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La médicalisation

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115 réponses à “La médicalisation”

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  1. Francine FABIEN

    Dans ce genre de situation, si cela est inévitable, la mère peut-elle encore avoir la capacité d’une maitrise sur son corps physiologique pour l’amener à participer activement à la naissance médicalisée de son bébé ? Comment peut-elle intervenir pour “améliorer” le processus en cours ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Francine

      Oui, c’est ce que nous apprenons aux femmes avec les pratiques sophro : savoir s’adapter sans subir, retourner dans sa bulle pour favoriser le ballet hormonal grâce à la pratique de la vague respiratoire, s’autoriser à se mobiliser même avec une péridurale… C’est forcément moins optimal qu’un accouchement 100% physiologique mais c’est possible, tout à fait.

      Charlotte

  2. Francine FABIEN

    A vouloir trop bien faire au profit de la mère, on en rajoute donc à la dénaturalisation du travail qui est faussé et ralenti, et à l’augmentation d’éventuels autres risques puisque le syntocinon présente aussi des effets secondaires possibles importants, que la mère n’encourrait pas à l’origine.
    En définitive, dans ce mode d’accouchement, la femme n’accouche pas mais se fait accoucher. Elle n’est donc plus dans la vivance de la naissance de son bébé, mais encore dans la soumission des effets chimiques des substances exogènes, et du timing du personnel médical. La femme et son accouchement sont donc toujours “contrôlés”, et on parle “d’évolution” et de “modernisation”.

  3. Sylviane Jallard

    Eh bien… dure escalade : je reconnais le scénario de mon 1er accouchement !
    Merci pour ces infos.

  4. Emmy Philippe

    Merci pour ces précisions. En découvrant cela je réalise avec amertume les effets négatifs de la surmédicalisation en dépit des ressources du corps.

  5. rachel GRANSAGNE

    Merci pour votre réponse Charlotte 🙂

  6. rachel GRANSAGNE

    J’ai une question après le visionnage de ce cours qui évoque le Syntocinon.
    J’ai bien compris que cette hormone de synthèse n’est pas reconnue par le corps et donc ne permet pas la libération des endorphines.
    Comment la mère peut alors gérer au mieux sa douleur, favoriser la libération d’autres hormones ? Les pratiques de Sophrologie comme l’image ressource et des respirations peuvent-elles être suffisantes ? Cela est sans doute aussi très subjectif et inhérent à chaque femme ?
    Merci

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Rachel

      Merci pour cette question !

      Les pratiques comme le moment-ressource, la respiration, le lien au bébé peuvent permettre de tenter de pallier en effet, en libérant nos propres endorphines. Certaines de mes clientes réussissent à accoucher sans péri tout en ayant du syntocinon. Ce n’est pas la grande majorité, mais ça arrive.

      Tout dépend du seuil de résistance à la douleur, de la possibilité de se mobiliser ou non, de travail préparatoire sur cette médicalisation (si elle est acceptée et non subie), des antécédents personnels douloureux, des peurs, des croyances…

      C’est en effet très variable. Mais les pratiques sophro restent une bonne stratégie pour essayer en tout cas de favoriser cette sécrétion d’endorphines.

      Cela répond-il à votre question ?

      Charlotte

  7. rachel GRANSAGNE

    J’ai compris comment un accouchement déclenché était plus douloureux. Très intéressant !

  8. Charlotte Briant

    Très intéressant. Merci

  9. Flore Bonnet

    Merci pour cette vidéo qui permet de mieux comprendre pourquoi aujourd’hui il y a de plus en plus d’accouchement par médicalisation. Malheureusement les futures mamans n’ont pas toujours la possibilité de choisir la manière dont elle souhaite mener leur accouchement.

  10. PASCALINE BEDHOUCHE

    Je ne sais pas comment on peut faire des choix de lieu d’accouchement aujourd’hui mais il y a 25 ans j’ai plutôt subi l’orientation qu’on me conseillait et le fait que ce soit tout près de mon domicile avant tout

  11. Alix Mahé Desportes

    Merci pour toutes ces informations.

  12. Nathalie Turquetille

    Merci pour toutes ces informations.
    Malheureusement, les femmes, suivant leur lieu de résidence, n’ont pas toujours le choix des lieux d’accouchement et sont automatiquement redirigées auprès des structures hospitalières. Sans parler des “petites” maternités qui ferment les unes après les autres car pas assez “rentables”.
    De plus une fois le terme dépassé d’un jour ou deux, le déclenchement est de suite mis en place.
    Je pense qu’actuellement, il n’est pas toujours facile pour une future maman de trouver la meilleure solution d’accouchement pour elle.

