Veuillez vous enregistrer pour le cours avant de commencer la leçon.

Dernière pratique de Sophrologie & Maternité

Retour à : Sophrologie et Maternité > Module 7

403 réponses à “Dernière pratique de Sophrologie & Maternité”

Laisser un commentaire

  1. Sophie Nahon

    “La contraction est montée…” J’ai senti tout mon bras se tendre, mon poing se refermer fort, comme si mon corps se rassemblait pour traverser ce moment intense. La tension était là, forte, concentrée, présente dans chaque muscle.
    Alors j’ai respiré. J’ai accompagné cette montée avec mon souffle, sans fuir, juste en restant là. Puis, à l’expiration, j’ai relâché. Mon bras s’est détendu, mon poing s’est ouvert doucement. Une sensation de chaleur, de soulagement, a commencé à se diffuser.
    Ce relâchement m’a permis de revenir à moi, de sentir mon corps capable de s’adapter, de retrouver l’apaisement.
    Et toi, mon bébé… Je pensais à toi. Je t’imaginais avancer doucement à chaque vague. Je t’envoyais de l’amour à chaque expiration. Ce souffle, c’était mon lien avec toi, ma façon de t’accompagner.
    Même dans l’intensité, je ne suis pas seule. Nous sommes deux à vivre cette naissance. Et chaque vague nous rapproche un peu plus.

  2. Caroline Feole

    A la fin de cette pratique, je me sens très calme et j’ai la sensation d’avoir fait une sieste. Mon corps est détendu et mon esprit est apaisé. Je me suis ressourcée et je me sens pleine d’énergie pour la journée à venir.
    Les points d’ancrage m’ont permis de me poser et d’installer rapidement de la sécurité. Mon bras droit contracté, j’ai pu détendre tout le reste de mon corps et cela m’a donné une grande confiance dans les capacités de mon corps.
    J’ai aussi pris conscience de ma capacité à orienter mon attention sur ce qui est source de joie et d’apaisement pour moi et ce, même dans un moment plutôt inconfortable comme le temps de la contraction. D’autre part, le fait que la contraction me rapproche du bébé lui a donné du sens et m’a permis de vivre la contraction autrement.
    Puis le temps du repos, entre les contractions, est venu et j’ai réellement vécu ce moment comme un temps pour moi et pour bébé, pour reprendre des forces et continuer à cheminer ensemble. Ce moment était plein de douceur et d’amour.
    Au final, je suis émerveillée par tout ce que mon corps et mon esprit sont capables de faire et je ressens de la fierté. Je me sens forte et puissante.

  3. Francine FABIEN

    Bonsoir Charlotte,

    Phéodescription :
    Installation de la détente facile et rapide, relâchement des points clés, tout mon corps est détendu, mon corps et mon esprit ne font qu’un. J’ai l’impression d’avoir pris du volume et du poids. tout mon corps, rempli de détente s’abandonne. A la montée de la vague, le bras tendu et le poing fermé, je me vois dans mon lieu ressource où le déferlement des vague accompagnent ma respiration et vice versa. Ma capacité respiratoire se développe et son ampleur me rempli d’oxygène et de bien être. Je ne ressens plus que mon abdomen et mon thorax. le reste de mon corps est comme absent, à l’exception de mon bras tendu et moi poing fermé. Je me sens en pleine possession de mon action, tranquille, confiante, forte. Et la vague redescend, accompagnée de mon expiration, et tout mon bas ventre se détend, il est totalement relâché et le le sens qui s’étale d’avantage. Le lien avec bébé, je me revois dans la salle de travail lors de mon premier accouchement, et je pose mes mains sur mon ventre, si tendu que je ne la sens pas bouger, mais mon ventre est chaud, tendu, vivant, et je lui annonce que le travail qui l’aide à naitre est en cours et qu’elle sera bientôt dans mes bras, tout contre moi. Le soleil se lève sur la mer dans mon lieu ressource et la mer qui se réchauffe et s’éclaire doucement est d’un calme ! Et c’est la nouvelle contraction, bras tendu, poing fermé. Mon abdomen sui se gonfle et retient toute mon attention, ma respiration qui s’amplifie et les vagues qui se retirent à l’expiration. Je me sens bien, tranquille, détendue, (je sais que je le serais moins si j’étais vraiment enceinte, en pleine contraction), c’est le bien-être absolu, la relaxe.
    Désophronisation et retour à ma chaise. Détente totale, moment très agréable aussi bien physiquement que dans la confiance et l’harmonie qui se sont installées. Merci pour cette pratique.

