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96 réponses à “3. RD4 dans 2 espaces”
J’ai vécu cette pratique avec le sentiment d’être alignée, chaque mouvement du souffle et du corps au rythme juste. Sentiment d’un moment épuré.
J’ai choisi le 1er espace, la valeur Dignité et une émotion enfouie est “montée”, en lien avec mon histoire et cette partie de mon corps.
Durant la marche, autour de la maison, j’ai eu l’impression de cheminer dans mon passé, à rebours, c’est à dire en revenant vers maintenant.
Chaque goutte de pluie imprimait l’instant présent sur ma tête.
J’ai pris conscience d’un deuil latent.
Je me questionne, comment mon corps s’est-il approprié cette pratique ? Qu’est-ce que la RD4 est censée apporter ? Révéler ? Charlotte peut-être pourras-tu m’aider, c’est bien la première fois que j’éprouve le besoin d’être guidée dans la vivance de ma phénodescription. Je suis un peu perdue.Bonjour Pascale
Je vais essayer de répondre à tes questionnements.
La sophrologie n’a pas vocation à “imprimer dans le corps”. Les pratiques peuvent avoir un impact sur la biologie, par l’activation hormonale, par les effets de rétrocontrole (notamment les actions entre les systèmes sympathique et parasympathique…), par la plasticité cerebrale qu’elle permet. Mais elle ne génère pas d’ancrage corporel inconscient (tu n’as pas inscrit malgré toi ce sentiment de deuil dans ton corps)
Je ne sais pas si je réponds vraiment à ta question et si je l’ai bien comprise. Mais ça me paraît important de le rappeler.Le 4ème degré a pour but de te permettre d’identifier tes valeurs, comment elles s’expriment, comment elles te nourrissent, comment elles orientent ta vie. C’est toi qu’elle est censée révéler. Pour que tu brilles de ta propre lumière.
Parfois, cela passe par le fait de découvrir des valeurs qui ont été maltraitées. Et de ce fait, cela peut parfois être sensible ou douloureux.
Mais, normalement, le travail fait pour arriver jusqu’au 4ème degré te permet d’y accéder sans être débordée par tout cela.Bonjour Charlotte,
merci beaucoup d’avoir pris tout ce temps pour me répondre.
Ne t’inquiète pas, rien de “négatif”, juste la surprise de constater ce qui a émergé,
c’est à dire plus particulièrement deux “bouffées” d’émotion, tristesse et sentiment de manque, de perte, d’irréparable,
oui c’est un deuil, que j’ai qualifié de latent car il n’a pas été reconnu, et j’en porte la marque physiquement,
à propos duquel j’ai fait une psychothérapie il y a très longtemps,
mais dont je suis surprise de constater la présence bien vivante, à de rares occasions (cette pratique, en l’occurrence).
Un peu comme quand on marche dans un pré et qu’il s’avère soudain que le sol est gorgé d’eau, spongieux, les pieds s’enfoncent un peu…l’eau remonte de la terre.
C’est ce qui me semble le plus significatif, ce rappel que c’est encore là, que ça sommeille,
et que ça bouge dans le corps.
Et tu as raison aussi de questionner : est-ce qu’il y a autre chose en-dessous ? la réponse est : oui.
Concernant la valeur Dignité, le choix s’est fait tout seul, le lien avec le 1er système, immédiat, et oui,
je peux écrire aujourd’hui, à toi qui ouvres cet “espace de parole”, que c’est une valeur essentielle pour moi, la Dignité, celle d’autrui tout autant que la mienne,
et que je ressens cela dans ma chair. Ce n’est pas seulement un concept.
Ce qui s’est vécu avec précision, morceau par morceau, même si la phénodescription ressemblait plutôt à une compote, c’était vraiment la réunion du passé et du présent dans chaque goutte de pluie tombant sur mes chevaux.
Tu as parfaitement raison, pour moi cette expérience s’inscrit dans la continuité des pratiques précédentes.
J’avais besoin d’un regard extérieur, un regard de formatrice, sur ce vécu “double face” de la pratiquante / sophrologue.
J’ai aussi voulu faire trop vite, je pense, sans prendre le temps de mettre de l’ordre dans ma récolte.
D’où cette phénodescription brouillonne et floue 🙂
Je me demande, en prenant le temps de te répondre et de laisser revenir les sensations,
si ce n’est pas la petite Pascale qui a appelé à l’aide,
et la grande Pascale ne s’est pas laissé le temps de gérer toute seule 🙂
Du coup j’apprends plein de choses, sur la RD4, sur moi-même, et sur la posture de la sophrologue.
Sur ce que je croyais savoir déjà pleinement : l’importance du partage, de la pratique personnelle quand on est professionnelle.
Je vais refaire la pratique,
dès que possible.