  13. Tiphaine Biancheri

    merci pour ces explications très claires, tout prend son sens ! c’est fou de comprendre tout cela post accouchement !

  14. Elodie Dérédec

    Dommage que ces informations ne soit pas le mot d’ordre.. Espérons que cela viendra par la suite.. Merci pour ses informations!

  15. Jihène Bali

    C’est tellement dommage que ces informations ne soient pas plus diffusés à toutes les personnes. Merci beaucoup, cela est très très enrichissant

  16. Elise DESBRUGERES

    Merci beaucoup pour cet éclairage. Je me rends compte que j’étais loin d’envisager tout cela lors de ma grossesse…

  17. Catherine Natier

    Ceci explique cela ! Merci beaucoup pour ces explications très éclairantes pour moi.

  18. noémie buisson

    encore très riche, merci beaucoup pour toutes ces informations. J’apprends énormément avec vous.

  19. Céline Corvé

    quel dommage que l’organisation soit ainsi pensé dans les maternités !

  20. audrey creuzerand

    Merci pour toutes les explications

  21. JENNIFER MARCHI

    Merci pour ce partage

  22. Séverine Hersant

    En effet, quel dommage cette médicalisation…

  23. Sandra BAROU

    Merci pour ce contenu riche en informations.
    Je suis toujours frappée par cette médicalisation qui ne permet pas à la Femme de rester “actrice” de son accouchement et de son corps…
    Je ne connaissais pas le syntocinon mais ça ne m’étonne pas que le corps réagisse avec des sensations de douleurs + marquées…
    Il nous reste beaucoup de travail pour ramener plus de naturel dans les maternités.

  24. Trenelle Janick

    Il serait bon de réhabiliter l’ idée que la grossesse et l’ accouchement sont des évènements naturels qu’ il ne faut pas médicaliser de façon excessive.
    Porter un regard sur la suède par exemple…une autre vision, la suède a une autre approche beaucoup plus naturelle de la grossesse que la France, et je trouve cela très bénéfique pour les parents…

  25. Aude Fauquembergue Darmon

    très intéressant de comprendre le schéma de l’accouchement dans ce sens là. Bien souvent, dans le milieu médical on nous dit “ok accouchement le plus naturellement possible à condition que tout se passe bien” mais les conditions ne sont pas souvent réunies pour que cela se passe “bien”
    merci pour ces explications

  26. sylvie Lissalde

    Merci pour ces informations.

  27. Anne Marie SCHWANENGEL – ABDELKADER

    merci pour la description de cette réalité de l’accouchement à l’hôpital

  28. Corinne Delarue

    Merci pour toutes ces informations qui me permettent de comprendre le processus et aider les femmes enceintes pour un accouchement vertueux

  29. Laura B

    C’est tellement intéressant!

  30. Céline Barbeau

    Très très intéressant ! on ne se doute pas de l’impact immense du recours à cette hormone exogène sur le corps et ce cercle vertueux qui doit s’opérer. Merci pour ces explications

  31. Laëtitia RIBEYRON

    Toutes es connaissances sont vraiment importantes pour accompagner les femmes enceintes. merci

  32. Celine Gardères

    L’obstetrique vient à l’encontre du processus naturel… de ce fait en cherchant à eviter les complications au sein des milieux medicalisés ils engendrent certaines complications, c’est un peu contre productif et peu securisant pour le coup pour la femme enceinte.

  33. Virginie Gratadoux Buzy

    Merci pour toutes ces informations Charlotte, c’est très enrichissant.

  34. Aurélie GARCEZ

    Quel dommage cette hypermédicalisation!

  35. Leila Bodelle

    Merci beaucoup !

  36. Maria Garcia

    Sous prétexte de favoriser le risque 0, on crée un cercle vicieux où l’accouchement n’a plus rien de naturel

  37. Mélissa HMAIDI

    Merci Charlotte

  38. Angélique Revenaz

    Très intéressant, je n’avais pas conscience de tout ca quand j’ai accouché. Je comprends que la “surmédicalisation ” peut avoir des effets néfastes alors que la nature est “en principe” bien faite.

  39. Elodie Flachat

    J’entends autour de moi beaucoup de monde dire”la grossesse n’est pas une maladie”pour de mauvaises raisons comme un manque d’empathie envers les maux”sympathiques “parfois violent de la femme enceinte.Mais réellement la société actuelle et le monde médical ne nous encourage pas à vivre cette grossesse autrement que comme une maladie ou l’on se retrouve souvent dépossédées de notre corps et instrumentalisées.Le constat est la et pourtant , c’est là que l’on a envie de redonner de la force et du pouvoir personnel a toutes ces futures mamans qui feront peu a peu bouger les mentalités par des expériences positives et réussies d’un accouchement physiologique ou dans tous les cas en étant bien préparées à être au plus proches de leurs besoins et de leurs sensations pour accompagner la naissance de leurs bébés.