    Charlotte, j’aimerais savoir si les 3 temps de l’inspiration désignent, comme dans la pratique courante de la vague respiratoire, les 3 étapes de la respiration : abdominale, thoracique et claviculaire, ou s’arrête-on à la respiration abdominale ?
    J’aurais vraiment aimé avoir cet accompagnement à mes accouchements, cela aurait été tellement plus simple et plus vivant, concret. J’aurais été certainement plus présente et plus actrice, active à y participer, et ce serait certainement moins pénible pour le premier.
    J’espère que les mamans d’aujourd’hui se rendent compte de la chance qu’elles ont de pouvoir préparer leur accouchement et de savoir quoi et comment faire pour y participer en toute quiétude et le vivre vraiment autrement, plutôt que de le subir.

  4. Sylviane Jallard

    Merci beaucoup, oui, tu réponds parfaitement à ma question !
    En effet, c’est un outil merveilleux !

  5. Sylviane Jallard

    Je te remercie infiniment pour la réponse à la question concernant la pratique de la vague pour une femme à 32 SA, j’ai tous les éléments dont j’ai besoin pour aller de l’avant. Je suis très reconnaissante de la façon dont tu es présente et tu nous accompagnes dans ce cours !
    Merci aussi de m’avoir donné ton avis sur la SSS, qui est une technique que je ne « sens » pas, mais surtout par manque de connaissance et par absence de pratique !
    À propos de la SSS, tu dis dis : «En effet, je ne propose pas de SSS, parce que tout mon propos tourne autour du fait de ne pas permettre à la sensation de douleur de s’installer ».
    Tiens ! La douleur pourrait donc ne pas s’installer ! Je sais que c’est possible car j’ai eu la chance de le vivre une fois, mais je suis étonnée de ce que tu poses cela en affirmation. Et cela fait émerger en moi une question : Quand les femmes qui ont pratiqué ce module de sophrologie te donnent un retour sur leur accouchement, comment parlent-elles de la douleur ? Est-ce que certaines disent qu’elles n’ont pas ressenti la douleur, qu’elles ont trouvé leur accouchement fluide, aisé, facile ? Et si oui, dans quelle proportion par rapport à la moyenne des femmes (même si je sais que la douleur est très difficile à comparer)

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Ah ! Tu as raison, je pense que c’est quelque chose qui a évolué entre le tournage de cette masterclass et aujourd’hui, dans mon approche pédagogique.

      En effet, une fois que l’on connaît les causes potentielles de douleur au cours de l’accouchement, on peut travailler dessus avec la Vague. Pas juste en les diminuant mais en faisant en sorte qu’elles n’apparaissent pas ou alors le plus tard possible.

      Respirer pour éviter l’accumulation d’acide lactique
      Defocaliser pour court-circuiter les potentielles causes de douleurs ou de stress
      Se connecter au bébé pour donner du Sens aux sensations intenses

      Favoriser la physiologie pour favoriser le cercle vertueux des hormones (action antalgique et permettre une descente rapide du bébé)

      La Vague est vraiment un merveilleux outil de prévention de la douleur et pour favoriser la physiologie.

      J’ai une clientèle principalement de femmes qui veulent accoucher sans péridurale. 3 femmes sur 5 y arrivent et les autres demandent généralement la péridurale vers 7-8 cm lorsque l’accouchement dure.
      J’ai eu de fréquents retours de femmes qui me disaient que c’était “gérable”.
      Donc oui, on peut jouer sur la sensation “douloureuse”.

      (Partage perso : j’ai été aux urgences pour une colique néphrétique. Je faisais la Vague. Je gérais à tel point que les médecins sont totalement passés à côté du diagnostic. C’est censé être horriblement douloureux. Mais comme la pratique contenait la sensation, ils n’ont pas fait le rapprochement)

      Est-ce que cela répond à ta question ?

