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111 réponses à “Les besoins de la femme pour un accouchement physiologique”
Bonjour Charlotte.Comment eviter l’immobilite si une femme accouche sous peridurale? Elle ne pourra pas bouger, vu l’immobilite du bas du corps. Merci!
Bonjour Hélène
Tout dépend du dosage de la péridurale, certaines permettent de maintenir une certaine motricité. Et l’équipe médicale est aussi là pour aider à mobiliser les femmes. 🙂
Mais du moment où il y a péridurale, on n’est plus dans un accouchement physiologique mais dans un accouchement eutocique 😉
En effet le sentiment de sécurité est très important, et la femme se sachant accompagnée par un être cher qu’elle a choisi va l’aider à se sentir en sécurité.
Etre libre de bouger, de prendre les positions qui sont les meilleures pour elle est également important. C’est vraiment super de savoir tout cela afin de leur fournir un maximum d’informations pendant l’accompagnement en sophro.Tellement juste! Merci pour ces explications toujours aussi claires 😉
Je me rappelle être restée sagement dans mon lit pour mon 1ER accouchement, ne pas oser! c’etait il y a 36 ans! Heureusement je m’étais préparée instinctivement à ne pas lutter contre la douleur à l’epoque je m’etais imaginé une vague, j’ai souri quand vous en avez parlé, comme quoi l’instinct est bien là! Mais je m’etais sentie bien seule à l’époque quand même, et mon bébé avait fait de la bradycardie! mais elle est née très vite et tout s’est bien passé quand même ….. pour les autres ça a été comme sur des roulettes…. sans péridurale….( j’avais plus peur de la péridurale que des contractions lol!)
Je suis heureuse de voir combien tout ça a évolué, mes filles sont mères à leur tour et il y a un autre accompagnement plus personnalisé et plus à l’écoute! Mais par contre ma fille ainée est en Suisse et là-bas c’est encore plus “à l’écoute”, on a encore en France pour certaines maternités des pas à faire en avant! Notre rôle de sophrologue peut d’ailleurs y contribuer fortement je penseJe me rappelle avoir crier, bouger de manière un peu honteuse…l’idée de il faut rester digne ..heureusement la sage-femme m’a autorisé elle m’a dit que j’avais tout les droits et a demander à mon mari de m’aider à bouger..quelle chance de pouvoir savoir tout cela avant pour les femmes et les accompagnants!
Bonjour Céline
“Honteuse”… comme cela nous a été imposé au cours de l’Histoire… Heureusement, les professionnels de santé ont aussi évolué ! Merci de partager votre expérience intime avec nous.
Quels regrets de ne pas avoir su tout ça avant mes accouchements.
Savoir que je devais vivre la contraction comme une amie et non la redouter.
Savoir que je pouvais bouger pour aider mes filles à passer.
Savoir que j’avais le droit de me détendre et de lâcher prise pour accompagner la sortie de mes filles.
Merci pour cette nouvelle vision de l’accouchement.Merci pour toutes ces explications ! J’accompagne actuellement une femme enceinte de 5 mois et je comprends pourquoi elle a mis 12h à accoucher de son 1er enfant. Peut-être n’était-elle pas en sécurité et peut-être qu’en effet elle était en “opposition” face à ses contractions. Cela me permettra de mieux la guider pour les prochaines séances afin qu’elle vive mieux son 2eme accouchement.
Merci !Bonjour Ingrid
Peut-être était-ce pour cela, peut-être pas. Mais en tout cas, cela ouvre des pistes de travail 😉
Je vous souhaite un bel accompagnement !
Voici une manière structurée de parler des besoins de la femme. Cela donne beaucoup de pistes pertinentes pour travailler en sophro. Renforcer la sécurité, permettre à la femme de s’autoriser à faire/dire ce dont elle a besoin, accepter/accompagner les “vagues”, lui permettre de parler à son bébé …
Merci pour cette approche très humaine.Merci beaucoup pour toutes ces informations. De part mon expérience j’avais déjà beaucoup d’éléments dans ma tête mais les voilà bien organisés. J’adhère totalement au rôle important de l’accompagnant.Se préparer , savoir s’ écouter, accepter la contraction et comprendre son rôle et surtout la vivre sereinement comme une vague, voilà les éléments clés !
Merci pour tous ces apports.
J’ai compris en quoi nous pouvons les aider.J’apprends tellement! Merci! Juste avant de regarder cette vidéo, je parlais à mon mari de ma formation un peu dans les détails. (J’ai vécu un accouchement physiologique avec lui) et je lui disais que je n’étais pas si bien préparé que je ne le croyais. Il m’a émis l’hypothèse qu il faudrait plus préparer les papas aussi. Car lui c’est senti démuni, il dit que ce qu il avait vu en préparation ne lui a pas suffit. Il c’est senti inutile. Il pense que son rôle était de nous aider, de nous accompagner de nous protéger et face à ma douleur il n’a pas su vraiment comment agir. Alors que moi je l’ai trouvé juste très présent et cela m’a tellement suffit. Peut être que je ne lui ai pas permis plus, j’étais comme seule avec moi et mon bébé. Peut être comme vous évoquez ici, les préparer à un refus « d’aide » qu’ils prennent conscience que parfois seul leur présence est importante. Sans lui je ne me serais pas sentis en sécurité, il était là c’est tout et c’est tellement pour moi! D’autant plus que toutes les sages femmes étaient dans la salle d’accouchement à côté, j’étais vraiment seule avec bébé et lui. Il a su les appeler au bon moment, je n’aurais jamais pu les appeler par moi même! Dommage qu’il en garde ce souvenir..d’ailleurs je file lui dire ce que je viens de vous dire!!! ❤️
Merci encore pour vos mots.