  40. Annie TIRLO

    Je suis outrée qu’au 21ème siècle, on en soit à ce point à ne pas tenir compte de ces informations qui sont tout à fait logiques et compréhensibles par tous: la preuve, nous sophrologues non spécialistes de la grossesse et de l’accouchement d’un point de vue médical sommes tout à fait conscients des enjeux d’une préparation à un accouchement physiologique!!!
    Si j’avais eu connaissance pendant mes grossesses de tout cela, je pense que mes accouchements auraient été différents…
    Ne pouvant pas refaire le passé, je suis encore plus motivée pour être à l’écoute des femmes enceintes.

  41. Elodie Creuse

    Trop médicaliser l’accouchement influt sur une reconnexion à ses sens durant celui-ci; perturbe totalement le travail naturel de l’accouchement

  42. mireille Lecointe

    C’est terrible de devoir rentrer dans un modèle productiviste même lors d’un accouchement, ça me démoralise un peu toutes ces explications!

  43. Valerie Dahirel

    merci pour ces infos

  44. Angélique Ribeiro

    quel cercle vicieux! un des fondements était le risque 0 pour la mère et le bébé. Les médecins ont tellement voulu cadrer les choses qu’ils en finissent par bloquer le cours des accouchements et entrainer des complications pour la mère et son bébé. le serpent qui se mort la queue!!!

  45. Juliette Lemoine

    C’est bien quand même de comprendre ce qui s’est réellement passé lorsqu’on a eu un accouchement dystocique!

  46. Virginie Collin

    J’aurais aimé savoir tout cela au cours de ma 1ère grossesse, mais je suis heureuse d’avoir désormais toutes ces infos.

  47. Elisabeth Denoeud

    Malheureusement, c’est une réalité à prendre en compte.

  48. Stéphanie Colindre

    Pour avoir malheureusement vécu un 1er accouchement ultra-médicalisé alors qu’il n’y avait pas de raison à la base, je ne peux que souhaiter que cela n’arrive pas aux autres. J’avais une grande confiance dans le corps médical, je me sentais prête pour l’accouchement mais avec du recul je ne m’étais pas assez bien préparée car j’ignorais beaucoup de choses… et j’ai été très choquée.
    Cependant, je pense que la situation est complexe dans les hôpitaux, les sage-femmes font ce qu’elles peuvent avec les moyens alloués, et les gynecos doivent avoir du mal en effet à “laisser faire” la femme… les mentalités changent heureusement, on revient à une meilleure écoute de la femme et de ses besoins. Les femmes sont plus informées j’ai l’impression, il y a moins de tabous.
    Même si on n’en parle pas ici, j’ai envie d’ajouter que le fait que les violences obstétricales soient reconnues est important aussi.

  49. Laurence GOUGE

    Plus j’avance dans cette formation et plus je me sens déconnectée de mes accouchements. On ne peut pas revisiter l’histoire, mais déjà mieux la comprendre est très instructif.

  50. Rançon Cécile

    Et bien maintenant j’ai la réponse au “pourquoi y-a-t-il eu besoin de forceps sur mon 1er accouchement ?” Et pas du tout pour les 2 autres ! Ce n’est peut-être pas la seule raison mais une péridurale trop forte, je ne sentais plus rien, je planais complètement n’a clairement pas dû aider à ce que tout se passe naturellement !

  51. Emilie TÉCHER

    De nos jours c’est très complexe, et le manque de personnel se sentir de plus en plus.

  52. Barbara Petit

    Et oui entre la peur du risque zéro qui n’existe pas , le manque de personnel , le manque de temps …
    La place au naturel passe au second plan .
    C’est dommage car je suis certaine que de beaux accouchements passent leur tour dans tout cela , et laisseront des mamans frustrées et déçues de cette unique expérience …. car on ne leur laisse pas leur chance d’exister…

  53. Arabella Thomas

    en effet décrit comme ça je comprends pourquoi certaines mamans avaient plus de mal à s’occuper de leur bébé à la maternité quand elles avaient eu une péridurale. Je mettais ça sur le dosage de la péridurale et n’avait pas pleinement conscience de tout le contexte de l’accouchement décrit ici.
    Nous sophrologues et les SF avons vraiment un rôle majeur dans la compréhension pour la futur maman du coté naturel de l’accouchement et de leur possibilité d’affirmer leurs besoins.

