La formation en sophrologie par excellence
Sage-femme et aussi titulaire du Diplôme InterUniversitaire Lactation Humaine et Allaitement Maternel (Faculté de Médecine de Grenoble, 2013), elle s’est formée aux positions d’accouchement, aux rythmes biologiques du nouveau-né ainsi qu’à l’accompagnement de l’allaitement maternel.
Elle a travaillé au Centre Hospitalier de la Région Annécienne (74) ainsi qu’à l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron (69). Elle a exercé dans différents services, que ce soit en salle de naissance, en maternité, en service de grossesse pathologique ou en préparation à la naissance.
Pendant un an, elle a été référente pour l’accompagnement des femmes lors des Interruptions Médicales de Grossesse et lors des grossesses arrêtées.
Mère de trois enfants, elle s’intéresse depuis une dizaine d’années à la parentalité positive et aux dernières données de la science concernant le développement du jeune enfant.
Diplômée de l’École de Sophrologie Caycédienne de Grenoble, elle reçoit à son cabinet de nombreuses femmes et de nombreux couples dans des parcours de Procréation Médicalement Assistée ou pour l’Accompagnement à la Naissance.
Elle intervient depuis 2017 dans une maternité grenobloise pour accompagner les futures mères à l’aide de la sophrologie,
et travaille également avec l’Association Bien-Naître et Grandir et le Café des Enfants-La.
Je suis une sophrologue exigeante ! Pas envers mes client.e.s bien-sûr, je respecte avant tout leur propre cheminement de vie et je m’adapte à leurs besoins. Non, je suis exigeante envers moi-même : je considère que nous devons à nos clients d’être des sophrologues professionnels, compétents et conscients de notre réalité objective. C’est pourquoi il me paraît essentiel d’être formé.e pour accompagner les femmes enceintes, parce que notre accompagnement peut changer leur vie en changeant leur approche de leur parentalité. N’est-ce pas extrêmement important ?
Avant d’être sophrologue, j’étais sage-femme et au cours de cette période, j’ai pu accompagner de nombreux couples à devenir parents. J’ai envie de partager avec vous une expérience marquante : celle du premier accouchement que j’ai accompagné seule.
C’était une future maman atteinte d’une pathologie auto immune qui mettait sa grossesse en danger. Elle savait que cet enfant à naitre serait son unique enfant. Je l’ai accompagnée en tant qu’étudiante sage-femme pour son accouchement. Un lien très fort s’était créé entre nous. Si fort que cette petite fille porte désormais mon prénom (en deuxième prénom). Cette maman m’envoie régulièrement des nouvelles de sa petite fille (qui a désormais 19 ans quand même ! ) et je suis toujours très émue !
Le moment auquel je pense est un moment étonnant car il est arrivé 5 ans avant que je ne commence ma formation de sophrologue.
J’étais enceinte de mon premier enfant et à la maternité pour le mettre au monde. Je ne voulais pas de péridurale et alors que j’étais submergée par la douleur des contractions, une image s’est imposée à moi : celle d’un paysage apaisant que j’aimais beaucoup, et ce paysage s’installait en moi à chaque contraction pour me permettre de tenir encore et encore. C’était très fort et ressourçant !
Des années plus tard, j’ai identifié que ce moment était MON moment-ressource et qu’il avait toujours été en moi, comme si la sophrologie était en moi avant même que je n’en prenne conscience