      Charlotte

  6. Sylviane Jallard

    J’ai oublié une question: comment cela se fait-il que tu ne proposes pas de sophro-substitution sensorielle dans cette formation ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      En effet, je ne propose pas de SSS, parce que tout mon propos tourne autour du fait de ne pas permettre à la sensation de douleur de s’installer. Donc je n’ai pas de sensation à substituer. Tu vois mon point de vue ?
      (et en plus, je n’aime pas cette pratique XD)
      Mais je sais que d’autres formatrices la proposent.

      Charlotte

  7. Sylviane Jallard

    J’ai pratiqué cette technique à la fois avec un regard professionnel extérieur de celle qui va tout bientôt la proposer à sa cliente mais aussi je la teste de l’Intérieur en me plongeant dans mes propres ressentis et mes propres besoins lors de mes accouchements qui datent d’il y a 30 ans et qui sont vivants dans mon esprit comme si c’était hier, et ce simple fait m’apporte beaucoup de bonheur !
    J’ai pu sentir l’importance de commencer par ces quatre points clés pour détendre le corps pendant la tension, ils amorcent la détente dans mon corps et préparent le terrain d’une SB complète.
    J’ai senti aussi le soulagement lorsque je relâche la tension du bras et la facilité de relâcher, détendre automatiquement mon corps à ce moment.
    Pendant cette pause de détente, j’aime vivre cette détente de mon corps, j’aime vivre ce lien avec le bébé mais pour moi le moment ressource est de trop, c’est comme s’il me déconnecte du moment de l’accouchement…
    Je sens que simplement être dans mon corps, dans mes sensations, dans mes besoins tout en étant en lien avec le bébé occupe déjà tout mon esprit et que c’est bien suffisant pour moi. Je me sens effectivement dans une bulle, concentrée sur le moment présent, le lien au bébé et mes besoins.
    Bien sûr que je vais proposer la technique telle qu’elle à ma cliente, c’est elle qui fera sa propre expérience et qui pourra choisir de mettre plus d’importance dans certains éléments plutôt que d’autres. Éléments qui pourraient bien être chamboulés et redéfinis sur le moment selon ses besoins le jour de l’accouchement.
    Concernant l’ouverture du col :
    Je ne sais pas si j’ose formuler telle qu’elle la visualisation du col qui s’ouvre telle que tu la proposes à une personne qui a 32 semaines et qui est à l’arrêt pour cause de contractions bien que son col soit tout à fait bien fermé.
    Pourrais-je dans ce cas en parler comme une futurisation ? Et puis réintroduire le présent lorsque je lui proposerai la technique de la vague 5/10 ?
    Concernant l’ouverture du col toujours, j’ai envie de vous partager que lors de mon deuxième accouchement qui s’est passé extraordinairement bien et tranquillement, sur presque tous mes expirs, surtout pendant les contractions mais aussi lors des moments de repos, j’ai chanté le son OOOOOOOOOOOO En apportant à la fois de la détente à tout le reste de mon corps mais aussi ce “O” que je visualisais comme mon col qui s’ouvre, qui s’ouvre, qui s’ouvre … et sans douleur, tout dans la fluidité… C’est un outil que je partagerai certainement avec mes clientes.
    J’étais complètement dans ma bulle, d’ailleurs je ne me souviens pas du tout de ce que faisais mon conjoint à ce moment. Lors de mes deux accouchements, il est réapparu, malgré sa présence totale et son soutien certain, au moment de la découverte du bébé juste après sa naissance !!!
    Envie aussi de partager que pendant les allaitements des premiers jours, là, j’ai très fort souffert des “Tranchées”, les contractions de l’utérus qui reprend sa place… et là je ne pensais même pas à me relaxer, cette technique m’aurait aussi été fort utile !