  54. CHRYSTELLE LEMARIGNIER

    Merci Charlotte

  55. Magali Sablé

    pour ma seconde grossesse je suis arrivée à la maternité à dilatation complète. Ma fille étant en siège ils ne voulaient absolument pas que j’accouche sans me poser la péridurale on m’a donc mis une dose très forte pour que l’effet soit rapide je ne sentais absolument plus le bas de mon corps tellement la dose était forte. résultat tout s’est arrêté et ça a fini par une césarienne qui n’était pas prévu. je reste profondément persuadée que sans cette péridurale sur dosée le travail aurait continuer et que ma fille serait née de façon naturelle.

  56. Micaële SAUL

    En effet,La” sur médicalisation” laisse peu de place aux ressentis, à la connexion de la femme avec son corps et avec le processus naturel de l’accouchement. Un changement de pratique, d’état d’esprit seront bienvenus.

  57. Pascale de Grasse

    En effet , c’est parfois la triste réalité de certaines maternités ou l’on dépossède la maman de son accouchement, alors que sa grossesse est eutocique.

  58. tiphaine royer

    D’où l’intérêt de bien se renseigner sur les lieux d’accouchement et leurs pratiques, mais aussi de faire un projet de naissance validé par les équipes.

  59. Flora Martin

    c’est passionnant comment les choses peuvent prendre une direction ou une autre

  60. Sandrine vanin

    Ces informations sont très intéressantes heureusement selon les lieux nous essayons de plus en plus de revenir au naturel en proposant un travail d’écoute mais il y a encore beaucoup de chemin à faire

  61. Fabienne Auzanneau

    Je ne comprends pourquoi il y a un tel acharnement à vouloir contrôler une situation alors que notre corps est une merveille. Il est tant que de plus en plus de prises de conscience se fassent.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Fabienne

      Acharnement à contrôler une situation = acharnement à garder la main-mise… Le monde de la médecine est un monde de “l’action pour guérir”. C’est compliqué pour eux (inconsciemment) de passer à une “médecine de surveillance pour laisser faire quelquechose de sain”.

  62. Agnès Kholler

    Comme précédemment dit , j’ai accouché avec péridurale lors de mes 2 accouchements, effectivement c’était très confortable en terme de douleur, Cependant, je n’est pas pu accoucher en mobilité. Et avec du recul, j’avais fait tout le travail à la maison plutôt sereinement et suis arrivé dilatée à 7à la maternité. Je me rend compte aujourd’hui que j’aurais pu continuer sans péridural… c’est la peur de la douleur lors du passage qui me terrorisait car ma sœur jumelle avait accouché très rapidement pour ses 2 filles naturellement et dans une extrême douleur. Je me rends compte que ses récits ont alimenté ma peur d’accoucher naturellement.

  63. Mylène MAS née IBANEZ-JOFFIN

    C’est tout à fait personnel, mais j’ai beaucoup de compréhension sur mon dernier accouchement déclenchée et ce que j’ai ressenti est clair dans cette vidéo. Et je comprendrai d’autant plus pour les femmes en post-partum

  64. Natacha Belin

    C’est très frustrant, pour moi la médicalisation de l’accouchement était la norme, pour que cela se passe mieux, je ne pensait pas que cela bloquait à ce point le travail naturel ! heureusement que cela évolue et que l’information circule ! Merci Charlotte !

  65. Karine Marty

    Cela démontre que l’humain se déconnecte peut-être trop souvent de la nature et qu’à vouloir tout contrôler il la déstabilise. En regardant cette vidéo, ces informations paraissent évidentes et pourtant elles ne font pas l’unanimité au sein même du corps médical. Espérons que cela évolue favorablement! En attendant en tant que sophrologue, nous pouvons accompagner au mieux et au plus juste les futures mamans, tout en veillant à ne pas dépasser notre rôle.

  66. Celia Allain

    Je trouve malheureux qu’un métier aussi beau et en communion avec la femme et la vie se retrouve chronométré et déshumanisé par des protocoles, je crains qu’en plus les formations des sages femmes aujourd’hui se résument plus à survivre dans ce milieu hostile hospitalier qu’à être à l’écoute de la femme. Lors de mon dernier accouchement, ma sage femme était complétement déconnectée, elle ne s’est pas présentée à moi et j’ai du lui demander son prénom entre 2 contractions pour créer un lien… je trouve ça triste, personne ne souhaite mettre au monde nos petits bout d’amour dans un monde froid et distant

  67. Emmanuelle Chaumont

    Risque zéro, efficacité, rapidité, médicalisation, plateau technique…le corps médical a banalisé ce moment si beau de donner la vie…

  68. Sylvia

    C’est presque frustrant de savoir tout ça… Vivement que le personnel soignant soit mieux reconnu et plus nombreux pour accompagner les accouchements et permettre aux femmes de vivre ce moment de façon plus physiologique si elles le souhaitent.

