Veuillez vous enregistrer pour le cours avant de commencer la leçon.

Exercice EFT : La Technique du Récit

Retour à : Sophrologie & EFT_initiation

60 réponses à “Exercice EFT : La Technique du Récit”

Laisser un commentaire

  1. Sylvie

    J’ai décidé de travailler de récit sur la découverte d’un secret de famille que j’ai découvert récemment.
    Je commence le récit et j’ai une boule qui arrive immédiatement au niveau de mon abdomen. J’ai peur que les émotions remontent à la surface et relance la colère que j’avais ressenti. J’évalue la peur à 5/10 et je commence avec la phrase “Même si j’ai peur de relancer ma colère, je m’aime et je m’accepte profondément telle que je suis” je fais plusieurs rondes et ma peur redescend à 2/10. Alors je continue le récit et quand j’arrive au passage ou je découvre le secret, ce n’est pas de la colère mais de la tristesse que je ressens. Mon ventre est tendu, serré et j’ai comme une décharge électrique au niveau de la nuque du côté droit. Je m’arrête et j’évalue la tristesse qui est à 7/10. je commence la phrase de préparation “Même si j’ai beaucoup de tristesse en découvrant le secret, je m’aime et je m’accepte telle que je suis”. Je fais 2 rondes et la tristesse est descendue à 0. Je continue le récit ou je découvre encore d’autres mensonges et mon ventre se serre à nouveau, j’ai mon coeur qui bat de plus en plus vite, je ressens de la colère. Je l’évalue à 5/10 . Je prépare ma phrase “Même si j’ai de la colère en ayant découvert tous ces mensonges, je m’aime et je m’accepte telle que je suis”. Au bout de 3 rondes, la colère est toujours là à 5/10 alors je fais une nouvelle phrase “Même si j’ai encore de la colère contre moi, je m’aime et je m’accepte telle que je suis” je commence la première ronde en prononçant le mot colère haut et fort, de plus en plus fort, je serre la mâchoire et au bout de ” rondes, la colère à disparue. Je repense à l’événement dans sa globalité et c’est à 0.

    1. MO

      @ Sylvie Restitution acceptée pour la validation de la Masterclass

      Remarque : avez-vous bien reçu les notifications pour les exercices non validés ? (ils sont à refaire pour finaliser la Masterclass)

  2. Catherine Mathieu
    Catherine Mathieu

    Je refais l’exercice de la technique du récit :
    Un événement précis se présente.
    Face à mon miroir je me raconte un matin de départ pour aller en cours au lycée , c’est mon papa qui nous emmène ma sœur et moi, mais comme très très régulièrement elle est en retard et on l’attend.
    Je sens mon agacement monter, mon énervement et ma colère .

    Je stoppe le récit . Émotion : colère, agagacement, énervement. Ressentis: boule dans la gorge intensité 6/10
    Phrase préparation: même si j’ai cette colère, cet énervement, ce fort agacement avec cette boule dans la gorge …..
    1,2,3,4 ronde l’intensité baisse à 3/10 , 5eme ronde c’est ok, intensité 0

    Je reprends le récit , je raconte que j’ai peur de la colère sourde et tue de mon papa. Je sens cette atmosphère lourde et tendue dans la voiture.
    Je stoppe: peur de la colère de mon père , ressentis mon corps est tout tendu
    Intensité 3/10
    Phrase préparation: même si j’ai peur de la colère silencieuse de mon papa ….
    1,2,3,4 rondes intensité à zéro
    Un autre aspect durant les rondes apparaît : en fait j’ai peur aussi des colère silencieuse mais tout dans les gestes de mon mari
    Émotion: peur, ressentis: boule dans la gorge , intensité : 4/10
    Phrase préparation : même si j’ai peur des colères de mon mari ….
    Durant les rondes je baille beaucoup, pardon mais j’ai des rôts, j’ai un gros soupir de relâchement
    Intensité à zéro .
    Grand relâchement dans mon corps, sensation de détachement face à ces problèmes, comme si j’avais fait un pas de côté . Et laisser derrière moi ces fardeaux .