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Hello Sylviane

      Concernant ta demande pour ta cliente à 32 SA, il y a 2 angles différents :
      – si elle est vraiment en menace d’accouchement prématuré avec des contractions utérines, tu vas lui guider la vague mais avec l’intentionnalité de lui permettre d’apaiser les contractions pour justement les ralentir. Donc, pendant la contraction : respirer pour accompagner la contraction sans se tendre davantage, rester détendue et pendant le temps de repos, détendre encore plus le corps. Tu retires la partie sur l’ouverture des portes, inutile d’en parler, par contre, lors des phases de “lecture du corps” , tu peux ajouter “notre utérus se relâche, reste détendue, notre col reste bien fermé, solide…” Tu vois, là, tu es dans une vague dont l’objectif N’EST SURTOUT PAS D’ACCOUCHER. A 32 SA, dans un contexte de Menace d’accouchement prématuré, il n’est pas du tout pertinent de la faire visualiser son accouchement. Elle doit au contraire rester dans le présent, un présent où elle est reste enceinte. Tu peux lui proposer des futurisations avec le bébé en bonne santé, dans quelques mois, pour renforcer son amour pour son bébé et l’utiliser comme levier d’action positive dans ce moment difficile. Mais pas de futurisations sur l’accouchement (de manière générale, les futurisations pour l’accouchement arrivent en fin de protocole donc vers 36-37 SA, lorsque la prématurité est écartée – sauf dans le cas d’une préparation à un accouchement prématuré prévu)
      – si elle n’est pas en menace réel d’accouchement prématuré et qu’elle souhaite se préparer simplement à son accouchement, tu peux mettre une adaptation : “aujourd’hui, nous savons que le col est bien fermé, bien tonique, nous imaginons juste ce qui se passera le jour de notre accouchement”.

      Est-ce que cela répond à ta question ?

      Charlotte

  8. thalia chauvet

    Pratique très puissante avec cette sensation de relâcher complètement tout de corps de manière rapide et quand on relâche la tension pour ma part le corps se relâche encore plus avec énormément de sensation agréable !
    fiere de cette pratique qui me permet de réaliser que je peux facilement me mettre dans ma bulle et me concentrer sur quelques chose. Ici le lieu ressource était une immersion totale et aucun élément extérieur n’a pu m’y retirer ! merci pour cette pause et ce moment de coupure.

  9. rachel GRANSAGNE

    Merci pour cette pratique Charlotte !

    J’ai aimé ressentir mon corps relâché sauf la tension maintenue dans mon bras et mon poing, c’était un sentiment de satisfaction d’avoir réussir à détendre ce que je souhaitais dans mon corps.
    Puis encore un sentiment de satisfaction de sortir rapidement de mon image ressource pour reprendre la respiration, cela m’a donné le sentiment de garder le contrôle en quelque sorte, d’être actrice. Lors l’immersion dans l’image ressource, sentiment de bien-être, de sécurité avec une sensation douce dans le thorax.

    Je trouve que cette pratique est très puissante déjà pour prendre confiance en sa capacité à gérer un inconfort.

  10. Emmy Philippe

    Quel plaisir de sentir tout le reste de mon corps relâché lorsque pourtant mon bras et mon poings sont contractés. Je me sens fière de réaliser que je suis capable de me détendre, même si une partir de mon corps est désagréable voire douloureuse. Le faire de compter les temps me permet de centrer mon attention sur autre chose que la tension, qui devient moins gênante. Je me sens actrice de cette tension, en l’accompagnant avec mon intention et ma respiration.
    Lors du relâchement, je laisse parfaitement le calme et la détente m’envahir une fois que mes 4 points clés se sont détendus. Le moment ressource me permet de revenir à des sensations positives et agréables. Je me sens bien. Je me sens forte et capable de pouvoir gérer davantage ma douleur.

  11. Charlotte Briant

    Merci pour cette pratique je n’étais pas sûre de pouvoir vivre cette vague respiratoire à la manière d’une future maman mais je me suis trompée.
    C’est très surprenant de vivre cette tension dans le bras + le poing et de ressentir parallèlement la détente dans le reste du corps. C’est très fort!
    La respiration permet de créer comme une danse, un accompagnement doux et naturel autour de cette tension/ détente, c’est harmonieux. Puis, le moment ressource nous embarque dans un peu plus de détente avec tout notre corps, tous nos sens, sensation de légèreté.
    C’est une pratique qui rend plus forte et sereine la femme sur son chemin…

  12. Camille Myers

    Lors de la tension des poings et du bras, je me visualisais parfaitement entrain de gérer une contraction, avec une sensation de faire jouer la gravité, comme si je me tenais a quelque chose pour soutenir tout mon corps. A un moment l’image d’une bouée en mer m’est venue, qui accompagne une vague sans chavirer et qui ne coule pas, quoi qu’il arrive. Je me suis sentie forte et résiliente.
    De puis mon moment ressource me portait vers plus de résilience encore, et d’amour, mais de confiance aussi.
    En effet, vivre cette pratique dans sa globalité a pris tout son sens pour nos futurs accompagnements ! merci !