  69. Cécile Duroussaud

    En fait, on dirait que l’accouchement est traitée comme une maladie. Il n’y a pas besoin de systématiquement médicaliser un processus naturel. La médecine est faite pour soigner , pas pour entraver la physiologie! C’est révoltant et désolant pour ces femmes qui doivent subir de telles expériences alors qu’elles avaient sûrement tout en elles pour que cela se passe beaucoup mieux et dans le respect de leur corps.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Cécile

      C’est exactement ça : l’obstétrique française est basée sur la peur du risque. Cela est bien différent dans les pays du nord de l’Europe (les pays non imprégnés du catholicisme en général)

  70. Chloé Nunez

    Je suis ravie de suivre cette masterclass en parallèle de ma grossesse. J’en apprends tous les jours ! Beaucoup d’informations remettent en question mes croyances. Le lieu d’accouchement en milieu hospitalier était pour moi comme un “standard” à suivre et aujourd’hui je suis en pleine réflexion ! Je me sens aussi plus prête à accompagner les femmes enceintes, à comprendre leurs besoins à les accompagner avec leur choix.

  71. christelle valance

    Petite question: est-ce que l’on sait si on nous met du syntocinon et comment cela se présente?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Christelle

      Alors, NORMALEMENT, on doit demander le consentement pour tout acte médical effectué. Donc, les sages-femmes sont censées expliquer aux femmes pourquoi elles jugent nécessaire d’installer une perfusion d’ocytocine.
      En pratique, lorsque je travaillais encore en maternité (avant 2015 donc), c’était plus souvent une information qu’une demande de consentement (“je vous mets du synto pour aider vos contractions”). Cela ne peut que s’être amélioré depuis…

      (Cela se présente sous 2 formes :
      – soit un flacon de sérum physiologique dans lequel on injecté une ampoule de syntocinon et qui va s’écouler lentement grâce à un compte-goutte – c’est une perfusion très maîtrisée et progressive pour ne pas risquer de créer des contractions trop intenses trop vite
      – soit le mélange serum phy – syntocinon est poussé avec un pousse-seringue toujours à un débit très maîtrisé.

      Quel que soit le dispositif, ça ne passe généralement pas inaperçu 🙂 )

  72. christelle valance

    C’est tellement vrai tout cela! Merci cela fait écho en moi et renforce mon sentiment que nous devons être à l’écoute de la maman, lui expliquer les mécanismes de l’accouchement physiologique, les hormones, le cercle vertueux pour qu’elle reprenne possession de son accouchement, de son corps si bien fait, en harmonie corps/esprit, qu’elle soit rassurée par l’entourage et qu’elle puisse vivre son accouchement en toute sérénité! C’est que du bonheur cette formation, et un véritable message d’espoir! Merci!

  73. Christelle Véronique Hoffmann

    De l’importance d’informer, d’accompagner et de rassurer la maman pour qu’elle puisse se mettre dans sa bulle quelque soit le lieu, voilà notre rôle sde sophrologue ..Permettre ce balai hormonal, malgré le médical

  74. Angélica DAMOUR

    Le corps est si bien fait ! Mais le milieu médical ne s’adapte pas au corps, c’est au corps de s’adapter à ce qu’on lui demande et en le forcant … Je ne renie pas le progrès médical et le besoin de ces progrès, mais il y a encore du travail pour harmoniser tout cela.
    Et je comprends mieux le déroulement de mon 2e accouchement maintenant ! Je n’ai aucune regret, j’ai fait ce que j’ai pu au moment où j’ai vécu cela, dans ma réalité du moment. Mais là j’ai une compréhension différente des choses. Alors merci pour cette masterclass, je l’ADORE !