    1. MO

      @ Catherine M Restitution acceptée pour la validation de la Masterclass

  3. Catherine Auguste

    Je vais raconter quelque chose de personnel, le tournant de mon couple. Quand j’y pense, j’ai mon ventre qui se serre, je me sens oppressée et ma respiration s’accélère. Intensité 7/10. Je commence par “Même si j’ai cette tension d’oser raconter cette histoire, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément telle que je suis”. Après 3 rondes, l’intensité tombe à 3.
    Je m’imagine donc raconter l’histoire à une amie. Nous nous sommes couchés normalement et au moment où j’allais m’endormir, mon conjoint a commencé à parler. J’ai horreur de cela, c’est parfait pour mal dormir ensuite. Je ressens à nouveau de la tension avec une boule dans la gorge et dans le ventre. Intensité 7/10. “Même si j’ai horreur de ces échanges ou plutôt monologue juste avant de dormir, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément telle que je suis”. Il parle beaucoup, il m’interroge pour que je clarifie notre situation. il y a dit des choses paradoxales. Pour lui, il a pris un engagement (le mariage) et cela ne se rompt pas et en même temps, il a 45 ans et s’il veut refaire sa vie c’est maintenant. Que si je le quitte quand notre dernière aura quitté la maison, c’est dégueulasse. D’ailleurs, elle vient toquer à la porte pour nous demander de faire moins de bruit, il est minuit passé depuis longtemps. Je suis en colère, je sens mon thorax qui se contracte, de la chaleur et ma respiration qui s’accélère. Intensité 8/10. Je lui en veux d’exposer nos enfants avec ses éclats de voix. “Même si j’ai de la colère contre ses manières de ne pas faire attention aux enfants, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément telle que je suis”. Quelques rondes et l’intensité retombe. Il continue à parler et à un moment, il me dit “Si tu n’as plus de sentiment amoureux, qu’est-ce que tu fais encore là!”, “Tu pourrais avoir le courage de prendre une décision”. L’émotion remonte, c’est de la colère, de l’incompréhension. Il est contradictoire. Je ressens une boule au ventre et un léger essoufflement, intensité 6/10. “Même si j’ai de la colère et de l’incompréhension, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément telle que je suis”. J’ai fait 5 rondes pour que l’intensité redescende à zéro. J’ai très mal dormi ensuite et le lendemain, j’ai enfin clarifié la situation et dit à mon mari que je ne voulais pas continuer le reste de ma vie avec lui. Il ne s’attendait pas à cette réponse… Je me sens soulagée.

    Quand je repense à cette histoire, je ne me sens plus crispée comme avant, plus apaisée.
    J’ai de quoi tapoter pour le moment !!

    1. MO

      @ Catherine A. Restitution acceptée pour la validation de la Masterclass

      Merci pour votre confiance (je vous rappelle que les éléments les plus personnels peuvent être gardés pour soi pendant une séance). Vous avez fait une expèrience particulière : l’EFT en plus de libérer l’émotion, nus permet de clarifier des situation et de prendre des décisions (l’énergie qui était bloquée nous soutient dans ce mouvement)

  4. Catherine Mathieu
    Catherine Mathieu

    Un événement qui s’est déroulé il y a longtemps et que je sais qui me tarode encore.
    Je commence le récit face à mon petit miroir.
    C’est la fête des pères , mon mari est boudeur , dit à peine bonjour à ma famille
    Je stoppe le récit , je suis triste , mal à l’aise, je suis oppressée , mon cœur palpite , j’ai la gorge très serrée, intensité : 6/10
    Même si j’ai cette oppression dans le thorax, cette tristesse due à la bouderie de mon face à ma,famille , je m’aime….
    1ère ronde , ma respiration se fait plus profonde, je baille, j’ai chaud 6/10
    2 ronde la phrase préparation varie d’elle même , je laisse faire , je tapote 4/10
    3ème ronde. Tapping et là comme une ampoule qui s’allume je me dis que je fais revivre à ma mère les mêmes bouderies comme mon papa nous faisait subir . Je note ces aspects et décide de continuer le récit
    Maman offre un cadeau de fête des pères à mon mari .(” il est le père de ses petits enfants “) et mon mari ne le prend pas, ne l’ouvre pas et continue son mutisme
    Je stoppe le récit
    Oppression , gorge serrée, tristesse, malaise 3/10
    1, 2, 3 rondes l’intensité des ressentis baisse.
    Je visualise cette scène pour tester le zéro, c’est ok , mais je sens que tout n’est pas résolu qu’il faut aller creuser

