L’opportun optimiste,
Nous avons besoin en plein marasme de la capacité à entrer dans une dynamique constructive au lieu d’un pessimisme qui entraîne dans son sillage une spirale négative.
D’après Philippe Gabilliet, professeur de leadership à ESCP Europe :
“ce que l’on recherche en période de changement, ce sont des hommes et des femmes capables d’instaurer avec les autres un mode de relation orienté sur une dynamique optimiste et positive. Le savoir-être rejoint le savoir-faire, à travers des comportements générateurs d’inspiration, d’énergie et d’enthousiasme”.
Etre optimiste au moment opportun, c’est donc oser optimiser.
Comment ?
En regardant les forces plutôt que les défauts. Celles à cultiver et celles à développer.
Quant aux difficultés, si elle constitue une réalité objective, et non une peur liée aux changements, alors ces difficultés sont de formidables générateurs de solutions. N’est-ce pas la clé de la sortie positive d’une crise ?
La position de l’optimiste définie par le philosophe allemand Leibniz (1646-1716) ne consiste pas à penser que tout est bien, mais à accepter la réalité telle qu’elle est pour l’améliorer dans une action collective.
En sophrologie, nous mobilisons toute la biologie du corps, les ressources internes vers le positif. Chaque exercice est structuré pour mobiliser la corporalité, les émotions, les pensées vers des états d’équilibre permettant d’activer des capacités intérieures.
Les dirigeants, comme les sportifs de haut niveau, en utilisant la sophrologie, se tournent naturellement vers des structures positives générateurs de solutions.
J’observe que les dirigeants pratiquant la sophrologie, sont moins soumis aux peurs liées au changement, utilisent leurs énergies d’une manière opportune, optimiste et collaborative pour une évolution de la société.
à partir d’un article dans Le Monde du mardi 11 février 2014 : Opportun optimiste.
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