  75. Véronique BORRE

    d’où l’importance peut être de bien expliquer l’accouchement physiologique aux futures mamans, la sécrétion d’endorphines, la sécrétion d’ocytocines, le cercle vertueux… et de les accompagner en sophro pour qu’elle ait une plus grande confiance en elle-même et en leurs capacités de mettre au monde leur bébé. c’est très intéressant tout ça

  76. Audrey LESPINAS
    Audrey LESPINAS

    Merci pour ces éclaircissements, je vais vite écouter la suite

  77. Nathalie Delelo

    On pense toujours être en sécurité en structure hospitalière mais en fait je me rend compte que c’est faux, car cela provoque beaucoup de stress qui parasite l’accouchement, et cela je l’ai vécue malheureusement. Etant infirmière, je prône l’accouchement en structure mais ma nouvelle vision en tant que sophrologue bouleverse tout à présent.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Nathalie

      Oui, tout n’est pas blanc ou noir. C’est aussi pour ça qu’il est important de comprendre la réalité du processus physiologique, mais également les enjeux pour les structures, les valeurs et croyances des personnes (et des personnels)…

  78. Anabelle Jolly

    Je comprends mieux les douleurs très intenses de mon premier accouchement provoqué suite à la rupture de la poche des eaux. Pas d’accompagnement du personnel à l’hôpital , seule dans la salle de travail,.. malgré tout un excellent souvenir : une victoire et une rencontre magique avec notre fils.

  79. Lucie LAVIGNE
    Lucie LAVIGNE

    En écoutant cette partie je suis traversée par des émotions d’incompréhension et de colère: l’accouchement physiologique sacrifié sur l’autel des politiques natalistes et du rendement économique. Alors je laisse place à la gratitude d’avoir pu donner la vie dans le cercle vertueux et dans la position instinctivement choisie (suite à l’erreur d’une sage-femme qui pensait que ce n’était pas le moment).

  80. Bénédicte Yvon

    Je revis mon accouchement en vous écoutant …. Pourquoi continuer avec ces techniques lorsque l’on connait ces mécanismes ?! Quel dommage .

  81. elisabeth DIMEGLIO
    elisabeth DIMEGLIO

    Merci pour toutes ces explications, pour mon 3ème accouchement, je suis partie tardivement de chez moi, je marchais, je préparais les affaires de ma puce qui allait pointer le bout de son nez, je suis arrivée à la maternité avec une dilatation de 8 et mes contractions étaient très gérables. Pour mes deux accouchements précédents j’avais eu une complication à la délivrance, donc ce 3ème accouchement était sous haute surveillance, ils ne m’ont pas laisser accoucher sans péridurale. Du moment où j’ai été en position allongée le travail s’est ralenti et cela à pris 5h pour donner naissance à ma fille. Je suis certaine avec les recul et toutes vos explications que si j’avais pu être libre de mes mouvements pour les 2 centimètres qu’il me restait, mon accouchement aurait été beaucoup moins long. Je garde cependant un très beau souvenir de mes accouchements même si les deux premiers n’ont pas été simples.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Elisabeth

      En effet, cela semble bien traduire l’impact de la péri et de l’immobilité sur l’avancée de votre travail. Mais peut-être le plus important réside-t-il dans votre dernière phrase “Je garde cependant un très beau souvenir de mes accouchements”.

  82. Joaquina JANICAS
    Joaquina JANICAS

    Un vrai cercle vicieux ! La nature biologique n’a plus sa place avec toute cette médication ! Quel dommage !!! J’ai eu tout ceci pour mon premier accouchement !!! Merci pour la richesse de toutes ces informations.

  83. Caroline Rinaldi
    Caroline Rinaldi

    C’est assez affolant de voir que l’accouchement naturel est tant modifié à grand renfort de chimie, et qui crée de nombreux problèmes en cascade, avec tous les dommages collatéraux physiques et psychologiques pour la mère comme pour l’enfant…

  84. Ombeline DE BEAUDRAP

    Merci Charlotte pour toutes ces explications. Beaucoup de choses s’éclairent et je suis touchée par tous les témoignages de femme qui sont passées par là. Personnellement, pour mon premier enfant toutes ces connaissances m’aideront. Alors un grand merci !

  85. Stéphanie BESSIN
    Stéphanie BESSIN

    Je comprends mieux grâce à la clarté de vos explications les prises en charge des cliniques ou des hôpitaux .Pour mon expérience, lors de mon accouchement, nous étions 5 femmes en même temps,le personnel était débordé donc on m a imposé l ensemble :accouchement et pas d allaitement…quel dommage !!
    Il faudra donc accompagner en réalité objective?!des conseils Charlotte…
    Mercii

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Oui Stéphanie, les femmes sont malheureusement aussi soumises aux conditions d’accouchement en maternité, qui sont elles-mêmes soumises aux décisions économiques et politiques.
      D’où l’intérêt de s’investir dans des associations d’usagers ou de défense de la maternité si l’on se sent une fibre militante.
      D’où l’intérêt de soutenir les sages-femmes qui réclament depuis des années et des années le droit à “1 femme = 1 sage-femme”.