    le récit de cet événement est fini à zéro

    Je décide de retravailler l’aspect noté, ce ne sont pas des événements courts, précis, c’est un problème plus général
    Je ne le travaille pas par le récit

    C’est plus flou , sensation de malaise, de légère peur dues aux humeurs de mon père et de mon mari

    Et de leur conséquences sur l’entourage et le vécu de réunions de famille

    Je décide d’avancer dans le cours car ce n’est pas un exercice que je traiterai par le récit.

    1. MO

      @ Catherine M. restitution non validée pour la validation de la MC

      – “la phrase préparation varie d’elle même” : comment ? Pour suivre votre séance, la restitution doit présenter tous les phénomènes qui émergent à la conscience.

      – “Même si j’ai cette oppression dans le thorax, cette tristesse..;” : en EFT on cible l’émotion, que l’on précise avec les ressentis. Si vous suivez cet ordre que se passe-t-il ?

      – “Je note ces aspects et décide de continuer le récit” : ils sont donc à travailler en lien avec cet évènement. Or vous mentionnez ensuite “Je ne le travaille pas par le récit”. Pourquoi ?

      – vous précisez, dans cet ordre :
      1- je sens que tout n’est pas résolu qu’il faut aller creuser

      2- le récit de cet événement est fini à zéro

      Il y a donc un “oui, mais” sur le récit de départ ? Zéro pour quoi exactement ?

      – “ce n’est pas un exercice que je traiterai par le récit.” Cici encore, pourquoi ? Cela fait aprtie de l’expèriendce de la Technique du récit et il serait interessant de donner à voir ce qui motive cette réticence. Pouvez-vous voir en quoi ce serait probablement une source d’information intéressante pour vous ? Une expèrience enrichissante si vous souhaitez pratiquer l’EFT au cabinet par la suite.

      je vous encourage à refaire cette séance. (éventuellement avec un autre sujet si vous sentez que cela “résiste”… peut-être à travailler accompagnée)

  5. Mairé Ginhoux

    un événement récent s’impose de lui même, et rien qu’à son apparition, je suis envahie par une forte chaleur lancinante dans le ventre, dans la gorge. Je ressens de la peur, la peut de ce qui pourrait émerger en travaillant sur cet événement. intensité 8/10. Je commence une 1ere ronde après avoir démarré avec le PK en formulant la phrase de préparation : “même si j’ai cette peur de ce qui pourrait émerger en travaillant sur cet événement, je m’aime et je m’accepte profondément et totalement telle que je suis.”
    l’intensité n’a pas bougé, je fais une 2eme ronde, mon abdomen est très chaud, et les battements de cœur très présents. intensité 6/10. Je démarre une 3ème ronde, et au fil du tapping, mon corps s’allège. intensité à 2/10 a la fin de cette 3eme ronde.

    Je commence à raconter à mon amie invisible l’événement. Je décris mon réveil, il fait beau, je suis reposée, puis je lui détaille cet échange maladroit avec mon mari. pic émotionnel, une forte chaleur m’envahit, comme une vague de l’abdomen au thorax, j’ai des tremblements intérieurs. je suis très triste, j’ai les épaules si lourdes. intensité 8/10. Phrase de préparation au PK “même si j’ai cette tristesse, je m’aime et je m’accepte …”. puis je démarre la ronde et longue série de bâillements au point sous le bras. l’intensité de la tristesse est à 5, j’entame une 2eme ronde, Bâillements tout le long de la ronde, et intensité de la tristesse à 2/10. Je démarre une 3ème ronde, et dès le 1ere tapotement au PK, forte chaleur dans le thorax, c’est douloureux, puis au fil de la ronde de tapping, les sensations disparaissent et je me vis transparente en fin de ronde. Intensité à 0. je revis la scène, et je me sens OK.

