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124 réponses à “Aller plus loin : Violence et Maternité”
Merci pour ce petit supplément sur les violences.
Merci beaucoup Charlotte, ces chiffres me donnent froid dans le dos. Je serai vigilante lors de mes accompagnements,
Bonjour, Ce live soulève une question. Du coup avez vous souvent une demande du couple qui veut assister à 2 aux séances? Pouvons nous refuser la présence du conjoint avec diplomatie (sauf en séance 3)?
Bonjour Nathalie
Il m’arrive en effet d’avoir des couples qui demandent à suivre les séances ensemble, mais jusqu’à présent, cela n’a jamais concerné des couples où la violence était présente. La sophro a un côté plus “gadget” et moins risqué aux yeux des hommes violents, donc ils surveillent moins.
Refuser la présence du conjoint en séance individuelle est plus délicat qu’en groupe. En groupe, je demande toujours l’accord de toutes les femmes pour laisser venir un conjoint car elles doivent se sentir en sécurité. Je n’ai que très rarement eu des réponses négatives (et c’est déjà une information en soi sur ce que peut vivre cette femme, soit auprès d’un homme, soit dans sa confiance en elle).
En individuel, c’est plus délicat. D’autant que s’ils commencent en couple, ce n’est que votre intuition qui vous fera percevoir quelque chose “au-delà de la normalité”, car ils ne vous livreront rien. Si par contre, la femme commence seule, se livre et vous dit ensuite que son conjoint veut s’imposer, vous pouvez là essayer de creuser : souhaite-t-elle ou non sa présence ? Et là, deux choix se présentent à vous :
– soit c’est impossible pour vous (votre réalité objective) et je vous invite à être directe : c’est un accompagnement pour les futures mères et c’est tout, au risque de casser l’alliance.
– soit vous accompagnez cette femme selon sa réalité objective, avec cette emprise, en acceptant qu’elle est sur son propre chemin de conscience et que vous semez des graines.Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, c’est tellement délicat !
Il serait intéressant d’avoir l’avis de Nathalie Riesen, notre spécialiste pour les Relations Toxiques.
Merci d’avoir intégré cette problématique dans cette masterclass qui la rend d’autant plus riche et complète. En qualité d’éducatrice spécialisée travaillant dans la protection de l’enfance, je peux témoigner de l’apparition des violences ou l’augmentation de celle-ci, au cours de la grossesse. Tout ce qui se joue au cours de cette période de vie est tellement sensible et dépasse la conscience que l’on a de la réalité. J’entrevois aussi l’importance en tant que sophrologue de travailler en partenariat avec les services de périnatalité et psychologue, psychothérapeute.
J’apprécie votre manière d’aborder toutes les questions abordées lors de cette masterclass, avec tellement de subtilité et de précision. Merci!Merci pour cette sensibilisation. Je dois dire que je n’imaginait pas une telle ampleur des violences pendant la grossesse. Je pense qu’il est aussi utile d’avoir un réseau solide pour pouvoir partager ses doutes quand cela est nécessaire.
Merci pour ce live très intéressant et ce rappel de la juste place à occuper en tant que sophrologue en notre âme et conscience.
Ce complément est important, il est vrai qu’on peut être tenté de vouloir aider, tout partant d’une bonne intention, mais avant tout évaluer les conséquences qui peuvent être pire que l’aide proposée et tout cela avec la croyance de bien faire. Garder sa place, et être dans notre rôle propre, c’est le message partagé je crois.
La violence est souvent présente partout, incidieuse parfois, l’intervision ou supervision peut être pour nous une aide pour ne pas porter ce fardeau seul lorsque nous sommes confrontés à des prises en soin difficiles, et du coup les rencontres avec nos collègues et le partage ont là toute leur place. Car se sentir impuissant face à une situation peut être frustrant, et nous faire se sentir mal à l’aise, mais si on peut déjà offrir un espace de liberté intérieure et faire cheminer la personne pour qu’elle trouve la force d’avoir des solution est déjà une belle action!
J’ai été confronté en tant qu’infirmière à ce genre de problème lorsque je travaillais en libéral et ce n’est jamais simple car les paramètres sont chaque fois différents! Mais comme Clémence le dit “EVEILLER LA CONSCIENCE, ACCOMPAGNER SUR LE CHEMIN EXISTENTIEL et NE PAS VOULOIR RESOUDRE UN SYMPTOME” c’est là notre place, alors merci Charlotte pour ce chapitre qui apporte un éclairage précieuxBonjour Charlotte,
J accompagne une femme qui a été victime de violence pendant et sa grossesse, je n’ai pas eu à le déclarer à qui sur ce soit car c était déjà fait mais je me pose une question pour un cas non déclaré : que penses tu d’en parler avec son Medecin traitant au lieu des autorités car lui la connaît peut être mieux que nous
Je sais qu il reste le fait de ne pas demander à la femme son autorisation mais….Bonjour Christelle
Je vais te répondre avec un exemple véridique : une amie victime de graves violences se confie à son médecin. Celui-ci, sans lui demander son avis, fait un signalement au procureur. Mon amie se retrouve dans un processus de plainte malgré elle. C’est une violence extrême : elle dissocie de nombreuses fois, retombe en dépression, subit des pressions massives de son ex-mari (qui est gendarme en prime) à telle point qu’elle est exfiltrée par les associations de soutien aux femmes victimes de violence et qu’elle doit déménager à 200 km de chez elle. Malgré des preuves, la plainte aboutit à un non-lieu et elle se retrouve confrontée à une plainte en diffamation par son ex-mari.
