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Dans quelle mesure chaque séance de sophrologie pourrait-elle être envisagée comme une “expérience” structurée par un protocole scientifique, au sens méthodologique du terme ?
Chaque séance de sophrologie peut être considérée comme une “expérience” avec un protocole scientifique au sens méthodologique du terme, mais dans un cadre phénoménologique et non dans une quête d’objectivité. Elle suit un protocole structuré qui génère des données et une analyse, dont le but est la transformation personnelle plutôt que la généralisation scientifique
Quelles en sont les étapes du protocole ?
1. La formulation de l’hypothèse : l’entretien phénoménologique
Le processus commence par la définition d’une intention ou d’un objectif de séance pendant l’entretien phénoménologique, par exemple, la gestion du stress ou la préparation à un événement. Cela correspond à la phase de l’hypothèse dans une démarche scientifique, où une question ou une supposition est posée.
2. La mise en œuvre du protocole : la sophronisation
La séance elle-même, avec ses étapes dans la pratique constitue le protocole expérimental. Le sophrologue agit comme un guide qui met en place les conditions de l’expérience, tandis que le pratiquant en est le sujet et l’opérateur. Les techniques employées sont les “instruments” qui permettent d’induire un état de conscience modifié et de générer des “données”.
3. La collecte des données : la vivance
La “donnée” de l’expérience sophrologique est la vivance, c’est-à-dire l’ensemble des sensations, émotions et pensées vécues dans l’instant présent. Au lieu de mesurer des variables objectives, le sophrologue invite le participant à observer de manière non-jugeante son vécu interne. Cette observation introspective est la phase de recueil des informations pour l’analyse.
4. L’analyse des résultats : l’intégration existentielle
Le temps d’échange post-séance composé de la phénodescription et de l’analyse vivantielle est l’étape d’analyse. Le participant exprime verbalement ses ressentis, les phénomènes observés et les prises de conscience. Puis le sophrologue l’aide à faire des liens, à prendre du recul et à structurer le sens de cette vivance. C’est l’équivalent de la discussion des résultats, où les observations sont interprétées et des conclusions sont tirées.
5. La validation et l’ajustement : la répétition et l’adaptabilité
La répétition des séances et des exercices à la maison permet de confirmer et de consolider les bénéfices ressentis. Si un exercice ne donne pas les résultats escomptés, le protocole est modifié lors des séances suivantes selon le principe d’adaptabilité. Ce processus itératif permet de valider la démarche à l’échelle individuelle et de l’ajuster pour une plus grande efficacité, tout comme un chercheur affine son protocole après une série de tests.
Clémence Peix Lavallée , sophrologue depuis 20 ans, fondatrice de l’école SophroAttitude dont les formations sont éditées sur ce site Bienrelax.com. Scientifique de formation en chimie-physique et biologie, elle diffuse une sophrologie authentique auprès des sophrologues de tout courant, du grand public et des entreprises.
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