À très vite
Cette formation est magnifique.😀 😀 Voilà pourquoi il est toujours intéressant d’inviter les papas aux séances de sophrologie (et sinon, d’inviter les femmes à en parler avec eux, à leur faire vivre les séances avec les enregistrements. Parce que eux aussi ont leur propre chemin à parcourir vers la paternité)
Merci pour ces éclairages très riches. Effectivement voir et ressentir la contraction comme une amie qui nous aide dans la mise au monde, se laissé traverser par la douleur dans l’acceptation de celle-ci comme nécessité à la mise au monde, et non pas rentrer dans une lutte contre cette manifestation corporelle.
En revanche, qu’en est-il des accouchements durant cette période COVID, avec parfois dans certains hôpitaux (et cela est mon cas) l’entretien pré natal annulé ainsi que les 7h d’accompagnement à la parentalité (malheureusement aucunes alternatives sont proposées)…?
Vous parlez du rôle primordial des accompagnant durant la naissance mais comment apaiser une future maman, qui pourrait accoucher seule (réalité objective), si la maternité n’accepte pas le conjoint durant la mise au monde?
Qui prendrait ce rôle?Merci d’avance pour vos réponses.
Bonsoir Caroline
Il est vrai que beaucoup de maternités ont “ouvert le parapluie” et fermé tout ce qui était proposé aux futures mamans. Mais, il reste encore le réseau des sages-femmes libérales qui s’est adapté et a proposé des séances de préparation à la naissance en visioconférence. N’hésitez pas à les solliciter !
Concernant l’absence d’accompagnant au cours de l’accouchement, c’est de plus en plus remis en cause au niveau local. Les équipes sont parfaitement conscientes de l’importance de soutien pour la parturiente (et d’autant plus quand les sages-femmes sont débordées !).
Donc, en pratique, je dirais : encourager la femme à “ne pas se laisser faire” et à faire valoir ses droits. Si jamais cela coinçait vraiment (ou si vous accompagnez une femme de militaire, une femme dont le conjoint devrait garder un aîné…), je vous invite à travailler +++ ses capacités propres : se recentrer, s’écouter, rentrer dans sa bulle, garder confiance en elle (le soutien est important mais la femme, elle, est essentielle). Tout est dans ses mains à elle. Lui faire travailler +++ la vague (vous verrez cela au module 7). Je vous propose de garder cette question en tête et nous reparlerons quand vous aurez visionné le module 7. Ça marche ?
Bonne soirée !
Charlotte
Merci pour toutes ces explications !
J’ai beaucoup aimé l’image de la vague dont j’avais déjà entendu parlé, ça me fait penser aux émotions qui sont moins “violentes” si elles sont pleinement vécues…
Je relève aussi l”importance de parler à son bébé, de le rassurer, la maman et le bébé forme une belle équipe dans cet accouchement 🙂
Merci pour ce module très intéressant ! Hâte de poursuivre mais je vais déjà laisser tout cela infuser jusqu’à demain 😉J’ai réécouté une 2 ème fois, je retiens : apprivoiser la contraction (sensation/perception) imaginer la contraction comme une vague, se laisser porter par la vague .) accompagner la contraction, l’accompagner lui donner du sens . Si on lutte contre la contraction, on rallonge l’accouchement et on augmente la douleur.
Perso, je n’ai pas du tout pensé a cela , pourtant j’avais “soit disant” été préparée par une sophrologue ;-( (d’où mon envie de me former moi-même à cela 10 ans après )Bonjour Laurence
Je pense que 10 ans, cela change beaucoup de choses ^^ Notamment dans la compréhension des mécanismes physiologiques de l’accouchement, dans la vision de la médicalisation. Il y a beaucoup de chemin de fait, dans le monde de l’obstétrique, de la sociologie, de la psychologie…C’est pour cela que je parle beaucoup d’histoire. Parce que tout cela est un mouvement évolutif, non figé. Forcément les formations doivent s’adapter.
Des échos que j’ai eus (et qui ne sont surement pas significatifs ^^), beaucoup de sophrologues étaient formés à accompagner des femmes avec péridurale. Ici, je vous propose une démarche différente parce que je pars du principe que si vous savez accompagner une femme dans un accouchement physiologique, vous saurez totalement vous adapter à de la médicalisation. L’inverse n’est pas si sûr.
C’est tellement important ce que vous dites , percevoir la contraction comme une amie qui aide l’enfant à avancer… parler à son enfant même intérieurement, , si la maman à conscience que chaque contraction c’est son corps qui la produit et l’accepter comme une vague au lieu de se bloquer. Merci. hâte de dire tout cela !
merci pour toutes ces précicions
Ces besoins sont en effet importants, à prendre en considération et à respecter à chaque instant. Merci pour ces informations !
Merci pour ces informations précieuses ! elles sont logiques mais dans le feu de la grossesse et de l’accouchement on y pense pas. D’où notre vrai plus en tant que Sophrologue… j’ai envie de donner ces informations à toutes les femmes enceintes maintenant !
Dans la liste des besoins de la femme, j’ai pu prendre conscience de l’importance du besoin de parler à son bébé pour le rassurer pendant l’accouchement
Tout ce module a été très très intéressant !oui effectivement se laisser porter par la vague de la contraction me parait être une bonne image et s’écouter.
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