respectives et je pense qu’il est nécessaire de faire une pause. Je lui parle de la technique de l’EFT et l’informe du fait que je suis en apprentissage. Elle est intéressée et nous nous laissons la possibilité de pratiquer cela lors de la prochaine séance programmée.
Après quelques jours de recul, je pense que l’EFT peut-être un élément accompagnement à ce stade. Je m’interroge toutefois sur l’utilité de le pratiquer avant l’accouchement ou une fois son bébé né. Je ressens beaucoup de relâchement physique en ce qui me concerne d’avoir cette possibilité en plus de la sophrologie dans cette situation.-
Bonjour,
pas de contrindication par rapport à la date d’accouchement : prenez comme cela vient, faites confiance en la sagesse de la Vie… et pensez à déposer- ICI -une phéno-restitution de la séance ! L’exercice sera alors validé.
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J’ai fait l’exercice avec ma niece qui était stressée par le fait de devoir rendre un compte rendu dans le cadre de ses études et d’être potentiellement interrogée pendant le cours.
Nous avons discute, au depart elle me demandait conseil sur son devoir a rendre. Je lui ai propose si elle serait tentée de faire l’expérience de l’EFT. Nous avons souvent fait de la sophro ensemble et elle a tout de suite trouve que c’etait une bonne idée. Elle ne se sentait pas prête a rendre ce devoir et sentait le stress monter, meme si l’intensite restait supportable, elle évaluait a 3/4.
Elle trouvait que ce n’était pas trop fort, mais suffisamment désagréable pour vouloir tenter quelque chose. Nous avons fait des rondes ensemble:
« Meme si j’ai cette petite apprehension de ne pas être prête […] => un premier relâchement et des bâillements
« Meme si j’ai cette petite crainte de rendre ce devoir et d’être interrogée […] » => ca commence a redescendre, plutôt a 2. Elle me dite se sentir fatiguée par ce stress finalement « non justifie »
« Meme si ca me fatigue […] => après un verre d;eau, gros relâchement, comme un coup de fatigue mais en meme temps, sensation exprimée de se sentir plus « stable ». Elle me partage qu’elle realise que finalement, cela la renvoie a la peur de la nouveauté de cette année, de s’intégrer, de l’inconnu (c’est sa 1ère année a l’université). Mais pour le devoir, l’intensite est bien retombée! Pour le reste, je lui propose de mettre au coffre et qu’on peut y revenir des qu’elle le souhaite. Ce que nous faisons, elle precise que l’intensite n’est pas tres forte cependant et qu’elle peut voir maintenant en discutant que finalement malgré l’inconnu, tout se passe plutôt bien!
La suite: Elle a bien du rendre son devoir et elle l’a fait avec confiance. Elle a trouve qu’elle avait fait de son mieux et en etait satisfaite, Lors de la discussion en classe, elle a pu voir que finalement, « elle n’était pas a cote de la plaque ». Elle a été surprise de ce revirement d’emotion et a trouve que l’EFT pouvait etre une bonne solution! -
Je reçois une patiente que j’ai l’habitude de voir qui entre dans le cabinet très stressée, le visage fermé etc…..je savais qu’elle accepterait l’EFT :
Je lui ai demandé de suite ce qui se passait et l’évènement qui la mettait dans cet état puis quelle émotion elle avait et ses ressentis physiques. Elle m’a parlé de ce problème avec sa sœur qui refusait ses appels, de sa colère, elle se sentait comme un volcan prêt à exploser.
J’ai de suite proposé l’EFT et sa technique de base avec l’écoute de ses ressentis et leur intensité
Quelle émotion elle ressentait : colère
Les ressentis corporels : tensions dans tout le corps, palpitation du cœur, respiration rapide
Intensité à 9
« je suis en colère, mon corps va exposer j’ai le cœur qui palpite »
Phrase de préparation « même si j’ai cette colère que ma sœur refuse mes appels je………Ronde et mot rappel cette colère…….. Inspiration expiration et verre d’eau
1ere évaluation 4
Nous partons sur la 2e ronde (toujours cette colère) avec évaluation à 2
3e ronde (encore un peu cette colère)pour arriver à 0. Elle est surprise du résultat. Son énervement est retombé ! Elle a l’impression d’un soufflé qui est retombé !Respiration calme, cœur aussi
Je me sens fière de moi !Elle a ensuite repris le fil de son histoire…. ; je l’observais et sentais de nouvelles émotions montées.