    Je continue alors mon histoire, et explique à mon amie imaginaire qu’a suivi alors un long moment de silence de et de repli sur moi. et là, pic émotionnel, je suis envahie par la culpabilité. Intensité à 7/10 Je m’arrête et démarre une ronde avec la phrase de préparation : “Même si j’ai cette culpabilité à ne réussir à aller vers l’autre, je m’aime ….” frissons dans l’abdomen et au thorax au PK, puis la ronde avec le mot rappel culpabilité. frissons tout le long de la jambe aux points sous les bras. la culpabilité a disparu. intensité est à 0. mais émerge alors un événement analogue, plus ancien, et d’autres par association. je ne ressens pas d’émotions intenses mais il m’apparait très clairement que j’ai un problème plus général de communication avec mon mari toujours en line avec ces échanges autour de certains sujets. Je ne ressens rien de particulier, j’en suis même étonnée, Je me note dans un coin de ma tête que je me pencherai sur cette problématique plus large plus tard, là je suis vidée.

    Je reprends mon récit à cette amie : après ce repli, nous nous sommes retrouvés mon mari et moi pour discuter de ce qui s’était passé, et rien que d’en parler à cette amie imaginaire, je ressens soulagement et amour pour mon mari; et plus aucune sensation désagréable.

    Je me pose quelques instants, je respire profondément, et je traverse à nouveau l’événement. Je suis OK, et je me rends compte que je ne le raconte plus à mon amie imaginaire, mais à mon mari dont j’imagine la présence à mes cotés; Cela me plait.

    1. MO

      @ Isabelle Restitution acceptée pour la validation de la Masterclass

      encore une belle expèrience de “lien” fait avec un évènement antérieur… autre raison sur la grappe, vous avez pu constater l’absence cette fois d’émotion. C’est ainsi que l’on intègre l’EFT 😉

  6. Alice GIRARD

    Je laisse venir à moi le souvenir de l’accident de mon chat il y a quelques années. J’ai le souffle coupé rien qu’en y pensant. L’émotion qui se présente alors est de l’effroi que j’évalue à 8/10; Alors je commence une première ronde sur cet éffroi aprés avoir tapoté le point Karaté lors de la phase de préparation “Même si j’ai de l’effroi à l’idée de raconter l’accident de Gaia, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément”. Je poursuis une 2ème et une 3ème ronde pour évaluer l’effroi à 2/10.

    Je commence à raconter alors ce qu’il s’est passé, comme si j’en parlais à une amie. D’abord par l”événement neutre juste avant en expliquant que j’étais à l’étage avec mon mari, un dimanche matin, entrain de ranger les vêtements de nos enfants. Je vois Gaia en face dans la chambre de mon fils qui regarde comme pour monter sur le rebord de la fenêtre qui était ouverte .alors je décide d’aller la monter moi+même pour qu’il ne lui arrive rien. Je retourne ranger des vêtements dans l’armoire de mon fils et au bout de quelques secondes, j’entends d’un seul coup un bruit de griffure comme si elle tombait et glissait du toit.

    Premier pic émotionnel. Je ressens de la peur panique en entendant ce bruit que j’évalue à 9/10. J’ai le souffle à nouveau coupé, comme figé, le coeur qui bat plus vite et plus fort. Je fais donc ma phrase de préparation ” Même si j’ai cette peur panique quand j’entends Gaia tomber du rebord de la fenêtre un dimanche matin avant de partir manger entre amis, avec mon fils dans sa chambre, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément”. Puis je commence les rondes. A la fin de la premiere ronde, la peur est encore à 7/10. Puis retombe à 0 au bout de la 4ème en faisant le test de revisualiser la scéne pour m’assurer du 0. Je continue alors le récitt ( je regarde par la fenetre, je la vois au sol en bas) et j’ai à nouveau pic émotionnel avec les larmes qui me montent, un noeud dans la gorge et la respiration plus thoracique. Je ressens de la culpabilité que j’évalue à 8/10.

