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Exercice EFT : “Qui suis-je ?”

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10 réponses à “Exercice EFT : “Qui suis-je ?””

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  1. Delphine ESTEVE

    Bonsoir Marie-Odile,
    J’ai fais cette pratique ce soir en fin se soirée.
    Debout face à un miroir. Ma problématique: J’exerce uniquement ma profession de sophrologue depuis septembre dernier. Auparavant, j’exerçais conjointement la profession d’infirmière libérale. Ce qui m’a perturbée au niveau de l’identité, de mes compétences, de ma façon de me présenter, de ma légitimité, d’assumer mes choix…
    Parfois des doutes reviennent car pour l’instant, je ne vis pas de mon métier. Anxiété et tension dans le ventre. A la fois, mon corps dit Oui et à la fois il dit “je sais pas”. Intensité 5/10
    “Même si je ne sais plus qui je suis quand je suis pleinement sophrologue, que j’ai de l’anxiété et mon ventre tendu, que mon corps dit oui et à la fois “je sais pas”, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    J’ai choisis des phrases de rappel et j’en ai ajouté d’autres qui me venait avant de commencer la séance, pour ne pas trop réfléchir et être dans l’exercice. J’en ai rajouté une ou deux de plus au cours des rondes.
    Qui suis-je quand je lâche le contrôle?
    Qui suis-je quand je défend mon point de vue face à mes collègues, face à mon père?
    Qui suis-je quand je change de métier?
    Qui suis-je quand je démissionne?
    Qui suis-je quand je défend mon point de vue face à mes collègues?
    Qui suis-je quand je suis moi-même?

    Je sens déjà dans mon corps la confiance, la certitude.
    Qui suis-je quand je me choisis?
    Qui suis-je quand j’écoute mes besoins?
    Qui suis-je quand je défend mes droits?
    Qui suis-je quand je me questionne?
    Qui suis-je quand je fais un choix?

    Puis j’ai fais l’expérience de tapoter en alternance:
    Qui suis-je quand mon corps dit oui/qui suis-je quand mon corps dit “je sais pas”
    Qui suis-je quand j’ai peur de manquer d’argent/ qui suis-je quand je n’ai pas peur de manquer d’argent
    Qui suis-je quand je me respecte/ Qui suis-je quand je ne me respecte pas
    Qui suis-je quand je lâche mes défenses/qui suis-je quand je me protège à l’excès
    Qui suis-je quand je fais mon métier/qui suis-je quand je ne fais pas mon métier
    Qui suis-je quand j’ai confiance/qui suis-je quand je doute?
    Qui suis-je quand je suis prête à accueillir l’abondance/qui suis-je quand j’ai peur de l’abondance
    Qui suis-je quand je m’autorise le bonheur/quand je ne me l’autorise pas
    Qui suis-je quand j’ai des clients/qui suis-je quand je n’en ai pas
    Qui suis-je quand j’ose briller/qui suis-je quand je reste dans l’ombre
    Qui suis-je quand je m’exprime/qui suis-je quand je ne m’exprime pas
    Qui suis-je quand je juge les autres/qui suis-je quand je ne juge pas
    Qui suis-je quand je reçois des encouragements/qui suis-je quand je n’ai pas d’encouragement
    Qui suis-je si je réussis/qui suis-je si j’échoue?

    J’ai sentie à la fin des tapotements une sensation d’être au centre de moi, rassemblée, ma conscience dans mon corps, alignée. Le visage relâché. Avec la sensation d’avoir le droit d’être une chose et d’en être aussi une autre. Confiante en mes capacités d’évolution et d’adaptation.