Je lui ai demandé que se passe-t-il maintenant. Décrivez votre problème Que ressentez-vous .
Réponse j’ai peur de ne pas m’en sortir avec toutes ces factures
Je lui ai directement proposé de faire une nouvelle série de tapping. Quel est votre problème ?
Le problème : financier
L’émotion : peur
Ressentis : boule dans le ventre, gorge serrée, poitrine oppressée, palpitations coeur
Intensité 6
« J’ai peur de ne pas y arriver financièrement cela me noue le ventre et la gorge, me serre la poitrine, mon cœur va lâcher.Phrase de préparation « même si j’ai peur de na pas m’en sortir financièrement je………Ronde et mot rappel cette peur…….. Inspiration expiration et verre d’eau
1ere évaluation 3
Nous partons sur la 2e ronde (encore cette peur)avec évaluation à 2
3e ronde (encore un peu cette peur) pour arriver à .1
4e ronde (un tout petit peu ) et 0
Inspiration expiration et verre d’eau.
Elle me dit « je ressens la calme après une tempête.
Nous reprenons notre échange et passons à la séance de sophrologie qui se déroule sans remontées émotionnelles.
Elle a été bluffée par le résultat et ses sensations désagréables dans le corps qui ont disparu.
Je me sens vraiment à l’aise, fière de moi d’avoir pu proposer directement l’EFT. Je ne me suis pas posée de question, à l’écoute de la personne, j’ai ressenti son malaise et ai rebondi directement sur L’EFT -
@ Véronique : phéno trop succinte
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@ Delphine,
Bravo ! Oser interrompre est parfois indispensable, maintenant vous savez el faire sans crainte.
Quelques remarques pour optimiser votre expèrience :– invitez à écouter les ressentis plutôt que de les “exprimer”: vous resterez ainsi au plus près du corps.
– “un serpent… (quel symbole…)” : adaptation mentale, projection dans l’imaginaire donc… pas dans le corps. C’est un des pièges aussi en sophro (j’imagine que c’est pour cela que les “voyages” ont été banni de la sophro Caycédienne). dans un cas pareil, vous pouvez demander à a personne “et que ressentez-vous quand vous avez cette image de serpent ?” … ce qui peut vous amenez ailleurs encore ! 😉@ Marie-claire, bravo également
Un conseil :
– soyez plus directe : plutôt que de “proposer une pause pour travailler sur”… proposez l’EFT directement et invitez à l’écoute du ressenti tout de suite. Cela commencera à calmer l’angoisse. -
J’ai reçu à mon domicile une personne qui doit garder ma maison et mes animaux durant quelques jours où je serai absente. Même si elle a accepté cette mission, elle m’a fait part d’une certaine appréhension par rapport à mon domicile isolé en campagne. J’ai gardé en tête ce fait et un peu plus tard, voyant sa légère angoisse je lui ai proposé de travailler dessus, ce qu’elle a accepté immédiatement. Je connaissais cette personne et j’avais eu l’occasion de faire de la sophrologie avec elle quelque temps auparavant. Je l’ai donc conduite à mon cabinet attenant pour plus de confort. Je lui ai dit que je travaillais sur une autre technique que je lui proposais d’essayer si elle était d’accord. Je l’ai perçue curieuse et confiante. Je l’ai invitée à me parler de ce qui lui posait soucis. Durant son récit , elle m’a fait part d’une légère angoisse ( IE=5). Je lui ai proposé de faire une pause pour travailler sur cette émotion qu’elle a bien voulu me décrire, Puis elle a accepté de faire une première ronde d’EFT, j’ai remarqué lors de l’exécution qu’elle était un peu crispée, ses gestes étaient rigides. J’ai senti sa surprise par rapport à cette technique qu’elle ne connaissait pas et nous en avons discuté, je lui est brièvement apporté quelques explications issues du module 1. Elle s’est détendue un peu et lors des rondes suivantes, j’ai remarqué que ses gestes devenaient beaucoup plus fluides et surs. De mon côté je me sentais calme , sans appréhensions. Nous avons réussi à travailler successivement sur deux émotions différentes dont elle a bien voulu me parler et qu’elle a ramené à zéro. Elle fut agréablement surprise du résultat.