    Je repars pour une nouvelle ronde avec cette culpabilité : “Même si j’ai cette culpabilité d’avoir poser Gaia sur le Rebord de fenêtre dans la chambre de mon fils, ce dimanche matin et de ne pas avoir fait attention à elle, en sachant que c’était dangereux, je m’aime et je m’accepte profondémenent et totalement”. Je poursuis le tapping sur cette culpabilité quand d’un seul coup, j’ai un flash d’une situation d’enfance où ma petite soeur était avec moi et des amis, s’est cassée la clavicule. Je ressens exactement la même émotion de culpabilité que celle-ci avec des sensations identiques que j’évalue à 9/10.

    Je prends un temps pour me recentrer et revenir au récit de l’accident de mon chat ( je ferais plus tard le tapping de l’accident de ma soeur), j’évalue à nouveau la culpabilité qui est à 5/10. Je recommence 2 rondes pour qu’elle retombe à 0/10. Je test en faisant une visualisation active. Je me sens plus apaisée, ma respiration est plus calme. Je retrouve plus d’amplitudes thoraciques. Ma gorge s”est dénouée.

    Mais le souvenir de l’accident de ma soeur refait surface. Je le laisse donc s’exprimer et je décide de travailler sur cette culpabilité toujours présente à 9/10 en refaisant les mêmes étapes et processus de la téchnique du recit. La culpabilité diminue à 4/10 au bout de quelques rondes pour se transformer en tristesse de ne pas avoir pu la protéger elle aussi. ( les larmes montent).. Je tapote donc sur cette tristesse que j’évalue à 7/10. Au bout de 3 rondes, elle retombe à 0/10. J’ai cette sensation de légéreté dans le thorax, comme une ouverture profonde. Je me sens complétement libérée.

    Cette séance a été très éprouvante, voir surprenante lors que le nouvel événement de l’accident de ma soeur est venu, comme un flash, s’imbriquer à l’émotion de culpabilité que je travaillais par rapport à mon récit initial. J’ai vécu avec beaucoup d’intensité l”effet grappe de raisin et le nouvel événement qui s’est présenté à moi. Cela a permis de remonter un plus aux “origines”.. Cela a été très éclairant !

    Aurais t’il possible Marie Odile, lorsque ce nouvel événement est arrivé, de le travailler tout de suite ? Naturellement, j’aurais continué le tapping en travaillant ce nouvel événement. ? Merci

    1. MO

      @ Alice Restitution acceptée pour la validation de la Masterclass

      j’ai envie de vous retourner la question : qu’en pensez-vous ? dans quels cas est-il préférable, voire évident comme ici, de traiter le souvenir qui remonte ? Vous arrivez à la fin du cours, donc vous avez les éléments pour y répondre.!
      Indices : la violence de la réaction par rapport à l’incident “chat” aurait-elle à voir avec l’évènement “soeur” ? Comment utilise-t-on le temps et l’intensité en EFT ?

  7. Catherine LARRAT

    Je repense spontanément à un événement lié à mon ancienne vie professionnelle : lorsque j’avais postulé à un poste de chargée de recrutement dans un cabinet. Je repense au coup de fil reçu quelques jours après pour m’annoncer que je n’avais pas été retenue, et je pense immédiatement à la frustration et la tristesse que j’ai ressassées de nombreuses fois….Je souhaite travailler sur cet événement qui reste douloureux pour moi.

    Je me recentre en pensant au récit que je peux en faire, j’ai peur que cela m’amène là où je ne m’y attends pas. l’intensité de cette peur est à 5/10. Associé à cette peur, une boule dans la gorge.
    Je commence une première ronde après avoir fait ma phrase de préparation “même si j’ai peur que ce récit ne m’amène là où je ne m’y attends pas…”
    Après la première ronde, l’intensité de cette peur est toujours là, je me rends compte que la phrase n’est pas juste, il s’agit plus d’une peur de lâcher. Je corrige donc ma phrase de préparation : “même si j’ai peur de lâcher par rapport à cet événement, …” Et entame une 2ème ronde. L’intensité de la peur descend à 0/10.