  86. jessica Bergot
    jessica Bergot

    Bonjour Charlotte,
    Merci pour ces informations. Effectivement moi j’ai eu le pack (péri, rupture de la poche des eaux, ocytocine) pour mes 2 accouchements, à chaque fois j’ai été déclenché, car embolie pulmonaire pendant les 2 grossesses. Je garde pourtant un bon souvenir de mes accouchements, rapide et avec une douleur gérable. j’étais très détendue à chaque fois. Aucun stress car bien entourée, le côté très médicalisé, moi, perso m’a rassuré. Nous sommes toutes différentes et effectivement, il est important d’écouter le besoin de chaque femme afin de les accompagner au mieux.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Merci Jessica pour votre témoignage. En effet, nous travaillons AVEC la réalité objective de la future mère, nous l’accompagnons dans sa tridimensionnalité, ses capacités, ses valeurs, ses peurs… Et la médicalisation est aussi un moyen de permettre de “rester sereine et positive quoi qu’il se passe”.

  87. Caroline Grison

    Je comprends tellement mieux ce qui c’est passé pour mes deux accouchements ou à chaque fois mon coccyx s’est fêlé… si j’avais su …
    Encore merci pour toutes ces explications tellement importantes !!

  88. MARYLINE DANEZAN

    Pour mon accouchement, j’ai souhaité aller en hôpital pour le sentiment de sécurité mais j’ai choisi un hôpital sensibilisé à la méthode de Gasquet. Un bon mix pour moi. Je garde un très bon souvenir de ce moment. La péridurale m’a permis de récupérer mon souffle, puis elle n’a plus fait effet et je n’ai pas pensé à en “redemander”. Je comprends grâce à la formation que instinctivement j’étais dans la bulle dont vous avez parlé.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Maryline

      Un très bon compromis qui vous convenait en effet ^^

  89. Cécile Chauvat

    J ai envie de dire c’est dommage et en même temps j’ai envie d’être bienveillante et de me dire que toutes les femmes ne sont pas prêtes ou ne peuvent pas travailler en amont sur elle même pour trouver la force, la confiance, la sécurité. Alors je me dis que la médicalisation sert à certaines femmes et heureusement. Adaptabilité. J’ai vécu 3 accouchements voie basse qui se sont tous très bien déroulés. 1 seul sans péri par choix et c’est de loin le plus douloureux mais le meilleurs que j’ai vécu, le plus magique! Après je garde un très bons souvenirs des 2 autres plus médicalisés. ☺️

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Exactement, chaque femme a sa propre histoire, son propre bagage à porter, son propre cheminement. La chance de notre société est de nous offrir un large panel pour trouver ce qui convient le mieux pour cette femme, ce bébé, cette naissance.

      Enfin, en théorie. Parce que malheureusement, il y a des inégalités géographiques à prendre en compte.

  90. Caroline Montauzé

    Bonjour Charlotte j’ai un doute, l’ocytocine de synthèse est différent des produits contenus dans la péridurale, si j’ai bien compris, l’ocytocine va permettre d’induire les contractions, c’est cela que l’on nomme un accouchement déclenché?
    L”ocytocine de synthèse va systématiquement de pair avec la péridurale?
    Merci d’avance pour votre réponse.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Caroline

      L’ocytocine de synthèse est injecté en sanguin (par le catheter). Les produits anesthésiants sont injectés dans le liquide au niveau de la moelle osseuse (dure-mère). Ce sont 2 choses complètement différentes avec des indications différentes.
      L’ocytocine donne des contractions quand les anesthésiants endorment les terminaisons nerveuses des nerfs en regard (d’où une injection en un endroit très précis pour ne pas anesthésier trop haut).

      Ce qu’on appelle “déclenchement” est souvent un terme générique.
      Cela regroupe en réalité :
      – la maturation (on installe un tampon de prostaglandine dans le col pour le maturer ou un gel de prostaglandine dans le vagin – cela est décidé en fonction du col : s’il est déjà ramolli, raccourci… Cela se calcule avec le score de Bishop).
      – le déclenchement où on injecte des ocytocine qui vont déclencher des contractions.
      Selon les besoins, une femme sera d’abord maturée puis déclenchée. Elle peut également être seulement déclenchée (Bishop supérieur à 6). Parfois, la maturation suffit à lancer le travail et l’ocytocine de synthèse n’est pas nécessaire.
      Bref, chaque femme et chaque accouchement nécessite une réflexion en terme de conduite à tenir.

