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124 réponses à “Aller plus loin : Violence et Maternité”
Encore un grand merci de parler de cette question que je ne m’étais pas posée dans cette master class, en tout cas pas celle-ci, j’ai pensé à un moment aux femmes violées, comment je pouvais les accompagner… mais comme vous le dites très bien dans ce live en faisant notre travail existentiel. Renforcer les capacités, les valeurs, et notre méthode est idéale pour cela, faisons confiance en la méthode et ayons confiance en nos accompagnements et sinon passons la main à un autre professionnel si cela nous est impossible par rapport à notre réalité objective!
Merci Charlotte pour toutes ses informations
Merci Charlotte pour cet ajout sur les Violences faites aux femmes qui rend cette Masterclass déjà si complète, d’autant plus passionnante.
C’est important d’avoir pu aborder ce sujet si délicat et de connaître les articles de loi mais surtout de constater que ce sujet est tellement délicat qu’il ne peut y avoir une réponse toute faite et une solution toute faite, chaque violence et chaque situation ayant ses propres problématiques, chaque future maman ses problématiques.
Personnellement j’ai entendu ma grand mère paternelle me parler des violences subies lorsqu’elle était enceinte, elle a heureusement trouver le courage de quitter son conjoint à l’époque pour repartir à zéro et travailler par la suite dans une maternité puis refaire sa vie de manière harmonieuse avec un conjoint adorable .Ce sujet me donne envie de suivre une formation spécifique. J’avais déjà été attirée par la Masterclass de Nathalie Riesen et là cela me conforte .
Tout doit être envisagé : la notion de précarité de la femme, la notion de l’emprise de son bourreau, la peurqui peut annuler toute possibilité d’avancer sont autant de paramètres à peser dans la balance. Notre accompagnement dans le chemin existentiel sans la position de sauveur me parle beaucoup.
MERCI Charlotte pour votre engagement et votre passion dans ce métierMerci pour cet ajout, qui a été très fort pour moi ! Pour moi la maternité c’était juste quelque chose de magnifique, et j’avoue que je ne pensais pas à ce côté là ! Mais alors pas du tout ! Je n’aurais jamais imaginé ces chiffres ! Et pas du tout que la grossesse pouvait être un révélateur, un déclencheur ! Donc merci pour cette connaissance que vous ajoutez !
Merci d’avoir partagé tout cela avec nous
Merci, j’ai déjà eu l’étrange sensation d’avoir eu à faire à une cliente qui vivait des violences psychique avec son conjoint (sans que ce soit clairement énoncé), je n’ai pas su quoi faire, je m’était effectivement concentré sur le fait de renforcer ces capacités, et aussi je l’avait invité se faire accompagner médicalement parlant. Merci parce que ce sujet est valable dans différent type d’accompagnement !
Merci pour ce point eclairant sur un thème difficile pour les victimes… et les sachants.
Merci d’avoir abordé ce sujet ! Un nouvel éclairage, très intéressant du point de vue d’un sophrologue…. Merci
Je travaille dans le domaine de la protection de l’enfance, et en effet le thème de la violence est assez difficile à aborder avec les personnes vivant ou ayant vécu de la violence…. Dans mon rôle d’IDE, nous pouvons les accompagner dans la démarche et leurs donner l’information pour faire la démarche, être un soutien mais nous ne pouvons rien faire sans son accord….
Rebonjour
Je viens à présent d’écouter ton intervention sur le thème des violences faites aux femmes enceintes pendant le confinement. Merci pour ce rappel et infos très importantes, terrifiantes. J’ai bien à l’esprit que la violence peut se trouver hélas de partout et que nous pouvons indirectement en être le témoin. L’aide et le sauvetage à entreprendre sont subtiles et délicates
”Ne pas nuire”c’est déjà le premier principe à adopter avant de faire du bien, et peut-être son devoir. Cela me donne l’idée de me former dans ce domaine également afin d’aider les personnes confrontées à la violence. Élargir mon domaine de connaissances et de compétences, et pouvoir prendre du recul …si je suis confrontée à ces situations inhumaines, terribles, stressantes. Rester professionnelle et pleine d’humanité en toute circonstances.
Merci infiniment pour tous ces apports concernant la maternité et qui ouvrent ma porte, des portes sur des envies pleines d’enthousiasme. Celle de progresser, d’apprendre et de comprendre encore plus profondément tout ce qui est relatif à l’humain.
Quel est le sens de mon existence ?
-“En accord avec mes valeurs, être profondément humaine. Donner ma part d’humanité et d’amour à ma manière, selon mes capacités en respectant mon être et mes limites, à tout ceux qui en ont besoin.”Hello Michèle
Si tu souhaites te former, voici des pistes qui peuvent t’aider :
– le mooc Violences faites aux femmes: https://www.pns-mooc.com/fr/mooc/14/presentation
– la masterclass de Nathalie Riesen sur les relations toxiquesEn terme de lectures, tu peux te tourner vers ceux qui étudient plus généralement la violence systémique faites aux femmes pendant la grossesse et le post-partum avec les livres de Judith Aquien et de Illena Weizmann. Ils sont éclairants !