    Je démarre donc mon récit : le moment neutre : je suis tranquille chez moi. Le récit démarre en resituant le contexte : j’explique les tests passés pendant l’entretien. Au moment où je parle des tests psychologiques, du dégoût apparaît, avec une sensation de mal au cœur, l’émotion est à 6/10. Je m’arrête sur l’émotion, avec une première phrase de préparation : “même si j’ai du dégoût en pensant à ces tests psychologiques…”. Après 2 rondes avec la même phrase, le dégoût retombe à 0/10.
    Je n’ai pas le temps de reprendre mon récit, je revois cette pièce où j’étais pour passer les tests, je me sens seule, j’ai envie de pleurer, j’ai un grand vide en moi. L’intensité de l’émotion est à 6/10. Le terme vide me parle plus que le terme solitude, je construits donc ma phrase ainsi : “même si j’ai ce vide en pensant à cette pièce où j’ai passé les tests,…” En une ronde, l’émotion a disparu, j’ai l’impression d’avoir bien ciblé ce qui me perturbait.

    Je reprends le récit “j’avais donc passé des tests psychologiques…” En disant cette phrase, je me rends compte que je me sens tout à fait neutre émotionnellement.
    Je parle du coup de téléphone, et alors que tout à l’heure, en y pensant, j’avais eu peur de raconter le contenu de l’entretien téléphonique, je découvre que je me sens neutre émotionnellement en racontant la fin de l’histoire. Je raconte sans émotion que la personne m’a expliqué que je travaillais seule depuis trop longtemps pour avoir un esprit d’équipe suffisant pour intégrer leur structure. Je trouve même que cet événement a du sens par rapport à l’orientation que j’ai prise et le métier indépendant que je pratique aujourd’hui. Heureusement que je n’ai pas été embauchée, je n’aurais pas du tout la même vie aujourd’hui et je suis bien là où je suis !

    A la suite de cet exercice, je prends conscience de plusieurs choses :
    – pas facile, après avoir traité un événement spécifique, de reprendre le fil du récit là où on l’avait laissé. Mais est-ce si important, puisque les choses ont changé entre temps et finalement ce qui semblait important ou problématique avant avoir traité un événement spécifique, se transforme, j’associe cela au principe de la grappe de raisin, avec la grappe qui change de configuration au fur et à mesure. (je ne sais pas si je suis très claire…)
    – en fait, dans mon exercice il y avait plusieurs événements spécifiques imbriqués : ceux liés au coup de téléphone lui-même et ceux liés à l’entretien préalable avec les tests, Mon récit s’est concentré immédiatement sur l’événement le plus fort émotionnellement, c’est à dire le moment des tests.

    1. MO

      @ Catherine Restitution acceptée pour la validation

      Votre double prise de conscience (signalée à l fin de votre restitution) signale l’intégration des processus à l’œuvre pendant une séance d’EFT. Bon repérage de l’effet “grain/grappe”

  8. Christine Dubs

    Evènement: Le jour où mon fils de 2 ans est tombé dans la piscine / Pic émotionnel 9/10
    A l’idée de le raconter, l’émotion est à 4/10 / Je n’ai pas envie de revivre cet incident traumatisant : phrase prépa : même si j’ai peur de revivre ce cauchemar, …. », tapping sur ‘peur’, évaluation finale : 1/10