  2. christine KERVELLA

    En regardant la vidéo plusieurs idées de sujets m’étaient sont venues, cependant lorsque je me suis trouvée face au miroir, la phrase « qui suis-je lorsque je doute, lorsque je n’arrive pas à faire des choix ? » s’est imposée à moi, m’amenant comme une sensation de chape de plomb sur mon corps et ma tête, je me sentais comme lourde, d’une lourdeur inconfortable, les traits et les bras tirés vers le bas, une lourdeur qui empêche le mouvement, qui immobilise. J’ai donc fait ma phrase ainsi « Même si je ne sais plus qui je suis lorsque je doute, lorsque je n’arrive pas à choisir et que j’ai cette lourdeur dans le corps, je m’accepte totalement et profondément telle que je suis ». Intensité à 6/10.
    Les phrases de rappel sont venues toutes seules et spontanément j’ai tapoté en alternance avec les contraires. Je n’ai pas réfléchi, j’ai fait ce qui venait, j’ai laissé les phrases venir, elles se sont succédées « toutes seules » :
    Qui suis-je quand je n’arrive à choisir/Qui suis-je quand j’arrive à choisir
    Qui suis-je quand je doute/Qui suis-je quand je ne doute pas
    Qui suis-je quand j’ai cette lourdeur immobilisante/Qui suis-je quand je n’ai pas cette lourdeur immobilisante
    Qui suis-je quand je suis inactive/Qui suis-je quand je suis active
    Qui suis-je quand je ne sais pas/Qui suis-je quand je sais
    Qui suis-je quand je n’agis pas/Qui suis-je quand j’agis
    Qui suis-je quand je suis dans l’inaction/Qui suis-je quand je suis dans l’action
    Qui suis-je quand je ne m’écoute pas/Qui suis-je quand je m’écoute
    Qui suis-je quand je ne m’aime pas/Qui suis-je quand je m’aime
    Ce sont les phrases à 1 ou 2 près, ce qui est sûr c’est que j’ai fini naturellement avec « qui suis-je quand je m’aime » et qu’à la fin mon visage avait changé, il affichait un léger sourire et dans mon corps une légèreté avait fait place à la lourdeur. L’intensité était à 0/10.

  3. Sophie S

    Le sujet sur lequel travailler m’est venu spontanément “même si je ne sais plus qui je suis quand j’arrête de vouloir toujours faire plaisir aux autres, je… ” (9/10), le score m’étonne, je prends la mesure de l’importance du regard de l’autre sur moi, je ne me rendais pas compte que c’était à ce point-là. Je me sens un peu en apnée. Au fur et à mesure des rondes, j’ai sens un poids qui s’allège, d’un étau qui se desserre une boule au niveau de la gorge, un gros poids au niveau du coeur. Je retrouve ma respiration abdominale. Ma posture se redresse, mes yeux s’ouvrent.
    Puis c’est devenu “quand j’arrête de vouloir tout contrôler”, “quand j’accueille mes limites”, “quand je sais que je ne sais pas”, “quand je me sens vulnérable”, “quand je me me sens mortelle”,.. Au fur et à mesure des jours là aussi, les doutes ont fait la place à une forme d’excitation, d’envie de mieux se connaitre, d’avoir rendez-vous avec soi, de s’accepter tel qu’on est, de descendre à l’intérieur de soi, jusqu’à l’émergence non pas d’une réponse mais d’une forme de certitude. “Même si je ne sais plus qui je suis quand… ” Je suis libre. Quel bel exercice !

  4. Sophie

    Je choisis de faire l’exercice a partir d’une situation récente (pro) ou j’ai observe mon manque de confiance, ma peur de mal faire et comment je me jugeais finalement tres durement! En repensant a cette situation, je ressens une oppression, l’impression que mon rythme cardiaque s’accélère, un « noeud » au niveau du plexus et une tension assez générale de tout le corps. Intensité en pensant a la situation de depart: 7 a 8/10. Ma phrase qui est venue au depart: « meme si je ne sais plus qui je suis que je pense a cette situation, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément telle que je suis » mais elle a évolué en « meme si je ne sais plus qui je suis quand j’ai des coups de stress comme ca, […] et cela résonnait finalement davantage avec ces mots. Puis je tapote, timidement d’abord, avec quelques blancs mais tres rapidement je trouve mon rythme. Qui suis je quand:
    « quand je lache le contrôle » , « quand j’accepte la situation », « quand je lache ma peur de mal faire », « quand j’arrête de me juger », que je me fais confiance », « quand je fais confiance a la vie » puis tout doucement cela m’amène sur « qui suis je quand je lache ma culpabilité » « quand j’accueille que j’ai des limites » « quand je j’accepte que je ne sais pas ». J’utilise également la variante « qui suis je quand je garde mes problèmes, quand je garde mes peurs, quand je garde mes coups de stress, quand je garde ma culpabilité » et partant de cette situation pro, j’ai senti que cela prenait une coloration assez différente: « qui suis je quand je suis douce avec moi meme? » « quand je prends du temps pour moi? » « quand je m’aime? » Quand je me fais confiance? » « quand je prends du plaisir a faire les choses? » et surtout « Quand j’accueille la légèreté? » « quand je me sens légère? » et la j’ai ressenti justement une vague de légèreté et quelque chose de difficilement explicable, comme une détente au niveau de « mon etre » et c’etait tres agreable. Je finis l’exercice sans avoir de réponse particuliere mais sereine, contente d’avoir fait l’exercice (et accessoirement j’ai vraiment tres soif, pourtant j’ai bu juste avant…).