D’ores et déjà, un grand merci encore,
C’est chouette que tu sois “là”,
Aussi réactive,
Bien amicalement,
PascalePascale,
Je suis là, je lis toutes vos phénos, mais je n’interviens que quand je sens que c’est nécessaire ou que l’on “m’appelle” 🙂
Et oui, parfois, une phéno, ça se digère, ça demande à laisser infuser 🙂Je ne sais pas si tu sais mais, le 12ème de gré de la sophrologie caycédienne, c’est celui de la Dignité 😉 Je te laisse voir si cette information fait sens ou pas pour toi 🙂
Amicalement
Charlotte
Par rapport à ta phénodescription :
– quel moment a été le plus “significatif” pour toi ? Celui de ta prise de conscience de ce deuil latent ? Celle de la marche ? Un autre moment ? Ferme les yeux et laisse le revenir.
Si c’est qqch de sensible, peut-être peux-tu simplement le contempler et contempler ce que cela éveille en toi. Sans chercher à analyser. Accueillir. Peut-être y a-t-il en effet le deuil de qqch ? Peut-être est-ce autre chose ? Peut-être n’est-ce pas forcément négatif 🙂
Si c’est qqch d’agréable, laisse le se déployer en toi, nourris t’en. 🙂 Quelle émotion s’éveille peut-être ? Est-ce qu’elle fait sens pour toi ? Dans ton existence ?J’attends tes retours 🙂
Après une matinée agitée, je sens des tensions, des préoccupations, malgré tout, je rentre rapidement dans la détente et je sens que j’évacue, je me libère, je m’allège, je ressens du mieux être, ma respiration devient plus ample avec mon expir, je détend encore plus et je ressens mes muscles se relâcher, mes pensées et préoccupations être moins présente, elles deviennent un peu flou.
Deux valeurs me viennent liberté et bonne santé. Bonne santé “reste”. je vis ma valeur au niveau de mon 3e espace, de mon coeur, de ma poitrine de tout mon thorax, je ressens ma respiration avec mes poumons et la bonne oxygénation qu’ils me permettent d’avoir. Je ressens la vie.. et j’éprouve de la gratitude envers mon 3e espace et plus largement pour tout mon corps, l’envie de dire “merci”,.
6e espace, je vis la valeur biologique de bonne santé, le fonctionnement de mes organes : je “ressens” mes poumons”, conscience de mes organes digestifs et ma circulation sanguine, Je vis ma valeur et vient aussi la valeur liberté. ces deux valeurs, je les vis associées l’une à l’autre..
J’éprouve une nouvelle fois la sensation d’être vivante.
Lors de la marche, je ressens mon corps en mouvement, mes pieds au contact du sol, ma respiration, les yeux ouverts, j’ai l’impression de m’ouvrir, d’accueillir ce qui se présente, ce que je connais, mais avec l’impression de le découvrir, avec mes yeux, d’entendre les sons, de pouvoir bouger et faire les movements, je vis ma valeur santé ; en lien apparait le respect, respecter mon corps, ses besoins, être à l’écoute. Je me sens bien, “complète “, et profondément vivante. Ma valeur santé est profondément présente et c’est comme si des liens se faisaient avec liberté, respect, il me vient aussi Amour.
Merci pour cette pratique très riche.Les techniques clés me font du bien, je suis un peu malade, j’évacue ce qui est désagréable pour me mettre à l’écoute de moi, de façon agréable.
Je choisis la valeur famille (même si la valeur santé est venue traverser mon esprit, à refaire avec cette valeur). Je choisis mon 3è espace. Et c’est dans le coeur que la valeur famille se corporalise. Mais aussi à travers la poitrine, l’allaitement, les câlins. Pour le 6e espace, au contact de mon point d’interaction, le nombril, c’est mon cordon ombilical qui m’apparait. Le lien à ma mère, son lien à sa mère, et ainsi de suite. Puis le lien qui unit ma mère à mon père. Le lien de mon père à sa famille. Mon lien avec mes parents, mon enfance et le fait de grandir dans une grande famille. C’est aussi une image “les bras ouverts”. Accueillir les gens de sa famille les bras ouvets.
Pendant la marche, j’ouvre les yeux sur les lieux familiers qui font famille, les endroits, les moments.Puis m’apparait la transmission. Ma propre famille. Mes enfants qui font ma famille et qui auront peut-être leur propre famille.
Je ressens beaucoup d’émotions en marchant, je pleure. Je souris aussi.Cette pratique fait résonner en moi beaucoup de choses mais alors que je pensais qu’elle m’évoquerait certaines choses (ma belle-famille), c’est tout autre chose qui s’est présentée (la mienne de ma famille) et le sens que ça a pour moi est révélateur et me remplit se sérénité.Cette pratique est régénérante. La valeur choisie et que je souhaite renforcer en moi vis-à-vis de l’extérieur résonne dans l’espace choisi. je suis surprise de cet éclairage auquel je ne me m’attendais pas. Cela donne un sens à mon rapport actuel avec cet espace, les douleurs et lés appréhensions que cela suscite en moi. Puis ouverture de la valeur au monde, à ce qui m’environne et bien plus. Valeur qui s’incarne lors des VIPHI, pauses d’intégration et qui éclaire mon environnement d’une perception nouvelle. Apaisée. Sentiment d’harmonie et espoir en l’existence.
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