Actuellement, elle est dans un état dépressif majeur avec des pensées suicidaires.Nous ne pouvons pas aller plus vite que les femmes. Ce n’est pas à nous de décider pour elles.
Elles ont déjà été dépossédées de tout ce qu’elles possédaient par leur bourreau, offrons-leur de posséder au moins notre respect de leurs décisions.Nous ne savons pas quelles peuvent être les conséquences de nos actes et si les femmes sont prêtes à les endurer. D’autant plus que la levée du secret médical a été votée cet été pour les médecins au grand regret des associations de défense des victimes qui se sentent trahies et qui craignent que les femmes ne révèlent plus rien du tout (https://www.franceinter.fr/la-levee-du-secret-medical-desormais-autorisee-pour-les-victimes-de-violences-conjugales)
A mon avis, il vaut mieux maintenir l’alliance, la confiance, travailler sur elle, ses valeurs, lui rendre sa dignité et, quand elle sera prête, l’accompagner en lui donnant des outils pour surmonter les épreuves judiciaires.Mais cela nous demande beaucoup, en terme de lâcher-prise, en renoncement à un rôle de sauveur, et peut-être, cela nous confronte à certaines de nos valeurs. Ce n’est pas simple du tout.
Un grand merci pour ces informations précieuses et ce regard aguerri.
Merci CharlotteMerci Charlotte pour ce live qui apporte beaucoup d’informations très importantes.
Je n’avais pas idée du nombre de femmes enceintes qui subissaient des violences et je serais très vigilante lors de mes accompagnements.Merci Charlotte pour ce Live qui nous remets face à la (dure) réalité et à notre juste place d’accompagnant et non de sauveurs. Merci cette sensibilisation ou ce rappel de ce que l’on peut trouver dans nos consultations.
Merci pour ce live qui n’est pas une simple annexe pour moi. Je serai vigilante et je retiens l’idée première “d’éveil de la conscience chez les femmes violentées”.
Merci pour ce live très clair.
Le fait d’évoquer la malheureuse fréquence des violences faites aux femmes enceintes nous permet d’en prendre conscience. Nous serons sans doute plus vigilant(e)s ou en tout cas sensibilisé(e)s à la chose et donc nous développerons peut-être une meilleure intuition au contact de ces femmes.
En tant que sophrologue, je pense que face à une situation de violence que nous découvrons chez une cliente, les associations de soutien aux femmes peuvent sans doute nous accompagner , être une ressource pour discuter, échanger, envisager des solutions possibles ou des postures possibles.C’est vrai que c’est un sujet délicat auquel si j’avais étais confronté sans ce post je me serais sentis tout à fais démunis. Merci pour cette vidéo. Vraiment importante et complémentaire.
Merci pour cette vidéo très enrichissante, effectivement notre rôle n’est surement pas de résoudre le symptôme, mais de cheminer à deux pour éveiller la conscience… “toute action positive se répercute sur a totalité de l’être”…
Merci pour cette rediffusion du Live, c’est très enrichissant. Cette situation très délicate doit en effet nous pousser à les accompagner sur leur chemin, leur conscience, leur vie. Je pense que le risque de dénoncer et donc de « forcer » une femme a partir, dénoncer son bourreau etc c’est finalement qu’elle retourne dans son cercle vicieux parce qu’elle n’aura pas cheminé. Elle aura toujours cette impression que c’est une forme d’amour, d’attention. Vraiment très délicat et surtout qui bouscule nos propres convictions mais nous devons respecter le cheminement pour être efficace. Enfin c’est mon avis ..
merci Charlotte pour toutes ces informations, elles sont effectivement capitales et à savoir.
Nous pouvons toujours mettre notre “petit grain de sel” pour aider ces femmes à cheminer, à prendre conscience, à oser en sortir….
Je vous rejoins sur le signalement, c’est toujours qqch à prendre avec des pincettes… j’avais participé à des échanges entre professionnels (psychologues, éducateurs, infirmières,…) lors d’un de mes stages sur un signalement à faire pour un enfant que nous soupçonnions victime de violence et ce n’est pas chose facile, tout est à réfléchir,… dans les faits on se dit bien entendu il faut le retirer de suite, le placer mais tout comme pour les femmes enceintes cela peut être très violent pour l’enfant et il faut prendre le temps de cheminer avec lui…. Merci encore pour tous ces éclairages 🙂Merci Charlotte pour ce complément très intéressant qui reflète la triste réalité des faits….
Merci beaucoup Charlotte pour ces conseils!
Merci Laurence !
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