  5. Marie-Claire

    Je choisis une problématique qui concerne mon état d’être en ce moment.
    Je ressens une oppression thoracique légère et quelques tensions en haut du corps (5/10).
    Je suis face à mon miroir, concentrée et le visage grave.
    Ma phrase de préparation est la suivante :
    « Même si je ne sais plus qui je suis quand je regarde le chemin que j’emprunte maintenant, je m’aime et je m’accepte telle que je suis. »
    Je commence mon tapping et les phrases rappel s’enchainent un peu hésitantes au début mais plus naturellement ensuite:
    « qui suis-je quand je lâche mes peurs ? » , « qui suis-je quand je lâche le contrôle ? », « qui suis-je quand j’accepte d’avoir tord ? », « qui suis-je quand j’accepte de ne pas être infaillible ? », « qui suis-je quand j’accepte mes défauts autant que mes qualités ? », « qui suis-je quand je crois en moi ? », « qui suis-je quand je sors des sentiers battus ? », « qui suis-je quand j’ose me faire confiance ? », « qui suis-je quand je me fais confiance ? », « qui suis-je si je me fais confiance ? », « qui suis-je si je fais confiance en la vie ? », …
    A la fin du tapping, je suis plus apaisée, je me sens plus détendue un peu comme si une cape de douceur avait été déposée sur mes épaules et m’enveloppait. Dans le même temps mon visage a perdu de sa gravité et je perçois des battements pulsatiles dans mes bras comme un élan d’énergie nouvelle. Je recommencerai l’exercice.

  6. Delphine

    Je me sens en difficulté par rapport au regard des autres lorsque je suis seule à une soirée où je ne connais presque personne.
    Debout face à un miroir, je m’immerge (en micro-sophro) dans le souvenir le plus récent : je me sens mal quand j’y repense, des sensations type fourmillements dans les jambes… L’émotion désagréable est dure à identifier mais j’arrive à la conclusion que mon émotion relève plutôt de la peur, et plus précisément de la peur d’être incompétente socialement. Je l’évalue à 5/10.
    Je construis ma phrase de préparation ainsi : « Même si je ne sais plus qui je suis quand je suis seule à une soirée, je… »
    Les phrases viennent assez spontanément et s’enchaînent facilement :
    Pour commencer, tout simplement : Qui suis-je quand je suis seule à une soirée ?
    A chaque point, je change de question : Qui suis-je quand je suis incompétente socialement ? Qui suis-je quand je me sens bête à une soirée ? Qui suis-je quand j’ai peur de faire pitié aux autres dans une soirée ? Qui suis-je quand je me sens moche en soirée ? Qui suis-je quand je ne vais pas vers quelqu’un qui est seul en soirée ? Qui suis-je quand j’ai l’impression qu’on m’évite en soirée ? Qui suis-je quand je ne sais pas quoi dire aux gens ? Qui suis-je quand je n’ai pas d’obligation de m’intégrer ? Cette question a surgi de nulle part et me fait du bien !
    Et puis : Qui suis-je quand je kiffe d’être seule ?! (avec un grand plaisir et une voix forte !)
    Cette dernière question me rappelle un souvenir très agréable où je suis seule au resto et c’est un vrai plaisir.
    Je reprends la scène de départ en micro-sophro : sensation de détachement, regard sur la scène vu d’en haut comme dans un drone. J’ai complètement défocalisé de ma personne, je vois les autres gens éparpillés, certains seuls, d’autres en groupes… j’ai pris de la distance avec la problématique. Je n’ai plus aucun ressenti désagréable dans les jambes. Peur à 0. Je suis ravie de ce résultat auquel je ne m’attendais pas !