      L’ocytocine de synthèse et la péridurale NE VONT PAS OBLIGATOIREMENT ENSEMBLE. Toutefois, les contractions étant plus douloureuses et n’éveillant pas de sécrétion d’endorphines, elles créent souvent une forte douleur et un besoin de péridurale.

      Dans le cas d’un déclenchement, c’est souvent un pack : péri, rupture de la poche des eaux, ocytocine. Mais cela devrait cependant être discuté et consenti.

      Voilà ^^
      Bonne soirée !
      Charlotte

  91. Sophie Medot

    Le trop est l’ennemie du bien .. on le voit bien ici

  92. orlanne suchet
    orlanne suchet

    A vouloir toujours tout contrôlé on en oublierait “presque” que l’accouchement est qqch de naturel, que le corps sait faire si on l’écoute et qu’on met en oeuvre les conditions pour…. Merci pour ces explications très claires! On retrouve l’histoire du serpent qui se mord la queue….

  93. Celine AUDRAND
    Celine AUDRAND

    Pour mon 2ème accouchement (en hopital) la sage femme a eu recourt à l’ocytocyne et la péridurale. Même si je gérais très bien les contractions, le travail était très long et je commençais à être épuisée. Elle m’a accompagnée pendant toute la fin de l’accouchement avec des encouragements, m’a permise d’accoucher sur le côté et j’ai bien senti le passage de mon bébé sans douleur. Je garde un très bon souvenir de cet accouchement avec un petit regret de ne pas être aller jusqu’au bout sans péridurale. Mais je reconnais avoir était très bien accompagnée.

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonsoir Céline

      Oui, la médicalisation est parfois nécessaire et elle peut tout à fait être mise en œuvre avec humanité et dans le respect des femmes et de leurs besoins. C’est aussi très important de le souligner et je vous remercie de votre témoignage !

  94. VIOLAINE TEWARI
    VIOLAINE TEWARI

    Merci Charlotte vos exposés sont très clairs, tout s’enchaîne logiquement et c’est très facile à comprendre et à suivre.

  95. Laurence Dumortier
    Laurence Dumortier

    Et bien , moi j’avais fait une partie du travail sans péridurale, (de 23h jusqu’à 6h30 du matin et le bébé ne descendait effectivement pas) mais à un moment je l’ai demandée en me déculpabilisant….
    Je comprends mieux pourquoi il ne descendait pas !
    Je suis partagée entre colère et contentement d’apprendre tout cela ….

  96. Celine Maillot

    C’est extrêmement clair Charlotte, merci ! Je suis effarée de mieux comprendre tout ceci et surtout que l’accompagnement médicalisée ne s’adapte pas mieux aux femmes…. Ce sont les femmes qui doivent s’adapter….
    Et c’est parce que le conscient collectif est apeuré par ce qui pourrait arriver qu’on arrive à oublier que donner la vie est la chose la plus naturelle au monde.
    Sans prôner à tout prix l’accouchement à domicile, revenir à un accompagnement plus naturel, moins médicalisé serait idéal pour laisser un véritable choix aux femmes.
    Ton savoir, et celui de toutes les sages-femmes est précieux ! On ne vous donne pas assez la parole, il me semble!

  97. AMINATA GUERIN

    explication claire et précise

  98. Margaux Leprévost

    J’ai eu une dystocie de démarrage et de dilatation malgré le fait que je sois restée 2 jours en travail physiologique à bouger, prendre des bains, marcher etc… Après 2 jours je n’avais plus de force et j’ai eu recours à la péridurale pour finir 12h plus tard après la pose de la péridurale par une césarienne et bébé qui a quand même une la ventouse pendant la césarienne.

  99. Coralie Caulier

    Ou comment l’aide imaginée au fil du temps a desservi cet acte naturel. Passionnant !

  100. Tiphaine LE GUENNEC

    Merci,

    et bien toutes ces informations me mettent en COLERE.
    parce qu’on se rend compte que ce n’est pas logique, on casse rapidement toutes les chances d’un accouchement moins douloureux et plus rapide… Je me rends compte que mon premier accouchement (pas les jumeaux c’était particulier, mais pour ma fille) aurait pu être tellement plus facile, moins douloureux et traumatique pour elle et pour moi !

    Je suis abasourdie, cela légitime encore plus notre rôle.

    Merci, merci, merci !

  101. Patricia BEDOUET

    Bonne explication des différentes étapes. Passionnant. Merci

  102. Sidlovski Anceline

    Les dérives de notre société “aidée ” , ou on ne supporte plus rien , à commencer par la douleur qui est un appel de notre corps.