Durant cette première séance d’EFT sur cobaye, je me suis sentie très à l’aise, elle s’est déroulée de manière naturelle et je me sentais centrée et parfaitement à l’écoute de cette personne. -
Lors de cette anamnèse (qui n’a pas été suivie d’une séance), je me rends compte que j’ai été beaucoup plus vigilante que d’habitude dans l’observation du patient pendant l’exposé de sa problématique. Mon attention était tournée vers son visage et son corps (j’étais moins focalisée que d’habitude sur ses paroles), et dès que j’ai vu affleuré la présence d’une émotion, je me suis permise d’interrompre la personne (encore une nouvelle démarche pour moi) pour lui faire exprimer ses ressentis (sinon il continuait à dérouler l’histoire).
Son émotion, après avoir un peu creusé, relevait plutôt de la tristesse à 3/10.
La description du ressenti physique négatif n’était pas évidente à formuler pour ce monsieur, et j’ai proposé des exemples (lourd/léger, fermé/ouvert, ça appuie, ça serre, ça fourmille etc… en prenant des précautions oratoires pour ne pas l’influencer).
Je remarque que je l’ai rassuré sur mon absence de jugement et sur l’expression de ses ressentis sans réfléchir, même si pour lui c’est « bizarre ». Il a fini par dire que ça ressemblait un peu à un serpent… (quel symbole…)
Je l’ai ensuite invité à reprendre le fil de son récit.
J’ai ainsi identifié le moment où j’aurais pu lui faire pratiquer l’EFT.
Au-delà de cet aspect, j’ai aussi ouvert « mon écoute » plus vastement : certains mots qui sont revenus plusieurs fois sur des sujets différents, la symbolique, le double sens d’un mot, des croyances négatives qui me semblent transparaître et qu’il faudrait creuser etc…
Il me semble que j’ai mené l’anamnèse de façon très différente de celle de la sophrologie, et je me suis sentie beaucoup plus libre et aussi plus stimulée intellectuellement ! -
J’ai demandé à un ami qui jouait de la guitare avec mon mari à la maison et qui “râlait” en jouant ! Je lui ai demandé ce qui se passait exactement. Il m’a répondu qu’il n’arrivait plus à jouer un morceau qu’il connaissait super bien bien il y a quelques mois… je lui ai demandé ce qu’il ressentait… il m’ a dit de la frustration. (Youpi). Il me précise que ce n’est pas une émotion forte et qu’il ne ressent ni colère ni peur de ne pas y arriver car il a le temps de s’entrainer… Je lui ai demandé sur une échelle de 1 à 10, à combien il évaluait cette frustration… à 3 ! (Super, je prends ! rires). Je lui ai donc demandé s’il aimerait qu’on regarde cette frustration, pour qu’il se sente plus léger pour reprendre ensuite sa répétition… et s’il voulait bien être mon cobaye. dans le cadre de ma formation en EFT. Nous en avions déjà parlé il y a quelques semaines. Il ne s’y était pas plus intéressé que ça à l’époque… Je lui demande donc de me suivre dans mon cabinet (qui se trouve à l’extérieur de la maison, dans le jardin)… Je l’ai invité à s’installer et lui ai demandé si son ressenti était toujours à 3. Affirmatif. Je lui demande ce qu’il ressent dans son corps, et il me répond, rien de particulier… qu’il est juste frustré de ne plus y arriver… Je l’informe que nous allons construire une phrase de préparation sur l’émotion qu’il ressent, qui pourrait être “Même si j’ai cette frustration de… (là je laisse un blanc en le regardant pour le laisser construire lui-même sa phrase… ce qu’il fait…) ne pas réussir à faire mes notes, je m’accepte totalement et profondément tel que je suis”. Je lui montre les gestes que nous allons faire ensemble et nous y allons. Il fronce parfois les sourcils mais je “l’interprète comme de l’intérêt”. A la fin, je lui demande de prendre une grande respiration et de souffler et de réévaluer son émotion. Il me répond, “je suis bien”… je lui demande à combien sur son échelle, il me répond de nouveau “je suis bien”… il parait détendu. J’insiste gentiment en lui demandant si elle est descendue, et si elle existe encore et non, c’est tombé à 0. Youpi ! Je me sens bien et je n’ai pas eu de difficultés particulières… je me suis sentie à l’aise tout au long de la séance, qui j’ai trouvé très rapide.