Bonjour Charlotte,
Tout ce que tu dis est très clair pour moi, et j’en sens l’évidence ; j’apprécie de l’entendre formulé.
Tout ce que nous vivons n’est pas banal et chaque personne est précieuse. Donc ne jamais banaliser… Respect de la dignité = respect de l’autre dans son individualité. Les mots prononcés sont puissants, notamment lors de moments cruciaux comme celui de la préparation à l’accouchement. Les mots peuvent être bienfaisants ou être des erreurs très conséquentes. Il y a parfois des sortes de ”lâcher” de paroles très néfastes venant d’intervenants stressés, tendus, pressés, surmenés…et en conscience davantage de la technique que de la manière d’être.
Nous avons une première responsabilité, celle d’être déjà au clair avec nous même, consciente et ensuite très présente spécifiquement pour la personne, car c’est elle qui a la place à ce moment là et pas nous !
Nous devons à chaque fois, après chaque soin, faire en nous les deux phénomènes de réduction, afin d’avoir le regard neuf et attentif et ouvert à l’autre sans interférences avec son propre contenu. Être présente sans induire et être capable de se mettre en second plan. Les soignants, les accompagnateurs, nous avons besoin de chaque jour nous laver de nos peurs, de nos passés négatifs et de nos souffrances, afin de bien accompagner et être le meilleur professionnel possible, responsable et… joyeux.je suis abasourdie ! merci d’avoir pris la parole sur ce sujet.
Je reste sans voix.
ces chiffres sont aussi parlants que glaçants. Merci pour ce bonus qui est très éclairant.
Sujet sensible et très intéressant encore merci de nous la faire partager Charlotte
Merci de votre partage et de toute ces informations sur ce sujet tellement délicat… et de notre posture face à ces situations ! en effet, j’aurai tendance à vouloir “sauver” la femme ! Merci pour toutes vos consignes de vigilance, qui parfois en voulant faire du “bien” on peut aggraver certaines situations.
Merci pour cette sensibilisation qui malheureusement est de plus en plus d’actualité, merci pour ce partage d’expérience professionnelle et vos conseils. Rester dans notre rôle et nos compétences d’accompagnement bienveillant.
Difficile de laisser une femme dans cette situation et se contenter de la guider vers son propre cheminement quand sa vie est en danger, même si je comprends l’enjeu pour elle d’être maitre de sa décision. Je ressens une grande ambivalence de sentiments à ce sujet, et une peur d’être un jour confrontée à cela. Poursuivre l’accompagnement avec un sentiment d’impuissance malgré tout? Je pense que comme nombreux sophrologue, l’empathie est présente en nous et aucune des 3 solutions que nous avons ne semble idéale…
Pouvons nous informer la personne, si une bonne alliance s’est faite, que la loi nous oblige à dénoncer la situation, afin de la préparer ? Sans toutefois réagir immédiatement , tenter accélérer son processus ?Bonjour Bénédicte
Comme vous le dites, aucune des 3 solutions n’est idéale.
Vous pouvez tout à fait informer la personne que la loi vous oblige à dénoncer les faits, mais posez-vous la question : est-ce bien pour la femme ? Ne risque-t-elle pas de se fermer ? A vous, mais peut-être également aux autres professionnels qui pourraient l’aider ? C’est vraiment très complexe et je ne crois pas qu’il y ait une bonne solution.
Peut-être y a-t-il également une forme d’urgence à prendre en compte : est-elle en danger vital immédiat ? Si oui, en effet, je pense qu’il faut intervenir. Si ce n’est pas le cas, que c’est une violence “connue” et “stabilisée” si vous me permettez ces expressions, qu’est-ce qui est le pire : la laisser vivre cela ou l’en sortir de force, au risque de perdre sa confiance, voire de la mettre encore plus en danger ? Il est tout à fait possible qu’elle retourne malgré tout chez son conjoint, piégée par l’emprise. Rien n’est simple ou évident.
Peut-être l’orienter vers une association plutôt que de dénoncer…Je suis désolée, je n’ai pas de réponse certaine à vous proposer.
Merci pour cet apport supplémentaire très intéressant.
Merci pour ce live sur la maternité et les violences. J’ai moi-même accompagné une femme qui subissait des violences et elle m’avait raconter que cela avait démarré au cours de sa 1ere grossesse. Au moment de cet accompagnement, elle venait de se séparer de son bourreau, mais il était encore très présent. Elle a pu le mettre à distance avec le temps et un grand soutien de sa famille et après une décision de justice. Mais elle reste marquée par ce qu’elle a vécu. aujourd’hui je ne la suis plus, j’ai quelques nouvelles, et cela reste encore très fragile même après 5 ans de séparation. L’emprise est tellement importante durant toutes ses années de mariage…
Bonjour Elisabeth
Je vous remercie pour ce partage d’expérience.
En effet, la reconstruction et la liberté prennent beaucoup de temps…
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