    Je commence à raconter à voix haute à quelqu’un d’imaginaire le récit ; belle journée, vacances en famille au bord de l’eau, tout est tranquille et joyeux , je suis allongée les yeux mi-clos mon fils se repose à mon côté ; il se lève brusquement et sans hésitation se lance en courant vers la piscine où il a reconnu son frère ainé : Tension gorge serrée terreur : le temps de réaliser il est déjà un pied au-dessus de l’eau, tout sourire et moi encore allongée : Sensation à la fois de paralysie, de sidération et en même temps mon corps par réflexe est en hyper action déjà en mouvement avec cependant un temps de retard, stress 9/10 fourmillement et sensation de lutte contre un évanouissement, souffle court,
    « même si j’ai tellement peur que j’en suis paralysée dans un moment où je ne dois pas l’être…. » 2 rondes pour arriver à zéro (mot rappel peur » – les rondes sont rapides, haletantes pour coller à ce que je dois faire vite dans le récit, malgré moi !
    Je reprends le récit : je suis debout, tout est trouble sauf sur la silhouette de mon fils qui tombe : je saute ds l’eau , pendant le récit que je dis, j’entends les mots dans ma tête me donner la consigne : « garde les yeux ouverts sous l’eau ne le lâche pas des yeux ‘reste concentrée, les yeux ouverts « Emotion 7/10 , je sens mon cœur qui se serre, respiration saccadée, – « même si j’ai l’angoisse de ne plus le voir …. » , 3 rondes nécessaires pour arriver à 0/10
    Reprise du récit : je vois sous l’eau mon fils la bouche et les yeux ouverts qui coule tout droit comme un pierre et je revois son regard étonné, même pas effrayé, juste étonné – nous sommes face à face, je ne saurai pas s’il me voit, je sais que je l’attrape sous les bras en souriant alors que mon cœur est dans ma gorge et on remonte – t en racontant, larmes et gorge serrée , émotion de ce face à face extraordinaire 7/10 : « même si j’ai cette impression irréelle en voyant mon fils qui serait noyé dans 1mn , même si cette image me bouleverse affreusement et me suivra toute ma vie, même si je m’en veux qu’il ait vécu ça …. » ronde avec mot rappel : culpabilité ; 2 rondes suffisent émotion à zéro
    La fin du récit : une fois à la surface je vois que tout ira bien, fiston un peu secoué, son père l’attrape, et je prends conscience de tout l’environnement, un homme avait sauté, son frère avait crié, toute une scène s’est jouée en parallèle de la mienne, chacun a vécu son pic émotionnel, je retiens l’extraordinaire puissance du réflexe conditionné et cela restera la force de cette histoire et cela m’émerveille et me réjouit- je ressens de la paix, je m’accorde un peu de temps, respirations,
    En convoquant l’histoire lucidement, je suis débarrassée des angoisses et de la peur , émotion négative à 0/10 : la joie du happy ending les remplace , la gorge est libre, le bonheur de savoir que ici et maintenant mon fils travaille pour ses études dans sa chambre à côté, tout est apaisant et me remplit de joie et de reconnaissance, je rends grâce à ce moment

    1. MO

      @ Christine Restitution OK pour la validation de la Masterclass

  9. sandrine

    bonjour Marie Odile

    non je n’avais pas remarqué le rouge de vos lunettes (rire) et je me dis tant mieux !, par contre c’était les lunettes sur certaines vignettes qui attiraient beaucoup mon regard sans comprendre pourquoi ( maintenant j’ai une piste !)
    merci de m’avoir pousser dans mes retranchements (en tout cas je l’ai vécu ainsi), j’ai intégré avec cette expérience la notion d’aspect, et du détail qui peut tout changer…
    je m’interrogeais en sortie d’ex sur la durée et le nombre de séances avec les patients, car pour moi un événement (ou plutôt deux si je sépare le passage piéton et l’agression), a pris deux séances de plus de deux heures chacune, alors quand il y a x événements a traiter ..

    merci beaucoup

    1. MO

      Bonjour,
      il n’y a pas de règle : on prend le temps nécessaire. Pour certains en UNE séance on va débobiner un maximum et les résultats seront époustouflants. Pour d’autres le travail demandera un suivi plus long. Accueillez ce qui vient, ne cherchez pas à “programmer”, anticiper.
      Désolée : mais il n’y a pas une durée qui vous dira si vous avez “bien fait” ! 😉
      ps : soyez sure que votre inconscient avait remarqué mes lunettes ! !