  7. veronique

    je prends cette pratique comme pratique personnelle Qui je suis là maintenant, que suis-je devenue?
    Face à moi-même, je prends conscience que je dois lâcher cette peur d’être moi-même pour faire plaisir aux autres et ne pas être seule.
    Intensité à 6 avec la gorge nouée qui déglutit, la respiration plus rapide. J’ai le cœur qui bat la chamade
    Même si j’ai peur d’être moi –même je m’accepte totalement et profondément telle que je suis
    Qui suis-je quand je m’aime telle que je suis
    Qui suis-je quand je me suis pardonnée et j’ai pardonnée
    Qui suis-je si je me suis oubliée
    Qui suis-je quand je choisis de faire confiance à la vie
    Qui suis-je quand je ne souffre plus de mes blessures
    Qui suis-je si j’aime être seule
    Qui suis-je quand je suis moi-même
    Qui suis-je si je doute du chemin emprunté
    Qui suis-je quand je lâche mes peurs
    Qui suis-je quand je suis en paix
    8 Qui suis-je quand je suis bien avec mon corps
    Qui suis-je quand je me sens bien avec moi-même
    Qui suis-je quand j’ose dire mes sentiments même si cela déplait
    Qui suis-je quand mon cœur ne saigne plus
    Qui suis-je quand je m’aime
    Qui suis-je si je choisis de recevoir
    Qui suis-je quand je n’ai plus peur de ma solitude
    Qui suis-je si je n’ai pas d’enfant
    Qui suis-je quand je prends du plaisir
    Qui suis-je quand je suis seulement dans le moment présent
    Qui suis-je quant j’aime mon corps tel qu’il est
    Qui suis-je si je suis végétarienne
    Qui suis-je quand je ne pense qu’à moi
    Et j’ai continué encore et encore en laissant les phrases venir naturellement.
    Au fur et à mesure les sensations corporelles se sont allégées, estompées.
    Je me suis sentie me libérer et m’alléger au fur et à mesure des tapotements
    Je souris et j’ai envie de me prendre dans les bras. Comme si j’avais été dédoublée avant et que je retrouve mon enveloppe pour ne former qu’une seule et unique personne.

    1. MO

      Une phéno, restituant bien les phénomènes EFT de cet exercice original, qui pourra inspirer tout le monde !

  8. Nathalie REICHERT

    J’ai posé la question d’une situation que je vis actuellement professionnellement, et sur laquelle j’ai des doutes quant à mes compétences. J’ai animé pour la première fois une séance de sophrologie auprès d’un groupe d’enfants la semaine dernière et j’ai trouvé l’expérience difficile. Ma problématique est donc ma capacité à gérer un groupe d’enfants. Mes ressentis sont évalués à 7/10 pour la peur de ne pas réussir à les gérer, à capter leur attention – 8/10 pour la colère car la salle avait été changée le so ir même et n’était pas adaptée, et pas chauffée. Debout, face à mon miroir, je construis ma phrase de préparation qui est la suivante : “Même si je ne sais plus qui je suis quand je m’occupe du groupe d’enfant du jeudi soir, je m’accepte, etc…” Sur mon premier point, je ne savais pas quoi dire… et je me suis lancée avec la première question qui m’est venue “qui suis-je quand j’anime un atelier de sophrologie avec des enfants ?”, puis ensuite les questions ont fusé d’elles-mêmes ! Qui suis-je quand je dois les réprimander ? Qui suis-je quand ils ne m’écoutent pas ? qui suis-je quand ils m’écoutent ? etc… à la fin, j’ai terminé par qui suis-je quand ils me font de beaux dessins et qu’ils sont heureux ? J’affiche un large sourire. Mon thorax est cependant toujours comprimé… je retapote sur ma peur de ne pas bien faire, et sur ma peur que tout se passe de la même façon jeudi ! Avec la même phrase de préparation “Qui suis-je quand j’ai peur de ne as bien faire ? Qui suis-je quand je doute de mes capacités ? Qui suis-je quand je n’arrive pas à m’adapter ? Qui suis-je quand j’ai des enfants qui courent partout ? Qui suis-je quand les conditions ne sont pas idéales pour pratiquer ?… jusqu’à me sentir légère… ouf ! J’ai l’impression d’avoir lâché un poids ! Je me sens légère et libre

  9. Daniela

    En me posant la question “qui suis-je?” je me sentais en arrêt. Arrêt de tout. J’ai arrêté de penser, de sentir. Comme une pause avant de descendre une pente. Une respiration courte et une charge au niveau de la poitrine. Une incertitude étonnante que je pouvais mesurer à 8/10. Je ne me suis pas amenée à analyser ces ressentis. Je les ai accueillis simplement. J’ai commencé donc mon travail avec une question ouverte et non especifique et des aspects de ma vie ont commencé à apparaitre au fur et à mesure que je tapotais. Je changeais les mots rappel et sentais que les choses bougeaient elles aussi, à l’intérieur de moi. Tellement de choses sont venues! Des possibilités de changement, inimaginables… Certaines me faisaient froncer les sourcils et d’autres, me faisaient sourire. La question “pourquoi pas?” m’accompagnait. Je me sentais de plus en plus légère et libre. L’illusion de “devoir” être quelqu’un aux yeux ces autres et souvent aux miens (!) s’est lentement transformée en libération et appropriation de ma propre identité, sans conditions. Je me sentais très bien en ma propre compagnie. J’ai fini mes 5 rondes avec une sensation agréable de confort physique, relaxent des tensions et la tête un peu légère. Mon incertitude par rapport à mon identité est tombée à zero.