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Lors d’un rendez-vous avec une patiente arrivée avec une petite problématique mais stressante pour elle, j’ai pris la posture praticien sophrologie-EFT très à l’écoute de la problématique évoqué, l’état des lieux précis et les sensations, les émotions qui en découlaient, leur intensité, leur localisation, leur forme…..j’ai suivi le fil…… et bien repérer les moments pour où j’aurais pu inclure l’EFT, pour détricoter la pelote et finir à un état 0.
J’ai ressenti une fluidité dans la pratique de cette anamnèse centrée sur L’EFT avec la possibilité de ces arrêts tapping, ces possibilités d’ouverture.
Je n’ai pas fait de séance EFT. -
Bravo pour ces expèriences avec “remise à zéro” !
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J’ai refait cet exercice avec une voisine: En la croisant dans le parking, je l’ai proposé l’exercice de l’anamnèse en EFT, tout en disant que j’étais en formation et j’avais besoin d’un cobaye. Je me sentais à l’aise et espérais qu’elle accepte de m’aider. Elle avait l’air curieuse et très disponible et nous sommes allées chez moi quelques minutes plus tard pour faire l’exercice. J’ai accueilli sa présence de la même manière qu’avec mes clients en Sophro et prenais attention à ses réactions et ses émotions. J’ai pris un de mes questionnaire simplifiés d’anamnèse et nous avons commencé. Elle était attentive et m’a donné d’abord une problématique dont l’émotion se situait à 7/10. Je lui ai donc expliqué qu’en étant en formation, le but de l’exercice était d’adresser à des choses plus légères en émotion, ce qu’elle a vite compris (j’ai senti peut-être un peu de surprise) et m’a donné autre chose (3/10). Je lui ai proposé le coffre pour son autre question et qu’on la regarde plus tard en sophrologie si elle en avait besoin (réconfort). Je la sentais toujours disponible, présente et curieuse. Elle avait envie d’essayer la technique et nous avons fait la recette de base. Après les premiers tapotements dans un air de qui essaye quelque chose de nouveau, la personne s’est vite absorbée dans la technique et suivait mes mouvements tout en étant connectée à son état intérieur. Elle a choisi ses mots et je voyais que finalement, chacun sait exactement là où il faut aller pour trouver son chemin. L’intensité a baissé à o/10. J’ai vécu cet exercice de manière plus consciente par rapport aux consignes et ai pu voir d’autres aspects de la pratique.
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En fait, j’ai fait l’anamnèse avec une personne qui n’est pas un patient/client mais une connaissance dans le cadre de mon travail (je suis toujours salariée à temps partiel dans l’insertion sociale et professionnelle).
La proposition de cet exercice s’est faite spontanément lors d’une discussion sur un léger problème que rencontrait la personne, nous avons fixé un rendez-vous dans un bureau annexe (hors des heures de travail).
J’avais pris un document simplifié à partir de mon questionnaire d’anamnèse habituel et j’ai procédé de la même manière que d’habitude sur la forme, cependant sur le fond, ma démarche intérieure était différente, j’ai beaucoup plus porté mon attention à ses réactions, sa posture, ses mimiques ce que je fais habituellement mais là je savais que je pourrais réagir ou plus exactement « agir ». Ceci dit, j’avais prévenu la personne en disant que peut-être il ne s’agirait que d’un entretien et à ma surprise les choses se sont faites assez facilement, au moment qui m’a semblé opportun j’ai proposé de pratiquer les rondes (par contre, je n’ai fait que la recette de base).
Tout s’est bien déroulé, j’étais assez à l’aise ceci-dit la personne n’avait qu’un « tout petit » événement à traiter, l’évaluation de départ était de 3/10, elle est descendue à 0/10. -
Bonjour,
L’exercice consiste, ici, seulement à faire l’expérience d’une anamnèse où vous apprenez à repérer les moments d’ouverture pour la pratique de l’EFT.
