La vulnérabilité est un talent : c’est l’ouverture à soi et aux autres. (Bien différent de la fragilité)
c’est effectivement ne pas renier ses émotions qui se font de toute façon connaître en acte et en gestes.
La vulnérabilité c’est accueillir ce qui est de soi et des autres et c’est le contraire du contrôle et de la projection.
L’émotion est de toute façon sentie par les collaborateurs et si le message n’est pas nommé, il y a alors non congruence entre ce que le leader dit et ce qui est ressenti.
Les comprendre, les assumer, les partager, et savoir ce qu’elles disent de nous et de la situation en présence est essentiel.
Sinon c’est se couper d’une partie de soi , qui nous rattrape toujours “sous forme de destin”comme dit Jung.
Il est important alors de savoir ce qui nous appartient et ce qui appartient à notre interlocuteur dans l’émotion perçue.
Elle nous donne des clés précieuses puisqu’elle est reliée au coeur, à notre authenticité, à nos valeurs profondes.
Le mental lui, fabrique les émotions et va chercher les scénarios de répétition, tente de contrôler ce qui est bien souvent incontrôlable et peut nous rattraper de manière fracassante.
Dans cette relation d’être à être et non de mental à mental, où on se laisse toucher par l’émotion se créé souvent “un troisième”, une solution créatrice qui souvent nous “surprend”, survient comme une évidence et qui ne peut arriver par le mental et le contrôle.
« Le Chef qui ne saurait émouvoir est privé de la plus importante des qualités nécessaires, ainsi la parole peut avoir une importance aussi grande qu’une manœuvre audacieuse » Napoléon 1er !
D’après la réflexion de Catherine B. apm
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