Il n’est pas indispensable de faire une séance d’ailleurs.
Si vous le faites merci de respecter la consigne : “L’évènement ne devra pas avoir une intensité supérieure à 5-10 pour le moment. Il n’est pas exclu que cela monte pendant la séance. Autour de 3/10 c’est parfait, un petit évènement pas complètement digéré, ce serait parfait.”Vous êtes actuellement en apprentissage : merci de prendre le temps d’écouter les consignes données, et de les appliquer.
Et surtout n’oubliez pas : “Stay where you belong !”.
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La demande (de ma part) a été un peu troublée . Mon “patient” ne s’attendait pas et a refusé de faire la pratique. J’ai dit que c’était ok, sans insister mais j’ai senti un peu d’incompréhension (4/10) car c’est une personne que je connais bien. J’accueilli cette émotion comme en Sophro et ai fait une ronde pour m’en débarrasser. 1/10. Un appel le lendemain et la personne s’est excusée en disant qu’elle était d’accord et avait même trouvé une problématique recourante mais pas trop gênante. L’interview s’est passée de manière informelle, chez moi, car nous nous connaissons bien et je suis allée droit vers sa problématique qu’elle m’a exposé de manière directe. Je me sentais bien. Je prenais attention aux émotions, changements du visage, du regard. Elle m’a dit qu’en contactant profondément son problème, son émotion était de 9/10. J’ai donc demandé quels étaient les sensations physiques qui accompagnaient son émotion et quand elle les avait ressenties pour la première fois. En réfléchissant, ça a remonté à l’enfance dans une circonstance précise mais l’émotion par rapport à ça aujourd’hui était seulement de 2/10. Ça ne lui faisait plus mal du tout. Là, j’avais quelques doutes car d’un coté, je sentais que c’était super d’avoir trouvé un lien avec son passé et d’autre coté, je me questionnais par rapport à son manque d’émotion. J’imagine que ce lien n’était pas anodin et nous sommes retournés vers son événement du moment présent. J’ai expliqué et ai proposé une ronde de la recette de base et l’ai accompagné en tapotant sur moi-même au même temps. Je sentais son ouverture et sa disponibilité à rentrer en contact avec ses émotions et la manière dont elles évoluaient au long de la ronde. A la fin de la première ronde, l’intensité avait tombé à 5/10. Je me sentais rassurée! J’ai donc proposé une deuxième ronde et mon patient a montré des réticences car l’exercice l’avait fatigué énormément! Elle l’a trouvé difficile et exténuant. Nous avons quand même fait une deuxième ronde et ses yeux se fermaient tout seuls! Elle n’arrivait plus à dire le mot rappel et nous avons fini la recherche cette de base un peu dans le silence. J’ai senti un peu de compassion et avant fait l’exercice sur moi-même plusieurs fois, je comprenais sa fatigue. Je lui ai proposé de tapoter sur ses doigts et le point de gamme. A la fin, son émotion était à 4/10. Je suis restée un peu sur ma soif… Nous avons discuté brièvement après l’exercice et ja’ remarqué une confusion entre l’émotion du début et des autres qui se sont présentées au fur et à mesure. Je me suis dite que si cette personne devrait conduire après cet exercice, ça aurait été dangereux…!
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Au début, j’ai ressenti un peu la même chose que pour une anamnèse de sophrologie, c’est à dire qu’à partir de mes quelques questions de base, je me laisse guider par mon intuition dans le cheminement des questions. Ce qui était différent dans ce cas, c’est que j’ai beaucoup plus porté mon attention sur les émotions en pensant plateau de la table/pieds possibles et aussi en essayant de faire le tri dans ce que ma patiente me disait pour choisir une émotion point de départ. l’impression de chercher un fil dans une pelote de laine et de commencer à le tirer doucement, autant pour apaiser ma patiente en terminant par de l’EFT sur l’émotion que j’avais retenue que pour mettre en mouvement les événements racontés. Je me suis sentie bien et centrée pendant toute cette anamnèse.
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